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Réflexions chrétiennes sur le monde actuel
Événements ou Idées |
27 décembre 2013 |
Rien
de bien spécial, car «le train de ce monde» continue à grande vitesse (Éph.
2v2). La
déchristianisation s'accentue de jour en jour, dans tous les domaines.
La Bible appelle cela « amasser... de la colère pour
le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu » (Romains
2v5). Ce n'est pas
pour autant que le Seigneur «oublie» de venir chercher son Église, les
croyants. Il a son moment approprié. Cette
déchristianisation n'est pas une défaite ; le nombre de chrétiens
persécutés augmente plus que jamais, et cela se traduit par un témoignage
plus fervent et qui se diffuse dans le secret La
guerre en Syrie s'oriente de plus en plus vers une mainmise de l'Iran,
prélude à la formation de l'«Assyrien» dont parle l'Écriture. Les
dirigeants en tout genre, civils ou religieux, multiplient les appels
à la paix, ignorant les déclarations de l'Écriture : « il n'y a pas
de paix pour les méchants » (Ésaïe 48v22 et 57v21). L'Islam
se manifeste de plus en plus comme tout, sauf une religion d'amour et de
paix : normal, puisqu'ils n'ont pas de Sauveur comme Christ qui a
pris sur Lui «le chatiment qui procure la paix» (Ésaïe 53v5).
Les incrédules
en profitent pour accuser en bloc les religions, y compris le christianisme
de mener à la guerre, mais c'est du mensonge, comme si l'assassinat d'Abel
par Caïn était à imputer à Abel. Le
nouveau pape se fait encenser, oubliant le verset de Luc 6v26 : « Malheur
[à vous] quand tous les hommes diront du bien de vous, car leurs pères
en ont fait de même aux faux prophètes ». Ses
discours ne fournissent aucune base biblique orientant vers la repentance
et le salut par la foi en Jésus-Christ, et ne comportent pas d'avertissements
adressés aux incrédules : le caractère
de Babylone de son église s'accentue ; il faut qu'il culmine avant
qu'elle «se faisse jeter» par la puissance civile apostate. Les
États-Unis perdent de leur influence mondiale en même temps que leur déchristianisation
augmente et que leur appui à Israël s'atténue. De son côté l'Europe prétend
faire la leçon à tout le monde, comme l'antichrist le fera (Apoc. 13v7) Aucun
progrès réel dans les relations Israël-Palestiniens : Christ n'a pas
voulu que les hommes le fassent Roi (Jean 6v15) et David a été empêché
de gagner la couronne royale par les négociations et manœuvres politiques
humaines de Abner (2 Samuel 3).
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26 sept. 2013 |
Christianophobie.
On remarque que dans les reportages d'attentats ou de massacres, si les
victimes sont chrétiennes, cette particularité est le plus souvent à peine
mentionnée, voire omise ou largement passée sous silence
Tous les représentants
de religions viennent d'être démis du conseil consultatif national d'éthique.
C'est l'occasion de rappeler l'histoire des différentes phases du pouvoir
civil de l'homme dans ses rapports avec ce qui est de Dieu, ou même avec
ce qui est simplement religieux. C'est le livre de Daniel qui nous donne
ce condensé d'histoire. Au
ch. 3 (statue d'or de Nebucadnetsar & les trois jeunes gens dans la fournaise),
on a la tentative d'asservir la religion à la glorification du pouvoir
civil. Les officiels, religieux ou non, coopèrent tous. Seuls restent sérieux
et fidèles, une poignée de jeunes gens obéissant à la Parole de Dieu, et
en définitive seul le témoignage de ceux-ci a une influence positive sur
les hommes, mais ces témoins ont subi les pires menaces et dangers. Au
ch. 4 le pouvoir civil cherche à se glorifier de ses réalisations comme
si Dieu n'y était pour rien —> sanction temporaire
soulignant l'inintelligence de ce pouvoir. Au
ch. 5 le pouvoir civil organise une méga-fiesta pimentée de l'usage des
vases saints du temple de Dieu (pour s'en moquer) —> destruction dans
les heures qui suivent. Au
ch. 6 les lobbys et think-tank (comme on dit aujourd'hui) proposent la
laïcité absolue où toute intervention religieuse et toute invocation
religieuse sont interdites, le chef de l'état restant seul maître à bord
—> Dieu
laisse faire pour un temps, un temps suffisant pour montrer la fidélité
de ceux qui Lui appartiennent en vrai, et Sa protection envers eux
—> ça
se termine par l'anéantissement de tous ceux qui ont contribué tant soit
peu à mettre Dieu de côté.
Le ch. 2, qui fait
la synthèse d'ensemble, montre 1. la dégradation progressive des pouvoirs
en place, 2. le pouvoir final de l'homme caractérisé par un mélange de
sordide et d'autoritarisme (fer + argile), 3. le triomphe final de Christ. |
24 sept. 2013 |
Pas de sujets d'actualités depuis près de deux mois !
Ne s'est-il rien passé ? bien au contraire, mais il se passe toujours
les mêmes choses, en sorte que nous sommes réticents à nous répéter. —
Toujours les mêmes choses ? Vraiment ? — Faisons le point «à
la rentrée» :
La
guerre en Syrie n'en finit pas; pour le moment aucun courant ne parait
en mesure de l'emporter ; tout cela n'est rien de plus que l'annonce
générale de Matthieu 24:7 (des guerres... royaume contre royaume...),
qui n'est pas spécifique à la Syrie. La Parole de Dieu (Bible) contient
bien des prophéties, mais ce qui est important pour les hommes ne coïncide
souvent pas avec les grands événements annoncés par les prophéties. Les
guerres mondiales, malgré tous les morts qu'elles ont faits, n'ont pas
eu de contre-parties dans le Bible. La seule conséquence notable, sous
ce point de vue, de la seconde guerre mondiale est la création de l'état
d' Israël, et encore on est loin du rassemblement du peuple de Dieu sous
la houlette du Messie. Quant
à la Syrie nous notons surtout une croissance de l'importance de la Russie
et de l'Iran qui sont effectivement des acteurs majeurs des derniers jours
selon l'Ancien Testament.
La
prétendue solution-miracle de l'organisation des peuples en démocraties
ne fait que montrer jour après jour à quel point ce n'est ni une solution
ni un miracle. Comment penser trouver «aux grands maux, les grands remèdes»,
quand le remède suprême, la crainte de Dieu, est de plus en plus abolie ?
Le
terrorisme continue, toujours plus meurtrier, et continuera encore, si
il est ce que représentent les «bêtes sauvages de la terre» de Apoc. 6:8.
Si au moins les hommes en faisaient la déduction logique et simple, que
la religion qui en est à l'origine, n'est pas de Dieu !
La
science continue. Les observations faites sur les plantes et surtout les
animaux montrent une complexité et une sophistication toujours plus extraordinaire
(dont certains sites internet fort intéressants rendent bien compte) ;
toujours plus incroyables, elles ne font qu'accentuer toujours plus l'absurdité
de la théorie de l'évolution qui prétend que tout s'est fait tout seul.
L'intelligence et la clairvoyance n'est pas du côté où les hommes la mettent.
La perfection du Créateur ne doit pas être ignorée volontairement (2 Pierre
3:5), comme le font couramment les hommes.
Le pape fait de plus
en plus de déclarations qui plaisent aux hommes (dangereux ! Luc 6:26).
Miséricorde et tolérance sont de beaux concepts, mais si elles s'accompagnent
de l'acceptation du péché et de l'oubli de la repentance, elles perdent
entièrement le caractère de la vraie grâce qu'on voyait chez notre Seigneur.
Il ne fermait pas les yeux sur le péché, Il donnait le moyen de l'ôter. |
1er août 2013 |
Voyage
du pape au Brésil pour les JMJ. On parle beaucoup de ce qu'il est venu
faire : raffermir l'église catholique dans un pays où de nombreux adeptes
la quittent pour rejoindre des «évangéliques» + ramener ceux qui sont ainsi
partis + redynamiser la jeunesse que l'église n'attire plus. On a beaucoup
insisté sur sa proximité des pauvres et des «petits», sur son aptitude
à ne pas heurter (il évite les sujets qui fâchent, comme le sida!), sur
son langage direct, sur sa volonté de réformer l'église, notamment la Curie
(organisme administratif de l'église), de bouleverser la vie de l'église,
d'adapter au monde moderne l'enseignement des séminaires, de faire changer
les mauvais prêtres, de résister au lobby gay, de relancer l'évangélisation
et l'ouverture au monde, de mettre en garde la jeunesse contre les «idoles
éphémères» de l'argent ou du pouvoir, etc. Alors,
l'église catholique va-t-elle changer ? Nous notons comme points réellement
importants : L'idolâtrie subsiste, avec la promotion du culte de la vierge
au sanctuaire d'Aparecida + jamais il ne parle de repentance, de besoin
d'un Sauveur quand on est pécheur, mais plutôt de ne pas juger ni marginaliser,
même les homos (salut universel, même si le mot n'est
pas prononcé) + l'évangile qu'il promeut est dépourvu
de nouvelle naissance, ce qui en fait un faux évangile + l'évangélisation
préconisée étant basée sur un faux évangile, elle ne peut avoir ni
valeur ni force + l'ouverture au monde se fait par le mélange avec le monde,
un monde qui a crucifié Christ et dont le chef est Satan (dixit Jésus,
Jean 14v30). Malgré certaines apparences, les remèdes proposés au déclin
de l'église catholique ne concernent que la forme, non pas le fond. Une
fois de plus, on ne peut que constater l'accélération vers la «Grande Babylone»
de l'Apocalypse. Ceci ne permet pas de résister à la montée en flèche de
l'incrédulité pure et dure, de l'apostasie qui va culminer à l'antichrist. Sommes-nous
en train d'encenser les évangéliques du Brésil ou d'ailleurs ? Non,
car leurs carences sont nombreuses, mais nous insistons sur la seule valeur
qui demeure, la seule voie à suivre : la Parole de Dieu (qu'on trouve
dans la Bible). Les
prochaines JMJ sont à Cracovie en Pologne, un pays également en voie de
décatholicisation, où les mêmes remèdes inefficaces seront proposés. |
28 juin 2013 |
Russie
: tout l'oppose à l'Europe et à la France en particulier, spécialement
dans les «avancées» modernes : Elle s'oppose à une intervention militaire
en Syrie, elle s'oppose à toute propagande homo, elle fait des lois favorisant
ou défendant l'église orthodoxe, elle n'hésite pas à faire usage de la
force pour soumettre les opposants. En suivant
les prophéties bibliques correctement interprétées, son opposition à l'occident
subsistera jusqu'à la fin, mais elle tombera sous le jugement de Dieu en
dernier, l'europe en premier. |
28 juin 2013 |
Il
vient de se fonder l'église protestante unie de France, par la fusion de
l'église luthérienne et de l'église réformée. Beaucoup d'encre a coulé
sur le sujet. Nous n'en retiendrons que quelques points. Les
questions doctrinales subsistent. La question de la consubstantiation,
dont on ne veut plus parler (la plupart des gens ne savent même plus
ce que c'est), est quand même importante : il s'agit de savoir si le pain
et le vin de la Cène sont effectivement le corps de Christ ou n'en sont
qu'une image. Laisser cela de côté va dans le même sens que les tendances
modernes de ne plus considérer la vérité comme unique et importante, ni
d'attacher d'importance actuelle vitale à Christ dans la gloire. L'ordination
des pasteurs et une certaine liturgie subsistent (où sont-elles dans la
Parole de Dieu ?).
