[ page principale | nouveautés | La Bible | la foi | sujets | études AT | études NT | Index auteurs + ouvrages + sujets ]
IL Y A UN DIEU
Table des matières :
9 Encore quelques paroles de la Bible :
L’orgueil de l’homme le conduit à refuser de croire ce que ses yeux ne peuvent voir ou ce que sa raison ne peut comprendre.
Dieu est esprit ; l’oeil de l’homme ne peut donc le voir ; le Créateur est nécessairement au dessus de sa créature : celle-ci a ses limites et, par suite, ne peut savoir que ce qui lui a été révélé.
Nier l’existence de Dieu est la forme d’incrédulité, appelée athéisme, qui est à la base de beaucoup de théories et de philosophies anciennes ou modernes. Mais celles-ci posent à l’esprit humain beaucoup plus de problèmes qu’elles ne peuvent en résoudre.
L’idée de Dieu, selon ceux qui soutiennent ces thèses, est une création de l’esprit humain. Elle a eu son origine et son développement, et maintenant elle tend à disparaître. Exposons brièvement quelques preuves de l’existence de Dieu.
Remarquons d’abord que la croyance en une puissance supérieure à l’homme est de tous les temps et de tous les lieux.
Partout, aussi loin que l’on remonte dans l’histoire, on trouve des religions. Or, qui dit religion, suppose un Dieu. L’idée de Dieu peut être faussée, dénaturée, dégénérée même en choses absurdes, mais elle a toujours existé. D’où serait-elle venue, s’il n’y avait pas une réalité qui y corresponde ?
On dira peut-être que les hommes, autrefois, frappés à la vue des forces qui se développent dans la nature, émus à la contemplation des astres, en ont fait des divinités, et que plus tard, les idées s’épurant, on en est venu à la conception d’un Dieu unique. C’est le contraire qui est vrai. L’idée d’un Dieu unique, créateur et gouverneur de toutes choses, est une idée primordiale ; l’idolâtrie a surgi plus tard. Les hommes ont perdu l’idée d’un Dieu unique ou n’en ont gardé qu’une conception obscure. Les divinités, fruit de leur imagination, légitimaient par leur exemple les passions et les convoitises impures du coeur humain.
Que l’on prenne la Bible, sans contredit le plus ancien livre qui existe, du moins dans sa plus grande partie ; sans entrer dans la question de son inspiration, considérons-la simplement comme un document de la plus haute antiquité. Elle débute ainsi : «Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre» ; puis tous les chapitres de la Genèse, comme aussi les livres suivants, nous montrent un Dieu unique, créateur tout-puissant. Le livre ne démontre pas son existence, il le fait voir agissant et connu de ceux à qui il s’adresse. L’idée de Dieu existait donc alors, et non par suite d’un développement. L’idolâtrie, la multiplicité des dieux, est venue après ; loin d’être à l’origine, elle est une dégénérescence de l’idée primitive de Dieu.
D’où vient donc cette idée d’un Dieu unique ? C’est qu’elle est au fond de chacun de nous : Dieu, pour ainsi dire, s’affirme en nous ; il a mis son empreinte sur son ouvrage. «Qu’est-il, pour ceux qui croient en lui, ce Dieu que vous niez ?» dirons-nous aux incrédules. Il ne saurait être que infini, éternel, tout-puissant, présent partout et connaissant tout. Et la créature bornée que nous sommes, ne pourrait avoir même l’idée d’un tel Être, s’il n’existe pas. Tout ce qui nous entoure et qui existe a ses limites, et cependant je conçois un Être infini de toutes manières. Ce ne peut être que lui-même qui se présente à moi dans sa grandeur suprême. Le fait même que l’athée veut en bannir l’idée de son esprit et de celui des autres, prouve que Dieu existe. S’il n’est pas, pourquoi se battre contre le néant ?
Mais Dieu est ; seulement il vous déplaît d’avoir au-dessus de vous quelqu’un qui vous connaît, qui vous contrôle et dont après tout vous dépendez, et c’est pourquoi vous voudriez l’anéantir.
Vous dites dans votre coeur : « il n’y a point de Dieu », mais, malgré tout, l’idée de Dieu ne vous quitte pas, parce qu’IL EST.
