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Citations d’auteurs divers
Ce document comprend principalement des extraits des études bibliques ; il a été réalisé pour permettre un accès rapide à des explications sur des points particuliers sans avoir à charger la totalité de l’étude biblique
La mort, pour le croyant qui doit y passer, n’est que l’acte de quitter ce qui est mortel ; elle ne porte plus avec elle la terreur du jugement de Dieu, ni celle de la puissance de Satan. Christ a passé par ces terreurs et a subi la mort comme revêtue du caractère de la puissance de Satan et de celui du jugement de Dieu : il en a détruit totalement et pour toujours la puissance, et non seulement cela, mais il en a ôté la source. Le péché aiguisait et envenimait cet aiguillon ; la loi, en présentant à la conscience l’exacte justice et le jugement de Dieu qui exigeaient l’accomplissement de cette loi, et qui prononçaient la malédiction sur celui qui y manquait, la loi donnait au péché sa force sur la conscience et rendait la mort doublement redoutable. Or Christ a été fait péché et a subi la malédiction de la loi, étant fait malédiction pour les siens qui étaient sous la loi : ainsi, en glorifiant Dieu parfaitement à l’égard du péché et à l’égard de la loi dans ses exigences les plus absolues, il nous a complètement délivrés et du péché et de la loi, et en même temps de la puissance de la mort d’où il est sorti victorieux. Tout ce que la mort peut nous faire, c’est de nous retirer de la scène où elle exerce sa puissance, pour nous faire entrer dans celle où elle n’a aucune puissance. Dieu, l’Auteur de ces conseils de grâce qui nous délivrent et nous introduisent glorieux auprès de Lui, Dieu en qui est la puissance pour les accomplir, nous a donné cette délivrance par Jésus Christ notre Seigneur. Au lieu de craindre la mort, nous rendons grâces à Celui qui nous a donné la victoire par Jésus.
Citation de J.N. Darby, Étude sur la Parole sur 1 Corinthiens 15
Remarquons aussi comment l’apôtre parle ici (Rom.2:7) de la «vie éternelle» ; ceux qui, en persévérant dans les bonnes oeuvres cherchent la gloire, etc., reçoivent à la fin de leur course la vie éternelle, ils entrent dans cette vie. La vie éternelle n’est donc pas considérée ici comme une chose actuelle possédée par le croyant, mais comme le but ou l’issue d’une course de dévouement fidèle au Seigneur. On trouve le même sens dans d’autres passages : ainsi en Matthieu 25:46, les justes entrent dans la vie éternelle. Timothée est exhorté à saisir la vie éternelle (1 Tim. 6:12) ; en Tite, il est parlé de l’espérance de la vie éternelle (Tite 1:2 ; 3:7). En revanche, l’évangile selon Jean mentionne la vie éternelle presque exclusivement dans le premier sens ; on trouve, dans notre épître, un passage intéressant qui mentionne la vie éternelle dans les deux sens ; en Romains 6:22, 23, l’apôtre dit, en effet, qu’«ayant été affranchis du péché», nous avons notre fruit dans la sainteté «et pour fin la vie éternelle» puis il ajoute : «Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur». Nous possédons dès maintenant en Christ la vie éternelle comme un don de Dieu et à la fin de notre course nous entrerons dans la pleine jouissance de cette vie dans la gloire. Quelle grâce !
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«Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur» (v. 23). C’est par ces mots que l’écrivain achève le cours merveilleux de ses pensées, plaçant une fois encore devant nos yeux les résultats du travail de l’homme et ceux du travail de Dieu. Nous avions mérité la mort, tristes gages de notre misérable travail ; la grâce nous a apporté la vie éternelle, libre don de Dieu, et cela en Jésus Christ, notre Seigneur. Nous la possédons aujourd’hui déjà «dans le Fils» ; en Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, et celui qui a le Fils, a la vie.
Sans cette nouvelle vie, nous serions absolument incapables d’avoir communion avec Dieu. Mais selon les conseils de Dieu, la vie éternelle signifie plus encore, savoir notre conformité parfaite avec le Fils de l’homme glorifié dans le ciel : c’est là que cette vie sera bientôt pleinement manifestée.
Voici donc ce qui est placé devant nous : le don de grâce de Dieu, savoir la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur.
Citation de R.B. sur l’épitre aux Romains, ch.2
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