Les uns sont plus marqués par une piété intérieure réelle, d'autres plus
par une liberté de pensée qui ne donne plus à la Bible qu'une importance
relative. Le mouvement
d'union est reconnu comme conforme au mouvement oecuménique. On ne
cherche plus à être un petit troupeau à part, fidèle à l'Écriture, préservé
des erreurs du catholicisme, mais on veut «aller à la rencontre des contemporains»,
«être témoin» (on ne dit pas de quoi), «exposer ce qui fait vivre», etc.
mais l'évangile vrai annonçant Christ crucifié, ressuscité et glorifié,
la vraie bonne nouvelle adressée aux pécheurs en vue de régler leur sort
éternel... cela passe aux oubliettes. Dans
les débats communs des rencontres concrétisant l'union, on a débattu sur
la fin de vie (euthanasie notamment), mais on n'a pas réussi à aboutir
à une position commune. Significatif. La
cérémonie officielle d'union a vu la participation et les interventions
du cardinal catholique, archevêque local, et celle du ministre français
de l'intérieur. Ceux-ci ont tout à fait gardé le rôle qui est le leur,
y compris le ministre qui a souligné l'importance de la laïcité... rien
à leur redire à eux, mais quelle déchéance du protestantisme par rapport
au christianisme biblique !
C'est plus Sardes que Laodicée – Ayons l'objectif d'être Philadelphie
(allusions à Apoc. 3).
Un
responsable principal de l'éducation publique écrivant un livre sur la
révolution française, y voyait un caractère d'événement religieux, une
incarnation, une régénération du peuple français. Pour lui la révolution
ne devait pas être seulement politique et matérielle, mais morale et
spirituelle, pour former une religion républicaine qu'il nommait : la
LAÏCITÉ. Quant à l'école publique il estimait que sont rôle était de
produire une nouvelle naissance formant des citoyens détachés de toute
leurs attaches pré-républicaines. Historiquement,
on trouve des propos équivalents chez plusieurs promoteurs de
l'école publique depuis son commencement. Bibliquest
ne cherche pas à faire des attaques personnelles, mais à souligner les
enjeux spirituels du temps présent, et à identifier les mouvements spirituels
agissants auxquels chacun a affaire. Certes les choses ne se mettent pas
en place d'un coup, mais petit à petit. Ne nous laissons pas séduire par
des propos minimisant ces problèmes, par des propos lénifiants qui ouvrent
la voie vers les temps de l'Antichrist. Soyons des chrétiens revêtus de
«l'armure complète de Dieu» pour «tout surmonter et ensuite tenir ferme»
spirituellement (Éphésiens 6v10-18). Les «puissances spirituelles de méchanceté»
dont parle ce passage sont plus actives que jamais (invisibles, elles agissent
par-derrière en poussant les hommes). Pour bien tenir son rôle, le chrétien
doit être celui qui veille en attendant le retour de son Maître (Luc 12
à partir du v.32).
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30 mai 2013 |
Mariage
homo. Ça occupe beaucoup les medias. Les groupes de pression ad hoc essaient
de faire passer tout ça dans l'enseignement des écoles. Cela fait partie
de l'entreprise de destruction systématique de l'ordre selon Dieu, à laquelle
notre temps abonde de plus en plus, et qui marque le passage du temps
du Christianisme aux temps des malheurs apocalyptiques. Nous
sommes dans les événements prédits dans la Bible, les derniers temps,
les temps fâcheux, et nous allons vers l'apostasie généralisée.
La question
se pose évidemment de la date d'apparition de ces événements par rapport
à la venue du Seigneur pour enlever les Siens. Certains en déduisent
que le dispensationalisme est une erreur, puisqu'il aurait prévu que
ces choses auraient lieu après le retour du Seigneur. Mais le dispensationalisme
n'a pas prévu de date; il met seulement en relief les caractères moraux
de telle ou telle époque. 2 Thes. 2 montre bien un «mystère d'iniquité
qui opère déjà» (2v7 — nous le constatons), et cela se développe
progressivement jusqu'à la pleine apostasie (2v3), dont le comble sera
après le retour du Seigneur, avec l'Antichrist. L'accélération des événements
rend plus facile de comprendre comment on peut passer sans guère
de transition du temps du Christianisme où la vérité est pleinement accessible,
aux temps de ténèbres de l'Antichrist et de l'apostasie sans frein. Nous
sommes dans la période intermédiaire (comme un coucher de soleil, où
certains événements sont encore marqués par le jour, d'autres par
la nuit).
Qu'un
pape affirme le salut universel, on aurait pensé, comme pour le mariage
homo, que cela serait réservé aux temps postérieurs au retour du Seigneur,
car ce sont des caractéristiques morales qui n'appartiennent pas au temps
du Christianisme. Mais on peut penser que ces affirmations
seront claironnées beaucoup plus fort plus tard, et que ce que nous voyons
n'est encore qu'une amorce, une allumette qu'on gratte avant le
grand éclat ultérieur. Cela montre que le retour du Seigneur est proche,
et qu'il ne faut pas se lancer dans des hypothèses trop précises dépassant
ce que dit la Sainte Écriture. Inversement
approfondissons bien l'Écriture pour comprendre ce qu'est, pour notre
temps, les caractères d'un témoignage fidèle au Seigneur. |
25 mai 2013 |
Déclarations du pape
du 22 mai 2013 : du jamais vu. On marche à grand pas vers la grande
Babylone |
11 mai 2013 |
SYRIE.
Sujet déjà abordé antérieurement 2
juin 2012 et 26
déc. 2011. La cruauté des syriens ne se dément pas, on en entend
parler presque tous les jours. La Bible en parlait déjà dans l'Ancien
Testament (2 Rois 8:12), ainsi que de leur acharnement contre Israël
(1 Rois 20; 2 Rois 13:22, et d'autres). Cet exemple illustre un caractère
de peuple qui se transmet et se poursuit de générations en générations,
malgré toutes les affirmations disant que ça n'existe pas.
Quand notre Seigneur
a rappelé à Nazareth qu'Élisée avait guéri de sa lèpre Naaman,
le général en chef des armées de la SYRIE (Luc 4v27-28), cela a déclanché
la colère de l'auditoire
de la synagogue : comment notre Seigneur pouvait-Il
voir du bien dans la guérison du général militaire des ces Syriens cruels ?
Comment Dieu pouvait-Il faire du bien et donner des guérisons à ces méchants ? La
réponse est que justement la grâce de Dieu s'adresse à tous, spécialement
aux plus vils et aux plus méchants. Elle a donné le pardon au brigand
sur la croix comme au fils prodigue. Mais attention : certes la
grâce ne se mérite pas, mais ces exemples montrent que les uns et les
autres ont dû reconnaître leur misère et écouter la Parole que Dieu leur
faisait adresser. Quand on n'écoute pas la Parole de Dieu, qu'on nie
ou méconnait le péché et la repentance, comment la grâce aurait-elle
sa place ?
Nous ne savons pas
comment la SYRIE va évoluer ni comment vont évoluer les raids aériens
d'Israël contre la Syrie, mais nous sommes obligés de constater a) que
le président est toujours en place malgré toutes les déclaration insistant
sur la nécessité de son départ, b) que la lutte qu'on nous présentait
comme une lutte laïque pour la liberté et la démocratie, semble maintenant
être une lutte religieuse entre musulmans, chiites contre sunnites, c)
que le gouvernement syrien concrétise ses relations avec l'Iran. On
nous dit que les raids aériens d'Israël contre la Syrie ont pour
but de faire cesser les livraisons d'armes au Hezbollah, ou vers le Hezbollah
du Liban. Si tout cela se confirme, cela correspond à ce qui a été souvent
présenté ici, à savoir l'unité Iran-Syrie, associés éventuellement à
l'Iraq et au Hezbollah, ce bloc reconstituant le «roi du Nord» et/ou
«assyrien» (cf aussi l'ancien
royaume des Séleucides) dont parle abondamment l'Ancien Testament, notamment
Ésaïe et Daniel. Si c'est dans ce sens que les choses se mettent en place,
tous les discours sur «ce qu'il faut faire pour régler la situation»,
et sur le besoin de liberté et de démocratie, sont et resteront seulement
du vent. La Parole de notre Dieu demeure à toujours (És. 40v8). Cependant
ce «roi du nord» est ennemi irréductible d'Israël, et ces raids aériens
en sont la concrétisation.
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1er mai 2013 |
1er
mai = Fête du travail ?!?!? On nous dit que les cas de «burn out»
(= dépression très sévère) dans les églises de gens nés de nouveau, spécialement
en Europe et spécialement chez les pasteurs, sont de plus en plus nombreux ;
il y aurait également croissance des suicides.
On l'attribue au stress lié au travail, à la pression des exigences de
résultat, et parfois au rejet (définitif) suite à une faute morale avec
les pertes de ressources qui s'ensuivent.
Cela
est évidemment non seulement triste, mais humiliant, déshonorant pour
le Seigneur, et cela jette du discrédit sur Son témoignage.
