Ce sujet revient régulièrement sur le tapis dans
les medias. C’est toujours un bon moyen d’alimenter leurs colonnes
avec des sujets sortant de l’ordinaire, et de répondre à l’intérêt
des lecteurs pour ce qui est étrange et potentiellement inquiétant ;
les gens aiment bien ce qui fait frissonner. D’autres en profitent pour
faire de l’argent avec des films à succès décrivant
des scènes d’épouvante, de destructions par le feu, de
raz de marée, de tremblements de terre, d’autant plus
que les moyens informatiques perfectionnés d’aujourd’hui
permettent de produire des images d’un réalisme saisissant. D’autres
encore, y trouvent une nouvelle occasion de se moquer du christianisme, et
des groupes chrétiens qui annoncent le retour de Christ.
Oui, la
Bible annonce le retour de Christ, et notamment pour enlever son église
(les vrais croyants, pas ceux qui n’ont qu’une profession religieuse
sans réalité vivante). Mais ce ne sera pas une « fin
du monde », bien loin de là. Ce sera si peu une « fin
du monde » que la vie continuera sur la terre : « Comme
il arriva aux jours de Lot : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait,
on plantait, on bâtissait » (Luc 17:28). Nous avons même
toute raison de croire que la venue de Christ pour cet enlèvement de
l’église ne sera pas visible du monde (Matt. 23:39 ; exemple
d’ Énoch, Héb. 11:5), au point que cette venue pourra être
considérée comme un non-événement. Ceci rendra d’autant
plus facile la circulation partout de mensonges au sujet de la disparition
des croyants pour calmer les inquiétudes éventuelles ; il
y aura une « énergie
d’erreur pour croire au mensonge » (2 Thes. 2:11). Quel sera
le mensonge utilisé pour « expliquer » la disparition
des croyants ? la Bible ne le dit pas, mais on profitera de se moquer
une fois de plus des prétendues annonces de fin du monde, celle-ci n’ayant
pas eu lieu.
Certes l’Apocalypse à partir du chapitre 6 montre
que ce qui se passera ensuite sera une vie de plus en plus douloureuse, mais
rien qui soit une « fin du monde ».
Une vraie fin
du monde est indiquée en Apocalypse, mais seulement au ch. 20, et seulement
après le règne de paix de 1000 ans. Ce n’est donc pas pour
demain. Et même cette fin du monde-là ne correspond pas du tout
aux images de scènes d’épouvante qui circulent : il
est simplement dit : « la terre s’enfuit et le ciel ;
et il ne fut pas trouvé de lieu pour eux » (Apoc. 20:11).
Une autre scène
future impressionnante est mentionnée en Apoc. 19, celle de la bataille
d'Armaguédon (nous
ne sommes pas témoins de Jéhovah !) où le Christ
revenant pour régner anéantira les armées réunies «pour
combattre contre l'Agneau» (Apoc.
17:14 ; quelle folie !) et
jettera les meneurs principaux (dont l'antichrist) en enfer. Cette venue-là
sera visible du monde, selon Matt. 24 qu'on cite à tort pour illustrer
l'enlèvement
de l'église. Mais cet échec retentissant est peu glorieux pour
les hommes et ne donne guère lieu à des représentations.
Quoi qu'il en soit, ce n'est pas encore une «fin du monde».
Que retenir de tout ça ?
Simplement que la Parole de Dieu s’accomplira
dans tous ses détails, et que les moqueries passées ou futures
sont toujours du bidon. Mieux vaut se mettre en règle avec Dieu le plus tôt
possible.
Déchaînement de violences partout dans le monde à la suite d’un film blasphématoire pour l’Islam, avec toute une série de morts. Le film lui-même n’a même pas été diffusé, mais seulement sa bande-annonce ! Malgré la cinquantaine de morts qui en est résultée, beaucoup de dirigeants ou « voix autorisées » répètent partout que l’Islam est une religion de paix… mais faut-il s'en étonner de la part de ceux qui ont besoin de flatter les foules pour se faire réélire ? On ne peut s’empêcher de penser aux paroles du prophète Jérémie : « Une chose étonnante et horrible est arrivée dans le pays : les prophètes prophétisent avec mensonge, et les sacrificateurs dominent par leur moyen ; et mon peuple l’aime ainsi. Et que ferez-vous à la fin ? » (Jérémie 5:30-31).
Guerre interne en Syrie, interminable — Propos violents du président
de l’Iran à l’ONU réclamant la disparition de l’état
d’Israël — Protestations d’Israël réclamant
la destruction du potentiel nucléaire de l’Iran.
ONU, diplomaties, ministres de beaucoup de pays multiplient leurs efforts.
On prodigue les conseils. Le pape fait des appels. D’autres apportent des armes aux combattants.
Rien ne change.
Cela fait penser à ce que disent Jérémie
(6:14 et 8:11) et Ézéchiel (13:10) : « on dit
paix ! paix ! et il n’y a point de paix ». Ils dépeignent
la situation de manière imagée : « ils ont pansé légèrement
la plaie de la fille de mon peuple » (Jérémie), « ils
ont enduit le mur de mauvais mortier » (Ézéchiel).
Autrement dit, on ne guérit rien et on ne protège rien.
Pourquoi
la paix ne vient pas alors que tant d’efforts sont faits pour l’obtenir ?
C’est que personne n’a « chaussé ses pieds de
la préparation de l’évangile de paix » selon
l’exhortation de l’apôtre Paul aux Éphésiens
(6:15). Pour promouvoir la paix, il faut s’être préparé par
cet évangile, pour cela il faut le connaître et l’annoncer.
Mais cela implique d’abord de s’être reconnu pécheur,
et d’avoir senti le besoin d’un Sauveur, et d’avoir cru en
Christ mort et ressuscité pour nos péchés, et d’avoir
le désir d’en rendre témoignage. Si on fait la promotion
de la démocratie comme moyen parfait d’organiser les peuples,
et celle de l’œcuménisme ou de la laïcité ou
de l’Islam
comme doctrines motivant les hommes, il ne peut y avoir que l’échec.
Alors, si l’évangile n’est pas annoncé et reçu,
n’y a-t-il que l’échec à attendre ? Le remède
viendra, mais c’est Christ qui reviendra régner (après
l’enlèvement de l’église fidèle). Le Psaume
2 nous annonce cela : nous sommes encore dans le temps où les rois
de la terre (même chose que les présidents de républiques)
et les princes consultent ensemble contre l’Éternel et contre
son Oint (= Messie = Christ) ; ensuite ils seront brisés avec un
sceptre de fer. « Et maintenant, ô rois, soyez intelligents ;
vous, juges de la terre, recevez instruction : Servez l’Éternel
avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement » (Psaume
2:10-11).