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Au baptême de Jean au bord du Jourdain, Jésus prie alors qu’il est baptisé.
Le ciel s’ouvre sur lui, le Saint Esprit descend sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. L’offrande de gâteau, figure de la vie de perfection de Christ sur la terre, est ici ointe d’huile (Lév. 2:1), comme elle avait été pétrie à l’huile, à la naissance miraculeuse du Fils de Dieu (Luc 1:35). Dieu déclare du ciel, le plaisir qu’il trouve en lui.
Le Seigneur accomplit son ministère de grâce dans la puissance de l’Esprit (Luc 4:14), guérissant les malades, purifiant les lépreux et chassant les démons, de sorte que sa renommée se répand de plus en plus ; mais, loin des foules, il se retire dans les déserts et prie.
Seigneur de gloire et possédant toute autorité, il choisit les douze disciples pour être apôtres. Retiré seul sur une montagne, il avait auparavant passé la nuit entière à prier Dieu, circonstance qui n’est rapportée que dans l’évangile selon Luc.
Aux quartiers de Césarée de Philippe, quelques jours avant le début de son dernier voyage vers Jérusalem, il est reconnu par Pierre comme le Christ de Dieu (9:20). Mais là encore, entouré de ses disciples, il prie à l’écart.
Huit jours après, transfiguré devant ses disciples pour recevoir de Dieu le Père honneur et gloire (2 Pi. 1:17), il monte sur la sainte montagne. Son but était de prier, et c’est en priant que l’apparence de son visage devient tout autre, resplendissant comme le soleil.
En prière en un certain lieu, il reçoit de ses disciples la demande de les enseigner à prier.
Docteur dont les lèvres distillaient la parole divine pour le cœur préparé de Marie à Béthanie, il est aussi le modèle parfait de l’homme de prière dont l’oreille était réveillée chaque matin à la voix de son Père (És. 50:4).
Entièrement consacré aux affaires de son Père (Luc 2:49), le vrai serviteur de l’Éternel avait achevé les jours de son nazaréat (Nom. 6:8) et pouvait sortir libre (Ex. 21:2 ; Deut. 15:12). Christ, offrande de gâteau manifestée parfaite dans sa vie et son service, devait dans la mort être aussi l’holocauste et le sacrifice pour le péché. Dans le jardin de Gethsémané, seul, à un jet de pierre des trois disciples endormis de tristesse, Christ, homme dépendant, à genoux pour prier son Père, accepte de sa main la coupe de la colère, la volonté du Fils se soumettant et s’identifiant à celle de son Père. La présence de l’ange descendu du ciel pour le fortifier et la sueur sanglante exprimant l’angoisse du combat, sont soulignées ici, dans l’évangile de l’homme de douleurs.
Crucifié entre deux brigands, le Sauveur dans la première parole prononcée sur la croix, intercède pour ceux qui s’étaient rendus coupables de sa mort. «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font». Telle est, à la croix, la première manifestation des œuvres de la vie divine par celui qui en est la plénitude.
La dernière parole du Sauveur sur la croix est naturellement à sa place dans l’Évangile du Fils de l’homme dépendant : «Père ! entre tes mains, je remets mon esprit».
Fils de Dieu, il a le pouvoir de laisser sa vie et de détacher son âme de son corps. Homme dépendant, c’est entre les mains de son Père qu’il remet son esprit.
Note : Pour les deux dernières prières, voir aussi : Les sept paroles de la croix.