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Pensées sur l’Apocalypse

 

Leslie M. Grant

 

Calendrier « The lord is near », 1986, 1987, 1988, 2008, 2009, 2015

 

Apocalypse 1v7 ; 1v17-18 ; 2v2-4 ; 2v17 ; 3v10 ; 3v10(2) ; 3v10-11 ; 3v22 ; 4v1 ; 5v13 ; 19v6-8 ; 20v11-12,15 ; 21v9-12 ; 22v16-17 ; 22v16 ; Mal. 4v2 ; 22v7,12,20 ;

 

1         Apocalypse 1:7

Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, amen !

22 novembre 2008

Il est question ici de la révélation du Fils de Dieu, et non pas de Sa venue pour enlever l’Église de Dieu dans Sa présence, ce qui aura eu lieu sept ans auparavant. Il nous est dit que, lors de l’enlèvement, nous serons ravis dans les nuées pour rencontrer le Seigneur en l’air (1 Thessaloniciens 4:17). Il y aura tellement d’enfants de Dieu présents alors, que nous formerons véritablement des nuées (voyez Hébreux 12:1). Est-ce que ce ne sera pas également le cas lorsque le Seigneur Jésus reviendra en puissance et en gloire ? Nous savons d’après différents passages de l’Écriture que, lorsque le Seigneur Jésus reviendra pour juger le monde, Il amènera les Siens aussi bien que ses anges puissants avec lui. Lorsqu’Il vient « avec les nuées », cela indique-t-il que le grand nombre de croyants qui viendront avec Lui formeront ainsi les nuées qui L’accompagnent ?

Les nuages impliquent une certaine obscurité, aussi les incrédules ne discerneront pas tout ce qui est inclus dans cette grande manifestation. Ils seront plutôt frappés de peur et consternés.

Mais ceux qui étaient coupables d’avoir percé le Seigneur Jésus sont mentionnés spécialement parmi ceux qui le verront. Quelle vue terrifiante ! D’autre part, les tribus de la terre, c’est-à-dire de la terre d’Israël, gémiront, se lamenteront à cause de Lui. Cela nous fait penser à Zacharie 12:10-14, qui parle de la maison de David et des habitants de Jérusalem regardant vers Celui qu’ils ont percé et, étant émus par l’Esprit de Dieu, se lamentent dans une telle repentance que les maris et les épouses le feront séparément, la repentance étant une chose absolument personnelle. Il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent. Combien grande sera alors la joie qui remplira les cieux quand toutes ces personnes précieuses seront tellement travaillées par l’Esprit de Dieu qu’elles seront complètement abattues, se jugeant sans ménagements, et qu’elles recevront le Fils de Dieu béni que leur nation avait autrefois rejeté.

 

 

2         Apocalypse 1:17-18

Et lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort ; et il mit sa droite sur moi, disant : Ne crains point ; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j’ai été mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles.

29 novembre 2008

L’apôtre Jean, qui a écrit ceci, avait vécu dans la compagnie du Seigneur Jésus sur la terre pendant plus de trois ans, et s’était reposé sur la poitrine de Jésus. Mais quelle différence maintenant ! Le Seigneur était venu autrefois dans l’humiliation, ce qui avait attiré à Lui les cœurs de Ses disciples. Nous pouvons être certains qu’ils gardaient dans le cœur le souvenir de Sa grâce, de Sa bonté, de Sa tendresse, qu’ils n’oublieraient jamais. Mais maintenant, sur l’Ile de Patmos, Jean était en Esprit, le dimanche, le jour du Seigneur, et recevait une vision impressionnante, la vision de la gloire du Seigneur.

Pour un incrédule, une telle vision serait absolument terrifiante : les cheveux et la tête blancs comme de la laine, aussi blancs que neige, les yeux comme une flamme de feu, les pieds semblables à de l’airain comme brûlant dans une fournaise, une voix comme la voix de grandes eaux, une épée à deux tranchants sortant de Sa bouche, Son visage brillant comme le soleil.

Jean, complètement abattu, tomba à Ses pieds, comme mort. Mais alors cet Homme d’une dignité et d’une gloire si majestueuses mit Sa main droite sur Jean et lui dit : « Ne crains point ».

