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Chaque Jour les Écritures — 1° livre des Chroniques

 

 

Table des matières :

1     1 Chroniques 1:1-34

2     1 Chroniques 2:1-24

3     1 Chroniques 3: 1-14; 4: 9, 10

4     1 Chroniques 4:21-43

5     1 Chroniques 5:1-26

6     1 Chroniques 6:1-3 et 48-65

7     1 Chroniques 9:17-34

8     1 Chroniques 10:1-14

9     1 Chroniques 11:1-14

10     1 Chroniques 11:15-47

11     1 Chroniques 12:1-18

12     1 Chroniques 12:19-40

13     1 Chroniques 13:1-14

14     1 Chroniques 14:1-17

15     1 Chroniques 15:1-24

16     1 Chroniques 15:25-29; 16:1-6

17     1 Chroniques 16:7-22

18     1 Chroniques 16:23-43

19     1 Chroniques 17:1-15

20     1 Chroniques 17:16-27

21     1 Chroniques 18:1-17; 20:4-8

22     1 Chroniques 21:1-13

23     1 Chroniques 21:14-30

24     1 Chronique 22:1-19

25     1 Chroniques 23:1-6 et 24-32

26     1 Chroniques 25:1-8; 26:13-19

27     1 Chroniques 26:20-32

28     1 Chroniques 27:1 et 22-34

29     1 Chroniques 28:1-10

30     1 Chroniques 28:11-21

31     1 Chroniques 29:1-9

32     1 Chroniques 29:10-20

33     1 Chroniques 29:21-30

 

 

 

 

 

1                    1 Chroniques 1:1-34

L'homme ayant totalement manqué sur le principe de sa responsabilité, nous allons voir le Dieu de grâce reprendre Lui-même les choses tout au commencement dans ces livres des Chroniques. L'histoire de l'humanité s'y trouve en quelque sorte retracée, non plus en mettant l'accent sur le mal produit par l'homme (Livres de Samuel et des Rois), mais en soulignant le bien pensé et accompli par Dieu en réponse à ce mal. Voilà donc cette histoire de l'humanité récapitulée en remontant à Adam! Et on a remarqué que le sens des dix premiers noms permettait de lire une phrase qui est comme un résumé de tout l’Évangile: Adam: l'homme — Seth: ayant pris la place de — Énos: mortel, incurable — Kénan: pleurant — Mahalaleël: le Dieu bienheureux — Jéred: descendit — Hénoc: consacré, instruit — Methushélah: sa mort procure — Lémec: (au) transgresseur — Noé: consolation (et) repos.

N'avons-nous pas là d'abord une conclusion à tout ce qui précède, c'est-à-dire la constatation de l'irrémédiable ruine de la créature? Et, en même temps, une introduction admirable au déploiement des conseils de Dieu, que nous suivrons comme un fil d'or, tout au long de ces deux livres!

 

 

2                    1 Chroniques 2:1-24

Ne cherchons pas dans ces listes de noms l'ordre et la rigueur exigés par exemple d'un registre de l'état-civil. Ici, comme toujours, la Parole de Dieu ne répond pas à la curiosité ni aux recherches de l'intelligence humaine. Des omissions, des substitutions, des interversions, se retrouvent plusieurs fois dans ces chapitres pour répondre aux intentions de l'Esprit de Dieu. Or quelles sont ces intentions? Pourquoi ces longues généalogies difficiles à lire? Il s'agit en premier lieu de prouver les droits des familles d'Israël aux promesses faites à Abraham. Chaque Israélite pouvait, en s'y reportant, se prévaloir de ses origines et de ses droits à l'héritage. Hélas! nous savons que les Juifs au temps du Seigneur se vantaient d'avoir Abraham pour père, tout en refusant de reconnaître au milieu d'eux Celui qui est avant Abraham (Jean 8:58).

Quant au chrétien, ayant reçu la vie divine lors de sa nouvelle naissance, il fait partie de la famille de Dieu. Son ascendance terrestre est sans importance ; Dieu est devenu son Père en Jésus, et il peut s’écrier : «Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu» (1 Jean 3:1).