Il
n'est pas question de pousser à moins travailler ; Paul n'a-t-il pas
écrit « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant
toujours dans l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas
vain dans le Seigneur » (1 Cor. 15v58). Le Seigneur Lui-même s'est beaucoup
fatigué : en Marc 4, non seulement Il dormait sur la barque pendant
la tempête, mais avant d'embarquer il avait fallu que ce soient les disciples
qui le prennent «comme Il était» (Marc 4v36). Voir aussi «j'ai consumé
ma force» en És. 49v4.
Sans
vouloir du tout résoudre toute cette question, il est bon de
rappeler quelques points élémentaires :
1. Il ne faut pas dépasser
sa mesure dans le travail qui nous est confié, et nous tourmenter pour
ce qui n'a pas lieu d'être, voir exemple de Marthe en Luc 10v41 «tu te
tourmentes pour beaucoup de choses». Ne pas oublier la prière : en
Actes 6v4 quand les apôtres se sont déchargés de tâches qu'ils ne pouvaient
plus assumer, ils ont gardé en premier lieu la tâche de la prière.
2. La charge de la direction principale
de l'oeuvre repose sur le Seigneur (Il est la tête, ou chef, du corps
qui est l'Assemblée ou Église, Col. 1v18) et non pas sur l'homme. La place
de l'homme est d'être serviteur (Marc 10v43-45).
3. S'agissant d'organisation
de l'Église, c'est le Seigneur qui choisit et envoie les serviteurs (Éph.
4v11-12 : « Lui, a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes,
les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs –
en vue du perfectionnement des saints, pour l'oeuvre du service, pour
l'édification du corps de Christ). L'existence d'églises organisées par
les hommes avec toute une structure hiérarchique contribue à accoître indûment
les charges de travail.
L'existence de pasteurs sur lesquels toute l'oeuvre repose
et de laïcs qui sont là pour simplement assister n'est pas selon l'Écriture :
le bon fonctionnement du corps de Christ selon 1 Cor. 12v21 implique qu'un
membre ne se mette pas à faire le travail d'un autre membre, et il ne doit
pas y avoir des membres hypertrophiés.
4. Nos fardeaux sont à remettre sur le Seigneur (És. 49v4 «mon oeuvre
est par devers mon Dieu», et surtout Hébreux 12v1-2a).
5. Quant aux risques de fautes
morales, il est clair que le chrétien doit commencer par se revêtir de
l'armure complète de Dieu (Éph. 6v12-14) pour résister aux puissances spirituelles
de méchanceté et que la cuirasse de la justice pratique est l'une des pièces
de cette armure. |
30 avril 2013 |
Dans
un temps où les difficultés économiques et sociales croissent, les idées
fusent sur ce qu'on devrait faire pour que ça aille mieux. Les medias
mettent tout leur poids pour diffuser les idées avec le plus de force
possible, et faire pencher les opinions des gens dans tel ou tel sens.
Malheureusement leur partialité est évidente. Même dans les reportages
qui devraient être purement factuels, la manière de présenter les choses
en accentuant tel ou tel propos, tel ou tel comportement, telle ou telle
image, tendent à fausser toute vision juste des choses. Cela a été spécialement
manifeste en rapport avec le prétendu mariage-pour-tous. La plupart de
ce qui y était défavorable était atténué ou étouffé. Quelle
oreille prêtons-nous à tous ces discours et propagandes ?
Sommes-nous de «petits enfants» qui écoutons tout
ce qui se dit, et en avalons la plus grande partie comme du bon pain ?
Le danger est le même pour les adultes. On est frappé de
voir l'actualité et la justesse des paroles de l'apôtre Paul quand il
parle de ces dangers : « afin que nous ne soyons plus de petits
enfants ballottés ça et là par tout vent de doctrine dans la tromperie
des hommes et leur habileté à user de voies détournées pour égarer »
(Éphésiens 4v14). Y a-t-il une alternative, une échappatoire ? Veillons
spécialement à ne pas nous laisser contaminer par les idées qui courent
partout autour de nous, et prenons le «pur lait intellectuel» qui est
la Parole de Dieu (1 Pierre 1v25 et 2v2). Elle est à la fois une nourriture
et un contre-poison.
Il
est assez remarquable de noter que les instructions directes du Nouveau
Testament à ne pas commettre la fornication sont souvent (1 Cor. 6v16
est une exception) associées à ne pas manger des choses sacrifiées aux
idoles (Actes 15v20,29; 21v25; Apoc. 2v14,20). Faut-il penser que notre
époque a fait des progrès sur celle de Paul en ce qu'elle n'aurait plus
d'idoles, même si elle a encore la fornication (sur)abondante ?
Certes les stars des spectacles sont souvent qualifiées d'idoles, mais
sont-ce là les seules idoles ? Un
éclairage utile sur cette question vient de ce que dit 2 Thes. 2v4 à
propos de l'antichrist. Dans un premier temps «il s'oppose et s'élève
contre tout ce qui est appelé Dieu», ce qui correspond en pire à la laïcité
agressive d'aujourd'hui, et dans un deuxième temps, il «s'assied lui-même
au temple de Dieu, se présentant lui-même comme étant Dieu». Il est
en pleine contradiction : officiellement il n'y a plus de Dieu ni
aucune place pour aucun dieu, et pratiquement, il y a un Dieu énorme :
c'est lui-même. L'absence apparente d'idole n'est pas un gage d'absence
d'idolâtrie. Au contraire c'est une idolâtrie camouflée ; l'idole
c'est le MOI, c'est l'Homme, c'est l'idéologie qu'on soutient et qu'on
mène. Alors cette idolâtrie-là, on est déjà en plein dedans, même si
ce sera bien pire au temps de l'antichrist. Ce genre d'idole moderne
a les mêmes caractères que les idoles de bois de pierre, de fer, d'argent
ou d'or : On s'en occupe en permanence, on lui donne tous les honneurs,
on y met notre confiance, on pousse les autres à faire de même. L'apôtre
Jean termine son épître en disant «Enfants, gardez-vous des idoles». Ne
nous laissons pas séduire par l'idolâtrie moderne, ne fermons pas les
yeux en croyant qu'il n'y en a pas. Veillons à réserver notre coeur et
notre corps à Celui qui est seul digne de les posséder, notre Seigneur
CHRIST.
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19 avril 2013 |
La chienlit. On recommence à parler de ce mot, que l'usage
récent a consacré pour décrire les situations de désordre social
généralisé où les autorités n'arrivent plus à contrôler la situation.
Un
commencement de chienlit est décrit en Ésaïe 3v1-7 quand plus personne
ne veut prendre de responsabilité. La raison est donnée au v. 8 : «leur
langue et leurs actions sont contre l'Éternel, pour braver les yeux de
sa gloire». Et le v. 9 décrit le caractère public donné volontairement
au péché en général, et au péché contre nature en particulier : «L'aspect
de leur visage témoigne contre eux, et ils annoncent leur péché comme Sodome
; ils ne le cachent pas. Malheur à leur âme ! car ils ont fait venir le
mal sur eux-mêmes».
La
solution pour résoudre le désordre à l'époque est résumée comme suit par
Ésaïe (3v12) : « Quant à mon peuple, des enfants l'oppriment, et
des femmes le gouvernent ». Le mal n'a alors fait qu'empirer, et Ésaïe
décrit ainsi les résultats (3v12) : «Mon peuple ! ceux qui te conduisent
te fourvoient, et détruisent le chemin de tes sentiers».
Mais
la chienlit maximum est réservée pour plus tard. C'est le sixième sceau
de l'Apocalypse (6v12-17) qui nous le décrit. Derrière des images ou types
partiellement obscurs, on discerne un écroulement général de la structure
de la société, où plus personne n'a de solution et plus personne ne sait
que faire ni où aller. Les penséees de Dieu ne sont plus connues, la peur
se généralise, un sentiment vague se répand que des châtiments de Dieu
sont là, mais il n'y a plus la moindre connaissance d'un Sauveur. |
18 avril 2013 |
Printemps Arabes
De plus en plus les
fameux printemps arabes prennent le caractère d’automne. Les situations
économiques se sont détériorées depuis qu’on a abandonné les dictatures
ou les présidents à longue durée. Le peuple en pâtit. La prétendue liberté
n’a rien apporté sinon une crainte croissante de tomber sous des régimes
islamistes durs. Cette crainte est présente même chez les musulmans car
ils connaissent de près la réalité des excès de ce genre de régime, et
la fausseté des affirmations qu’un islamisme modéré va l’emporter. Tout
est-il négatif ? Non, désormais, lorsqu’on présente l’évangile et la grâce
et l’amour de Dieu en Jésus Christ, il n’est plus nécessaire de prouver
que l’islam n’est pas bon : les gens le savent, et il faut alors leur présenter
la plénitude de l’évangile. Bien sûr rien ne les attirera si on leur présente
les religions chrétiennes rituelles et formalistes, mais présentons le
Dieu d’amour, Christ mort sur la croix par amour pour les pécheurs, Christ
ressuscité et glorifié, Christ qui va revenir nous prendre : quel
endurcissement de cœur ne faut-il pas pour refuser un pareil message ! N'oublions
pas de leur rappeler que le Christianisme donne une solution au problème
du péché, grâce au Sauveur mort pour nos péchés à notre place. Les musulmans
sincères avouent que cette question est très problématique pour eux. |
29 mars 2013 |
Lavage des pieds. À l'occasion des cérémonies précédant
la fête de Pâques, on fait beaucoup de lavages des pieds, y compris le
pape pour les détenus d'une prison. Cela devient un rite dont on croit
que la signification est d'être un geste d'humilité, où l'on s'abaisse
devant les pauvres ou les petits. Or le sens donné par notre Seigneur en
Jean 13v7-10 est autre. D'abord il fait ce geste vis-à-vis des disciples
auxquels Il dit qu'ils ont tout le corps lavé, qu'ils sont nets, voulant
dire par là qu'ils avaient la vie de Dieu, qu'ils étaient nés de nouveau.
Ensuite le lavage des pieds lui-même, pour les croyants, a pour but «d'avoir
une part avec Lui» (13v8), c'est-à-dire d'avoir communion avec notre Seigneur.
Le lavage des pieds parle donc de la souillure morale que nous contractons
en marchant dans ce monde, et du besoin que nous avons d'en être nettoyé
spirituellement pour retrouver la communion avec le Seigneur. Cela n'a
rien à voir avec une manifestation d'humilité, ni avec un mouvement d'approche
des pauvres. Le Seigneur
a-t-il lavé les pieds à Judas ? L'Écriture ne le dit pas, mais notre
Seigneur montre bien, au v. 10, que celui qui n'a pas besoin que de se
laver les pieds, c'est celui qui a le corps tout net (au sens spirituel),
et que Judas n'avait justement pas le corps tout net (v.11) : il lui
fallait autre chose, c'est-à-dire la nouvelle naissance.