Quelle grâce merveilleuse, pleine de tendresse ! Il ne parle pas comme lorsqu’Il était dans la compagnie de Ses disciples. Il prend plutôt Sa propre place en résurrection : « Je suis le premier et le dernier, et le vivant ». Il n’a pas eu de commencement : Il est le Premier. Il n’a pas de fin : Il est le dernier. Il est Celui qui est vivant, bien qu’Il ait été mort. Il possède les clés de la mort (l’état du corps séparé de l’âme et de l’esprit), et les clés du hadès (l’état de l’âme et de l’esprit séparés du corps).

Cette grande vision donnée à Jean le préparait pour le privilège sacré d’écrire ce livre de l’Apocalypse qui nous éclaire particulièrement. Que ce dernier livre de l’Écriture a donc une importance essentielle : la révélation de Jésus Christ.

 

 

3         Apocalypse 2:2-4

Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience, et que tu ne peux supporter les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs : et tu as patience, et tu as supporté des afflictions pour mon nom, et tu ne t’es pas lassé ; mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour.

5 janvier 2009

N’est-il pas extrêmement triste que, dans cette église des premiers temps à Éphèse, où le Seigneur Jésus trouve tellement de choses à louer, Il doive terminer ses paroles d’approbation en disant : « Mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour » ? Il ne dit pas qu’ils avaient perdu cet amour, mais qu’ils l’avaient abandonné. Si nous voyions, dans un groupe quelconque de croyants, ces beaux caractères que le Seigneur loue, ne serions-nous pas reconnaissants ? Nous ne nous douterions jamais qu’ils manquent d’amour pour le Seigneur ! Mais Lui voit plus à fond que nous.

Éprouvons-nous. Avons-nous la même affection ardente pour le Seigneur Jésus aujourd’hui qu’autrefois ? Quand, au début, nous avons mis notre confiance en Lui comme Sauveur, nous n’avions pas la même connaissance de Sa Parole qu’aujourd’hui ; et cependant, notre amour pour le Seigneur était tel qu’il semblait que nous ne le perdrions jamais. Le premier amour n’est pas nécessairement le premier au point de vue du temps, mais plutôt le premier quant à son intensité.

Il est certain que nous devons aimer la Parole de Dieu, que nous devons aimer l’évangile et que nous devons aimer les âmes précieuses. Mais l’amour envers le Seigneur Jésus doit certainement être le tout premier. Lui seul discerne si, oui ou non, nous avons abandonné cet amour. Les autres supposent que le premier amour est assurément présent s’ils voient quelqu’un qui travaille pour le Seigneur, mais prenons à cœur Sa Parole, et attachons-nous davantage à Lui.

 

 

4         Apocalypse 2:17

Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou un nouveau nom écrit, que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit.

12 janvier 2009

Il y avait de nombreuses choses sans profit à Pergame, que la foi est appelée à combattre. Il y avait ceux qui tenaient la doctrine de Balaam. Balak avait demandé à Balaam de maudire Israël, mais Dieu tourna la malédiction en bénédiction. Balaam, étant frustré, conseilla à Balak de tenter les Israélites pour qu’ils mangent des choses sacrifiées aux idoles. L’idole n’est rien, mais de mauvais esprits y sont sous-jacents ; et manger des choses offertes aux idoles, c’était reconnaître une valeur à l’idole et aux mauvais esprits derrière elle. Le vainqueur refuserait immédiatement de telles choses.

Il y avait aussi à Pergame ceux qui tenaient la doctrine des Nicolaïtes. On a fait beaucoup d’efforts pour renoncer à l’expliquer, comme si ce mal n’avait pas d’importance aujourd’hui. Mais il est chargé de sens, car le mot signifie : gouverneurs des laïques.  En d’autres termes, il implique une nette séparation entre les laïques et leurs gouverneurs, le clergé. Ce n’est pas tous ceux qui ont un titre, tel que pasteur, qui veulent être les premiers, comme Diotrèphe (3 Jean 9) ; mais les gens mettent souvent un homme qui a des capacités dans une position au-dessus des gens du commun, faisant ainsi une différence entre le clergé et les laïques.