 

 

3                    1 Chroniques 3: 1-14; 4: 9, 10

Ces généalogies ont une autre raison d'être: La filiation du Messie devait être établie d'une manière indiscutable. En descendant le cours des âges, nous voyons Dieu mettre à part successivement du milieu de la race humaine: la famille d'Abraham; d'entre celle-ci la tribu de Juda et encore, du milieu de cette tribu, la dynastie royale de David. C'est celle-ci qui occupe le chapitre 3. Et on peut penser avec quelle attention Dieu suivait, de génération en génération, la lignée qui devait aboutir à «Jésus qui est appelé Christ» (Matthieu 1:16). — La courte histoire de Jahbets, plus honoré que ses frères, est incluse dans la liste des fils de Juda. Sentant le poids de la douleur qui est la conséquence du péché, cet homme prie l’Éternel d'écarter celle-ci de son chemin. Il est exaucé. Écoutons les quatre demandes qu’il formule, et imitons-le pour réclamer sans crainte: 1° La jouissance d'abondantes bénédictions spirituelles. 2° Des limites plus larges, pour notre intelligence et pour notre coeur. — 3° La «main de Dieu» avec nous dans tout ce que nous entreprenons (Ps. 119:173). — 4° La mise à l'abri du péché et de la tentation (Matthieu 6:13).

 

 

4                    1 Chroniques 4:21-43

Toujours parmi les fils de Juda, voici après les rois, après les personnes riches et honorées comme Jahbets, de modestes artisans (versets 14, 21 à 23). Ils étaient ouvriers en byssus, tisserands, potiers, jardiniers. Humble était leur condition, mais grand leur privilège, car «ils habitaient là, auprès du roi, pour ses travaux». Gardons-nous  de rechercher une position élevée dans le monde, si le Seigneur ne nous y a pas appelés expressément. Le peuple de Dieu ne compte «pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles...» (1 Corinthiens 1:26; lire aussi Jér. 45:5). Toute situation importante entraîne inévitablement des responsabilités absorbantes, qui laissent généralement peu de temps pour s'occuper de la Parole et de l'oeuvre du Seigneur. Ne choisissons donc pas une profession qui nous empêche d'habiter auprès du Roi, ni d'accomplir Ses travaux.

La tribu de Siméon avait été l'objet d'un sévère jugement à cause de la violence de son chef de race (Genèse 49:5 à 7) et de l'idolâtrie de Baal-Péor (Nombres 25:14). Mais ici, selon le propos du livre, il n'est question que du bien que la grâce a produit: Cette tribu a étendu ses limites et remporté de brillantes victoires.

 

 

5                    1 Chroniques 5:1-26

Il est question dans ce chapitre 5 des fils de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé. Plus soucieuses de leur bien-être que de la possession du pays de la promesse, ces tribus s'étaient établies en deçà du Jourdain. Leur manque de foi, de persévérance, leur matérialisme, sont ailleurs mis en évidence. Mais ici (à part le versets 25, nécessaire pour comprendre le récit) combien il est touchant de voir de nouveau la Parole relever seulement tout le bien qu'il est possible d'en dire. Leur courage et leur confiance sont particulièrement soulignés (Ps. 146:5). Ils crièrent à Dieu dans la bataille (cette bataille venait de Dieu — v. 22) et il se rendit à leurs prières, car ils avaient mis leur confiance en Lui (v. 20; comp. 2 Chr. 32:8).

Le coeur de Dieu est toujours le même. De ses faibles disciples qui allaient L'abandonner quelques instants plus tard, le Seigneur Jésus pouvait dire à Son Père: «Ils ont gardé ta parole... ils ont cru que toi tu m'as envoyé» (Jean 17:6 à 8). Là où nous ne savons voir que ruine et misère, Lui découvre quelque chose qui Lui est agréable. Quel exemple pour nous! Avant de formuler un jugement, une critique, souvenons-nous de la manière dont le Seigneur parle des siens en leur absence.

