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Citations d’auteurs divers à propos de l’Ancien Testament
Ce document comprend principalement des extraits des études bibliques ; il a été réalisé pour permettre un accès rapide à des explications sur des points particuliers sans avoir à charger la totalité de l’étude biblique
Sur Ézéchiel 1:20 — les roues vont là où l’Esprit veut aller
Toutes choses sont à notre disposition. Le soleil s’arrête et la lune suspend sa marche, témoins de la puissance de Dieu et de l’intérêt qu’il met à bénir son peuple. Nous pouvons être assurés que là où l’Esprit veut aller, les roues y vont (voyez Ézéch. 1: 20). Josué battit donc tous ses ennemis, parce que l’Éternel, le Dieu d’Israël, combattait pour Israël.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de Josué 10
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Un passage du Deutéronome nous présente de nouveau Lévi sous le caractère typique de Christ: "Et de Lévi il dit: Tes thummim et tes urim sont à l’homme de ta bonté... Éternel! bénis sa force et que l’oeuvre de ses mains te soit agréable" (Deut. 33: 8-11).
Dans ce magnifique chapitre, deux personnages ont la prééminence sur tous les autres: Joseph et Lévi. Tous deux sont caractérisés par la séparation pour Dieu. D’une part, les bénédictions sont sur Joseph, parce qu’il avait été séparé de ses frères. Son caractère était celui du Nazaréen, d’une séparation ordonnée de Dieu. Dans cette position, il avait été fidèle ; aussi la faveur de Dieu vient-elle "sur la tête de Joseph, sur le sommet de la tête de celui qui a été mis à part de ses frères" (v. 16). Quant à Lévi, sa séparation avait été volontaire: le fruit de sa fidélité. Aussi l’Éternel "bénit sa force, et l’oeuvre de ses mains lui est agréable". C’est pourquoi, selon la demande de Moise, la sacrificature perpétuelle lui est assignée : les urim et les thummim, attributs de la sacrificature, par lesquels on consultait l’Éternel (1 Sam. 28: 6; 23: 9; cf. Nomb. 27: 21; Esd. 2: 63; Néh. 7: 65), sont "à l’homme de sa bonté". Historiquement, cette promesse s’est réalisée dans la famille d’Éléazar, père de Phinées, mais ici, Lévi est un personnage, un seul homme. La conduite de Lévi (Phinées), comme celle de Christ, dont il était le type, est à la base de toute sacrificature.
Citation de H.R., Le livre du prophète Malachie (à propos du ch. 2).
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Le bonheur et les bienheureux dans les Psaumes — À propos du Ps. 126, cantique des degrés
"Bienheureux quiconque craint l’Éternel et marche dans ses voies !" Ici, pour la seconde fois (cf. 127: 5), dans les Cantiques des degrés, nous trouvons le mot "bienheureux" (*). N’est-il pas remarquable que les Psaumes, ce livre qui exprime les souffrances, les épreuves, la tribulation et la détresse du Résidu, les Psaumes où le mot "affligé" et les expressions qui en dérivent se répètent continuellement, ne tarissent pas sur le bonheur du fidèle, sur sa "pleine satisfaction", car tel est le sens que ce mot comporte ?
(*) Ce mot: "Asherè" revient vingt-six fois dans les Psaumes, tandis qu’il ne se trouve que neuf fois dans tout le reste de l’Ancien Testament, si l’on excepte les Proverbes qui l’ont huit fois. Le mot correspondant en grec (Makarios) revient cinquante fois dans le Nouveau Testament, mais a, vingt-huit fois, rapport au Résidu d’Israël.
Le point de départ de ce bonheur est la connaissance de la rédemption (Ps. 32: 1, 2). Dès lors on le trouve dans la sainteté pratique (séparation du mal) et dans la recherche du bien (1: 1) ; dans la justice pratique (absence du péché dans nos voies) (106: 3) ; dans l’intégrité et l’obéissance à la Parole (119: 1, 2) ; dans la marche fidèle (84: 5 ; 128: 1) dans la crainte de l’Éternel (112: 1 ; 128: 1, 2) dans la confiance en Lui, caractère par excellence de Christ homme, sur lequel les Psaumes insistent (2: 12 ; 34: 8 ; 40: 4 ; 84: 12) ; dans la certitude de l’avoir pour secours en s’attendant à Lui (146: 5) ; dans l’intelligence de ce qu’est un Christ humilié (41: 1) dans la proximité de Dieu (65: 4) ; dans le culte et dans la louange en commun (84: 4 ; 89: 15) ; dans la jouissance de ses bénédictions (144: 15) ; dans celle d’être à lui comme son peuple (144: 15 ; 33: 12), et de voir la postérité des fidèles lui appartenir (127: 5) ; sous la discipline paternelle (94: 12) ; dans l’extermination finale de tous les méchants (137:8,9).
