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Une Approche Biblique des

Sujets  d'Actualités

Actualités 2012 - 2013

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Questions d'actualités regroupées et classées par sujets (ancien classement) voir aussi Courtes réflexions à propos de sujets de la Bible

La trompette de Thekoa,

le signal de Beth-Hakkérem

(Jérémie 6:1)

 

Beth-Hakkérem qui domine Thekoa était un des postes qui,
à l'aide d'un feu, signalait l'approche d'ennemis.

 
 
Cette rubrique vise à donner un éclairage qui évite les sirènes anesthésiantes, les mirages et les faux prophètes. Ne pas y chercher les idées communément admises.

 

 

Réflexions chrétiennes sur le monde actuel

Événements ou Idées

27 décembre 2013 Rien de bien spécial, car «le train de ce monde» continue à grande vitesse (Éph. 2v2). La déchristianisation s'accentue de jour en jour, dans tous les domaines. La Bible appelle cela « amasser... de la colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu » (Romains 2v5). Ce n'est pas pour autant que le Seigneur «oublie» de venir chercher son Église, les croyants. Il a son moment approprié. Cette déchristianisation n'est pas une défaite ; le nombre de chrétiens persécutés augmente plus que jamais, et cela se traduit par un témoignage plus fervent et qui se diffuse dans le secret La guerre en Syrie s'oriente de plus en plus vers une mainmise de l'Iran, prélude à la formation de l'«Assyrien» dont parle l'Écriture. Les dirigeants en tout genre, civils ou religieux, multiplient les appels à la paix, ignorant les déclarations de l'Écriture : « il n'y a pas de paix pour les méchants » (Ésaïe 48v22 et 57v21). L'Islam se manifeste de plus en plus comme tout, sauf une religion d'amour et de paix : normal, puisqu'ils n'ont pas de Sauveur comme Christ qui a pris sur Lui «le chatiment qui procure la paix» (Ésaïe 53v5). Les incrédules en profitent pour accuser en bloc les religions, y compris le christianisme de mener à la guerre, mais c'est du mensonge, comme si l'assassinat d'Abel par Caïn était à imputer à Abel. Le nouveau pape se fait encenser, oubliant le verset de Luc 6v26 : « Malheur [à vous] quand tous les hommes diront du bien de vous, car leurs pères en ont fait de même aux faux prophètes ». Ses discours ne fournissent aucune base biblique orientant vers la repentance et le salut par la foi en Jésus-Christ, et ne comportent pas d'avertissements adressés aux incrédules : le caractère de Babylone de son église s'accentue ; il faut qu'il culmine avant qu'elle «se faisse jeter» par la puissance civile apostate. Les États-Unis perdent de leur influence mondiale en même temps que leur déchristianisation augmente et que leur appui à Israël s'atténue. De son côté l'Europe prétend faire la leçon à tout le monde, comme l'antichrist le fera (Apoc. 13v7) Aucun progrès réel dans les relations Israël-Palestiniens : Christ n'a pas voulu que les hommes le fassent Roi (Jean 6v15) et David a été empêché de gagner la couronne royale par les négociations et manœuvres politiques humaines de Abner (2 Samuel 3).

26 sept. 2013 Christianophobie. On remarque que dans les reportages d'attentats ou de massacres, si les victimes sont chrétiennes, cette particularité est le plus souvent à peine mentionnée, voire omise ou largement passée sous silence
Tous les représentants de religions viennent d'être démis du conseil consultatif national d'éthique. C'est l'occasion de rappeler l'histoire des différentes phases du pouvoir civil de l'homme dans ses rapports avec ce qui est de Dieu, ou même avec ce qui est simplement religieux. C'est le livre de Daniel qui nous donne ce condensé d'histoire. Au ch. 3 (statue d'or de Nebucadnetsar & les trois jeunes gens dans la fournaise), on a la tentative d'asservir la religion à la glorification du pouvoir civil. Les officiels, religieux ou non, coopèrent tous. Seuls restent sérieux et fidèles, une poignée de jeunes gens obéissant à la Parole de Dieu, et en définitive seul le témoignage de ceux-ci a une influence positive sur les hommes, mais ces témoins ont subi les pires menaces et dangers. Au ch. 4 le pouvoir civil cherche à se glorifier de ses réalisations comme si Dieu n'y était pour rien —> sanction temporaire soulignant l'inintelligence de ce pouvoir. Au ch. 5 le pouvoir civil organise une méga-fiesta pimentée de l'usage des vases saints du temple de Dieu (pour s'en moquer) —> destruction dans les heures qui suivent. Au ch. 6 les lobbys et think-tank (comme on dit aujourd'hui) proposent la laïcité absolue où toute intervention religieuse et toute invocation religieuse sont interdites, le chef de l'état restant seul maître à bord —> Dieu laisse faire pour un temps, un temps suffisant pour montrer la fidélité de ceux qui Lui appartiennent en vrai, et Sa protection envers eux —> ça se termine par l'anéantissement de tous ceux qui ont contribué tant soit peu à mettre Dieu de côté. Le ch. 2, qui fait la synthèse d'ensemble, montre 1. la dégradation progressive des pouvoirs en place, 2. le pouvoir final de l'homme caractérisé par un mélange de sordide et d'autoritarisme (fer + argile), 3. le triomphe final de Christ.
24 sept. 2013 Pas de sujets d'actualités depuis près de deux mois ! Ne s'est-il rien passé ? bien au contraire, mais il se passe toujours les mêmes choses, en sorte que nous sommes réticents à nous répéter. — Toujours les mêmes choses ? Vraiment ? — Faisons le point «à la rentrée» :
La guerre en Syrie n'en finit pas; pour le moment aucun courant ne parait en mesure de l'emporter ; tout cela n'est rien de plus que l'annonce générale de Matthieu 24:7 (des guerres... royaume contre royaume...), qui n'est pas spécifique à la Syrie. La Parole de Dieu (Bible) contient bien des prophéties, mais ce qui est important pour les hommes ne coïncide souvent pas avec les grands événements annoncés par les prophéties. Les guerres mondiales, malgré tous les morts qu'elles ont faits, n'ont pas eu de contre-parties dans le Bible. La seule conséquence notable, sous ce point de vue, de la seconde guerre mondiale est la création de l'état d' Israël, et encore on est loin du rassemblement du peuple de Dieu sous la houlette du Messie. Quant à la Syrie nous notons surtout une croissance de l'importance de la Russie et de l'Iran qui sont effectivement des acteurs majeurs des derniers jours selon l'Ancien Testament.
La prétendue solution-miracle de l'organisation des peuples en démocraties ne fait que montrer jour après jour à quel point ce n'est ni une solution ni un miracle. Comment penser trouver «aux grands maux, les grands remèdes», quand le remède suprême, la crainte de Dieu, est de plus en plus abolie ?
Le terrorisme continue, toujours plus meurtrier, et continuera encore, si il est ce que représentent les «bêtes sauvages de la terre» de Apoc. 6:8. Si au moins les hommes en faisaient la déduction logique et simple, que la religion qui en est à l'origine, n'est pas de Dieu !
La science continue. Les observations faites sur les plantes et surtout les animaux montrent une complexité et une sophistication toujours plus extraordinaire (dont certains sites internet fort intéressants rendent bien compte) ; toujours plus incroyables, elles ne font qu'accentuer toujours plus l'absurdité de la théorie de l'évolution qui prétend que tout s'est fait tout seul. L'intelligence et la clairvoyance n'est pas du côté où les hommes la mettent. La perfection du Créateur ne doit pas être ignorée volontairement (2 Pierre 3:5), comme le font couramment les hommes.
Le pape fait de plus en plus de déclarations qui plaisent aux hommes (dangereux ! Luc 6:26). Miséricorde et tolérance sont de beaux concepts, mais si elles s'accompagnent de l'acceptation du péché et de l'oubli de la repentance, elles perdent entièrement le caractère de la vraie grâce qu'on voyait chez notre Seigneur. Il ne fermait pas les yeux sur le péché, Il donnait le moyen de l'ôter.
1er août 2013 Voyage du pape au Brésil pour les JMJ. On parle beaucoup de ce qu'il est venu faire : raffermir l'église catholique dans un pays où de nombreux adeptes la quittent pour rejoindre des «évangéliques» + ramener ceux qui sont ainsi partis + redynamiser la jeunesse que l'église n'attire plus. On a beaucoup insisté sur sa proximité des pauvres et des «petits», sur son aptitude à ne pas heurter (il évite les sujets qui fâchent, comme le sida!), sur son langage direct, sur sa volonté de réformer l'église, notamment la Curie (organisme administratif de l'église), de bouleverser la vie de l'église, d'adapter au monde moderne l'enseignement des séminaires, de faire changer les mauvais prêtres, de résister au lobby gay, de relancer l'évangélisation et l'ouverture au monde, de mettre en garde la jeunesse contre les «idoles éphémères» de l'argent ou du pouvoir, etc. Alors, l'église catholique va-t-elle changer ? Nous notons comme points réellement importants : L'idolâtrie subsiste, avec la promotion du culte de la vierge au sanctuaire d'Aparecida + jamais il ne parle de repentance, de besoin d'un Sauveur quand on est pécheur, mais plutôt de ne pas juger ni marginaliser, même les homos (salut universel, même si le mot n'est pas prononcé) + l'évangile qu'il promeut est dépourvu de nouvelle naissance, ce qui en fait un faux évangile + l'évangélisation préconisée étant basée sur un faux évangile, elle ne peut avoir ni valeur ni force + l'ouverture au monde se fait par le mélange avec le monde, un monde qui a crucifié Christ et dont le chef est Satan (dixit Jésus, Jean 14v30). Malgré certaines apparences, les remèdes proposés au déclin de l'église catholique ne concernent que la forme, non pas le fond. Une fois de plus, on ne peut que constater l'accélération vers la «Grande Babylone» de l'Apocalypse. Ceci ne permet pas de résister à la montée en flèche de l'incrédulité pure et dure, de l'apostasie qui va culminer à l'antichrist. Sommes-nous en train d'encenser les évangéliques du Brésil ou d'ailleurs ? Non, car leurs carences sont nombreuses, mais nous insistons sur la seule valeur qui demeure, la seule voie à suivre : la Parole de Dieu (qu'on trouve dans la Bible). Les prochaines JMJ sont à Cracovie en Pologne, un pays également en voie de décatholicisation, où les mêmes remèdes inefficaces seront proposés.
28 juin 2013 Russie : tout l'oppose à l'Europe et à la France en particulier, spécialement dans les «avancées» modernes : Elle s'oppose à une intervention militaire en Syrie, elle s'oppose à toute propagande homo, elle fait des lois favorisant ou défendant l'église orthodoxe, elle n'hésite pas à faire usage de la force pour soumettre les opposants. En suivant les prophéties bibliques correctement interprétées, son opposition à l'occident subsistera jusqu'à la fin, mais elle tombera sous le jugement de Dieu en dernier, l'europe en premier.
28 juin 2013