J’ai dit : «Vous dépendez». Oui, vous dépendez d’une cause toute-puissante, non pas aveugle, mais intelligente et sage.
Car enfin vous existez sans vous être fait vous-même et vous n’êtes pas seulement un composé d’os, de chair, de nerfs et de sang ; il y a en vous ce qui est «vous», ce qui constitue votre «moi», ce qui est immatériel, et qui, s’il est parfois affecté par votre partie matérielle, en est distinct, lui commande et se sert d’elle. Il y a en vous l’être qui pense, raisonne, réfléchit, se souvient, veut et ne veut pas. Ce composé merveilleux d’un corps et d’une âme qu’est l’homme, un être unique, cet organisme où chaque partie a sa fonction déterminée, quelle est son origine ? Ces organes si délicats et si bien appropriés à ce qu’ils doivent accomplir, cet organisme qui croît et se développe de l’enfance à l’homme fait, expliquez-moi qui les a conçus ?
D’où vient l’âme qui se développe aussi avec ses facultés diverses lesquelles en sont comme les organes ? D’où vient cet esprit qui s’élève, mesure les espaces des cieux, sonde les profondeurs de la terre et s’analyse lui-même ? D’où vient cette raison, dont vous, incrédules, usez et abusez ? D’où vient enfin cet être intérieur qui conçoit l’infini, qui, si grand qu’on imagine l’espace, si étendu qu’on suppose le temps, est obligé de dire : «Ce n’est pas encore l’infini».
On parle de lois de la nature, suivant lesquelles l’homme vient de l’homme, l’animal de l’animal, la plante d’une plante semblable à elle ; mais ces lois qui les a établies ? Serait-ce le hasard ? Étrange législateur que cette cause aveugle qu’on nomme le hasard ! Étrange cause que celle qui, inintelligente, formerait un être intelligent !
Oui, d’où vient l’homme ? Il y a eu sans doute un premier homme et une première femme : qui les a formés ? Admettrez-vous l’inconsistante théorie de l’évolution qui vous donne pour ancêtre éloigné un simple mollusque, une cellule ? En supposant même vraie une semblable théorie, il faut toujours remonter à la cause suprême qui préside à l’évolution : qui a formé la première cellule ? Mais quel esprit droit et sensé acceptera jamais qu’une accumulation de molécules, disposées d’une certaine façon, produise la pensée ? Ou que celle-ci provienne d’une agglomération d’éléments venant on ne sait d’où, et qui, sous l’effet de forces inconnues, se sont peu à peu transformés en organes et finalement ont formé l’homme ? Non ; un Dieu tout-puissant et intelligent a fait l’homme à son image, et de là vient l’idée de Dieu imprimée en lui et prouvant l’existence de cet Être suprême. L’homme a pu se dégrader et devenir ce qu’il est, corrompu et méchant ; mais Dieu l’avait fait droit.
Laissant l’homme et les preuves qu’il nous fournit dans son être corporel et spirituel de l’existence de Dieu, tournons nos regards vers le monde extérieur. N’y verrons-nous pas Dieu se manifestant dans ses oeuvres ? N’apercevons-nous pas partout les marques évidentes d’une puissance et d’une intelligence supérieures qui ont tout formé et ordonné dans un certain but ? Direz-vous que c’est le hasard ? Alors c’est le hasard qui est Dieu. Il n’est plus une cause aveugle, car une telle cause ne pourrait rien faire que du désordonné.
Nous voyons dans le ciel des masses lumineuses dont le plus grand nombre se trouve à des distances immenses. Qui les a faites, qui les soutient dans leur course invariable ? Ces astres sont soumis à des lois immuables qui règlent leur cours, lois que l’homme a découvertes, si bien qu’il peut à chaque moment dire la position de tel ou tel astre, et assigner l’époque précise du retour de tel ou tel phénomène. Qui donc a établi ces lois ? Qui a produit la lumière qui émane de tous les corps brillant dans le ciel ? Est-ce le hasard, une cause aveugle ? Cela s’est-il fait tout seul ?