Tous ces passages ne nous prouvent-ils pas que l’homme ne trouve jamais le bonheur en lui-même, ni autour de lui, parce que son coeur est souillé par le péché et que le monde entier gît dans le Méchant? Ce qui le rend malheureux, c’est le mal, et la vie humaine offre-t-elle autre chose ? "La vérité sur la vie", écrit un athée philosophe, "c’est le désespoir". Où donc est le bonheur ? Nous venons de le voir, il est dans la connaissance de Dieu et de son amour, dans la connaissance de Christ et de son oeuvre, dans la possession d’une vie nouvelle et du Saint Esprit qui nous rendent capables de nous tenir devant Dieu, de l’adorer, d’avoir communion avec Lui et de marcher dans ses sentiers, avec l’humble confiance qui doit caractériser ceux qui Lui appartiennent.
Au premier verset de ce Psaume, Dieu parle aux fidèles : "Bienheureux quiconque craint l’Éternel, et marche dans ses voies !" En vertu de ce caractère, la pleine bénédiction leur appartient. Le mot "craindre" n’implique nullement l’idée de frayeur, mais le sentiment profond de la dignité de l’Éternel qui a condescendu à nous introduire dans l’intimité de sa présence. Un bonheur infini est attaché à cette crainte. Ici, dépassant les limites juives, le prophète l’étend aux nations, de là le mot quiconque. Il embrasse tous ceux qui craignent l’Éternel, de même que Rom. 10: 11-13, et Jean 3: 15, 16, comprennent tous ceux qui croient en Lui ou qui invoquent son nom.
Citation de H.R., Histoire prophétique des derniers jours et les Cantiques des degrés, à propos du Psaume 126.
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En étudiant le livre des Psaumes, nous avons vu ce que je rappelle ici, c’est-à-dire que ce témoignage du Psaume 8 est, quant à la position et à la domination du Christ comme homme, un progrès sur le Psaume 2. Le premier Psaume nous présente l’homme juste accepté de Dieu, le résidu pieux auquel Christ s’est joint ; le Psaume 2, les conseils de Dieu à l’égard de son Messie en dépit des efforts des rois et des gouverneurs de la terre. Dieu l’établit roi en Sion, et somme tous les rois de rendre hommage à Celui qu’il a annoncé comme son Fils sur la terre. Ensuite on voit que, le Messie ayant été rejeté, le résidu souffre, et Pierre cite ce Psaume 2 pour prouver le soulèvement des autorités de la terre, tant des Juifs que des gentils, contre Christ. Mais le Psaume 8 montre que ce rejet n’a fait qu’augmenter la sphère de sa gloire :
Christ prend la position de l’homme, et le titre de Fils de l’homme, et jouit de ses droits selon les conseils de Dieu ; fait moindre que les anges, il est couronné de gloire et d’honneur ; et non seulement les rois de la terre Lui sont assujettis, mais toutes choses, sans exception, sont mises sous ses pieds (*). C’est ce que l’apôtre rappelle ici. Déjà le Christ avait été rejeté, et son établissement comme roi en Sion renvoyé pour être accompli plus tard : il avait été élevé à la droite de Dieu, ainsi que nous l’avons vu, et un titre plus étendu lui était échu, quoique le résultat de son élévation ne fût pas encore accompli.