Il vient de se fonder l'église protestante unie de France, par la fusion de l'église luthérienne et de l'église réformée. Beaucoup d'encre a coulé sur le sujet. Nous n'en retiendrons que quelques points. Les questions doctrinales subsistent. La question de la consubstantiation, dont on ne veut plus parler (la plupart des gens ne savent même plus ce que c'est), est quand même importante : il s'agit de savoir si le pain et le vin de la Cène sont effectivement le corps de Christ ou n'en sont qu'une image. Laisser cela de côté va dans le même sens que les tendances modernes de ne plus considérer la vérité comme unique et importante, ni d'attacher d'importance actuelle vitale à Christ dans la gloire. L'ordination des pasteurs et une certaine liturgie subsistent (où sont-elles dans la Parole de Dieu ?). Les uns sont plus marqués par une piété intérieure réelle, d'autres plus par une liberté de pensée qui ne donne plus à la Bible qu'une importance relative. Le mouvement d'union est reconnu comme conforme au mouvement oecuménique. On ne cherche plus à être un petit troupeau à part, fidèle à l'Écriture, préservé des erreurs du catholicisme, mais on veut «aller à la rencontre des contemporains», «être témoin» (on ne dit pas de quoi), «exposer ce qui fait vivre», etc. mais l'évangile vrai annonçant Christ crucifié, ressuscité et glorifié, la vraie bonne nouvelle adressée aux pécheurs en vue de régler leur sort éternel... cela passe aux oubliettes. Dans les débats communs des rencontres concrétisant l'union, on a débattu sur la fin de vie (euthanasie notamment), mais on n'a pas réussi à aboutir à une position commune. Significatif. La cérémonie officielle d'union a vu la participation et les interventions du cardinal catholique, archevêque local, et celle du ministre français de l'intérieur. Ceux-ci ont tout à fait gardé le rôle qui est le leur, y compris le ministre qui a souligné l'importance de la laïcité... rien à leur redire à eux, mais quelle déchéance du protestantisme par rapport au christianisme biblique ! C'est plus Sardes que Laodicée – Ayons l'objectif d'être Philadelphie (allusions à Apoc. 3).

Un responsable principal de l'éducation publique écrivant un livre sur la révolution française, y voyait un caractère d'événement religieux, une incarnation, une régénération du peuple français. Pour lui la révolution ne devait pas être seulement politique et matérielle, mais morale et spirituelle, pour former une religion républicaine qu'il nommait : la LAÏCITÉ. Quant à l'école publique il estimait que sont rôle était de produire une nouvelle naissance formant des citoyens détachés de toute leurs attaches pré-républicaines. Historiquement, on trouve des propos équivalents chez plusieurs promoteurs de l'école publique depuis son commencement. Bibliquest ne cherche pas à faire des attaques personnelles, mais à souligner les enjeux spirituels du temps présent, et à identifier les mouvements spirituels agissants auxquels chacun a affaire. Certes les choses ne se mettent pas en place d'un coup, mais petit à petit. Ne nous laissons pas séduire par des propos minimisant ces problèmes, par des propos lénifiants qui ouvrent la voie vers les temps de l'Antichrist. Soyons des chrétiens revêtus de «l'armure complète de Dieu» pour «tout surmonter et ensuite tenir ferme» spirituellement (Éphésiens 6v10-18). Les «puissances spirituelles de méchanceté» dont parle ce passage sont plus actives que jamais (invisibles, elles agissent par-derrière en poussant les hommes). Pour bien tenir son rôle, le chrétien doit être celui qui veille en attendant le retour de son Maître (Luc 12 à partir du v.32).

30 mai 2013

Mariage homo. Ça occupe beaucoup les medias. Les groupes de pression ad hoc essaient de faire passer tout ça dans l'enseignement des écoles. Cela fait partie de l'entreprise de destruction systématique de l'ordre selon Dieu, à laquelle notre temps abonde de plus en plus, et qui marque le passage du temps du Christianisme aux temps des malheurs apocalyptiques. Nous sommes dans les événements prédits dans la Bible, les derniers temps, les temps fâcheux, et nous allons vers l'apostasie généralisée.

La question se pose évidemment de la date d'apparition de ces événements par rapport à la venue du Seigneur pour enlever les Siens. Certains en déduisent que le dispensationalisme est une erreur, puisqu'il aurait prévu que ces choses auraient lieu après le retour du Seigneur. Mais le dispensationalisme n'a pas prévu de date; il met seulement en relief les caractères moraux de telle ou telle époque. 2 Thes. 2 montre bien un «mystère d'iniquité qui opère déjà» (2v7 — nous le constatons), et cela se développe progressivement jusqu'à la pleine apostasie (2v3), dont le comble sera après le retour du Seigneur, avec l'Antichrist. L'accélération des événements rend plus facile de comprendre comment on peut passer sans guère de transition du temps du Christianisme où la vérité est pleinement accessible, aux temps de ténèbres de l'Antichrist et de l'apostasie sans frein. Nous sommes dans la période intermédiaire (comme un coucher de soleil, où certains événements sont encore marqués par le jour, d'autres par la nuit).

Qu'un pape affirme le salut universel, on aurait pensé, comme pour le mariage homo, que cela serait réservé aux temps postérieurs au retour du Seigneur, car ce sont des caractéristiques morales qui n'appartiennent pas au temps du Christianisme. Mais on peut penser que ces affirmations seront claironnées beaucoup plus fort plus tard, et que ce que nous voyons n'est encore qu'une amorce, une allumette qu'on gratte avant le grand éclat ultérieur. Cela montre que le retour du Seigneur est proche, et qu'il ne faut pas se lancer dans des hypothèses trop précises dépassant ce que dit la Sainte Écriture. Inversement approfondissons bien l'Écriture pour comprendre ce qu'est, pour notre temps, les caractères d'un témoignage fidèle au Seigneur.

25 mai 2013 Déclarations du pape du 22 mai 2013 : du jamais vu. On marche à grand pas vers la grande Babylone
11 mai 2013

SYRIE. Sujet déjà abordé antérieurement 2 juin 2012 et 26 déc. 2011. La cruauté des syriens ne se dément pas, on en entend parler presque tous les jours. La Bible en parlait déjà dans l'Ancien Testament (2 Rois 8:12), ainsi que de leur acharnement contre Israël (1 Rois 20; 2 Rois 13:22, et d'autres). Cet exemple illustre un caractère de peuple qui se transmet et se poursuit de générations en générations, malgré toutes les affirmations disant que ça n'existe pas.

Quand notre Seigneur a rappelé à Nazareth qu'Élisée avait guéri de sa lèpre Naaman, le général en chef des armées de la SYRIE (Luc 4v27-28), cela a déclanché la colère de l'auditoire de la synagogue : comment notre Seigneur pouvait-Il voir du bien dans la guérison du général militaire des ces Syriens cruels ? Comment Dieu pouvait-Il faire du bien et donner des guérisons à ces méchants ? La réponse est que justement la grâce de Dieu s'adresse à tous, spécialement aux plus vils et aux plus méchants. Elle a donné le pardon au brigand sur la croix comme au fils prodigue. Mais attention : certes la grâce ne se mérite pas, mais ces exemples montrent que les uns et les autres ont dû reconnaître leur misère et écouter la Parole que Dieu leur faisait adresser. Quand on n'écoute pas la Parole de Dieu, qu'on nie ou méconnait le péché et la repentance, comment la grâce aurait-elle sa place ?

Nous ne savons pas comment la SYRIE va évoluer ni comment vont évoluer les raids aériens d'Israël contre la Syrie, mais nous sommes obligés de constater a) que le président est toujours en place malgré toutes les déclaration insistant sur la nécessité de son départ, b) que la lutte qu'on nous présentait comme une lutte laïque pour la liberté et la démocratie, semble maintenant être une lutte religieuse entre musulmans, chiites contre sunnites, c) que le gouvernement syrien concrétise ses relations avec l'Iran. On nous dit que les raids aériens d'Israël contre la Syrie ont pour but de faire cesser les livraisons d'armes au Hezbollah, ou vers le Hezbollah du Liban. Si tout cela se confirme, cela correspond à ce qui a été souvent présenté ici, à savoir l'unité Iran-Syrie, associés éventuellement à l'Iraq et au Hezbollah, ce bloc reconstituant le «roi du Nord» et/ou «assyrien» (cf aussi l'ancien royaume des Séleucides) dont parle abondamment l'Ancien Testament, notamment Ésaïe et Daniel. Si c'est dans ce sens que les choses se mettent en place, tous les discours sur «ce qu'il faut faire pour régler la situation», et sur le besoin de liberté et de démocratie, sont et resteront seulement du vent. La Parole de notre Dieu demeure à toujours (És. 40v8). Cependant ce «roi du nord» est ennemi irréductible d'Israël, et ces raids aériens en sont la concrétisation.