Le Seigneur nous dit, en Apocalypse 2:6, qu’Il hait les œuvres des Nicolaïtes Il ne hait pas les gens eux-mêmes, mais Il hait leurs œuvres et leur doctrine. Il semble clair que leurs actions les conduisirent bientôt à adopter cette pratique comme une doctrine.

Les vainqueurs fidèles considéreront ce mal comme le Seigneur Jésus le voit, haïssant de la même manière les œuvres et la doctrine des Nicolaïtes.

Soyons des vainqueurs fidèles.

 

 

5         Apocalypse 3:10

Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre.

19 janvier 2009

Ces paroles si précieuses sont adressées à l’ange de l’assemblée à Philadelphie. L’ange est vu comme le représentant de l’assemblée ou, en d’autres termes, comme « celui qui a des oreilles ». N’est-il pas vital pour tout croyant d’avoir des oreilles pour entendre ce que l’Esprit de Dieu dit aux assemblées ? Certains peuvent se vanter à tort d’être des Philadelphiens, mais plutôt que de prétendre à une telle place, examinons-nous-mêmes pour voir dans quelle mesure nous atteignons à ce que le Seigneur loue ici. Philadelphie signifie amour des frères et implique en conséquence un amour véritable et sincère pour tous ceux qui sont rachetés par le précieux sang de Christ.

Le Seigneur les loue et les encourage en leur disant : « Tu as peu de force, et tu as gardé ma parole, et tu n’as pas renié mon nom » (verset 8). Cela est-il vrai de nous ? Ne prétendons pas qu’il en soit ainsi, mais soyons plutôt exercés pour que ce soit vrai.

Nous pouvons ensuite apprécier profondément Ses paroles : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve ». L’heure de l’épreuve, c’est la grande tribulation, la période la plus épouvantable que le monde connaisse jamais. Elle éprouvera ceux qui demeurent sur la terre, non pas ceux qui sont citoyens du ciel.

Remarquez que le Seigneur ne dit pas qu’Il les gardera simplement de l’épreuve, mais « de l’heure de l’épreuve ». La seule façon dont nous pouvons être gardés de cette heure, c’est en étant retirés complètement du monde. Les croyants qui seront vivants et ceux qui seront déjà morts seront soudain enlevés ensemble pour rencontrer le Seigneur en l’air.

Souvenons-nous que le Seigneur dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience ». Il attend avec patience pour accomplir Sa Parole qui dit qu’Il va revenir. Tous les croyants devraient donc attendre patiemment, eux aussi.

 

 

6         Apocalypse 3:10 (2)

Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre.

21 mai 1987

Cet éloge de l’église à Philadelphie, sortant de la bouche du Seigneur Jésus, exprime une promesse d’un caractère particulièrement intéressant et précieux. La promesse ne concerne que ceux dont la foi est dans le Seigneur Jésus Lui-même, ceux qui ont mis leur foi dans Sa Parole avec patience, durant les jours où le Seigneur et Ses droits étaient rejetés. À cause de cette endurance patiente, ils seraient gardés de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre. Cette heure, c’est la grande tribulation.

Remarquez qu’ils ne seront pas simplement gardés de l’épreuve, mais de l’heure de l’épreuve, hors du temps lui-même de la tribulation. Cela ne peut se réaliser que parce qu’ils seront retirés du monde lui-même. De nombreux autres passages confirment ce fait merveilleux, à savoir que l’Église de Dieu sera enlevée pour rencontrer le Seigneur en l’air, avant que le jour de la grande tribulation tombe sur un monde mûr pour le jugement.

Nous savons que cette tribulation viendra, mais ce ne sera pas un temps d’épreuve pour l’Église, mais pour « ceux qui habitent sur la terre », ceux qui demeurent sur la terre en contraste avec ceux qui ont un héritage céleste. En conséquence, nous n’attendons pas la tribulation : Dieu a enseigné aux croyants, bien plutôt, à « attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient » (1 Thessaloniciens 1:10). Objet merveilleux de pur bonheur pour les cœurs de ceux qui connaissent Sa grâce rédemptrice !