Ne rirait-on pas d’un homme qui prétendrait qu’une locomotive s’est formée spontanément sans les calculs et les dessins d’un ingénieur, sans les ouvriers qui, d’après ses plans et ses directives, ont forgé l’acier, laminé les tôles, travaillé et découpé les différentes pièces, placé les boulons et tout mis en place ? Et l’on voudrait que le merveilleux agencement de l’univers n’ait pas un Auteur intelligent qui a tout formé, tout pesé, tout arrangé et tout mis en mouvement selon des lois précises et immuables !
Considérez maintenant la terre et la disposition générale des éléments à sa surface, direz-vous que tout s’est constitué seul, par je ne sais quelle combinaison de molécules mues par des forces aveugles ? Prenez l’atmosphère qui entoure notre globe. L’air dont elle est formée et que nous respirons est un mélange de deux gaz dont l’un entretient la vie, mais qui seul la détruirait bientôt ; tandis que l’autre, irrespirable seul, tempère la brûlante action du premier. Qui les a mélangés en proportions convenables pour qu’ils servent à la respiration ? L’oxygène de l’air, aspiré dans les poumons, vient y brûler les débris organiques charriés par le sang. L’acide carbonique, exhalé dans l’air, est absorbé par les plantes qui le décomposent et renvoient l’oxygène. Qui donc a réglé ce jeu merveilleux d’absorption et de reconstitution, de manière que les proportions des deux gaz restent les mêmes ?
Qui est-il, l’habile constructeur qui, sans machines, par les moyens les plus simples, a orchestré toutes les lois de la nature ? Est-ce le hasard ?
Quel est l’artisan qui a couvert et orné la terre d’herbes, de plantes et d’arbres dont les espèces se comptent par centaines de milliers ? Chaque espèce a sa semence qui reproduit la même espèce. Qui maintient les espèces ? Qui a formé les fleurs, de couleurs et de parfums multiples ? Qui fait porter aux arbres les milliers de fruits, d’aspects et de goûts si différents ? Direz-vous encore que c’est le hasard ? Allez-vous prétendre que tous ces organismes divers proviennent d’une cellule, qui s’est développée, et peu à peu, a produit les plantes et les animaux ? Encore faudrait-il dire d’où vient cette cellule, qui lui a donné la puissance vitale pour se développer en formes si variées. D’où vient que cette évolution, ces transformations, ne se produisent plus ? L’évolution n’est qu’une hypothèse et non un fait. Personne ne l’a constatée. Ce qui est un fait placé sous nos yeux, c’est que plantes et animaux existent et se reproduisent selon des lois constantes. Encore une fois, qui les a établies ? Qui veille à leur conservation ? Qui maintient l’univers dans son état de stabilité ? Les richesses du sous-sol de la terre nous parlent aussi d’une puissance et d’une sagesse qui ont tout disposé en vue des besoins de l’homme.
Que conclurons-nous de ces faits ? — Qu’il y a un Dieu, un Dieu personnel et tout-puissant, une Intelligence suprême, un Créateur du monde matériel et du monde des intelligences qu’il éclaire.
L’athée objecte : «S’il y a un Dieu, il faut qu’il soit bon ; sans cela il ne serait pas Dieu. Comment donc, s’il existe, se fait-il qu’il y ait sur la terre tant de souffrances, tant d’injustices, tant de mal ?» Je remarque d’abord que cette objection suppose dans celui qui la fait l’idée de bonté et de mal, de justice et d’injustice, et je demande : Qui l’a mise dans votre esprit ? Vous admettez qu’il y a une règle souveraine du bien et du mal, du juste et de l’injuste ; qui l’a établie ? — La réponse est, et il ne saurait y en avoir une autre : «C’est celui qui est le souverain bien, la souveraine justice». Mais, de plus, si l’homme, créature de Dieu, a offensé son créateur, s’il s’est rebellé contre son autorité, s’il a quitté sa position d’être dépendant, s’il s’est séparé de celui qui, pour lui, est la seule source de bonheur, faut-il s’étonner que, comme conséquence de sa faute, il soit assujetti au mal et à la souffrance ? Est-ce que cela infirme l’existence de Dieu ? Et enfin, si Dieu, dans sa compassion infinie, donne à l’homme coupable un moyen de sortir de sa misère et de recouvrer le bonheur, un bonheur infiniment au-dessus de celui qu’il a perdu, Dieu n’est-il pas justifié ? Sera-ce la faute de Dieu si l’homme ne l’accepte pas ? Pourra-t-on faire de l’existence du mal une preuve contre l’existence de Dieu ? Ainsi se trouve écartée l’objection.