On
nous dit que le nouveau pape veut que l'église cesse d'être une référence
à elle-même et qu'elle sorte pour aller évangéliser. Les mots sont bons.
Mais pour évangéliser, il faut soi-même jouir de l'évangile et connaître
le vrai évangile. Ce qui fait de l'évangile une bonne nouvelle, c'est
qu'un salut gratuit est accordé aux pécheurs qui ne le méritaient pas.
Si l'église ne veut pas du salut par la foi, mais veut que les oeuvres
soient nécessaires au salut, alors l'évangile n'est plus une bonne nouvelle,
car il dépend de moi et de mes oeuvres, et non pas du Sauveur. Ce n'est
même plus un évangile, comme le montre l'épitre aux Galates (1v6-7; 2v16). La
doctrine classique de l'église catholique rejette même qu'on puisse être
sûr de son salut. En outre une bonne partie de ses ouailles
n'est même pas née de nouveau, spécialement du fait du baptême généralisé
à tous pour les petits enfants; et si certaines ouailles sont quand
même nées de nouveau, elles ne jouissent en tout cas pas du salut à cause
de la doctrine de l'église sur le sujet. Le résultat est qu'elles sont
dans l'impossibilité totale d'annoncer l'évangile comme bonne nouvelle. Il
est à craindre que l'évangélisation dont parle le pape
corresponde à un évangile qui n'est pas le vrai.
L'église
doit-elle être référence à elle-même ? Tout dépend ce qu'on entend
par là. Dans son principe, cela est juste : la référence pour l'église,
c'est Christ, c'est l'Écriture, ce n'est pas elle-même. Quand l'église
se pose comme référence à elle-même, c'est typiquement le résultat direct
de la tradition. Or le drame est que la tradition annule la Parole de Dieu
(Matthieu 15v6), alors que l'église catholique l'a toujours mise au même
rang que l'Écriture. Alors, ou bien le nouveau pape suit l'Écriture, et
il renie toute la tradition de l'église ; ou bien il suit la tradition
de l'église, et il renie les beaux principes qu'il cherche à mettre en
avant.
Sur les Jésuites,
on relira avec intérêt «Les Provinciales» de Blaise Pascal.
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27 mars 2013 |
Le pape a démissionné, un nouveau pape a été élu comme son
successeur.
La notion
même de démission ne se trouve pas dans la Parole, simplement parce qu'il
n'y a pas de nomination ni de titre conféré, mais simplement des dons de
l'Esprit (1 Cor. 12 – charismes), et des personnes qui ont reçu un don
de grâce de la part de Christ (Éph. 4v7,11 – apôtres, prophètes, évangélistes,
pasteurs et docteurs/enseignant). On exerce son don selon les forces qu'on
a. Quand il n'y a plus de force, on n'en fait pas plus qu'on ne peut, mais
on ne démissione jamais ;
quand un autre service se présente, on passe à autre chose.
Christ se charge de conférer les nouveaux dons, qui peuvent coexister avec
d'autres et avec les précédents, et qui n'ont aucune raison d'entrer en
conflit de position avec les autres dons ou membres. Mais pour cela, il
faut que chaque membre vive de foi et par la foi.
Démissioner
est le propre des organisations humaines où chacun a une position et un
titre officiel. Le corps de Christ, qui est l'Église formée de tous les
rachetés, n'est pas une organisation humaine, mais est un organisme vivant,
où chaque membre fonctionne à sa place et selon sa mesure.
L'apôtre Pierre avait
reçu du Seigneur l'indication que sa mort approchait (son «départ», le
moment où il «déposerait sa tente», comme il dit – 2 Pi. 1v14-15). Qu'a-t-il
organisé après sa mort ? Il ne parle jamais de succession, et encore
moins d'organiser une succession à travers toutes les générations. Il veille
seulement à ce qu'on se souvienne (2 Pi. 1v12,15) de tout ce qui regarde
la vie et la piété (2 Pi. 1v3; 3v11), et qu'on veille à joindre les vertus
les unes aux autres pour ne pas être stériles ni oisifs pour ce qui regarde
la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ (2 Pi. 1v5-9; 3v18). C'est
bien ce modèle qu'il faut suivre. Comment a-t-on pu faire de Pierre le
premier pape quand ses instructions vont à l'encontre de toute succession
apostolique ?!?! |
4 février 2013 |
Bénédiction des cloches de Notre Dame de Paris : 1
Corinthiens 13v1-2 : «Si je parle dans les langues des hommes et des
anges, mais que je n'aie pas l'amour, je suis comme un airain qui résonne.
Si... et que je n'aie pas l'amour, je ne suis RIEN». |
28 janvier 2013 |
Manifs contre le mariage
homo [Bibliquest; 6 Ko] — Islam [Bibliquest; 6 Ko] — Persécution
[Bibliquest; 6 Ko]. |
17 janvier 2013 |
La guerre... quelques pensées (très incomplètes) tirées
de la Bible :
« Quand les voies d'un
homme plaisent à l'Éternel, il met ses ennemis mêmes en paix avec lui »
(Proverbes 16v7)
Qui sème le vent, récolte la tempête (Osée 8v7)
La guerre faite par habitude :
« Et il arriva, au retour de l'année, au temps où les rois entrent en
campagne ... » (2 Samuel 11v1)
La guerre faite
par orgueil, et conduisant à la ruine : 2 Chron. 25v17-24 |
8 janvier 2013 |
Nos
meilleurs voeux pour 2013 (et pour les années suivantes aussi) :
Être progressiste...
mais pas au sens courant dans le monde, où tout changement vers du nouveau
est considéré comme un progrès, alors qu'en général ce sont de nouveaux
pas loin de Dieu et de la pensée de Dieu. Le vrai progrès que nous vous
souhaitons, c'est celui de Éphésiens 4v13-15 : « jusqu'à ce que nous
parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu,
à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ
: afin que nous ne soyons plus de petits enfants, ballottés et emportés
çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur
habileté à user de voies détournées pour égarer ; mais que, étant vrais
dans l'amour, nous croissions en toutes choses jusqu'à lui qui est le chef,
le Christ » (Éphésiens 4:13-15).
Ézéchiel 20:7 :
« Que chacun de vous rejette les abominations que ses yeux regardent [=
toutes les mauvaises choses qu'on trouve sur internet], et ne vous rendez
pas impurs par les idoles de l'Égypte [= ce qui passionne le monde]. Je
suis l'Éternel, votre Dieu ». Mais que vos yeux et vos pensées soient occupés
de « toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses
qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses
qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses
qui sont de bonne renommée, - s'il y a quelque vertu et quelque louange,
- que ces choses occupent vos pensées : ce que vous avez et appris, et
reçu, et entendu, et vu en moi [l'apôtre Paul], - faites ces choses, et
le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4v8-9). Le but de Bibliquest
est de vous aider dans ce sens. |
22 décembre 2012 |
Encore
un dernier mot sur la fin du monde dont les medias se délectent, car ça
fait vendre du papier et ça fait de l'audience, et les plus performants
se font plaisir à donner en spectacle des simulations visuelles stupéfiantes
(comme le choc d'un énorme météorite avec la terre, ou le renversement
des plus grandes villes). Personne n'y croit et tout le monde le tourne
en ridicule. Alors pourquoi en parler encore ?
simplement pour attirer l'attention sur le fait que, dans ce matraquage,
Satan a gagné en endurcissant les coeurs et les consciences ;
on s'habitue au mal et aux catastrophes ; plus rien n'impressionne :
on a tout vu, on est blasé. Alors
pour le croyant il reste malgré tout à continuer à «prêcher» (= faire
connaitre, diffuser, répandre, annoncer – 2 Timothée 4v1-2) la Parole
de Dieu, — soit qu'ils écoutent, soit qu'ils n'en fassent rien (Ézéchiel
2v5, 2v7, 3v11 – ch. 3 et 33) — laquelle dit : « Dieu... ordonne
maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent, parce
qu'il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée » (Actes 17v30-31).
Qui détermine ce
qui est bien et ce qui est mal ? Il est bon de nos jours de rappeler
que c'est Dieu, et que c'est Lui le Juge final (sans Cour d'Appel). Ce
n'est ni les hommes, ni les gouvernements, ni les parlements. Dieu nous
fait savoir par Sa Parole ce qui est bien et ce qui est mal. À force de
ne pas tenir compte de Dieu et de Sa Parole, les hommes croient avoir le
droit de décider et proclamer ce qui est bien
et ce qui est mal. Ils oublient que s'ils ont une autorité gouvernementale,
ils ne la tiennent pas des élections, contrairement aux apparences, mais
de Dieu (Rom. 13v4). Et comme tous les hommes, ils auront à rendre compte
de leur administration (Luc 16v2).
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20 décembre 2012 |
DEMAIN
Parmi toutes les bêtises
dites et écrites en rapport avec la fin du monde, plusieurs incitent
à jouir de la vie le plus possible et le plus vite possible,
tant qu'on peut encore. C'est ce que l'Écriture sainte résume par la formule
: «Mangeons et buvons, car demain nous mourrons» (1 Cor.
15v32; Ésa.22v13). Folie et aveuglement de ceux qui «oublient» (volontairement)
l'éternité. L'ineptie
inverse consiste à prendre en compte le futur, mais de croire que tout
va continuer comme jusqu'à présent, ou même qu'on va progresser. La formule
de l'Écriture pour décrire cela est la suivante :
«Demain sera comme aujourd'hui et encore bien supérieur»
(Ésa.56v12). La classe de gens qui disent cela est la même que les moqueurs
qui disent «Où est la promesse de Sa venue ?»