 

 

7         Apocalypse 3:10-11

Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.

10 septembre 1988

Cette promesse d’un prix tout particulier, faite à Philadelphie, est destinée à tous ceux qui sont sauvés par la pure grâce de Dieu. Ils ont gardé la parole de la patience de Christ, attendant avec confiance que Celui qui a été rejeté par les hommes vienne à la fin prendre Son trône de grande gloire et de grande puissance ; dans cette attente, ils supportent patiemment les souffrances du temps présent. Ils n’auront pas à connaître les souffrances de la grande tribulation qui éclatera dans un proche avenir sur le monde des incrédules, pour éprouver ceux qui ne sont que des habitants de la terre.

Les paroles du Seigneur Jésus sont très claires : « je te garderai de l’heure de l’épreuve ». Cela ne veut pas dire qu’ils seront protégés en passant par l’épreuve, mais qu’ils seront gardés hors d’elle. Il n’est pas dit non plus qu’ils seront gardés de l’épreuve, mais gardés de l’heure de l’épreuve, du temps lui-même de l’épreuve. Cela n’est possible que s’ils sont complètement retirés de la terre. Telle est la merveilleuse vérité concernant la véritable Église de Dieu, l’Assemblée, qui est composée de tous ceux qui croient réellement au Seigneur Jésus.

Nous trouvons décrite, en 1 Thessaloniciens 4, la manière admirable dont cela s’accomplira. Le monde ne comprendra pas ce qui se passe ; mais le Seigneur Lui-même descendra du ciel. Non seulement les enfants de Dieu vivants seront enlevés pour Le rencontrer en l’air, mais les morts en Christ ressusciteront d’abord, de sorte que, avec les croyants vivants, ils seront enlevés pour être conduits au-dessus de tous les cieux, dans la maison du Père (1 Thessaloniciens 4:14-17).

 

 

8         Apocalypse 3:22

Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.

17 juillet 1987

L’oreille humaine est un organe aux capacités et aux facultés extraordinaires. Le nombre de sons qu’il est capable de distinguer semble pratiquement infini, sans parler de la gamme immense des sons qui dépassent ses limites. Considérez les milliards de voix des gens dans le monde, dont il n’y a pas deux qui soient identiques, bien que certaines se ressemblent ; et ajoutez à cela les sons des animaux, oiseaux, insectes et créatures aquatiques, différents sons de vents et d’orages, du flux et reflux de la mer, des tremblements de terre et des volcans, et les sons nombreux que fait l’homme en travaillant, en jouant, et dans toute la gamme sans fin de ses inventions. Qu’Il est infiniment grand, le Dieu qui a pourvu à des sons particuliers par lesquels les gens et les choses peuvent s’exprimer, et une oreille qui entend pour enregistrer ces choses !

Ce sens de la nature, l’ouïe, est une merveille. Prenons-nous soin de l’employer de la bonne manière, pour honorer le Créateur ? Le Seigneur Jésus a insisté : « Prenez garde à ce que vous entendez » (Marc 4:24), et « Prenez donc garde comment vous entendez » (Luc 8:18). Car c’est un honneur qu’Il nous ait confié cette capacité extraordinaire, et le pécheur sauvé par grâce désire certainement être trouvé fidèle en retour d’un bien aussi précieux qui lui est confié. Le croyant connaît la voix du Berger, une voix qui a pour son cœur un attrait bien doux. Entendre la voix du Seigneur n’est toutefois pas simplement une chose physique, car le sens physique nous enseigne quelque chose de plus essentiellement spirituel. Une telle écoute, c’est recevoir dans le plus profond de notre âme la vérité que le Seigneur Jésus exprime aux assemblées, avec l’intention de Lui obéir sans réserve.

Ces paroles sont répétées sept fois dans les chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse. Cela montre l’urgence, le sérieux et l’importance qu’il y a à ce que nous apportions la plus grande attention aux sept messages à ces assemblées. Que nos oreilles soient ouvertes pour écouter, dans un esprit d’obéissance, avec humilité et décision.

