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Que dit l’ÉCRITURE ? (Rom. 4:3)

 

 

Réponse (par W.J.Lowe puis Élie Périer) à des questions posées par les lecteurs du périodique «le Salut de Dieu» entre 1873 et 1917

 

 «Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi» Jean 5:39

 «Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne oeuvre» 2 Timothée 3:16, 17

«Et ils reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Écritures pour voir si les choses étaient ainsi» Actes 17:11

Sommaire

17.          Lam. 3:27 ; Matt. 11:29-30. Porter le joug

 

17.       Dans le chapitre 3 des Lamentations, verset 27, quelle différence y a-t-il avec le «joug» du chap. 11:29-30 de Matthieu ?

Les grands principes des voies de Dieu envers l’homme, que nous trouvons dans l’Ancien Testament, sont vrais, quelle que soit la forme spéciale de la «dispensation» sous laquelle on vit. Bien loin de perdre leur valeur sous la dispensation chrétienne où nous sommes, ils ont une double application : d’abord ils nous font comprendre comment Dieu agit dans son gouvernement ; ensuite ils nous donnent l’intelligence du sentier dans lequel a toujours marché, en homme divinement parfait, celui qui est à la fois notre modèle et notre Seigneur, savoir Jésus Christ. Toute la parole de Dieu se rapporte à lui (Luc 24:27, 44).

«Il est bon à l’homme de porter le joug dans sa jeunesse». Voilà le grand principe moral. «La jeunesse» est, en effet, le moment propice et ordonné de Dieu pour apprendre l’obéissance. (Comparez le livre des Proverbes, surtout ch. 1 à 4, 8, 10:1, etc.). Que de peines, que d’expériences pénibles sont évitées lorsqu’on apprend jeune encore cette précieuse leçon ! Si l’on a été habitué «au joug» dans sa jeunesse combien plus faciles deviennent les leçons de la vie, et soi-même plus apte à en profiter !

Voyez, ensuite, dans l’évangile de Luc, la gloire morale de Celui qui, par sa sagesse à l’âge de douze ans, étonnait les docteurs dans le temple à Jérusalem, mais qui était pourtant «soumis» à ses parents (chap. 2:41-52). Contemplez le «joug» que portait de si bon gré celui qui est venu pour faire la volonté de Dieu, Celui qui, «étant en forme de Dieu», n’avait pas été dans la position d’obéir, mais qui «s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave», afin de se trouver dans la plénitude de sa grâce tout près de nous dans ce monde de souffrance et de misère, et nous apprendre à être parfaits en tout, dans le sentier de l’obéissance. «Il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes» ; il a souffert, étant tenté : par conséquent il est à même de secourir ceux qui sont tentés. Dans le sentier de l’obéissance, le chrétien n’est pas seul ; il y trouve, pendant toute la durée de sa course, la force et l’encouragement que donne la sympathie de Jésus. Paul désirait connaître Christ en souffrant avec Lui dans son sentier à travers la terre (Philippiens 3). Nous aussi, nous avons à apprendre de Celui qui a toujours été débonnaire et humble de coeur, en portant son joug dans les détails journaliers d’une vie dévouée au Seigneur, lui étant soumis en toutes choses. Nous jouirons ainsi de ce repos de l’âme que l’on ne trouve qu’en suivant de près Celui qui faisait toujours ce qui était agréable à son Père. On possède ainsi une joie céleste qui inonde le coeur et fait éprouver en pratique que son joug est aisé et son fardeau léger.