(2 Pierre 3v4), ou encore le riche de la parabole : « Les champs d'un
homme riche avaient beaucoup rapporté ; et il raisonnait en lui-même, disant
: Que ferai-je, car je n'ai pas où je puisse assembler mes fruits ? Et
il dit : Voici ce que je ferai : j'abattrai mes greniers et j'en bâtirai
de plus grands, et j'y assemblerai tous mes produits et mes biens ; et
je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour
beaucoup d'années ; repose-toi, mange, bois, fais grande chère. Mais Dieu
lui dit : Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ;
et ces choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? » (Luc 12:16-20). L'apôtre
Paul, quand il pesait le pour et le contre entre demain et aujourd'hui,
disait : «Pour moi, vivre, c'est Christ, et mourir un gain... Ayant
le désir de déloger et d'être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur...
je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous pour l'avancement
et la joie de votre foi» (Phil. 1v21-25). Alors,
DEMAIN, que faites-vous ?
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6 décembre 2012 |
On
nous dit que les colonies qu'Israël veut construire dans le territoire
des palestiniens vont couper en deux ce territoire. Nous nous interrogeons
si cela aurait pour effet de revenir aux diverses nationalités Moab, fils
d'Ammon, Edom, outre les Philistins — lesquelles paraissent devoir être
reconstituées au temps de la fin. Toutefois les fils d'Ammon correspondraient
plutôt à la Jordanie.
Qu'on ne voie dans
ces propos ni incitation ni approbation, seulement des pistes de réflexion.
Il nous semble, à moins
que nous ne fassions erreur, que cette ligne de partage qui est évoquée
correspondrait au chemin du bon Samaritain descendant de Jérusalem à Jéricho
(Luc 10) Ici
aussi, seulement une piste de réflexion.
Dans tous ces bouleversements
politiques (nous incluons l'Égypte), une information est totalement absente
des medias (il ne peut en être autrement), c'est ce que Dieu opère
présentement pour diffuser Sa Parole en vue du salut des âmes, et ce qu'Il
opère pour accomplir ses desseins futurs. Or n'est-ce pas là l'essentiel ?
Le plus important est caché, et on déblatère sur le reste ! |
30 novembre 2012 |
Israël
et Palestiniens. Guerre, vote à l'ONU défavorable à Israël, un établissement
renforcé de colonies qui fait scandale. L'escalade. Jusqu'où ça ira ?
On ne voit pas d'autre
issue finale finale qu'Armaguédon et Daniel 11 (fin), malgré tous les «efforts
de paix» des uns ou des autres. Pour quand cette issue ? ça,
on ne peut pas dire. Un autre sujet super-explosif entre temps serait ou
sera la reconstruction du temple ; quand ? là aussi on ne peut
pas dire. Les choses peuvent à la fois traîner des années et se déclencher
tout d'un coup. À surveiller. |
29 novembre 2012 |
Bien
des déclaration d'islamiques commencent par faire référence au Dieu tout
miséricordieux. Cela peut paraitre excellent, et dans
le Nouveau Testament Dieu est aussi appelé le «Père des miséricordes, le
Dieu de toute consolation» (2 Cor. 1:3). Il vaut mieux sentir le besoin
de la miséricorde, que de se dresser revêtu de sa propre justice, sans
Dieu ou sans crainte de Dieu.
Mais il y a une différence immense :
dans le christianisme, Dieu peut faire miséricorde au croyant, parce que
Son châtiment contre le péché a été porté par Christ à la croix ;
Sa sainteté n'est donc pas atténuée. Dans l'islam au contraire, comme
dans les autres religions, la miséricorde de Dieu ne peut se faire
qu'aux dépens de Sa sainteté, car personne n'est là pour prendre sur lui
la culpabilité du péché à la place du fidèle. Dieu
peut-il fermer les yeux sur le péché ?
peut-Il l'oublier ?
Oui, il peut l'oublier, et même Il promet de le faire (Héb. 10:17), mais
seulement si quelqu'un en a pris tout le châtiment, si quelqu'un a subi
toute la colère de Dieu contre le péché. Christ l'a fait à la croix pour
ceux qui croient en Lui ; mais pour ceux qui ne croient pas en Lui,
la culpabilité reste entière, et la miséricorde n'a aucune base pour s'exercer. |
17 novembre 2012 |
Guerre
Israël - bande de Gaza. À la naissance de Jean Baptiste, son père Zacharie
(Luc 1v67-79) a commencé par saluer Celui qui était «suscité... de la maison
de David (Christ)», annoncé «par les prophètes de tous temps», «une délivrance
de nos ennemis et de la main de ceux qui nous haïssent,
pour... nous accorder de le servir sans crainte... en
sainteté et en justice... tous nos jours». Zacharie a ensuite annoncé «l'Orient
d'en Haut qui nous a visités, afin de luire à ceux qui sont assis dans
les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour conduire nos pas dans le
chemin de la paix». Le prophète Michée dans son annonce
de la naissance du Messie à Bethléhem (Mich. 5v2-4) ajoute que «Lui
sera la paix». C'est ce que les anges ont annoncés aux bergers
(Luc 2v14) «Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts, et sur la
terre paix». Mais quand le
Seigneur a été rejeté, le «paix sur la terre» disparait,
et il ne reste plus que «paix au ciel» (Luc 19v38).
Christ seul est le
prince de paix (Ésaïe 9v6) dont les hommes ont besoin. |
9 novembre 2012 |
Sodome
et Gomorrhe restent connues pour les péchés qui s'y commettaient et pour
la destruction terrible par le feu et le soufre qui les a atteintes. Or
voilà qu'aujourd'hui les mêmes choses se reproduisent, mais sans destruction
à la clé. Dieu a-t-il changé sa façon de voir ?
Ou bien la destruction de Sodome aurait-elle eu lieu par des phénomènes
naturels déconnectés de toute sanction divine ? On
peut trouver une réponse à ces questions légitimes dans la Parole de Dieu
elle-même. Des événements quasi-identiques à ceux de S&G
se sont déroulés quelques centaines d'années plus tard dans la ville de
Guibha (Juges 19). Ce fut en bien pire, car cela eut lieu parmi le peuple
de Dieu + il n'y eut aucune délivrance par des anges + aucun miracle divin
d'aveuglement n'est tombé sur les fautifs + le projet inique de viol
collectif (pire qu'une tournante, comme on dit maintenant)
n'a pas eu d'obstacle à son déroulement + c'est même un Lévite (homme consacré
au service religieux) qui a fourni la victime de la tournante + la victime
en est morte. Si le châtiment direct qui avait atteint Sodome n'a pas atteint
Guibha sur le champ, pourtant Guibha ne s'en est pas bien sortie :
elle a aussi finie par être brûlée un certain temps après (Juges 20). Il
ne s'agit pas simplement d'une répétition de l'histoire. La sanction
est arrivée différemment, mais elle est arrivée, au moment approprié
et de la manière appropriée. Dieu a déjà montré une fois, clairement et
solennellement, Sa pensée sur ce genre de mal par la destruction de S&G.
Si on n'en tient pas compte,
si on n'écoute pas les leçons du passé
et Ses avertissements, Dieu montre qu'on tombe plus bas, et même beaucoup
plus bas. Les pays anciennement chrétiens font comme Guibha, reproduisant
les péchés de Sodome, plus tard et de manière aggravée. Le moment où Dieu
agira, arrivera, mais différemment du passé, et pas tout de suite. En outre,
il n'y pas que le seul péché caractéristique de Sodome qui mérite le jugement
/ châtiment, il y en a bien d'autres, notamment la vie dans l'aisance tout
en mettant Dieu de côté (Éz. 16v49-50). Il faudra que l'occident goûte
la misère (sous des formes particulières), l'effondrement de la société,
et qu'il subisse de manière sensible et tangible les conséquences amères
de ses actes. L'Apocalypse nous parle en long et en large de ces questions. Puissent
les chrétiens ne pas suivre le courant des idées du monde, et ne pas avoir
les consciences cautérisées en s'habituant à tolérer le mal, et qu'en même
temps ils aient à coeur de proclamer, comme Jean Baptiste : «Repentez-vous,
car le royaume des cieux s'est approché».
L'effort sans
précédent de détruire l'ordre naturel et divin auquel on assiste dans plusieurs
pays, notamment quant au mariage, s'accompagne d'une opération de démolition
ou d'effacement des notions mêmes permettant de saisir et apprécier cet
ordre divin. Il y a longtemps qu'on utilise l'expression «faire l'amour»
qui est déjà une dénaturation de ce qu'est le vrai amour et de la jouissance
qu'on peut en avoir sous le regard de Dieu. Mais maintenant, c'est la notion
même de père et la notion d'amour du père (le premier amour dont parle
l'Écriture, Genèse 22v1-2) qu'on tend à gommer, à faire disparaitre. Satan
détricote maille par maille ce que Dieu a établi, et l'homme ne le voit
pas et ne s'en rend pas compte,
car d'un côté il est
aveuglé par son propre péché, et d'un autre côté, Satan se camoufle en
agissant progressivement, et en offrant ses changements par un langage
positivant, les présentant comme étant des avancées, du progrès en avant
— en avant oui, mais en avant vers les jugements divins.
Les opposants au changement
de l'ordre divin ne seront jamais bien traités. Jean
Baptiste fut décapité pour avoir dit au roi Hérode qu'il ne lui était pas
permis de prendre la femme de son frère (Marc 6v17-28).
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18 octobre 2012 |
L'europe
vient de recevoir le prix Nobel de la paix. Il est effectivement heureux
d'avoir la paix depuis 67 ans, de ne plus avoir les guerres mondiales.
Pour le moment les plaintes contre l'Europe abondent encore.
Il viendra un temps où les applaudissements de l'Europe seront quasi unanimes,
mais à ce moment-là l'Antichrist brillera et les applaudissements s'adresseront
conjointement à Satan. On trouve cela en Apocalypse 13v4. Il n'y aura
plus alors de mots assez durs et méchants contre Dieu et contre le christianisme
dont on se sera débarrassé (Apoc. 13v5-7). Mais ce triomphe du mal sera
de courte durée. Le
développement du mal n'est pas de la faiblesse de la part de Dieu. Il veut
simplement laisser manifester devant tous le caractère profond du mal,
de l'homme et du monde, et montrer où ça mène, avant de reprendre totalement
les rênes en main dans le royaume (terrestre) de Dieu.
Déchristianisation.
Voir article spécial.
Le 25
septembre 2012, le président de l'Iran a fait un discours aux Nations Unies
où, entre autres propos, il a assuré sa certitude en la venue conjointe
du Mahdi (sorte de messie musulman auquel croit une partie de l'Islam)
et de Christ. Il est ahurissant de voir l'annonce de la venue de Christ
faite devant toutes les nations par un musulman généralement qualifié d'extrémiste.