Mais l’incrédule continue : «Montrez-moi Dieu, et je croirai en Lui». Dieu est esprit ; il n’est pas visible par les yeux de la chair ; l’esprit seul peut le saisir quand il se révèle. Ne s’est-il pas révélé dans ses oeuvres ? Ai-je besoin de voir l’horloger pour être sûr que la montre que je tiens dans la main a été fabriquée par lui ? De l’oeuvre je conclus à l’existence de l’ouvrier sans avoir besoin de le voir.
Mais Dieu n’a pas démontré son existence seulement par ses oeuvres. Il est venu lui-même ici-bas. Celui qui a fait les mondes s’est manifesté aux hommes. Et si vous avez les yeux de l’esprit pour voir, un coeur pour apprécier moralement les choses, vous reconnaîtrez que Dieu est apparu sur la terre.
La venue du Christ Jésus ici-bas est aussi certaine que le fait qu’un Alexandre, un César ont existé. Et de même que ceux-ci ont montré leur génie par des oeuvres, hélas ! trop souvent remplies de carnage et de sang, Dieu s’est fait connaître, Homme parmi les hommes, par sa puissance et par sa bonté sans égale. Jésus de Nazareth ! Ce nom fait peut-être sourire l’incrédule, qui relègue Christ et ses oeuvres dans la région des mythes ; ou s’il reconnaît son existence, il ne voit en lui qu’un homme. Mais l’existence du Christ est un fait aussi certain que celle des hommes qui gouvernaient le monde de son temps. L’authenticité des récits qui nous racontent son histoire ne peut être mise en doute, et l’existence de l’Église chrétienne peu après le temps où le Christ vivait, est aussi une preuve qu’il n’est pas un mythe.
Or, les évangiles nous disent les oeuvres de puissance que Jésus opérait par sa parole et qu’un pouvoir surnaturel seul pouvait accomplir, oeuvres de grâce et de bonté toujours... Ils nous présentent sa vie pure et sainte, digne d’un Dieu, et nous rapportent ses enseignements empreints d’amour et de sainteté divine, de paix et de miséricorde, en même temps que de justice. Ils nous le font voir dévoilant les secrets des coeurs, jugeant le mal, mais accueillant tous les malheureux, les coeurs affligés, les pécheurs repentants auxquels, comme Dieu, il pardonnait les péchés. Il annonçait un Dieu saint et juste. Il était ce Dieu, mais aussi un Dieu d’amour donnant la paix ici-bas, promettant après cette vie un bonheur parfait. Que ceux qui ne connaissent pas Dieu lisent sans prévention les évangiles et une lumière d’en haut éclairera leur âme, les obligeant à confesser qu’il y a un Dieu, et que ce Dieu s’est révélé en Jésus Christ. Il y a là quelqu’un qui révèle les secrets du coeur, les besoins profonds de l’âme, et qui y répond ; quel autre serait-ce que Dieu ? Croyez-vous qu’en niant Dieu, vous pourriez assurer le bonheur des hommes ? Plus de Dieu, plus de Christ, plus de consolation, plus d’espérance ! Mais le besoin intense et toujours inassouvi de bonheur qui est dans le coeur de l’homme ne prouve-t-il pas qu’il est fait pour trouver ce bonheur et en jouir ? Et, qui peut répondre à ce besoin, à ce soupir poussé vers l’infini ? — Dieu seul, Dieu qui existe, Dieu qui nous a faits pour lui-même et qui veut nous sauver par Jésus Christ.
Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître (Jean 1:18)
Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même (2 Corinthiens 5:19)
Dieu… nous a parlé dans le Fils… par lequel aussi il a fait les mondes (Hébreux 1:1, 2)
Vous avez été rachetés de votre vaine conduite … par le sang précieux de Christ (1 Pierre 1:18, 19)
Qu’au roi des siècles, l’incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen (1 Timothée 1:17)