1er mai 2013 1er mai = Fête du travail ?!?!? On nous dit que les cas de «burn out» (= dépression très sévère) dans les églises de gens nés de nouveau, spécialement en Europe et spécialement chez les pasteurs, sont de plus en plus nombreux ; il y aurait également croissance des suicides. On l'attribue au stress lié au travail, à la pression des exigences de résultat, et parfois au rejet (définitif) suite à une faute morale avec les pertes de ressources qui s'ensuivent.
Cela est évidemment non seulement triste, mais humiliant, déshonorant pour le Seigneur, et cela jette du discrédit sur Son témoignage.
Il n'est pas question de pousser à moins travailler ; Paul n'a-t-il pas écrit « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas vain dans le Seigneur » (1 Cor. 15v58). Le Seigneur Lui-même s'est beaucoup fatigué : en Marc 4, non seulement Il dormait sur la barque pendant la tempête, mais avant d'embarquer il avait fallu que ce soient les disciples qui le prennent «comme Il était» (Marc 4v36). Voir aussi «j'ai consumé ma force» en És. 49v4.
Sans vouloir du tout résoudre toute cette question, il est bon de rappeler quelques points élémentaires :
1. Il ne faut pas dépasser sa mesure dans le travail qui nous est confié, et nous tourmenter pour ce qui n'a pas lieu d'être, voir exemple de Marthe en Luc 10v41 «tu te tourmentes pour beaucoup de choses». Ne pas oublier la prière : en Actes 6v4 quand les apôtres se sont déchargés de tâches qu'ils ne pouvaient plus assumer, ils ont gardé en premier lieu la tâche de la prière.
2. La charge de la direction principale de l'oeuvre repose sur le Seigneur (Il est la tête, ou chef, du corps qui est l'Assemblée ou Église, Col. 1v18) et non pas sur l'homme. La place de l'homme est d'être serviteur (Marc 10v43-45).
3. S'agissant d'organisation de l'Église, c'est le Seigneur qui choisit et envoie les serviteurs (Éph. 4v11-12 : « Lui, a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs – en vue du perfectionnement des saints, pour l'oeuvre du service, pour l'édification du corps de Christ). L'existence d'églises organisées par les hommes avec toute une structure hiérarchique contribue à accoître indûment les charges de travail. L'existence de pasteurs sur lesquels toute l'oeuvre repose et de laïcs qui sont là pour simplement assister n'est pas selon l'Écriture : le bon fonctionnement du corps de Christ selon 1 Cor. 12v21 implique qu'un membre ne se mette pas à faire le travail d'un autre membre, et il ne doit pas y avoir des membres hypertrophiés.
4. Nos fardeaux sont à remettre sur le Seigneur (És. 49v4 «mon oeuvre est par devers mon Dieu», et surtout Hébreux 12v1-2a).
5. Quant aux risques de fautes morales, il est clair que le chrétien doit commencer par se revêtir de l'armure complète de Dieu (Éph. 6v12-14) pour résister aux puissances spirituelles de méchanceté et que la cuirasse de la justice pratique est l'une des pièces de cette armure.
30 avril 2013

Dans un temps où les difficultés économiques et sociales croissent, les idées fusent sur ce qu'on devrait faire pour que ça aille mieux. Les medias mettent tout leur poids pour diffuser les idées avec le plus de force possible, et faire pencher les opinions des gens dans tel ou tel sens. Malheureusement leur partialité est évidente. Même dans les reportages qui devraient être purement factuels, la manière de présenter les choses en accentuant tel ou tel propos, tel ou tel comportement, telle ou telle image, tendent à fausser toute vision juste des choses. Cela a été spécialement manifeste en rapport avec le prétendu mariage-pour-tous. La plupart de ce qui y était défavorable était atténué ou étouffé. Quelle oreille prêtons-nous à tous ces discours et propagandes ? Sommes-nous de «petits enfants» qui écoutons tout ce qui se dit, et en avalons la plus grande partie comme du bon pain ? Le danger est le même pour les adultes. On est frappé de voir l'actualité et la justesse des paroles de l'apôtre Paul quand il parle de ces dangers : « afin que nous ne soyons plus de petits enfants ballottés ça et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes et leur habileté à user de voies détournées pour égarer » (Éphésiens 4v14). Y a-t-il une alternative, une échappatoire ? Veillons spécialement à ne pas nous laisser contaminer par les idées qui courent partout autour de nous, et prenons le «pur lait intellectuel» qui est la Parole de Dieu (1 Pierre 1v25 et 2v2). Elle est à la fois une nourriture et un contre-poison.

Il est assez remarquable de noter que les instructions directes du Nouveau Testament à ne pas commettre la fornication sont souvent (1 Cor. 6v16 est une exception) associées à ne pas manger des choses sacrifiées aux idoles (Actes 15v20,29; 21v25; Apoc. 2v14,20). Faut-il penser que notre époque a fait des progrès sur celle de Paul en ce qu'elle n'aurait plus d'idoles, même si elle a encore la fornication (sur)abondante ? Certes les stars des spectacles sont souvent qualifiées d'idoles, mais sont-ce là les seules idoles ? Un éclairage utile sur cette question vient de ce que dit 2 Thes. 2v4 à propos de l'antichrist. Dans un premier temps «il s'oppose et s'élève contre tout ce qui est appelé Dieu», ce qui correspond en pire à la laïcité agressive d'aujourd'hui, et dans un deuxième temps, il «s'assied lui-même au temple de Dieu, se présentant lui-même comme étant Dieu». Il est en pleine contradiction : officiellement il n'y a plus de Dieu ni aucune place pour aucun dieu, et pratiquement, il y a un Dieu énorme : c'est lui-même. L'absence apparente d'idole n'est pas un gage d'absence d'idolâtrie. Au contraire c'est une idolâtrie camouflée ; l'idole c'est le MOI, c'est l'Homme, c'est l'idéologie qu'on soutient et qu'on mène. Alors cette idolâtrie-là, on est déjà en plein dedans, même si ce sera bien pire au temps de l'antichrist. Ce genre d'idole moderne a les mêmes caractères que les idoles de bois de pierre, de fer, d'argent ou d'or : On s'en occupe en permanence, on lui donne tous les honneurs, on y met notre confiance, on pousse les autres à faire de même. L'apôtre Jean termine son épître en disant «Enfants, gardez-vous des idoles». Ne nous laissons pas séduire par l'idolâtrie moderne, ne fermons pas les yeux en croyant qu'il n'y en a pas. Veillons à réserver notre coeur et notre corps à Celui qui est seul digne de les posséder, notre Seigneur CHRIST.

19 avril 2013 La chienlit. On recommence à parler de ce mot, que l'usage récent a consacré pour décrire les situations de désordre social généralisé où les autorités n'arrivent plus à contrôler la situation.
Un commencement de chienlit est décrit en Ésaïe 3v1-7 quand plus personne ne veut prendre de responsabilité. La raison est donnée au v. 8 : «leur langue et leurs actions sont contre l'Éternel, pour braver les yeux de sa gloire». Et le v. 9 décrit le caractère public donné volontairement au péché en général, et au péché contre nature en particulier : «L'aspect de leur visage témoigne contre eux, et ils annoncent leur péché comme Sodome ; ils ne le cachent pas. Malheur à leur âme ! car ils ont fait venir le mal sur eux-mêmes».
La solution pour résoudre le désordre à l'époque est résumée comme suit par Ésaïe (3v12) : « Quant à mon peuple, des enfants l'oppriment, et des femmes le gouvernent ». Le mal n'a alors fait qu'empirer, et Ésaïe décrit ainsi les résultats (3v12) : «Mon peuple ! ceux qui te conduisent te fourvoient, et détruisent le chemin de tes sentiers».
Mais la chienlit maximum est réservée pour plus tard. C'est le sixième sceau de l'Apocalypse (6v12-17) qui nous le décrit. Derrière des images ou types partiellement obscurs, on discerne un écroulement général de la structure de la société, où plus personne n'a de solution et plus personne ne sait que faire ni où aller. Les penséees de Dieu ne sont plus connues, la peur se généralise, un sentiment vague se répand que des châtiments de Dieu sont là, mais il n'y a plus la moindre connaissance d'un Sauveur.
18 avril 2013 Printemps Arabes
De plus en plus les fameux printemps arabes prennent le caractère d’automne. Les situations économiques se sont détériorées depuis qu’on a abandonné les dictatures ou les présidents à longue durée. Le peuple en pâtit. La prétendue liberté n’a rien apporté sinon une crainte croissante de tomber sous des régimes islamistes durs. Cette crainte est présente même chez les musulmans car ils connaissent de près la réalité des excès de ce genre de régime, et la fausseté des affirmations qu’un islamisme modéré va l’emporter. Tout est-il négatif ? Non, désormais, lorsqu’on présente l’évangile et la grâce et l’amour de Dieu en Jésus Christ, il n’est plus nécessaire de prouver que l’islam n’est pas bon : les gens le savent, et il faut alors leur présenter la plénitude de l’évangile. Bien sûr rien ne les attirera si on leur présente les religions chrétiennes rituelles et formalistes, mais présentons le Dieu d’amour, Christ mort sur la croix par amour pour les pécheurs, Christ ressuscité et glorifié, Christ qui va revenir nous prendre : quel endurcissement de cœur ne faut-il pas pour refuser un pareil message ! N'oublions pas de leur rappeler que le Christianisme donne une solution au problème du péché, grâce au Sauveur mort pour nos péchés à notre place. Les musulmans sincères avouent que cette question est très problématique pour eux.
29 mars 2013

Lavage des pieds. À l'occasion des cérémonies précédant la fête de Pâques, on fait beaucoup de lavages des pieds, y compris le pape pour les détenus d'une prison. Cela devient un rite dont on croit que la signification est d'être un geste d'humilité, où l'on s'abaisse devant les pauvres ou les petits. Or le sens donné par notre Seigneur en Jean 13v7-10 est autre. D'abord il fait ce geste vis-à-vis des disciples auxquels Il dit qu'ils ont tout le corps lavé, qu'ils sont nets, voulant dire par là qu'ils avaient la vie de Dieu, qu'ils étaient nés de nouveau. Ensuite le lavage des pieds lui-même, pour les croyants, a pour but «d'avoir une part avec Lui» (13v8), c'est-à-dire d'avoir communion avec notre Seigneur. Le lavage des pieds parle donc de la souillure morale que nous contractons en marchant dans ce monde, et du besoin que nous avons d'en être nettoyé spirituellement pour retrouver la communion avec le Seigneur. Cela n'a rien à voir avec une manifestation d'humilité, ni avec un mouvement d'approche des pauvres. Le Seigneur a-t-il lavé les pieds à Judas ? L'Écriture ne le dit pas, mais notre Seigneur montre bien, au v. 10, que celui qui n'a pas besoin que de se laver les pieds, c'est celui qui a le corps tout net (au sens spirituel), et que Judas n'avait justement pas le corps tout net (v.11) : il lui fallait autre chose, c'est-à-dire la nouvelle naissance.