Mais le christ dont il parle n'est pas le Seigneur Jésus, Fils éternel
de Dieu venu en chair. Le Père et le Fils sont niés, en sorte qu'on a bien
affaire à un antichrist selon la première épitre de Jean (ch.2). Toutefois
il est frappant de voir qu'à l'inverse de ce président, plus aucun représentant
des nations européennes, ou anciennement chrétiennes, ne parle plus du
retour de Christ.
Un tel discours montre
ce que pourra être la grande Babylone dont parle l'Apocalypse, après l'enlèvement
de la vraie église : une combinaison des restes d'un christianisme
sans vie joint aux autres religions non chrétiennes, l'Islam en l'occurence.
Il y a tout lieu de penser que la religion juive y participera. |
29 septembre 2012 |
Fin du monde — Violence et paix : le rôle de
l'évangile,
le règne de Christ. |
17 septembre 2012 |
Syrie, voyage du pape
au Liban, mariage homosexuel. |
10 septembre 2012 |
L'ADN,
cette molécule chimique qui caractérise chaque individu, est composée
de quelque 3,3 milliards de paires de base qui recèlent les instructions
pour synthétiser les molécules qui forment chaque cellule, tissu ou organe
de notre corps. Parmi ces milliards de bases, il n'y a que 2 à 3% qui
sont utilisés pour la synthèse des protéines. C'est ce qu'on appelle
l'ADN codant qui compte quelque 22.000 gènes. Le reste de l'ADN est donc "non
codant" et
on le croyait inutile. On vient de trouver qu'il serait en fait une vaste
table de contrôle avec des millions d'interrupteurs régulant l'activité
de nos gènes. Sans ces interrupteurs les gènes ne fonctionneraient pas
et des mutations dans ces régions pourraient induire des maladies. Une
équipe de chercheurs a identifié pas moins de 4 millions d'"interrupteurs" génétiques
capables de contrôler si un gène doit
s'exprimer ou non (information tirées de
maxisciences.com). Nous
ne cherchons pas à noyer nos lecteurs sous des informations savantes
qu'ils ne comprennent pas, mais retenons simplement que plus la
science avance, plus on
découvre que les être vivants sont d'une complexité inimaginable, avec
une perfection de fonctionnement non moins stupéfiante, plus il
est absurde d'imaginer que tout ça s'est fait tout seul (génération
spontanée!!), comme veut nous le faire croire la théorie de l'évolution
(un mensonge malgré toutes les approbations officielles), et plus l'homme
est inexcusable de ne pas reconnaitre Dieu, sa divinité et sa puissance
éternelle (Romains 1:19-20).
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6 août 2012 |
Loups et
requins, ou la doctrine de l’antichrist
Dans divers espaces des
Alpes, des Pyrénées et du Massif Central, on a réintroduit le loup.
Il tue les brebis par dizaines, ou même beaucoup plus, mais on explique
que c’est très bien ainsi, et que les éleveurs ont tort de se plaindre.
Maintenant dans une île de l’hémisphère sud, les requins ont tué trois
personnes en un an, et on explique que c’est très mal d’ouvrir la chasse
aux requins.
Quel monde que le nôtre,
où on défend les loups et les requins, et où on leur livre les brebis
en pâture ! On est aux antipodes du bon Berger qui met sa vie
pour ses brebis (Jean 10:11), et la Parole de Dieu nous dit que c’est
l’homme qui n’est pas le berger qui voit le loup, laisse les brebis
et s’enfuit (Jean 10:12).
Que dire donc de notre
époque ?
C’est simplement qu’elle
est la préparation du temps de la domination du berger insensé annoncé
par Zacharie (11 v. 15-17), le pasteur de néant qui abandonne le troupeau,
qui ne visite pas ce qui va périr, qui ne cherche pas ce qui est dispersé
et qui ne panse pas ce qui est blessé — en d’autres termes, l’antichrist.
Ayons les yeux ouverts,
et suivons le Bon Berger, et non pas ce monde qui se prépare à
suivre l’antichrist. |
4/12 juin 2012 |
Jubilé de la reine
d'Angleterre. On a fêté ses 60 ans de règne. C'est
l'occasion de rappeler ce qu'était le Jubilé à l'origine. On trouve cela
en Lévitique 25. Cette fête avait lieu tous les 50 ans et elle était
très singulière, en ce que, en l'année du Jubilé, tous ceux qui avaient
«vendu» une terre ou une maison de campagne récupéraient leur propriété
(la terre étant à l'Éternel, on ne pouvait pas faire de vente définitive).
Ceux qui, par pauvreté, s'étaient vendu comme esclaves, retrouvaient
leur liberté. On
remarque que les projets de nombreux faiseurs de paix du moyen-orient
proposent le partage de la Palestine en deux ; mais cela ne tient
aucun compte de la loi divine sur le Jubilé !!
Mais
le Jubilé commençait par une grande sonnerie de trompette dans tous le
pays, le jour du «grand jour des propitiations» = Yom Kippour = 'le grand
pardon'. Autrement dit, la grande libération de tous les esclavages,
à commencer par l'esclavage du péché, commence par le grand jour de l'humiliation,
confession et repentance — individuellement, pour chacun, dès aujourd'hui
- collectivement pour le peuple d'Israël, plus tard. |
2 juin 2012 |
Syrie.
Sujet déjà
abordé antérieurment. Les émeutes et répressions sanglantes
se poursuivent sans faiblir. L'Occident voudrait intervenir, éventuellement
militairement, la Russie et la Chine s'y opposent, d'autant plus fermement
qu'ils ne veulent pas recommencer ce qui s'est passé en Lybie. Du coup
l'action de l'ONU est bloquée, tandis que les pays occidentaux multiplient
les sanctions économiques et politiques. Où
va-t-on ? Vers un durcissement et une relance des deux blocs opposés
est-ouest. On aurait pu penser que l'antagonisme
est-ouest disparaitrait avec l'élimination du communisme officiel qui
en était la base, et voilà que cet antagonisme ressurgit et se renforce. On
ne s'en étonne pas quand on se rappelle que les prophéties bibliques annoncent
justement l'antagonisme allant jusqu'au grand conflit final entre ce qui
est appelé l'Assyrien ou
roi du nord, et l'empire
romain avec son chef soutenu par l'Antichrist L'autre
source de renforcement de cet antagonisme est le soutien à Israël ;
le bloc Russie-roi du nord-Assyrien-Iran reste dans la mouvance opposée
à Israël, tandis que l'Occident soutient Israël, au moins dans son existence,
mais en restant dans une position antireligieuse opposée aux promesses
de Dieu. Encore une fois, tous ces événements ne sont pas des accomplissements
de prophéties bibliques, lesquels restent encore futurs, mais on y voit
des courants remarquablement convergeants et qui vont dans le sens des
multiples accomplissements de ces prophéties.
À cette occasion,
on est frappé une fois de plus combien les hommes s'occupent fébrilement
d'intervenir sur les événements par des considérations portant surtout
sur le court terme, alors que la providence de Dieu joue avant tout sur
le long terme.
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11 mai
2012 |
Quand
les moyens ordinaires ne suffisent par contre les chrétiens, il
arrive qu'on les accuse de folie. Cela a eu lieu pour le Seigneur, soit
de la part de proches (Marc 3:21), soit de la part de gens religieux (Jean
10:20) — pour l'apôtre Paul (Actes 26:24 ; 1 Cor. 4:10 ) — à l'encontre
de la prédication de l'évangile (1 Cor. 1:18,21,23). Durant
les temps de l'Union soviétique, on a rapporté bien des cas
de chrétiens enfermés en hopitaux psychiatriques pour être
traités, le cas échéant par
électrochocs destructeurs de la personnalité. On en rapporte
de nouveau des cas dans d'autres pays. Le monde se croit sage, mais c'est
sa sagesse qui est une folie pour Dieu (Rom. 1:22 ; 1 Cor. 1:20). |
4 mai 2012 |
Changements
réclamés et promis, changement aujourd'hui.
Les changements qu'on réclame
et promet ne sont plus simplement des améliorations des conditions de
vie, mais un bannissement croissant de l'ordre divin. Tuer les êtres
humains avant la naissance est considéré comme un droit acquis (nous
utilisons un vocabulaire concret, et non pas le vocabulaire aseptisé
ou de camouflage). On veut maintenant pouvoir tuer en fin de vie (euthanasie).
On veut que des enfants puissent ne pas avoir de père ou ne pas avoir
de mère pour s'occuper d'eux. On veut chasser Dieu du domaine public
par une laïcité sans dérogation... en ne demandant aux religions que
de contribuer à la paix.
Est-ce
la paix? était la question posée à Jéhu, quatre fois le même jour,
par le roi d'Israël Joram et ses messagers et
la reine Jézabel. Jéhu répondit à Joram :
«quelle paix...? aussi longtemps que les prostitutions de Jézabel ta mère
et ses enchantements sont en si grand nombre...» (2 Rois 9:17,19,22,31).
Autrement dit, il n'y a pas de paix possible quand le mal moral triomphe.
Dira-t-on
que nous allons trop loin en utilisant le mot prostitution ? - Ce
mot est constamment utilisé dans la Bible en rapport avec l'idolâtrie.
Or quand on met le vrai Dieu de coté, on tombe direct dans une idolâtrie
renforcée, même au jour d'aujourd'hui. Notre Seigneur utilisait, pour le
dire, l'image du démon qui quitte une maison, et quand celle-ci est balayée
et ornée, il y retourne avec sept autres démons plus méchants que lui,
et Il ajoutait : «Ainsi en
sera-t-il de cette génération méchante» (Matthieu 12:42-45).
On
est frappé de l'intolérance croissante vis-à-vis de ce qui est religieux,
mais ainsi les masques sont jetés bas.
On
fonce tout droit vers le temps de l'antichrist, vers les temps de l'Apocalypse.
La Bible et ses prophéties n'en sont que plus justifiées, vérifiées et
confirmées.
Quelle
place reste pour le chrétien fidèle ? Se garder
pur du monde (Jacques 1:7) et témoigner de Jésus Christ,
selon la
première instruction que l'apôtre Paul laisse à Timothée dans sa dernière
épitre : « N'aie
donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de
moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l'évangile, selon
la puissance de Dieu, qui nous a sauvés et nous a appelés d'un saint appel »
(2 Timothée 1:8-9). Le témoignage à rendre est le témoignage de Jésus
Christ (mort, ressuscité et glorifié) et de sa Parole (= la Bible) — et
non pas des témoignages de fables, de fausses prophéties ; même les expériences
personnelles sont toujours sujettes à caution.