(*) Comparez la réponse de Christ à Nathanaël à la fin de Jean 1, et aussi Matthieu 16 et Luc 9, où il enjoint aux disciples de ne dire à personne qu’il est le Christ et où il déclare qu’il va souffrir comme Fils de l’homme, mais leur annonce la gloire à venir.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de Hébreux 2
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Nous trouvons, au v. 4, quels sont les justes que Dieu reconnaît : "Éternel, fais du bien aux gens de bien et à ceux qui sont droits dans leur coeur!" Ce verset correspond au remarquable passage d’Ésaïe 33: 14-17, qui caractérise les circonstances décrites par notre Psaume. "Les pécheurs ont peur dans Sion ; le tremblement a saisi les impies: Qui de nous séjournera dans le feu consumant ? Qui de nous séjournera dans les flammes éternelles ? Celui qui marche dans la justice, et celui qui parle avec droiture, celui qui rejette le gain acquis par extorsion, qui secoue ses mains pour ne pas prendre de présent, qui bouche ses oreilles pour ne pas entendre parler de sang et qui ferme ses yeux pour ne pas voir le mal, celui-là demeurera en haut : les forteresses des rochers seront sa haute retraite ; son pain lui sera donné, ses eaux seront assurées. Tes yeux verront le roi dans sa beauté; ils contempleront le pays lointain". Personne ne peut séjourner dans le feu consumant, ni dans les flammes éternelles, si ce n’est celui qui porte les caractères du vrai Résidu, mentionnés ici et dans tant d’autres passages. Le Résidu seul a été rendu capable de traverser le feu et les flammes de la grande tribulation, comme jadis les compagnons de Daniel dans la fournaise, pour arriver à la délivrance et jouir de la paix comme peuple de l’Éternel. Ce verset caractérise donc le vrai Israël si souvent appelé dans les Psaumes : "ceux qui sont droits de cœur".
Citation de H.R. Histoire prophétique des derniers jours et les Cantiques des degrés, à propos du Psaume 125 v.4
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Sur Michée 5 et l’établissement du royaume de Christ
je ne doute pas que l’établissement du royaume de Christ ne soit une oeuvre qui s’accomplira en détail, après son apparition ; c’est ce dont les prophéties de Zacharie et le 5° chapitre de Michée font foi
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de 2 Sam. 2 à 4
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Sur Zacharie 9 et 10 — établissement du royaume de Christ
Ce n’est pas David, et ce n’est pas non plus le Christ, régnant sur la terre, qui prend Jérusalem. Le Christ descendra du ciel pour l’anéantissement de l’Antichrist ; mais il détruit les ennemis d’Israël par le moyen de son peuple, après avoir établi son trône en Sion (Comparez Zacharie, chap. 9 et 10).
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de 2 Sam. 5
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Après avoir dépeint la ruine d’Israël, le Ps. 78 nous fait voir le Seigneur qui se réveille ; mais il met de côté tous droits à l’héritage et au témoignage de ses voies avec Israël antérieurement ; car (1 Chron. 5) Joseph avait le droit d’aînesse. "Il choisit la tribu de Juda, la montagne de Sion qu’il aima. Il choisit David son serviteur et le prit des parcs des brebis, etc". Ce Psaume, il est vrai, fait mention de son sanctuaire, mais la montagne sur laquelle il a été bâti n’est jamais représentée comme objet de l’élection de Dieu. Ce Psaume va plus loin que notre histoire actuelle ; mais il applique l’élection à David et à Sion.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de 2 Sam. 6
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Les titres de Jésus, ces titres d’héritier de David, de Sauveur de son peuple, et d’Emmanuel, que nous venons de signaler et que nous lisons au chap. 1: 20-23, se lient à sa gloire au milieu d’Israël. Sa naissance par le Saint Esprit accomplissait à l’égard de Jésus, envisagé comme homme né sur la terre, le Ps. 2: 7. Le nom de Jésus et sa conception par la puissance du Saint Esprit s’étendent sans doute plus loin que cette relation, mais tout se lie aussi d’une manière particulière à sa position au milieu d’Israël (*).
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de Matt.1
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Sur Exode 28 et les vêtements des sacrificateurs
Samuel comme donné à l’Éternel, était vêtu d’un éphod de lin. C’était le vêtement sacerdotal, et il n’était pas sacrificateur de l’ordre d’Aaron. Il servait au Tabernacle par la grâce et par l’Esprit, comme une personne élue et mise à part pour Dieu. Il était dans ses droits, mais c’était de la part de Dieu en grâce, lorsque la sombre nuit d’I-Cabod menaçait déjà le peuple de ses ténèbres. Ici, c’est le roi qui, prenant cette place, revêt l’éphod de sacrificateur, non les vêtements que Dieu avait donnés aux sacrificateurs pour gloire et pour ornement ; mais ceux qui distinguaient le sacrificateur en tant que type de la personne de Christ sacrificateur (*), et qui tenaient à l’essence de ses fonctions (**) ; et en réalité il se fait plutôt lévite, c’est-à-dire sanctifié pour servir devant l’Arche, devant l’Éternel. L’idée dominante qui se rattache à l’éphod, c’est que celui qui le revêt se présente devant Dieu. Mais, même en présentant ses requêtes, Melchisédec se présente plutôt devant le peuple, quoiqu’il soit devant Dieu pour le peuple comme roi et sacrificateur sur son trône.