 

 

9         Apocalypse 4:1

Après ces choses, je vis ; et voici, une porte ouverte dans le ciel, et la première voix que j’avais ouïe, comme d’une trompette parlant avec moi, disant : Monte ici, et je te montrerai les choses qui doivent arriver après celles-ci.

2 février 2009

Jean avait été témoin des paroles adressées par le Seigneur aux sept assemblées qui sont en Asie. Après ces choses : « les choses qui sont » (chap. 1:19) – Jean vit, dans une vision, « une porte ouverte dans le ciel ». Nous ne lisons jamais auparavant une telle chose. Nous lisons que les cieux ont été ouverts (Matthieu 3:16) pour honorer le Seigneur Jésus lors de Son baptême. Mais ici une porte a été ouverte dans le ciel pour faire entrer Jean lui-même, à qui il fut dit que, depuis cette position, il verrait « les choses qui doivent arriver après celles-ci ».

Il est très clair que Jean devait représenter l’Assemblée de Dieu tout entière, l’Église, dans ce transfert extraordinaire au ciel. Ce ne sera pas moins extraordinaire quand l’accomplissement de ce type intéressant aura lieu, lorsque tous les croyants de la période actuelle seront enlevés pour rencontrer le Seigneur en l’air, et L’accompagner vers la maison du Père dans les cieux.

À partir de ce moment, l’Église n’est plus vue sur la terre dans ce livre de l’Apocalypse. Elle a plutôt le privilège extraordinaire d’assister, depuis les hauteurs de la gloire céleste de Dieu, à tout ce qui se passe sur la terre. De ce point de vue remarquable, Jean voyait « les choses qui doivent arriver après celles-ci ». À tout vrai croyant, qu’il soit déjà mort, ou encore en vie au moment de l’enlèvement, il sera donné le droit remarquable d’être témoin de tous ces grands évènements que Jean rapporte dans toute la suite du livre de l’Apocalypse. Si maintenant nous ne comprenons pas bien ces choses, nous le ferons alors ; et bien que nous ne les ayons comprises que dans une mesure, elles nous deviendront si claires alors que nous ne cesserons jamais d’admirer la grandeur de la sagesse, de la puissance et de la grâce de notre Sauveur et Seigneur bien-aimé.

 

 

10    Apocalypse 5:13

À celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, la bénédiction, et l’honneur, et la gloire, et la force, aux siècles des siècles.

1 février 1987

Ces expressions magnifiques invitant à l’adoration anticipent un jour à venir où toutes les créatures, célestes, terrestres et infernales rendront l’honneur dû au Dieu de gloire éternelle, et à l’Agneau. Même ceux qui seront perdus pour l’éternité feront de même, bien que cela ne trouve pas d’écho dans leurs cœurs.

La majesté solennelle de Celui qui est assis sur le trône est destinée à nous impressionner au plus profond de nos âmes. Son trône de gloire et d’autorité éternelles montre qu’Il est séparé, au-dessus et au-delà de tous autres. C’est Celui dont la parole est pure, véritable et absolue, qui ne donnera jamais Sa gloire à un autre. Cependant, faisant un contraste merveilleusement précieux avec cela, nous voyons l’abaissement et l’humiliation de l’Agneau du sacrifice, le Seigneur Jésus Christ béni. Il nous est présenté, sous ces traits significatifs, comme Celui qui, dans une grâce magnifique, S’est donné Lui-même pour porter le poids terrible de nos péchés et de notre culpabilité, prenant la place la plus basse afin de racheter des pécheurs pour Dieu par Son sang précieux qui a été versé.

Ces deux thèmes suscitent l’adoration de l’univers. Bénédiction, honneur, gloire et puissance sont attribués à Dieu et au Seigneur Jésus pour les siècles des siècles. Toutefois, maintenant déjà, les croyants ont la joie d’anticiper ce jour à venir en apportant leur louange et leur adoration sincères au Père et à Son Fils bien-aimé.