On nous dit que le nouveau pape veut que l'église cesse d'être une référence à elle-même et qu'elle sorte pour aller évangéliser. Les mots sont bons. Mais pour évangéliser, il faut soi-même jouir de l'évangile et connaître le vrai évangile. Ce qui fait de l'évangile une bonne nouvelle, c'est qu'un salut gratuit est accordé aux pécheurs qui ne le méritaient pas. Si l'église ne veut pas du salut par la foi, mais veut que les oeuvres soient nécessaires au salut, alors l'évangile n'est plus une bonne nouvelle, car il dépend de moi et de mes oeuvres, et non pas du Sauveur. Ce n'est même plus un évangile, comme le montre l'épitre aux Galates (1v6-7; 2v16). La doctrine classique de l'église catholique rejette même qu'on puisse être sûr de son salut. En outre une bonne partie de ses ouailles n'est même pas née de nouveau, spécialement du fait du baptême généralisé à tous pour les petits enfants; et si certaines ouailles sont quand même nées de nouveau, elles ne jouissent en tout cas pas du salut à cause de la doctrine de l'église sur le sujet. Le résultat est qu'elles sont dans l'impossibilité totale d'annoncer l'évangile comme bonne nouvelle. Il est à craindre que l'évangélisation dont parle le pape corresponde à un évangile qui n'est pas le vrai.
L'église doit-elle être référence à elle-même ? Tout dépend ce qu'on entend par là. Dans son principe, cela est juste : la référence pour l'église, c'est Christ, c'est l'Écriture, ce n'est pas elle-même. Quand l'église se pose comme référence à elle-même, c'est typiquement le résultat direct de la tradition. Or le drame est que la tradition annule la Parole de Dieu (Matthieu 15v6), alors que l'église catholique l'a toujours mise au même rang que l'Écriture. Alors, ou bien le nouveau pape suit l'Écriture, et il renie toute la tradition de l'église ; ou bien il suit la tradition de l'église, et il renie les beaux principes qu'il cherche à mettre en avant.

Sur les Jésuites, on relira avec intérêt «Les Provinciales» de Blaise Pascal.

27 mars 2013 Le pape a démissionné, un nouveau pape a été élu comme son successeur.
La notion même de démission ne se trouve pas dans la Parole, simplement parce qu'il n'y a pas de nomination ni de titre conféré, mais simplement des dons de l'Esprit (1 Cor. 12 – charismes), et des personnes qui ont reçu un don de grâce de la part de Christ (Éph. 4v7,11 – apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs/enseignant). On exerce son don selon les forces qu'on a. Quand il n'y a plus de force, on n'en fait pas plus qu'on ne peut, mais on ne démissione jamais ; quand un autre service se présente, on passe à autre chose. Christ se charge de conférer les nouveaux dons, qui peuvent coexister avec d'autres et avec les précédents, et qui n'ont aucune raison d'entrer en conflit de position avec les autres dons ou membres. Mais pour cela, il faut que chaque membre vive de foi et par la foi.
Démissioner est le propre des organisations humaines où chacun a une position et un titre officiel. Le corps de Christ, qui est l'Église formée de tous les rachetés, n'est pas une organisation humaine, mais est un organisme vivant, où chaque membre fonctionne à sa place et selon sa mesure.
L'apôtre Pierre avait reçu du Seigneur l'indication que sa mort approchait (son «départ», le moment où il «déposerait sa tente», comme il dit – 2 Pi. 1v14-15). Qu'a-t-il organisé après sa mort ? Il ne parle jamais de succession, et encore moins d'organiser une succession à travers toutes les générations. Il veille seulement à ce qu'on se souvienne (2 Pi. 1v12,15) de tout ce qui regarde la vie et la piété (2 Pi. 1v3; 3v11), et qu'on veille à joindre les vertus les unes aux autres pour ne pas être stériles ni oisifs pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ (2 Pi. 1v5-9; 3v18). C'est bien ce modèle qu'il faut suivre. Comment a-t-on pu faire de Pierre le premier pape quand ses instructions vont à l'encontre de toute succession apostolique ?!?!
4 février 2013 Bénédiction des cloches de Notre Dame de Paris : 1 Corinthiens 13v1-2 : «Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n'aie pas l'amour, je suis comme un airain qui résonne. Si... et que je n'aie pas l'amour, je ne suis RIEN».
28 janvier 2013 Manifs contre le mariage homo [Bibliquest; 6 Ko]Islam [Bibliquest; 6 Ko]Persécution [Bibliquest; 6 Ko].
17 janvier 2013 La guerre... quelques pensées (très incomplètes) tirées de la Bible :
« Quand les voies d'un homme plaisent à l'Éternel, il met ses ennemis mêmes en paix avec lui » (Proverbes 16v7)
Qui sème le vent, récolte la tempête (Osée 8v7)
La guerre faite par habitude : « Et il arriva, au retour de l'année, au temps où les rois entrent en campagne ...  » (2 Samuel 11v1)
La guerre faite par orgueil, et conduisant à la ruine : 2 Chron. 25v17-24
8 janvier 2013 Nos meilleurs voeux pour 2013 (et pour les années suivantes aussi) :
Être progressiste... mais pas au sens courant dans le monde, où tout changement vers du nouveau est considéré comme un progrès, alors qu'en général ce sont de nouveaux pas loin de Dieu et de la pensée de Dieu. Le vrai progrès que nous vous souhaitons, c'est celui de Éphésiens 4v13-15 : « jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ : afin que nous ne soyons plus de petits enfants, ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer ; mais que, étant vrais dans l'amour, nous croissions en toutes choses jusqu'à lui qui est le chef, le Christ » (Éphésiens 4:13-15).
Ézéchiel 20:7 : « Que chacun de vous rejette les abominations que ses yeux regardent [= toutes les mauvaises choses qu'on trouve sur internet], et ne vous rendez pas impurs par les idoles de l'Égypte [= ce qui passionne le monde]. Je suis l'Éternel, votre Dieu ». Mais que vos yeux et vos pensées soient occupés de « toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont de bonne renommée, - s'il y a quelque vertu et quelque louange, - que ces choses occupent vos pensées : ce que vous avez et appris, et reçu, et entendu, et vu en moi [l'apôtre Paul], - faites ces choses, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4v8-9). Le but de Bibliquest est de vous aider dans ce sens.
22 décembre 2012

Encore un dernier mot sur la fin du monde dont les medias se délectent, car ça fait vendre du papier et ça fait de l'audience, et les plus performants se font plaisir à donner en spectacle des simulations visuelles stupéfiantes (comme le choc d'un énorme météorite avec la terre, ou le renversement des plus grandes villes). Personne n'y croit et tout le monde le tourne en ridicule. Alors pourquoi en parler encore ? simplement pour attirer l'attention sur le fait que, dans ce matraquage, Satan a gagné en endurcissant les coeurs et les consciences ; on s'habitue au mal et aux catastrophes ; plus rien n'impressionne : on a tout vu, on est blasé. Alors pour le croyant il reste malgré tout à continuer à «prêcher» (= faire connaitre, diffuser, répandre, annoncer – 2 Timothée 4v1-2) la Parole de Dieu, — soit qu'ils écoutent, soit qu'ils n'en fassent rien (Ézéchiel 2v5, 2v7, 3v11 – ch. 3 et 33) — laquelle dit : « Dieu... ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent, parce qu'il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée » (Actes 17v30-31).

Qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal ? Il est bon de nos jours de rappeler que c'est Dieu, et que c'est Lui le Juge final (sans Cour d'Appel). Ce n'est ni les hommes, ni les gouvernements, ni les parlements. Dieu nous fait savoir par Sa Parole ce qui est bien et ce qui est mal. À force de ne pas tenir compte de Dieu et de Sa Parole, les hommes croient avoir le droit de décider et proclamer ce qui est bien et ce qui est mal. Ils oublient que s'ils ont une autorité gouvernementale, ils ne la tiennent pas des élections, contrairement aux apparences, mais de Dieu (Rom. 13v4). Et comme tous les hommes, ils auront à rendre compte de leur administration (Luc 16v2).

20 décembre 2012

DEMAIN Parmi toutes les bêtises dites et écrites en rapport avec la fin du monde, plusieurs incitent à jouir de la vie le plus possible et le plus vite possible, tant qu'on peut encore. C'est ce que l'Écriture sainte résume par la formule : «Mangeons et buvons, car demain nous mourrons» (1 Cor. 15v32; Ésa.22v13). Folie et aveuglement de ceux qui «oublient» (volontairement) l'éternité. L'ineptie inverse consiste à prendre en compte le futur, mais de croire que tout va continuer comme jusqu'à présent, ou même qu'on va progresser. La formule de l'Écriture pour décrire cela est la suivante : «Demain sera comme aujourd'hui et encore bien supérieur» (Ésa.56v12). La classe de gens qui disent cela est la même que les moqueurs qui disent «Où est la promesse de Sa venue ?» (2 Pierre 3v4), ou encore le riche de la parabole : « Les champs d'un homme riche avaient beaucoup rapporté ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je, car je n'ai pas où je puisse assembler mes fruits ? Et il dit : Voici ce que je ferai : j'abattrai mes greniers et j'en bâtirai de plus grands, et j'y assemblerai tous mes produits et mes biens ; et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour beaucoup d'années ; repose-toi, mange, bois, fais grande chère.  Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ces choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? » (Luc 12:16-20). L'apôtre Paul, quand il pesait le pour et le contre entre demain et aujourd'hui, disait : «Pour moi, vivre, c'est Christ, et mourir un gain... Ayant le désir de déloger et d'être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur... je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous pour l'avancement et la joie de votre foi» (Phil. 1v21-25). Alors, DEMAIN, que faites-vous ?