(*) Le souverain sacrificateur ne semble pas avoir jamais porté ses vêtements de gloire et d’ornement dans le lieu très saint, après que ses fils, le jour de leur consécration, eurent offert le feu étranger. Au jour des expiations il n’entrait là que dans ses vêtements de lin.
(**) Il exerce cette sacrificature maintenant. Il sortira revêtu de ses vêtements de gloire. Personnellement il est déjà couronné de gloire et d’honneur, mais "toutes choses" ne lui sont pas encore assujetties et il n’a pas encore son trône de Melchisédec, ce qui évidemment aura lieu sur la terre. Il est maintenant sur le trône de son Père pendant que ses cohéritiers sont rassemblés.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de 2 Sam. 6
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Rapports entre la prophétie d’Osée et le temps d’Élisée — Osée 13:14 et 14:9
On peut voir, dans les prophéties d’Osée, les deux grands principes des voies de Dieu, dont l’un nous a été montré en Élisée (le rapport entre la résurrection de l’homme qu’on allait inhumer, et le premier verset que je vais citer est remarquable : le rachat de la puissance de la mort en Osée 13: 14, et les voies gouvernementales de Dieu en Osée 14: 9). Mais quel labeur du prophète pour adapter sa voix à la folie d’Israël, et pour la faire pénétrer dans la conscience de ce peuple égaré ! Osée vient après la mort d’Élisée. La présence d’Élisée au milieu d’Israël, et le témoignage postérieur d’Osée font ressortir la patience merveilleuse et la bonté de Dieu envers ce peuple. Osée nous donne plus que l’histoire intérieure ; il nous fait voir les causes des jugements, bien que Dieu soit quelquefois intervenu pour restaurer, et qu’il ait pu paraître frapper, lorsque le roi était moins méchant que de coutume.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de 2 Rois 13
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Jérémie 3:10 et Ésaïe 22 et le temps de Josias en 2 Chroniques
Il y a encore eu, pour Juda, quelque prolongation de tranquillité ; mais sa repentance, sous Josias, n’avait été qu’extérieure (*), et le mal avait repris le dessus aussitôt après sa mort. Amon n’a fait que suivre le mauvais train de Manassé.
(*) Voyez Jérémie 3: 10. Ce passage nous fait comprendre combien il est rare que le coeur, qui est ce que Dieu juge, corresponde à l’apparence de zèle pour lui et pour sa gloire, lorsque, mû par l’Esprit de Dieu, un homme de foi se met en avant pour contribuer à sa gloire. Voyez aussi, sous le règne d’Ézéchias, en Ésaïe 22, l’état du peuple et le jugement de Dieu.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de 2 Rois 21-25
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Maintenant David disparaît, quoique ce soit lui qui place Salomon dans cette position. Ce que nous voyons comme remplissant toute la scène de la gloire royale, c’est Salomon lui-même régnant en paix sur un peuple de franche volonté qui peut offrir des sacrifices de justice. Le fils de David est vu dans son vrai caractère propre, et dans ce caractère seul, savoir, comme l’Oint de l’Éternel, Conducteur du peuple. Tsadok, le sacrificateur fidèle (non Abiathar), marche devant l’Oint ; tout le conseil de Dieu, selon le cantique d’Anne et selon les paroles de l’homme de Dieu, en 1 Samuel 2, étant ainsi accompli. "Et Salomon s’assit sur le trône de l’Éternel" (v. 23), expression remarquable : tout lui est soumis.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de 1 Chroniques 28-29
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C’est de l’année de cette Pâque qu’Ézéchiel date sa prophétie (1: 1), quand il dit : "En la trentième année". Pourquoi ? Je ne saurais le dire. Cette année était-elle celle du jubilé, ou la Pâque elle-même faisait-elle époque ?
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de 2 Chroniques 33-35
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mais Sédécias, ayant violé le serment qu’il avait fait au nom de l’Éternel (***) et se laissant dominer par les princes, persiste dans sa rébellion et est fait prisonnier.