 

 

11    Apocalypse 19:6-8

Et j’ouïs comme une voix d’une foule nombreuse, et comme une voix de grandes eaux, et comme une voix de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur, notre Dieu, le Tout-puissant, est entré dans son règne. Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire : car les noces de l’Agneau sont venues ; et sa femme s’est préparée ; et il lui a été donné d’être vêtue de fin lin, éclatant et pur, car le fin lin, ce sont les justices des saints.

9 février 2009

Cet événement magnifique aura lieu au ciel, seulement après le jugement terrible et complet de la grande prostituée, Babylone. Celle-ci s’est réclamée pendant des siècles d’être la vraie Église, l’épouse de Christ, mais n’en a été qu’une imitation, et cependant investie par le monde de beaucoup d’honneur. Bien que les grands hommes et les marchands de la terre se lamenteront et mèneront deuil sur Babylone, une voix venant du trône de Dieu proclamera : « Louez notre Dieu, vous tous ses esclaves et vous qui le craignez, petits et grands » (verset 5).

Alors la véritable Église, qui aura été au ciel depuis l’enlèvement, sera présentée en mariage à l’Agneau, le Seigneur Jésus Christ. La célébration, au ciel, sera vraiment magnifique. Des voix de tonnerre, comme d’une grande foule ou de grandes eaux, rendront d’abord hommage au Seigneur, notre Dieu, le Tout-puissant, de ce qu’Il a pris le pouvoir royal qui est le Sien.

De plus, quel privilège merveilleux sera le nôtre, comme membres de la véritable Église, d’être présentés comme la femme de l’Agneau de Dieu ! Nous serons alors vêtus de fin lin éclatant, ce qui est un symbole des justices des saints. Nous vêtir nous-mêmes ainsi maintenant, serait de la propre justice ; mais alors, nous aurons déjà comparu devant le tribunal de Christ. Nos actes justes auront alors été débarrassés de tout motif égoïste. Il ne restera que ce qui était à la gloire de Dieu pendant notre vie sur la terre.

 

 

12    Apocalypse 20:11-12, 15

Et je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus, de devant la face duquel la terre s’enfuit et le ciel ; et il ne fut pas trouvé de lieu pour eux.

Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres. ... Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu.

16 février 2009

Toute l’humanité sera témoin de ce jugement solennel, car tous, dans le ciel et sur la terre, seront présents pour observer cet événement.

Les croyants se trouveront déjà au ciel, tandis que les incrédules auront passé par la mort. Mais ces derniers, grands ou petits, seront ressuscités dans une forme corporelle pour se tenir comme des criminels devant le trône de Dieu. Que leur condition est triste et terrible ! Étant morts sans la grâce, ils seront ressuscités sans la grâce.

Les livres sont ouverts, puis le livre de vie est ouvert. Dans les livres auront été enregistrées les œuvres de tous, dont beaucoup de choses, sans doute, dont ils avaient espéré qu’on ne s’en souviendrait pas. Mais ils sont jugés d’après les choses écrites dans les livres, chacun selon ses œuvres. Aucun croyant, certainement, n’accepterait jamais avec plaisir qu’un jugement soit porté sur ses œuvres, pas plus que ne le ferait un incrédule. Mais, Dieu en soit béni, aucun croyant ne sera jugé d’après ses œuvres, car le sang de Jésus Christ, le Fils de Dieu, nous a purifiés de tout péché, et Il fera de même pour quiconque vient à Lui dans la repentance, se confiant en Lui pour être pardonné. Ceux qui ont mis en Lui leur confiance ne viendront pas en jugement (Jean 5:24).

Le livre de vie sera ouvert pour rendre témoignage au fait que les noms de ceux qui ne sont pas sauvés n’y sont pas écrits, et leur fin qui est en vue est terrible : ils sont jetés dans l’étang de feu. Si quelque personne qui n’est pas sauvée lisait ceci, nous la supplions de se tourner vers le Seigneur Jésus, de Lui confesser ses péchés, et de mettre sa confiance en Lui pour recevoir un salut éternel.