6 décembre 2012 On nous dit que les colonies qu'Israël veut construire dans le territoire des palestiniens vont couper en deux ce territoire. Nous nous interrogeons si cela aurait pour effet de revenir aux diverses nationalités Moab, fils d'Ammon, Edom, outre les Philistins — lesquelles paraissent devoir être reconstituées au temps de la fin. Toutefois les fils d'Ammon correspondraient plutôt à la Jordanie.
Qu'on ne voie dans ces propos ni incitation ni approbation, seulement des pistes de réflexion.
Il nous semble, à moins que nous ne fassions erreur, que cette ligne de partage qui est évoquée correspondrait au chemin du bon Samaritain descendant de Jérusalem à Jéricho (Luc 10) Ici aussi, seulement une piste de réflexion.
Dans tous ces bouleversements politiques (nous incluons l'Égypte), une information est totalement absente des medias (il ne peut en être autrement), c'est ce que Dieu opère présentement pour diffuser Sa Parole en vue du salut des âmes, et ce qu'Il opère pour accomplir ses desseins futurs. Or n'est-ce pas là l'essentiel ? Le plus important est caché, et on déblatère sur le reste !
30 novembre 2012 Israël et Palestiniens. Guerre, vote à l'ONU défavorable à Israël, un établissement renforcé de colonies qui fait scandale. L'escalade. Jusqu'où ça ira ?
On ne voit pas d'autre issue finale finale qu'Armaguédon et Daniel 11 (fin), malgré tous les «efforts de paix» des uns ou des autres. Pour quand cette issue  ? ça, on ne peut pas dire. Un autre sujet super-explosif entre temps serait ou sera la reconstruction du temple ; quand ? là aussi on ne peut pas dire. Les choses peuvent à la fois traîner des années et se déclencher tout d'un coup. À surveiller.
29 novembre 2012 Bien des déclaration d'islamiques commencent par faire référence au Dieu tout miséricordieux. Cela peut paraitre excellent, et dans le Nouveau Testament Dieu est aussi appelé le «Père des miséricordes, le Dieu de toute consolation» (2 Cor. 1:3). Il vaut mieux sentir le besoin de la miséricorde, que de se dresser revêtu de sa propre justice, sans Dieu ou sans crainte de Dieu. Mais il y a une différence immense : dans le christianisme, Dieu peut faire miséricorde au croyant, parce que Son châtiment contre le péché a été porté par Christ à la croix ; Sa sainteté n'est donc pas atténuée. Dans l'islam au contraire, comme dans les autres religions, la miséricorde de Dieu ne peut se faire qu'aux dépens de Sa sainteté, car personne n'est là pour prendre sur lui la culpabilité du péché à la place du fidèle. Dieu peut-il fermer les yeux sur le péché ? peut-Il l'oublier ? Oui, il peut l'oublier, et même Il promet de le faire (Héb. 10:17), mais seulement si quelqu'un en a pris tout le châtiment, si quelqu'un a subi toute la colère de Dieu contre le péché. Christ l'a fait à la croix pour ceux qui croient en Lui ; mais pour ceux qui ne croient pas en Lui, la culpabilité reste entière, et la miséricorde n'a aucune base pour s'exercer.
17 novembre 2012 Guerre Israël - bande de Gaza. À la naissance de Jean Baptiste, son père Zacharie (Luc 1v67-79) a commencé par saluer Celui qui était «suscité... de la maison de David (Christ)», annoncé «par les prophètes de tous temps», «une délivrance de nos ennemis et de la main de ceux qui nous haïssent, pour... nous accorder de le servir sans crainte... en sainteté et en justice... tous nos jours». Zacharie a ensuite annoncé «l'Orient d'en Haut qui nous a visités, afin de luire à ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour conduire nos pas dans le chemin de la paix». Le prophète Michée dans son annonce de la naissance du Messie à Bethléhem (Mich. 5v2-4) ajoute que «Lui sera la paix». C'est ce que les anges ont annoncés aux bergers (Luc 2v14) «Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts, et sur la terre paix». Mais quand le Seigneur a été rejeté, le «paix sur la terre» disparait, et il ne reste plus que «paix au ciel» (Luc 19v38). Christ seul est le prince de paix (Ésaïe 9v6) dont les hommes ont besoin.
9 novembre 2012

Sodome et Gomorrhe restent connues pour les péchés qui s'y commettaient et pour la destruction terrible par le feu et le soufre qui les a atteintes. Or voilà qu'aujourd'hui les mêmes choses se reproduisent, mais sans destruction à la clé. Dieu a-t-il changé sa façon de voir ? Ou bien la destruction de Sodome aurait-elle eu lieu par des phénomènes naturels déconnectés de toute sanction divine ? On peut trouver une réponse à ces questions légitimes dans la Parole de Dieu elle-même. Des événements quasi-identiques à ceux de S&G se sont déroulés quelques centaines d'années plus tard dans la ville de Guibha (Juges 19). Ce fut en bien pire, car cela eut lieu parmi le peuple de Dieu + il n'y eut aucune délivrance par des anges + aucun miracle divin d'aveuglement n'est tombé sur les fautifs + le projet inique de viol collectif (pire qu'une tournante, comme on dit maintenant) n'a pas eu d'obstacle à son déroulement + c'est même un Lévite (homme consacré au service religieux) qui a fourni la victime de la tournante + la victime en est morte. Si le châtiment direct qui avait atteint Sodome n'a pas atteint Guibha sur le champ, pourtant Guibha ne s'en est pas bien sortie : elle a aussi finie par être brûlée un certain temps après (Juges 20). Il ne s'agit pas simplement d'une répétition de l'histoire. La sanction est arrivée différemment, mais elle est arrivée, au moment approprié et de la manière appropriée. Dieu a déjà montré une fois, clairement et solennellement, Sa pensée sur ce genre de mal par la destruction de S&G. Si on n'en tient pas compte, si on n'écoute pas les leçons du passé et Ses avertissements, Dieu montre qu'on tombe plus bas, et même beaucoup plus bas. Les pays anciennement chrétiens font comme Guibha, reproduisant les péchés de Sodome, plus tard et de manière aggravée. Le moment où Dieu agira, arrivera, mais différemment du passé, et pas tout de suite. En outre, il n'y pas que le seul péché caractéristique de Sodome qui mérite le jugement / châtiment, il y en a bien d'autres, notamment la vie dans l'aisance tout en mettant Dieu de côté (Éz. 16v49-50). Il faudra que l'occident goûte la misère (sous des formes particulières), l'effondrement de la société, et qu'il subisse de manière sensible et tangible les conséquences amères de ses actes. L'Apocalypse nous parle en long et en large de ces questions. Puissent les chrétiens ne pas suivre le courant des idées du monde, et ne pas avoir les consciences cautérisées en s'habituant à tolérer le mal, et qu'en même temps ils aient à coeur de proclamer, comme Jean Baptiste : «Repentez-vous, car le royaume des cieux s'est approché».
L'effort sans précédent de détruire l'ordre naturel et divin auquel on assiste dans plusieurs pays, notamment quant au mariage, s'accompagne d'une opération de démolition ou d'effacement des notions mêmes permettant de saisir et apprécier cet ordre divin. Il y a longtemps qu'on utilise l'expression «faire l'amour» qui est déjà une dénaturation de ce qu'est le vrai amour et de la jouissance qu'on peut en avoir sous le regard de Dieu. Mais maintenant, c'est la notion même de père et la notion d'amour du père (le premier amour dont parle l'Écriture, Genèse 22v1-2) qu'on tend à gommer, à faire disparaitre. Satan détricote maille par maille ce que Dieu a établi, et l'homme ne le voit pas et ne s'en rend pas compte, car d'un côté il est aveuglé par son propre péché, et d'un autre côté, Satan se camoufle en agissant progressivement, et en offrant ses changements par un langage positivant, les présentant comme étant des avancées, du progrès en avant — en avant oui, mais en avant vers les jugements divins.
Les opposants au changement de l'ordre divin ne seront jamais bien traités. Jean Baptiste fut décapité pour avoir dit au roi Hérode qu'il ne lui était pas permis de prendre la femme de son frère (Marc 6v17-28).

18 octobre 2012

L'europe vient de recevoir le prix Nobel de la paix. Il est effectivement heureux d'avoir la paix depuis 67 ans, de ne plus avoir les guerres mondiales. Pour le moment les plaintes contre l'Europe abondent encore. Il viendra un temps où les applaudissements de l'Europe seront quasi unanimes, mais à ce moment-là l'Antichrist brillera et les applaudissements s'adresseront conjointement à Satan. On trouve cela en Apocalypse 13v4. Il n'y aura plus alors de mots assez durs et méchants contre Dieu et contre le christianisme dont on se sera débarrassé (Apoc. 13v5-7). Mais ce triomphe du mal sera de courte durée. Le développement du mal n'est pas de la faiblesse de la part de Dieu. Il veut simplement laisser manifester devant tous le caractère profond du mal, de l'homme et du monde, et montrer où ça mène, avant de reprendre totalement les rênes en main dans le royaume (terrestre) de Dieu.

Déchristianisation. Voir article spécial.