 

 

6                    1 Chroniques 6:1-3 et 48-65

Consacré aux fils de Lévi et aux sacrificateurs fils d'Aaron, ce chapitre fait le pendant du chapitre 3 où nous avons trouvé les rois. Il s’agit des familles privilégiées en Israël! Mais, dans le peuple actuel de Dieu, ces fonctions sont la part de chaque croyant. L’apôtre Pierre nous le rappelle: «Vous êtes une race élue, une sacrificature royale... pour que vous annonciez les vertus de Celui qui vous a appelés...» (1 Pierre 2:9; voir aussi Apoc. 1:6). Exprimer au Seigneur notre louange, annoncer Ses vertus à d'autres, tel est le double service du chrétien. Les Lévites nous y font penser. Les uns étaient préposés au chant (versets 31 à 33). D'autres servaient dans la Maison de Dieu sous la direction d'Aaron et de ses fils (versets 48, 49).

Viennent ensuite aux chapitre 7 et 8, les généalogies d'Issacar, de Benjamin, de Nephthali, de l'autre demi-tribu de Manassé, enfin d'Éphraïm et d'Aser. Remarquons la négligence de Nephthali, tribu si peu soucieuse de se souvenir de ses privilèges que toute son histoire ne donne matière qu’à un bref verset du livre de Dieu (ch. 7:13). Et soulignons à cette occasion l'intérêt que nous devrions porter à l'histoire de l'Église, au souvenir de ceux qui furent de fidèles conducteurs. Car, pour beaucoup, nous sommes spirituellement leurs héritiers bien responsables.

 

 

7                    1 Chroniques 9:17-34

D'autres Lévites sont mentionnés dans ce chapitre 9. Ce sont les portiers. Leurs fonctions sont bien importantes. Elles se résument en un ordre bref et précis, rappelé par le Seigneur dans une petite parabole: «Et il (le maître) commanda au portier de veiller» (Marc 13:34).

Veiller sur les vases et les ustensiles, sur les sacrifices, sur la nourriture, sur l'accès dans la Maison! Quel soin ces lévites apportent aux ustensiles sur lesquels ils sont préposés, les comptant et les recomptant! (v. 28; lire 2 Cor. 8:20, 21). À ce service correspond dans le Nouveau Testament celui des surveillants, pasteurs ou anciens. Ce sont eux en particulier qui, dans les assemblées, avaient (et ont encore) à prendre soin des âmes et à maintenir la saine doctrine. Poste de confiance et d'honneur, dont ils auront à répondre au retour de leur Seigneur!

Ces portiers étaient des descendants de Coré le rebelle (Nombres 16). Mais ils préféraient se tenir sur le seuil dans la maison de leur Dieu, que de demeurer dans les «tentes de la méchanceté», où avait habité leur père. Nous connaissons le beau Psaume 84 composé par ces Corites. «Combien sont aimables tes demeures, ô Éternel des armées... un jour dans tes parvis vaut mieux que mille» (Psaume 84:1 et 10). À qui Dieu confie-t-il les soins de Sa maison, de Son Assemblée? À ceux qui y sont attachés et qui l’aiment (Jean 21:15 à 17).

 

 

8                    1 Chroniques 10:1-14

À partir de maintenant, les Chroniques vont reprendre l'histoire de David et de ses successeurs, depuis la mort de Saul. Mais le récit comportera de nombreuses différences avec celui des Livres de Samuel et des Rois. Certains faits sont ajoutés, d'autres sont passés sous silence. Chacun de ces changements correspond au but que Dieu s'est proposé en écrivant à nouveau cette histoire sous un autre point de vue: celui de Sa grâce souveraine. Pour le même motif, Il nous a donné quatre fois, en quatre évangiles, l'histoire de Son Fils, afin de nous permettre de Le considérer en des gloires différentes.

Ainsi, ne nous lassons pas de relire des récits connus, mais cherchons plutôt à remarquer ce que l'Esprit ajoute et ce qu'Il omet volontairement.