 

 

13    Apocalypse 21:9-12

Et l’un des sept anges qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint et me parla, disant : Viens ici, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. Et il m’emporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la sainte cité, Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son luminaire était semblable à une pierre très-précieuse, comme à une pierre de jaspe cristallin. Elle avait une grande et haute muraille ; elle avait douze portes, et aux portes douze anges, et des noms écrits sur elles, qui sont ceux des douze tribus des fils d’Israël.

23 février 2009

Quel tableau extraordinaire pour remplir de crainte, de révérence et d’admiration le cœur de l’apôtre Jean ! Tous ceux qui croient au Seigneur Jésus font partie de cette grande compagnie appelée « l’épouse, la femme de l’Agneau », qui est aussi appelée la « nouvelle Jérusalem ». C’est la contrepartie spirituelle de la Jérusalem terrestre, que Dieu a désignée pour être le centre de tous ses conseils sur la terre, car alors elle sera purifiée de toute son ancienne triste corruption et appelée « Sion », ce qui signifie ensoleillée. Mais la nouvelle Jérusalem sera encore plus pleine de soleil, puisqu’elle est appelée l’épouse de Christ, l’Assemblée du Dieu vivant.

Elle est décrite comme une cité. Pourquoi cela ? - Parce qu’elle comporte un si grand nombre d’enfants de Dieu, et tous dans une unité parfaite. De plus, elle a la forme d’un cube, de près de 2000 kilomètres de longueur, de largeur et de hauteur. Les trois dimensions sont semblables, car elles sont le symbole de la Trinité : Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, qui demeureront là au milieu des louanges de Son peuple. Qu’elle ait un mur grand et haut indique sa séparation complète d’avec toute forme de mal – mais elle a des portes nommées d’après les douze tribus d’Israël. Le mur maintient dehors ce qui doit être dehors, et les portes permettent que ce qui doit être dedans puisse entrer. Mais en même temps que le Seigneur montre Son amour pour l’Église comme étant Son épouse, Il montre que Son amour pour Israël demeure inchangé.

Ainsi, le Seigneur Jésus recevra, à la fois de la part d’Israël et de la part de l’Église, la louange et l’honneur éternels, tous les cœurs se joignant dans ce chœur louant Jah !

 

 

14    Apocalypse 22:16-17

Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie.

2 mars 2009

Au moment où le Seigneur Jésus est près de terminer le canon (le contenu entier) de la précieuse Parole de Dieu, qu’il est beau qu’Il fasse entendre cette invitation pleine de grâce ! Il ne désire pas « qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Mais il est de la plus haute importance que ceux qui sont invités sachent Qui est Celui qui parle de façon si merveilleuse. Il est d’abord la racine de David, c’est-à-dire que David procédait de Lui, car Il est le Dieu éternel. Mais Il est aussi « la postérité de David », car dans son humanité, Il descend de David. Ainsi, la gloire suprême de Sa déité, de même que la réalité précieuse de Son humanité, sont pleinement déclarées.

Pendant que le Seigneur Jésus était sur la terre, Il disait « Venez à moi » (Matthieu 11:28). Maintenant Il nous dit que l’Esprit et l’épouse se joignent à cette affectueuse invitation, car l’Esprit de Dieu est dans l’épouse, l’Assemblée. Puis Il prie tous ceux qui entendent de s’unir pour en inviter d’autres à venir. Certainement, tous ceux qui, avec une foi réelle, sont venus mettre leur confiance dans le Seigneur Jésus, désirent que d’autres aussi soient sauvés pour l’éternité.

Ensuite le Seigneur Jésus étend Son invitation à « celui qui a soif », l’invitant à venir. Quel appel plein de bonté et de miséricorde ! Ainsi sa soif sera étanchée. Mais si quelqu’un ne ressent pas la soif ? Le Seigneur alors élargit l’invitation, en disant : « Que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie ».

Ainsi le Seigneur met tout en œuvre pour chercher à sauver ceux qui sont perdus. Si quelqu’un vient, il sera reçu avec joie. Mais alors, si quelqu’un ne veut pas venir, oserait-il jamais dire que ce n’est pas sa faute ? Il se rendrait ainsi coupable de refuser le Seigneur Jésus, le Dieu du ciel et de la terre !

 

 

15    Malachie 4:2 ; Apocalypse 22:16

Et pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes.