Malgré
tout le développement du mal, Dieu n'intervient pas encore en jugement et châtiment
car nous sommes dans le temps où Il use de patience, le temps de la grâce de
Dieu. Mais s'Il patiente, c'est pour parler aux hommes, et pour cela Il se sert
du témoignage des Siens.
Puissent les chrétiens,
puissent nos lecteurs tenir ferme dans cette voie sans se lasser ni se
décourager, se rappelant l'exemple des deux témoins d'Apoc. 11 avec leur
persévérance jusqu'au bout, malgré leur faiblesse apparente, mais ils
étaient forts par Dieu.
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30 avril 2012 |
Élections
encore. On cherche l'homme providentiel qui apporterait des solutions durables
dont le besoin se fait de plus en plus pressant. Hélas ! cet homme
ne peut être que l'antichrist (2 Thes. 2:3-4), et avec son avènement,
ce sera l'apogée de l'opposition contre Dieu. Pas forcément tout de suite.
Avortement :
Bien
que sa nature (meurtre, c'est sans ambiguité) devrait faire horreur à
tout chrétien, certain(e)s peuvent se laisser séduire par les prétextes
de détresses et de prétendue compassion diffusés partout. Pour augmenter
l'illusion, on cache les conséquences accompagnatrices ou secondaires.
N'utilisons pas les prétextes pour aller à l'encontre de la volonté de
Dieu et de Sa Parole. Et n'aggravons pas l'égarement au moyen de
l'euthanasie.
Surpopulation
mondiale. Les prévisions des spécialistes montrent sans ambiguité une
croissance du nombre d'habitants de la planète auxquels les ressources
actuelles ne suffiront bientôt plus. De temps en temps des articles le
signalent, mais aucune solution applicable n'émerge. Des pays comme la
Chine ou l'Inde ont adopté des mesures anti-naissances, ce qui est dramatique
au niveau des familles. Dans le passé la population mondiale était réduite
par des épidémies ou des guerres ; or tous les efforts actuels sont
faits pour éviter maladies et guerres. Alors... on va dans le mur... ou
plutôt on comprend que l'on va à grande vitesse vers les événements de
l'Apocalypse, ce que le déclin moral du monde montre amplement de son côté. Puissent
beaucoup d'âmes se tourner vers Dieu avant qu'il ne soit trop tard. |
19 avril 2012 |
Élections,
promesses,
garantie de connaissance des vrais
problèmes et assurances de remèdes efficaces... Éph. 2:1-3 livre un
constat divin qui est en même temps un avertissement :
il y a un «chef de l'autorité de l'air» (= influence occulte générale
sur ce qui se dit et se pense), et le résultat en est des «fils de la désobéissance»,
des «enfants de colère», «morts [état spirituel actuel] dans leurs fautes
et dans leurs péchés». Pessimisme
noir ? Non, car Dieu a établi des lampes pour éclairer la nuit (2
Pierre 1:19; Matthieu 5:14-16; Apocalypse 1:20). La vraie lumière du monde,
c'est Jésus, notre Seigneur (Jean 8). |
17 avril 2012 |
15
avril 2012, le centenaire du naufrage du Titanic, ce navire qui coula
lors de son premier voyage, malgré son nom (témoin d'une force gigantesque
- nom dérivé de Titan). Le naufrage et ses quelque 1.500 morts de ce
navire de luxe prétendu
insubmersible, ont été symboliques à plus d'un titre,
mais spécialement par l'arrogance de l'homme punie par un simple morceau
d'iceberg dérivant dans l'océan et déchirant la tôle juste à l'endroit
critique et juste sur la longueur irrémédiable - les témoins et les techniciens
ont relevés les multiples concours de circonstance, comme par exemple
l'ouverture de six caissons étanches sur seize, alors que cinq étaient
le maximum prévu. De multiples sites internet relatent tous les détails.
On peut bien dire que c'est le doigt de
Dieu (même pas la main !),
une grande puissance actionnée avec si peu de moyens. On
est frappé par la légèreté de l'homme devant Dieu, devant
le danger, devant la mort, devant les avertissements préalables. Les
fêtes richissimes vont leur train, les orchestres continuent à jouer,
et les gens vont vers la mort sans s'en occuper. Déjà autrefois les
devins du pharaon d'Égypte l'avaient averti de l'action de ce doigt de
Dieu en présence des plaies déclanchées par Moïse (Exode
8:19), mais le pharaon ne les écouta pas, endurcissant son coeur. Cent
ans après, va-t-on être plus sage ? L'inconscience
se poursuit malheureusement aujourd'hui, toujours caractérisée par la
volonté de refuser de voir le doigt de Dieu :
on préfère transformer cet événement
solennel en un film à succès décrivant une affaire sentimentale, et
pour mieux gagner de l'argent et accroitre le succès, on insère
distraction, futilité et sentimentalité dans le cadre de l'horreur du
naufrage, - et l'on cache soigneusement les appels à la conscience. Ces
catastrophes meurtrières rappellent en effet toujours Luc 13:2-3 :
« Jésus...
leur dit : Croyez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous
les Galiléens, parce qu'ils ont souffert de telles choses ? Non,
vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la
même manière ». La Parole de Dieu parle encore, c'est Sa patience. Dans
le cas du Titanic, il y a eu encore environ 3h entre le début et la fin
du naufrage : Dieu n'accorde pas toujours un tel sursis. Il n'y a pas de
temps à perdre quand Dieu parle.
Amos (8:11-12)
parle d'un temps où il y aura la famine d'entendre les paroles de l'Éternel : « Ils
erreront d'une mer à l'autre, et du nord au levant ; ils courront çà
et là pour chercher la parole de l'Éternel, et ils ne la trouveront pas ».
Profitons-en tandis qu'elle est encore disponible.
Commentaires sur
les élections ? L'apôtre Jean (le disciple de l'amour !) disait :
«Le monde entier gît dans le méchant» (1 Jean 5:19).
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4 avril 2012 |
Il
semble confirmé que les traducteurs Wycliffe, pour certaines traductions
à destination des pays musulmans, remplacent Dieu le Père par Allah, Dieu
le Fils par le Messie. Baptiser au nom du Père du Fils et du Saint Esprit,
devient purifier au nom de Dieu-Allah, du Messie et du Saint Esprit. Certains
chrétiens ont déjà réagi, avec toute sorte d'arguments, le plus souvent
basés sur l'importance de ne pas modifier le message divin. En ce qui nous
concerne, nous citerons simplement ce que dit l'apôtre Jean, que c'est
l'antichrist qui nie le Père et le Fils, que ceux
qui nient le Fils n'ont pas
non plus le Père, que celui qui a le Fils a la vie (éternelle), et que
celui qui n'a pas le Fils n'a pas la vie (1 Jean 2:22-23 & 5:11). Quelle
décadence que de croire qu'on peut apporter le message divin alors qu'on
se tourne (peut-être involontairement, mais en tout cas dans les faits)
vers la doctrine de l'antichrist et qu'on ôte l'accès à la vie
éternelle ! (voir aussi Jean 14:6). Signe
des temps ! Puissent
les chrétiens vrais avoir à coeur d'aller à contre-courant ! Mais
il y a un problème général des versions modernes de la Bible, qui s'orientent
souvent vers des choix d'incrédulité. |
28 mars 2012 |
Ceux
qui se tiennent tranquilles dans le pays [RH; 20
Ko] —
Avertissement (prophétique) pour le temps présent. Exhortation à une vie
pratique de piété simple et tranquille : où est la vraie puissance
dans le service ? |
23 mars 2012 |
FONDAMENTALISME(s)
et AMALGAMES. Suite aux tueries abominables de Montauban et Toulouse, on
annonce des législations, et on voit des manifestations, contre le fondamentalisme et
les amalgames.
Dans la multitude des propos publics tenus à l'occasion de ces
affaires, le vocabulaire varie pour désigner les idéologies conduisant
au terrorisme. Les uns parlent d'extrémisme, les autres (surtout les medias)
parlent de fondamentalisme. L'incitation à ne pas faire d'amalgames entend
empêcher qu'on assimile les interprétations paisibles et violentes de la
religion. Qu'est-ce
que le fondamentalisme ? On s'aperçoit en réalité que les
mots, et celui-ci en particulier, désignent des choses fort différentes
selon celui qui parle. Le Larousse donne la définition suivante :
Courant théologique, d'origine protestante, développé aux États-Unis pendant
la Première Guerre mondiale, et qui admet seulement le sens littéral
des Écritures. Selon
une autre source publique
(Wikipedia, mars 2012), le fondamentalisme,
à son origine (fin du 19ème siècle), était caractérisé par les «fondements»
suivants : la
divinité du Christ, sa naissance virginale, la doctrine de l'expiation
vicariale (Christ mort pour les péchés sur la croix; en bénéficient ceux
qui croient), la résurrection corporelle lors de la seconde venue du Christ,
l'autorité et l'inerrance verbale de la Bible. Ce fondamentalisme
était motivé par la volonté de se prémunir contre deux écueils, d'une part la
critique radicale et libérale tendant à annihiler la force de l'Écriture Sainte,
et d'autre part l'affirmation catholique de l'infaillibilité pontificale. En
matière de catholicisme, on parle plutôt d'intégrisme (il s'agit en
réalité d'attachement à la doctrine traditionnelle de l'Eglise définie par
le Concile de Trente) Ce
n'est que récemment (fin du 20ème siècle) que le terme de fondamentalisme a
commencé à être appliqué à l'Islam, et plus particulièrement encore aux courants
islamiques prêchant une doctrine amenant à la «guerre sainte» ou au terrorisme. Ces
dérives de vocabulaire ont tendance malheureusement à amener des amalgames soit
de personnes soit même de principes spirituels. Il est évident que l'attachement
à la Bible, à son sens littéral et à son inerrance, est aux antipodes de mouvements
islamiques guerriers. Pourtant ce fondamentalisme-là fait
l'objet d'amalgames, et les discours, publics ou non, de tous bords ne
cherchent pas à protéger l'attachement à l'inspiration divine de la Bible, mais
plutôt à discréditer cette dernière : le terme fondamentaliste est
devenu presque une injure, et en tout cas un argument massue pour faire taire
ceux qui défendent la Bible.