Le 25 septembre 2012, le président de l'Iran a fait un discours aux Nations Unies où, entre autres propos, il a assuré sa certitude en la venue conjointe du Mahdi (sorte de messie musulman auquel croit une partie de l'Islam) et de Christ. Il est ahurissant de voir l'annonce de la venue de Christ faite devant toutes les nations par un musulman généralement qualifié d'extrémiste. Mais le christ dont il parle n'est pas le Seigneur Jésus, Fils éternel de Dieu venu en chair. Le Père et le Fils sont niés, en sorte qu'on a bien affaire à un antichrist selon la première épitre de Jean (ch.2). Toutefois il est frappant de voir qu'à l'inverse de ce président, plus aucun représentant des nations européennes, ou anciennement chrétiennes, ne parle plus du retour de Christ.
Un tel discours montre ce que pourra être la grande Babylone dont parle l'Apocalypse, après l'enlèvement de la vraie église : une combinaison des restes d'un christianisme sans vie joint aux autres religions non chrétiennes, l'Islam en l'occurence. Il y a tout lieu de penser que la religion juive y participera.
29 septembre 2012 Fin du mondeViolence et paix : le rôle de l'évangile, le règne de Christ.
17 septembre 2012 Syrie, voyage du pape au Liban, mariage homosexuel.
10 septembre 2012

L'ADN, cette molécule chimique qui caractérise chaque individu, est composée de quelque 3,3 milliards de paires de base qui recèlent les instructions pour synthétiser les molécules qui forment chaque cellule, tissu ou organe de notre corps. Parmi ces milliards de bases, il n'y a que 2 à 3% qui sont utilisés pour la synthèse des protéines. C'est ce qu'on appelle l'ADN codant qui compte quelque 22.000 gènes. Le reste de l'ADN est donc "non codant" et on le croyait inutile. On vient de trouver qu'il serait en fait une vaste table de contrôle avec des millions d'interrupteurs régulant l'activité de nos gènes. Sans ces interrupteurs les gènes ne fonctionneraient pas et des mutations dans ces régions pourraient induire des maladies. Une équipe de chercheurs a identifié pas moins de 4 millions d'"interrupteurs" génétiques capables de contrôler si un gène doit s'exprimer ou non (information tirées de maxisciences.com).  Nous ne cherchons pas à noyer nos lecteurs sous des informations savantes qu'ils ne comprennent pas, mais retenons simplement que plus la science avance, plus on découvre que les être vivants sont d'une complexité inimaginable, avec une perfection de fonctionnement non moins stupéfiante, plus il est absurde d'imaginer que tout ça s'est fait tout seul (génération spontanée!!), comme veut nous le faire croire la théorie de l'évolution (un mensonge malgré toutes les approbations officielles), et plus l'homme est inexcusable de ne pas reconnaitre Dieu, sa divinité et sa puissance éternelle (Romains 1:19-20).

6 août 2012

Loups et requins, ou la doctrine de l’antichrist

Dans divers espaces des Alpes, des Pyrénées et du Massif Central, on a réintroduit le loup. Il tue les brebis par dizaines, ou même beaucoup plus, mais on explique que c’est très bien ainsi, et que les éleveurs ont tort de se plaindre. Maintenant dans une île de l’hémisphère sud, les requins ont tué trois personnes en un an, et on explique que c’est très mal d’ouvrir la chasse aux requins.

Quel monde que le nôtre, où on défend les loups et les requins, et où on leur livre les brebis en pâture ! On est aux antipodes du bon Berger qui met sa vie pour ses brebis (Jean 10:11), et la Parole de Dieu nous dit que c’est l’homme qui n’est pas le berger qui voit le loup, laisse les brebis et s’enfuit (Jean 10:12).

Que dire donc de notre époque ?

C’est simplement qu’elle est la préparation du temps de la domination du berger insensé annoncé par Zacharie (11 v. 15-17), le pasteur de néant qui abandonne le troupeau, qui ne visite pas ce qui va périr, qui ne cherche pas ce qui est dispersé et qui ne panse pas ce qui est blessé — en d’autres termes, l’antichrist.

Ayons les yeux ouverts, et suivons le Bon Berger, et non pas ce monde qui se prépare à suivre l’antichrist.

4/12 juin 2012 Jubilé de la reine d'Angleterre. On a fêté ses 60 ans de règne. C'est l'occasion de rappeler ce qu'était le Jubilé à l'origine. On trouve cela en Lévitique 25. Cette fête avait lieu tous les 50 ans et elle était très singulière, en ce que, en l'année du Jubilé, tous ceux qui avaient «vendu» une terre ou une maison de campagne récupéraient leur propriété (la terre étant à l'Éternel, on ne pouvait pas faire de vente définitive). Ceux qui, par pauvreté, s'étaient vendu comme esclaves, retrouvaient leur liberté. On remarque que les projets de nombreux faiseurs de paix du moyen-orient proposent le partage de la Palestine en deux ; mais cela ne tient aucun compte de la loi divine sur le Jubilé !!
Mais le Jubilé commençait par une grande sonnerie de trompette dans tous le pays, le jour du «grand jour des propitiations» = Yom Kippour = 'le grand pardon'. Autrement dit, la grande libération de tous les esclavages, à commencer par l'esclavage du péché, commence par le grand jour de l'humiliation, confession et repentance — individuellement, pour chacun, dès aujourd'hui - collectivement pour le peuple d'Israël, plus tard.
2 juin 2012

Syrie. Sujet déjà abordé antérieurment. Les émeutes et répressions sanglantes se poursuivent sans faiblir. L'Occident voudrait intervenir, éventuellement militairement, la Russie et la Chine s'y opposent, d'autant plus fermement qu'ils ne veulent pas recommencer ce qui s'est passé en Lybie. Du coup l'action de l'ONU est bloquée, tandis que les pays occidentaux multiplient les sanctions économiques et politiques. Où va-t-on ? Vers un durcissement et une relance des deux blocs opposés est-ouest. On aurait pu penser que l'antagonisme est-ouest disparaitrait avec l'élimination du communisme officiel qui en était la base, et voilà que cet antagonisme ressurgit et se renforce. On ne s'en étonne pas quand on se rappelle que les prophéties bibliques annoncent justement l'antagonisme allant jusqu'au grand conflit final entre ce qui est appelé l'Assyrien ou roi du nord, et l'empire romain avec son chef soutenu par l'Antichrist L'autre source de renforcement de cet antagonisme est le soutien à Israël ; le bloc Russie-roi du nord-Assyrien-Iran reste dans la mouvance opposée à Israël, tandis que l'Occident soutient Israël, au moins dans son existence, mais en restant dans une position antireligieuse opposée aux promesses de Dieu. Encore une fois, tous ces événements ne sont pas des accomplissements de prophéties bibliques, lesquels restent encore futurs, mais on y voit des courants remarquablement convergeants et qui vont dans le sens des multiples accomplissements de ces prophéties.

À cette occasion, on est frappé une fois de plus combien les hommes s'occupent fébrilement d'intervenir sur les événements par des considérations portant surtout sur le court terme, alors que la providence de Dieu joue avant tout sur le long terme.

11 mai 2012 Quand les moyens ordinaires ne suffisent par contre les chrétiens, il arrive qu'on les accuse de folie. Cela a eu lieu pour le Seigneur, soit de la part de proches (Marc 3:21), soit de la part de gens religieux (Jean 10:20) — pour l'apôtre Paul (Actes 26:24 ; 1 Cor. 4:10 ) — à l'encontre de la prédication de l'évangile (1 Cor. 1:18,21,23). Durant les temps de l'Union soviétique, on a rapporté bien des cas de chrétiens enfermés en hopitaux psychiatriques pour être traités, le cas échéant par électrochocs destructeurs de la personnalité. On en rapporte de nouveau des cas dans d'autres pays. Le monde se croit sage, mais c'est sa sagesse qui est une folie pour Dieu (Rom. 1:22 ; 1 Cor. 1:20).
4 mai 2012

Changements réclamés et promis, changement aujourd'hui.
Les changements qu'on réclame et promet ne sont plus simplement des améliorations des conditions de vie, mais un bannissement croissant de l'ordre divin. Tuer les êtres humains avant la naissance est considéré comme un droit acquis (nous utilisons un vocabulaire concret, et non pas le vocabulaire aseptisé ou de camouflage). On veut maintenant pouvoir tuer en fin de vie (euthanasie). On veut que des enfants puissent ne pas avoir de père ou ne pas avoir de mère pour s'occuper d'eux. On veut chasser Dieu du domaine public par une laïcité sans dérogation... en ne demandant aux religions que de contribuer à la paix.
Est-ce la paix? était la question posée à Jéhu, quatre fois le même jour, par le roi d'Israël Joram et ses messagers et la reine Jézabel. Jéhu répondit à Joram : «quelle paix...? aussi longtemps que les prostitutions de Jézabel ta mère et ses enchantements sont en si grand nombre...» (2 Rois 9:17,19,22,31). Autrement dit, il n'y a pas de paix possible quand le mal moral triomphe.
Dira-t-on que nous allons trop loin en utilisant le mot prostitution ? - Ce mot est constamment utilisé dans la Bible en rapport avec l'idolâtrie. Or quand on met le vrai Dieu de coté, on tombe direct dans une idolâtrie renforcée, même au jour d'aujourd'hui. Notre Seigneur utilisait, pour le dire, l'image du démon qui quitte une maison, et quand celle-ci est balayée et ornée, il y retourne avec sept autres démons plus méchants que lui, et Il ajoutait : «Ainsi en sera-t-il de cette génération méchante» (Matthieu 12:42-45).
On est frappé de l'intolérance croissante vis-à-vis de ce qui est religieux, mais ainsi les masques sont jetés bas.
On fonce tout droit vers le temps de l'antichrist, vers les temps de l'Apocalypse. La Bible et ses prophéties n'en sont que plus justifiées, vérifiées et confirmées.
Quelle place reste pour le chrétien fidèle ? Se garder pur du monde (Jacques 1:7) et témoigner de Jésus Christ, selon la première instruction que l'apôtre Paul laisse à Timothée dans sa dernière épitre : « N'aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l'évangile, selon la puissance de Dieu, qui nous a sauvés et nous a appelés d'un saint appel » (2 Timothée 1:8-9). Le témoignage à rendre est le témoignage de Jésus Christ (mort, ressuscité et glorifié) et de sa Parole (= la Bible) — et non pas des témoignages de fables, de fausses prophéties ; même les expériences personnelles sont toujours sujettes à caution.
Malgré tout le développement du mal, Dieu n'intervient pas encore en jugement et châtiment car nous sommes dans le temps où Il use de patience, le temps de la grâce de Dieu. Mais s'Il patiente, c'est pour parler aux hommes, et pour cela Il se sert du témoignage des Siens.
Puissent les chrétiens, puissent nos lecteurs tenir ferme dans cette voie sans se lasser ni se décourager, se rappelant l'exemple des deux témoins d'Apoc. 11 avec leur persévérance jusqu'au bout, malgré leur faiblesse apparente, mais ils étaient forts par Dieu.