(***) Ceci mettait le comble à son péché ! Nous attirons là-dessus l’attention des lecteurs, en méditant la prophétie d’Ézéchiel qui en parle beaucoup. En faisant usage du serment au nom de l’Éternel, dans l’espérance que cela empêcherait la révolte, Nébucadnetsar montre pour ce nom plus de respect que Sédécias, qui méprise un tel serment. Dieu a permis ce dernier témoignage d’iniquité. Sédécias aurait pu rester une vigne étendue, mais ayant "peu de hauteur" (Ézéch. 17: 6). Celui qui était au-dessus de tout savait seul comment rendre les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de 2 Rois 21-25
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Sur Ésaïe 50:4 : la langue des savants
Christ peut nourrir les âmes des fidèles du résidu et les conduire à cette délivrance, et c’est là précisément ce qu’il fait dans les Psaumes qui sont l’expression de ses pensées envers eux ou plutôt en eux, lorsqu’ils sont dans la détresse, et qui parfois aussi rappellent de quelle manière il a appris cette "langue des savants". De là vient aussi que des âmes, qui sont encore sous la loi, trouvent dans les Psaumes une si grande consolation pour elles-mêmes.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, les Psaumes (Généralités)
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Christ étant entré, comme nous l’avons vu, dans les afflictions du résidu, et ayant fait l’expiation, peut conduire les fidèles, malgré leurs péchés et au sujet de leurs péchés, vers Dieu. Sans doute ils ne connaissent pas d’abord réellement la pleine rémission, mais l’Esprit de Christ les conduit en avant, et, dans le sentiment de la grâce, par les expressions qu’il leur fournit dans ces Psaumes mêmes, il les fait marcher (et que d’âmes il y a qui sont pratiquement dans cet état !) vers le Dieu des délivrances, en confessant aussi leurs péchés. Ils prennent avec eux des paroles, et reviennent à l’Éternel (Osée 14: 2). La rémission aussi leur est présentée. L’Esprit de Christ étant vivant en eux, comme principe de vie, et fixant le propos de leur coeur, ils peuvent, par la confession de leurs péchés, invoquer sincèrement leur intégrité et leur fidélité à Dieu, mais la pensée de la miséricorde précède toujours celle de la justice comme base de leur espérance.
Citation de J.N.D., Études sur la Parole, les Psaumes (Généralités)
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Le Psaume 24 clôt toute la série de Psaumes qui parle de l'association de Christ avec les excellents, avec les saints qui sont sur la terre. Nous y avons vu [16] Christ dans le chemin de la vie avec les saints ; [17] Christ dans le chemin de la justice, au milieu d'un monde méchant ; [18] Christ souffrant, centre de toute l'histoire d'Israël, objet de l'intérêt de Jéhovah quand il est identifié avec Israël ; Christ, souffrant comme [20] témoin de la vérité, [21] l'objet des pensées et des affections du résidu ; [22] Christ, souffrant comme abandonné de Dieu ; [23] Christ, entrant en personne, dans le sentier que les brebis doivent suivre, et leur manifestant ainsi les soins de Jéhovah, quoiqu'il soit Lui-même le vrai Berger (Jean 10) ; [24] enfin Christ, entrant dans le temple, en sa qualité de Jéhovah triomphant, d'Éternel des armées, lorsque tous reconnaissent Jacob et le Dieu de Jacob.
Citation de J.N.D., Réflexions pratiques sur les Psaumes (Ps. 24) ; indications des n° de Ps. par Bibliquest
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les Psaumes 3 à 7 renferment des principes et un état généraux, indiquant que la justice ne règne pas encore par le jugement. Ceci est fondé sur les grands principes des deux premiers Psaumes. L'homme juste au milieu des méchants ; le jugement encore à venir ; et les conseils de Dieu, concernant le Messie, annoncés, mais non encore accomplis au Psaume 8. Les Psaumes 9 et 10 renferment les événements concernant le peuple Juif et son pays, dans les derniers jours ; puis dans les Psaumes 11 à 15, nous trouvons les relations, le jugement et les principes du Résidu, qui regarde à Jéhovah, dans cet état de choses. Enfin les Psaumes 16 à 24, ayant donné à connaître toute la position de Christ, par rapport à Israël, l'introduisant au milieu de ce peuple et indiquant le résultat de cette introduction, nous trouverons dans les Psaumes suivants, beaucoup plus de détails touchant les expériences et les exercices des saints aux derniers jours. Ces exercices sont nécessairement fondés sur l'intervention et le sacrifice de Christ.
Citation de J.N.D., Réflexions pratiques sur les Psaumes (Ps. 24)
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