Il y a longtemps que Pilate
demandait «qu'est-ce que la vérité», sans réellement s'intéresser à la réponse ;
puis, se lavant les mains, il laissait condamner le juste pour faire plaisir
à la foule. Quelqu'un penserait-il que le monde a changé ? Heureusement
que Dieu a finalement tiré de ces événements un résultat autre que
celui escompté par les hommes. |
8 mars 2012 |
Élections
pour le chef d'état d'un grand pays. Vu les responsabilités nationales
et internationales, et vu la crise mondiale, il y a besoin d'une sagesse
et d'une intelligence exceptionnelles. Or le livre des Proverbes nous dit
qu'il faut commencer par la crainte de l'Éternel (1v7), et que c'est l'Éternel
qui donne la sagesse, la connaissance et l'intelligence, des conseils sains
(2v6-7). En fait aucun candidat ne se tourne vers cette source. Que peut-on
espérer dès lors ? rien, sinon des voies de ténèbres (2v13), calamité,
frayeur, détresse et angoisse (2v27)... ils mangeront du fruit de leur
voie et seront rassasiés de leurs propres conseils (1v31).
Sodome est connue
partout par son péché moral contre nature. Ce qui est moins connu, c'est
le passage d'Ézéchiel 16v49 : « Voici, c'est ici l'iniquité de ta soeur
Sodome : orgueil, abondance de pain et insouciant repos, elle les a possédés,
elle et ses filles ; mais elle n'a pas fortifié la main de l'affligé
et du pauvre ». Ce passage est susceptible de parler à tous ceux qui
profitent, dans l'insouciance, de la vie aisée des pays occidentaux
Dialogue
interreligieux :
Beaucoup prônent le dialogue interreligieux et le favorisent. Tous les
prétextes sont bons, à commencer par la paix dans le monde (sessions
d'Assises), puis la compréhension mutuelle, puis l'annonce du même
Dieu, puis le rôle des religions dans le monde, etc. Plus récemment
un de ceux qui sont à la tête du protestantisme censé être évangélique
a commencé à prêcher en faveur d'un rapprochement du christianisme
et de l'Islam, au motif qu'ils adore(raie)nt le même Dieu. Nous
ne nous étendrons pas sur l'impossibilité de rapprocher la vérité et
l'erreur, de rapprocher ce qui est pour le vrai Christ et ce qui est
contre le vrai Christ, mais nous désirons simplement souligner qu'un
des premiers pas de tous ces dialogues interreligieux consiste à renoncer
à convertir l'autre !
Ne plus prêcher Christ ! Cette démarche se comprend bien de la part
de ceux qui n'ont aucun message de vérité à faire passer, de la part
de ceux qui ne prêchent pas Christ, ni n'annoncent le salut en Jésus
Christ seul. Mais pour ceux qui savent que leur péchés ont été lavés
dans le sang de Christ, ceux qui aiment le Seigneur Jésus par-dessus
tout, ceux qui ont à cœur de propager le vrai Évangile, c'est-à-dire
la Bonne Nouvelle, ceux-là imiteront les apôtres Pierre et Jean à qui
les chefs religieux interdisaient de continuer à prêcher Christ :
« Mais Pierre et Jean, répondant, leur dirent : Jugez s'il est juste
devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu. Car, pour nous, nous ne
pouvons pas ne pas parler des choses que nous avons vues et entendues »
(Actes 4:19-20). Mais
pour cela il faut avoir saisi pour soi-même la vraie Bonne Nouvelle,
savoir que Dieu pardonne au pécheur qui se repent et qui croit que le
Seigneur Jésus est mort sur la croix pour ses péchés. Prosélytisme !
voilà l'«injure» que l'on brandit alors contre ceux qui annoncent encore
l'évangile. Le but de la prédication de l'évangile n'est pas de faire
du prosélytisme au sens de se trouver des disciples pour soi-même ou
des adeptes pour un groupe religieux particulier. Le but de l'évangélisation
est bien d'amener les âmes à Christ, à Jésus Christ. Il n'y a de salut
en aucun autre (Actes 4:12) et les âmes ont besoin de cela, y compris
les musulmans. |
9 Janvier 2012 |
Interventionisme
guerrier, guerre juste en Lybie ? Après
une époque qui avait vécu les guerres mondiales et qui avait fondé l'ONU
pour assurer la paix et la sécurité internationales, on pensait en finir
avec les guerres ;
après deux conflits mondiaux, la tâche était rude, surtout avec de nombreuses
guerres qui éclatent un peu partout sur le globe. Voilà maintenant que
l'on repart en sens inverse et qu'on se remet à justifier des guerres vis-à-vis
de pays ayant des régimes considérés comme inacceptables. L'appréciation
de ce qui est juste et bien ou inacceptable est alors entre les mains de
gens qui sont fort loin de prendre en compte la justice et le bien selon
Dieu. Jusqu'alors
certains pouvaient peut-être être choqués de l'annonce prophétique d'Apocalypse
19 où l'on voit le Seigneur intervenir par ce qu'on appelle un «jugement
guerrier» ;
cela paraissait fort brutal et éloigné de la prise en compte des droits
des présumés coupables défendus par des avocats devant un tribunal. Ainsi
Dieu permet que les hommes eux-mêmes justifient et exercent le principe
des jugements guerriers. Quand donc Dieu le fera à son tour (avec une vraie
justice!), toute bouche sera fermée, d'autant plus que ceux qui feront
l'objet de Son jugement guerrier à Lui, seront les successeurs de ceux
qui font maintenant des jugements guerriers ; ils feront partie de
la même lignée, guidée par des principes semblables : le chef de l'empire
romain et l'antichrist. Leur comportement aura été tellement inacceptable
pour Dieu qu'ils ne mériteront rien d'autre que ce jugement guerrier terrible
d'Apocalypse 19 exercé par le Christ,
le Messie, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, apparaissant en gloire.
On retrouve l'application du principe «par tes paroles tu seras justifié,
et par tes paroles tu seras condamné» (Matthieu 12v37).
Grosse polémique
entre la Turquie et la France à propos d'une loi interdisant le négationisme
vis-à-vis des génocides. On
insiste donc sur le principe que certains crimes sont tellement graves
et indiscutables, qu'il est interdit de les nier ou de les minimiser. Ici
aussi, Dieu permet que ce principe soit hautement proclamé dans un temps
où on nie ou minimise de plus en plus la culpabilité de la créature rejetant
son Créateur, le Christ, — un temps proche de celui d'Apocalypse (cf 20v4)
où il y aura des gens «décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la
Parole de Dieu». On
retrouve l'application du principe «par tes paroles tu seras justifié,
et par tes paroles tu seras condamné» (Matthieu 12v37).
Fin du
monde pour 2012 ? En ce début d'année, nous rappelons
que toutes les prédictions annonçant une fin du monde pour l'an 2012,
qu'elles émanent de païens (maya) ou de chrétiens, sont fausses ;
la Bible, notamment, n'annonce rien de pareil ; elle l'annonce d'autant
moins que selon Apocalypse 20 la fin du monde n'a lieu qu'après 1000 ans
de règne de paix de Christ (millénium). Bien
des journaux ou autres médias cherchent à ridiculiser les chrétiens et
la Bible par ces fausses prédictions, mais ce n'est que de l'ignorance
du contenu réel de la Bible. Torpiller la Bible en utilisant de fausses
prophéties émanant de faux prophètes n'est pas sérieux Rappelons
aussi qu'il ne faut pas confondre «la fin du monde» et «le retour de Christ
pour enlever son église». La Bible annonce bien ce dernier événement qui
ne concerne que les vrais croyants, mais elle n'indique ni ne suggère aucune
date ; elle le positionne toutefois après des temps de déclin
moral extrême et avant le règne de paix de Christ (millénium). Cet enlèvement
de l'église correspond d'autant moins à la fin du monde, que la vie du
monde continuera ensuite en apparence ordinairement, malgré les troubles
des temps apocalyptiques.
Des Juifs ultraorthodoxes
entrent en conflit avec l'état en Israël. Les Juifs ultraorthodoxes
se répartissent selon tout un spectre, les uns favorables à l'état, d'autres
défavorables, les uns collaborant avec l'état, d'autres ne collaborant
pas. Nous n'entrerons pas dans les
détails de ce conflit, ni dans le détails de ces tendances. Mais il
est intéressant de remarquer que ceux qui refusent la collaboration avec
l'état, le font parce qu'ils estiment d'après la Bible, que
le rétablissement d'Israël ne peut se faire que par le Messie et non
par un processus d'état laïque. Nous ne pouvons que reconnaître qu'ils
ont raison ; toutefois ce
n'est pas là une raison de prendre parti, comme certains le font, pour
les ennemis d'Israël : même Jérémie ne l'a pas fait malgré les
accusations portées contre lui. Alors,
en définitive, faut-il suivre ceux qui attendent ce rétablissement du pays
par le Messie ou les autres qui ne l'attendent pas ? — Évidemment
le vrai Messie est Jésus de Nazareth : Le reconnaissent-ils ? Aujourd'hui
Jésus est rejeté comme Messie parce qu'Il n'est pas venu en gloire rétablir
la gloire du pays et du peuple Juif, comme tous l'attendaient, y compris
ses disciples. Mais il n'est pas venu ainsi parce qu'il fallait qu'Il règle
la question du péché, et en subisse le châtiment dans la mort, et la mort
de la croix. Ressuscité, Il reviendra. Certes les prophéties de l'Ancien
Testament annoncent cette venue en gloire du Messie, qui rétablira la gloire
du peuple d'Israël, mais elles annoncent aussi les souffrances et le rejet
du Messie. L'état
laïque est probablement davantage prêt à recevoir l'antichrist qu'à
reconnaître Jésus. Les Juifs orthodoxes rejettent généralement Jésus, ce
qui ne peut conduire qu'à l'échec. Il reste les Juifs messianiques, mais
leur mélange de judaïsme et de chrétienté a été condamné par Paul en rapport
avec les Galates. Alors
vers qui se tourner ? ont-ils raison ceux
qui rejettent tout ce qui est religieux ? Bien sûr que non ! Le
prophète Zacharie nous dit que le moment viendra où chaque famille se lamentera
sur celui [Jésus] qu'ils ont percé [à la croix]. C'est là le seul espoir ;
il
deviendra réalité, mais il faut encore un grand travail moral.
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