30 avril 2012

Élections encore. On cherche l'homme providentiel qui apporterait des solutions durables dont le besoin se fait de plus en plus pressant. Hélas ! cet homme ne peut être que l'antichrist (2 Thes. 2:3-4), et avec son avènement, ce sera l'apogée de l'opposition contre Dieu. Pas forcément tout de suite.

Avortement : Bien que sa nature (meurtre, c'est sans ambiguité) devrait faire horreur à tout chrétien, certain(e)s peuvent se laisser séduire par les prétextes de détresses et de prétendue compassion diffusés partout. Pour augmenter l'illusion, on cache les conséquences accompagnatrices ou secondaires. N'utilisons pas les prétextes pour aller à l'encontre de la volonté de Dieu et de Sa Parole. Et n'aggravons pas l'égarement au moyen de l'euthanasie.

Surpopulation mondiale. Les prévisions des spécialistes montrent sans ambiguité une croissance du nombre d'habitants de la planète auxquels les ressources actuelles ne suffiront bientôt plus. De temps en temps des articles le signalent, mais aucune solution applicable n'émerge. Des pays comme la Chine ou l'Inde ont adopté des mesures anti-naissances, ce qui est dramatique au niveau des familles. Dans le passé la population mondiale était réduite par des épidémies ou des guerres ; or tous les efforts actuels sont faits pour éviter maladies et guerres. Alors... on va dans le mur... ou plutôt on comprend que l'on va à grande vitesse vers les événements de l'Apocalypse, ce que le déclin moral du monde montre amplement de son côté. Puissent beaucoup d'âmes se tourner vers Dieu avant qu'il ne soit trop tard.

19 avril 2012 Élections, promesses, garantie de connaissance des vrais problèmes et assurances de remèdes efficaces... Éph. 2:1-3 livre un constat divin qui est en même temps un avertissement : il y a un «chef de l'autorité de l'air» (= influence occulte générale sur ce qui se dit et se pense), et le résultat en est des «fils de la désobéissance», des «enfants de colère», «morts [état spirituel actuel] dans leurs fautes et dans leurs péchés». Pessimisme noir ? Non, car Dieu a établi des lampes pour éclairer la nuit (2 Pierre 1:19; Matthieu 5:14-16; Apocalypse 1:20). La vraie lumière du monde, c'est Jésus, notre Seigneur (Jean 8).
17 avril 2012

15 avril 2012, le centenaire du naufrage du Titanic, ce navire qui coula lors de son premier voyage, malgré son nom (témoin d'une force gigantesque - nom dérivé de Titan). Le naufrage et ses quelque 1.500 morts de ce navire de luxe prétendu insubmersible, ont été symboliques à plus d'un titre, mais spécialement par l'arrogance de l'homme punie par un simple morceau d'iceberg dérivant dans l'océan et déchirant la tôle juste à l'endroit critique et juste sur la longueur irrémédiable - les témoins et les techniciens ont relevés les multiples concours de circonstance, comme par exemple l'ouverture de six caissons étanches sur seize, alors que cinq étaient le maximum prévu. De multiples sites internet relatent tous les détails. On peut bien dire que c'est le doigt de Dieu (même pas la main !), une grande puissance actionnée avec si peu de moyens. On est frappé par la légèreté de l'homme devant Dieu, devant le danger, devant la mort, devant les avertissements préalables. Les fêtes richissimes vont leur train, les orchestres continuent à jouer, et les gens vont vers la mort sans s'en occuper. Déjà autrefois les devins du pharaon d'Égypte l'avaient averti de l'action de ce doigt de Dieu en présence des plaies déclanchées par Moïse (Exode 8:19), mais le pharaon ne les écouta pas, endurcissant son coeur. Cent ans après, va-t-on être plus sage ? L'inconscience se poursuit malheureusement aujourd'hui, toujours caractérisée par la volonté de refuser de voir le doigt de Dieu : on préfère transformer cet événement solennel en un film à succès décrivant une affaire sentimentale, et pour mieux gagner de l'argent et accroitre le succès, on insère distraction, futilité et sentimentalité dans le cadre de l'horreur du naufrage, - et l'on cache soigneusement les appels à la conscience. Ces catastrophes meurtrières rappellent en effet toujours Luc 13:2-3 : « Jésus... leur dit : Croyez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les Galiléens, parce qu'ils ont souffert de telles choses ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière ». La Parole de Dieu parle encore, c'est Sa patience. Dans le cas du Titanic, il y a eu encore environ 3h entre le début et la fin du naufrage : Dieu n'accorde pas toujours un tel sursis. Il n'y a pas de temps à perdre quand Dieu parle.

Amos (8:11-12) parle d'un temps où il y aura la famine d'entendre les paroles de l'Éternel : « Ils erreront d'une mer à l'autre, et du nord au levant ; ils courront çà et là pour chercher la parole de l'Éternel, et ils ne la trouveront pas ». Profitons-en tandis qu'elle est encore disponible.

Commentaires sur les élections ? L'apôtre Jean (le disciple de l'amour !) disait : «Le monde entier gît dans le méchant» (1 Jean 5:19).

4 avril 2012 Il semble confirmé que les traducteurs Wycliffe, pour certaines traductions à destination des pays musulmans, remplacent Dieu le Père par Allah, Dieu le Fils par le Messie. Baptiser au nom du Père du Fils et du Saint Esprit, devient purifier au nom de Dieu-Allah, du Messie et du Saint Esprit. Certains chrétiens ont déjà réagi, avec toute sorte d'arguments, le plus souvent basés sur l'importance de ne pas modifier le message divin. En ce qui nous concerne, nous citerons simplement ce que dit l'apôtre Jean, que c'est l'antichrist qui nie le Père et le Fils, que ceux qui nient le Fils n'ont pas non plus le Père, que celui qui a le Fils a la vie (éternelle), et que celui qui n'a pas le Fils n'a pas la vie (1 Jean 2:22-23 & 5:11). Quelle décadence que de croire qu'on peut apporter le message divin alors qu'on se tourne (peut-être involontairement, mais en tout cas dans les faits) vers la doctrine de l'antichrist et qu'on ôte l'accès à la vie éternelle ! (voir aussi Jean 14:6). Signe des temps ! Puissent les chrétiens vrais avoir à coeur d'aller à contre-courant ! Mais il y a un problème général des versions modernes de la Bible, qui s'orientent souvent vers des choix d'incrédulité.
28 mars 2012 Ceux qui se tiennent tranquilles dans le pays [RH; 20 Ko] — Avertissement (prophétique) pour le temps présent. Exhortation à une vie pratique de piété simple et tranquille : où est la vraie puissance dans le service  ?
23 mars 2012

FONDAMENTALISME(s) et AMALGAMES. Suite aux tueries abominables de Montauban et Toulouse, on annonce des législations, et on voit des manifestations, contre le fondamentalisme et les amalgames. Dans la multitude des propos publics tenus à l'occasion de ces affaires, le vocabulaire varie pour désigner les idéologies conduisant au terrorisme. Les uns parlent d'extrémisme, les autres (surtout les medias) parlent de fondamentalisme. L'incitation à ne pas faire d'amalgames entend empêcher qu'on assimile les interprétations paisibles et violentes de la religion. Qu'est-ce que le fondamentalisme ? On s'aperçoit en réalité que les mots, et celui-ci en particulier, désignent des choses fort différentes selon celui qui parle. Le Larousse donne la définition suivante : Courant théologique, d'origine protestante, développé aux États-Unis pendant la Première Guerre mondiale, et qui admet seulement le sens littéral des Écritures. Selon une autre source publique (Wikipedia, mars 2012), le fondamentalisme, à son origine (fin du 19ème siècle), était caractérisé par les «fondements» suivants : la divinité du Christ, sa naissance virginale, la doctrine de l'expiation vicariale (Christ mort pour les péchés sur la croix; en bénéficient ceux qui croient), la résurrection corporelle lors de la seconde venue du Christ, l'autorité et l'inerrance verbale de la Bible. Ce fondamentalisme était motivé par la volonté de se prémunir contre deux écueils, d'une part la critique radicale et libérale tendant à annihiler la force de l'Écriture Sainte, et d'autre part l'affirmation catholique de l'infaillibilité pontificale. En matière de catholicisme, on parle plutôt d'intégrisme (il s'agit en réalité d'attachement à la doctrine traditionnelle de l'Eglise définie par le Concile de Trente) Ce n'est que récemment (fin du 20ème siècle) que le terme de fondamentalisme a commencé à être appliqué à l'Islam, et plus particulièrement encore aux courants islamiques prêchant une doctrine amenant à la «guerre sainte» ou au terrorisme. Ces dérives de vocabulaire ont tendance malheureusement à amener des amalgames soit de personnes soit même de principes spirituels. Il est évident que l'attachement à la Bible, à son sens littéral et à son inerrance, est aux antipodes de mouvements islamiques guerriers. Pourtant ce fondamentalisme-là fait l'objet d'amalgames, et les discours, publics ou non, de tous bords ne cherchent pas à protéger l'attachement à l'inspiration divine de la Bible, mais plutôt à discréditer cette dernière : le terme fondamentaliste est devenu presque une injure, et en tout cas un argument massue pour faire taire ceux qui défendent la Bible. Il y a longtemps que Pilate demandait «qu'est-ce que la vérité», sans réellement s'intéresser à la réponse ; puis, se lavant les mains, il laissait condamner le juste pour faire plaisir à la foule. Quelqu'un penserait-il que le monde a changé ? Heureusement que Dieu a finalement tiré de ces événements un résultat autre que celui escompté par les hommes.