 

Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin.

4 février 2015

Le premier passage se trouve à la fin de l’Ancien Testament, le second, à la fin du Nouveau Testament. Bien sûr, « le soleil de justice », c’est Jésus, tout comme Il est aussi « l’étoile brillante du matin ». Dans les deux cas, Sa venue est décrite avec précision. Dans l’Ancien Testament, c’est le peuple terrestre choisi de Dieu auquel cela s’adresse en particulier. Ils attendront que le Seigneur Jésus vienne avec une puissance et une majesté très grandes, comme le soleil se levant dans sa splendeur, « et la guérison sera dans ses ailes ». Comme la merveille de la lumière et de la chaleur du soleil, le Seigneur remplira de bonheur la terre entière.

À l’Église sur la terre, aujourd’hui, il est dit que le Seigneur Jésus apparaîtra comme « l’étoile brillante du matin ». L’étoile du matin se lève quand il fait encore sombre, avant que le soleil se lève et brille de tous ses feux. Ainsi, tandis que le monde dort, le Seigneur de gloire bienheureux descendra soudain du ciel pour enlever tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui comme Sauveur (qu’ils soient déjà morts ou encore vivants), pour qu’ils soient pour toujours avec lui. Quelle perspective merveilleuse en vérité !

Comment cela est-il possible ? - C’est parce que le Seigneur Jésus est « la racine et la postérité de David », c’est-à-dire que, bien qu’Il vienne de David par Sa naissance sur la terre, David venait de Lui ! Comme étant la postérité de David, Il est véritablement un Homme dans tous les sens du mot, un Homme capable de sympathiser et d’entrer dans tous les besoins et les soucis de l’humanité. Mais parce qu’Il est la racine de David, Il n’est rien de moins que « sur toutes choses Dieu béni éternellement » (Romains 9:5), l’objet de la louange et de l’adoration de tous ceux qui ont été rachetés par Son sang précieux.

Comme le croyant peut bien désirer de tout son cœur la venue soudaine d’un tel Seigneur, pour être avec Lui et comme Lui pour toujours !

 

 

16    Apocalypse 22:7, 12, 20

Et voici, je viens bientôt. Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre. ... Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon ce que sera son œuvre ... Oui, je viens bientôt. - Amen ; viens, Seigneur Jésus.

1 décembre 1986

Triple assurance merveilleuse venant de la bouche du Fils de Dieu dans le dernier chapitre de la Parole de Dieu. Nous ne devons pas attendre un événement prophétique avant la venue de ce Sauveur bien-aimé. Il va venir bientôt pour ressusciter soudain Ses bien-aimés rachetés qui sont morts au cours des années et des siècles, et pour les enlever, avec tous les croyants vivant sur la terre à ce moment-là, vers la joie inexprimable de la maison du Père. Triomphe merveilleux des richesses de la grâce de Dieu !

En relation avec la première déclaration de cette proche venue, Il parle de la bénédiction de celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre. Quel sens a Sa Parole pour nous ? Nous remplit-elle de joie, de réconfort, d’encouragement, de sorte qu’elle incline nos cœurs à lui obéir sans discussion ? Elle aura certainement cet effet si nous nous attendons réellement à tout moment à voir le Seigneur.

Au verset 12, cependant, Il ajoute à cela la promesse d’une récompense donnée à chacun en fonction de ses œuvres. Cela ne nous touche-t-il pas aussi profondément ? Nos œuvres sont-elles de nature à être ainsi louées par Sa grâce : « Bien, bon et fidèle esclave » (Matthieu 25:21 ; Luc 19:17) ? Qu’avons-nous fait réellement pour Lui ?

En dernier lieu, cependant, ce n’est pas sur notre obéissance ou nos œuvres que le Seigneur insiste, mais simplement sur Sa propre Personne bénie, l’Objet qui satisfera éternellement nos cœurs : « Je viens bientôt ». Lorsqu’Il se présente ainsi, dans la dignité de Sa gloire unique, nos cœurs peuvent, d’un commun accord, répondre ardemment : « Amen ; viens, Seigneur Jésus ».