8 mars 2012

Élections pour le chef d'état d'un grand pays. Vu les responsabilités nationales et internationales, et vu la crise mondiale, il y a besoin d'une sagesse et d'une intelligence exceptionnelles. Or le livre des Proverbes nous dit qu'il faut commencer par la crainte de l'Éternel (1v7), et que c'est l'Éternel qui donne la sagesse, la connaissance et l'intelligence, des conseils sains (2v6-7). En fait aucun candidat ne se tourne vers cette source. Que peut-on espérer dès lors ? rien, sinon des voies de ténèbres (2v13), calamité, frayeur, détresse et angoisse (2v27)... ils mangeront du fruit de leur voie et seront rassasiés de leurs propres conseils (1v31).

Sodome est connue partout par son péché moral contre nature. Ce qui est moins connu, c'est le passage d'Ézéchiel 16v49 : « Voici, c'est ici l'iniquité de ta soeur Sodome : orgueil, abondance de pain et insouciant repos, elle les a possédés, elle et ses filles ; mais elle n'a pas fortifié la main de l'affligé et du pauvre ». Ce passage est susceptible de parler à tous ceux qui profitent, dans l'insouciance, de la vie aisée des pays occidentaux

Dialogue interreligieux : Beaucoup prônent le dialogue interreligieux et le favorisent. Tous les prétextes sont bons, à commencer par la paix dans le monde (sessions d'Assises), puis la compréhension mutuelle, puis l'annonce du même Dieu, puis le rôle des religions dans le monde, etc. Plus récemment un de ceux qui sont à la tête du protestantisme censé être évangélique a commencé à prêcher en faveur d'un rapprochement du christianisme et de l'Islam, au motif qu'ils adore(raie)nt le même Dieu. Nous ne nous étendrons pas sur l'impossibilité de rapprocher la vérité et l'erreur, de rapprocher ce qui est pour le vrai Christ et ce qui est contre le vrai Christ, mais nous désirons simplement souligner qu'un des premiers pas de tous ces dialogues interreligieux consiste à renoncer à convertir l'autre ! Ne plus prêcher Christ ! Cette démarche se comprend bien de la part de ceux qui n'ont aucun message de vérité à faire passer, de la part de ceux qui ne prêchent pas Christ, ni n'annoncent le salut en Jésus Christ seul. Mais pour ceux qui savent que leur péchés ont été lavés dans le sang de Christ, ceux qui aiment le Seigneur Jésus par-dessus tout, ceux qui ont à cœur de propager le vrai Évangile, c'est-à-dire la Bonne Nouvelle, ceux-là imiteront les apôtres Pierre et Jean à qui les chefs religieux interdisaient de continuer à prêcher Christ : « Mais Pierre et Jean, répondant, leur dirent : Jugez s'il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu. Car, pour nous, nous ne pouvons pas ne pas parler des choses que nous avons vues et entendues » (Actes 4:19-20). Mais pour cela il faut avoir saisi pour soi-même la vraie Bonne Nouvelle, savoir que Dieu pardonne au pécheur qui se repent et qui croit que le Seigneur Jésus est mort sur la croix pour ses péchés. Prosélytisme ! voilà l'«injure» que l'on brandit alors contre ceux qui annoncent encore l'évangile. Le but de la prédication de l'évangile n'est pas de faire du prosélytisme au sens de se trouver des disciples pour soi-même ou des adeptes pour un groupe religieux particulier. Le but de l'évangélisation est bien d'amener les âmes à Christ, à Jésus Christ. Il n'y a de salut en aucun autre (Actes 4:12) et les âmes ont besoin de cela, y compris les musulmans.

9 Janvier 2012

Interventionisme guerrier, guerre juste en Lybie ? Après une époque qui avait vécu les guerres mondiales et qui avait fondé l'ONU pour assurer la paix et la sécurité internationales, on pensait en finir avec les guerres ; après deux conflits mondiaux, la tâche était rude, surtout avec de nombreuses guerres qui éclatent un peu partout sur le globe. Voilà maintenant que l'on repart en sens inverse et qu'on se remet à justifier des guerres vis-à-vis de pays ayant des régimes considérés comme inacceptables. L'appréciation de ce qui est juste et bien ou inacceptable est alors entre les mains de gens qui sont fort loin de prendre en compte la justice et le bien selon Dieu. Jusqu'alors certains pouvaient peut-être être choqués de l'annonce prophétique d'Apocalypse 19 où l'on voit le Seigneur intervenir par ce qu'on appelle un «jugement guerrier» ; cela paraissait fort brutal et éloigné de la prise en compte des droits des présumés coupables défendus par des avocats devant un tribunal. Ainsi Dieu permet que les hommes eux-mêmes justifient et exercent le principe des jugements guerriers. Quand donc Dieu le fera à son tour (avec une vraie justice!), toute bouche sera fermée, d'autant plus que ceux qui feront l'objet de Son jugement guerrier à Lui, seront les successeurs de ceux qui font maintenant des jugements guerriers ; ils feront partie de la même lignée, guidée par des principes semblables : le chef de l'empire romain et l'antichrist. Leur comportement aura été tellement inacceptable pour Dieu qu'ils ne mériteront rien d'autre que ce jugement guerrier terrible d'Apocalypse 19 exercé par le Christ, le Messie, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, apparaissant en gloire. On retrouve l'application du principe «par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné» (Matthieu 12v37).

Grosse polémique entre la Turquie et la France à propos d'une loi interdisant le négationisme vis-à-vis des génocides. On insiste donc sur le principe que certains crimes sont tellement graves et indiscutables, qu'il est interdit de les nier ou de les minimiser. Ici aussi, Dieu permet que ce principe soit hautement proclamé dans un temps où on nie ou minimise de plus en plus la culpabilité de la créature rejetant son Créateur, le Christ, — un temps proche de celui d'Apocalypse (cf 20v4) où il y aura des gens «décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la Parole de Dieu». On retrouve l'application du principe «par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné» (Matthieu 12v37).

Fin du monde pour 2012 ? En ce début d'année, nous rappelons que toutes les prédictions annonçant une fin du monde pour l'an 2012, qu'elles émanent de païens (maya) ou de chrétiens, sont fausses ; la Bible, notamment, n'annonce rien de pareil ; elle l'annonce d'autant moins que selon Apocalypse 20 la fin du monde n'a lieu qu'après 1000 ans de règne de paix de Christ (millénium). Bien des journaux ou autres médias cherchent à ridiculiser les chrétiens et la Bible par ces fausses prédictions, mais ce n'est que de l'ignorance du contenu réel de la Bible. Torpiller la Bible en utilisant de fausses prophéties émanant de faux prophètes n'est pas sérieux Rappelons aussi qu'il ne faut pas confondre «la fin du monde» et «le retour de Christ pour enlever son église». La Bible annonce bien ce dernier événement qui ne concerne que les vrais croyants, mais elle n'indique ni ne suggère aucune date ; elle le positionne toutefois après des temps de déclin moral extrême et avant le règne de paix de Christ (millénium). Cet enlèvement de l'église correspond d'autant moins à la fin du monde, que la vie du monde continuera ensuite en apparence ordinairement, malgré les troubles des temps apocalyptiques.

Des Juifs ultraorthodoxes entrent en conflit avec l'état en Israël. Les Juifs ultraorthodoxes se répartissent selon tout un spectre, les uns favorables à l'état, d'autres défavorables, les uns collaborant avec l'état, d'autres ne collaborant pas. Nous n'entrerons pas dans les détails de ce conflit, ni dans le détails de ces tendances. Mais il est intéressant de remarquer que ceux qui refusent la collaboration avec l'état, le font parce qu'ils estiment d'après la Bible, que le rétablissement d'Israël ne peut se faire que par le Messie et non par un processus d'état laïque. Nous ne pouvons que reconnaître qu'ils ont raison ; toutefois ce n'est pas là une raison de prendre parti, comme certains le font, pour les ennemis d'Israël : même Jérémie ne l'a pas fait malgré les accusations portées contre lui. Alors, en définitive, faut-il suivre ceux qui attendent ce rétablissement du pays par le Messie ou les autres qui ne l'attendent pas ? — Évidemment le vrai Messie est Jésus de Nazareth : Le reconnaissent-ils ? Aujourd'hui Jésus est rejeté comme Messie parce qu'Il n'est pas venu en gloire rétablir la gloire du pays et du peuple Juif, comme tous l'attendaient, y compris ses disciples. Mais il n'est pas venu ainsi parce qu'il fallait qu'Il règle la question du péché, et en subisse le châtiment dans la mort, et la mort de la croix. Ressuscité, Il reviendra. Certes les prophéties de l'Ancien Testament annoncent cette venue en gloire du Messie, qui rétablira la gloire du peuple d'Israël, mais elles annoncent aussi les souffrances et le rejet du Messie. L'état laïque est probablement davantage prêt à recevoir l'antichrist qu'à reconnaître Jésus. Les Juifs orthodoxes rejettent généralement Jésus, ce qui ne peut conduire qu'à l'échec. Il reste les Juifs messianiques, mais leur mélange de judaïsme et de chrétienté a été condamné par Paul en rapport avec les Galates. Alors vers qui se tourner ? ont-ils raison ceux qui rejettent tout ce qui est religieux ? Bien sûr que non ! Le prophète Zacharie nous dit que le moment viendra où chaque famille se lamentera sur celui [Jésus] qu'ils ont percé [à la croix]. C'est là le seul espoir ; il deviendra réalité, mais il faut encore un grand travail moral.

 

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