Ne nous décourageons pas non plus, réjouissons-nous plutôt d'entendre répéter que Dieu en a fini avec l'homme dans la chair. Saül en est l'image avec sa race. Il tombe par la main des Philistins, et il est dépouillé sur la montagne de Guilboa. Sa ruine est consommée, sa mort constatée, avant que David paraisse sur la scène: l'homme qui répond aux conseils divins, image du Seigneur Jésus.

 

 

9                    1 Chroniques 11:1-14

Les longues années de souffrances et d’exil sont terminées pour David. Ses droits au trône sont reconnus par tout Israël. Il s'empare de cette forteresse de Sion, célébrée dans tant de psaumes (par exemple Psaume 87:1 à 3) et qui nous parle de grâce royale. Mais il n'y habitera pas seul. Les hommes de foi qui, avec lui, avaient erré dans les déserts et les montagnes, demeurant dans les cavernes et les trous de la terre (mais desquels le monde n'était pas digne), pourront demeurer maintenant avec lui pour toujours dans cette cité (Néhémie 3, fin du verset 16; Hébreux 11:16, 38). Enfants de Dieu, la voyons-nous poindre à l'horizon, la merveilleuse Cité d'or où Jésus conduit nos pas? Que cette perspective nous fortifie pour la marche et le combat chrétien!

Le vaillant Éléazar s'est battu avec d’autres contre les Philistins pour préserver un champ d'orge. Il nous fait penser à ceux des serviteurs du Seigneur qui ont dû lutter pour assurer la nourriture du peuple de Dieu. Plusieurs ont soutenu de dures controverses contre les ennemis de la vérité. Nous devons leur en être reconnaissants et être prêts à notre tour à défendre la saine doctrine qu'ils nous ont conservée (Jude 3).

 

 

10               1 Chroniques 11:15-47

Au jour de son accession au pouvoir, David n'a pas oublié ses compagnons d'Adullam. Le Seigneur oublierait-Il ceux qui cherchent ici-bas à Le suivre et à Le servir? Nous savons bien que c'est impossible. Au moment même où Il allait donner Sa vie pour Ses disciples, et pendant que ceux-ci étaient occupés de savoir lequel d'entre eux serait estimé le plus grand, que leur déclare le Maître?: « Vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes tentations. Et moi, je vous confère un royaume comme mon Père m'en a conféré un ...» (Luc 22:28, 29).

Il y a parmi ces hommes forts une hiérarchie. Elle n'est pas basée sur la force, car tous sont des hommes forts; mais sur leur dévouement, qu’il s’agisse de service, comme pour les trois vaillants puiseurs d’eau, ou de combat comme pour Benaïa. Il en est de même aujourd'hui parmi les croyants. Certains, dans tous les milieux chrétiens, dépassent les autres par leur zèle et leur attachement au Seigneur. Un jour, au ciel, nous connaîtrons leurs actes de valeur. Ne désirez-vous pas vous trouver parmi eux? «Car ainsi l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera richement donnée» (2 Pierre 1:11).

 

 

11               1 Chroniques 12:1-18

La défaite de Saul avait été provoquée par les archers philistins auxquels il n'avait pas été en mesure de riposter (ch. 10:3). Nous apprenons pourtant ici qu'il aurait pu trouver d'habiles hommes de guerre, maniant admirablement l'arc et la fronde, parmi ses propres frères de la tribu de Benjamin. Malheureusement pour lui, à la différence de ceux du v. 29, ceux des v. 1 à 7 avaient quitté le roi condamné pour rejoindre David à Tsiklag. Ils avaient mis leurs capacités à la disposition de celui qu'ils reconnaissaient par la foi comme leur véritable seigneur. Que faisons-nous des talents que Dieu nous a confiés? Au service de quel maître sont-ils employés? Pour Christ ou pour le prince de ce monde?

D'entre les Gadites également se sont ralliés onze guerriers peu ordinaires. David leur confie des responsabilités. — Viennent encore des hommes de Juda et de Benjamin. Le roi sonde leurs dispositions.

N'est-elle pas magnifique, la réponse que fait par l'Esprit Amasçaï, chef des principaux capitaines? «Nous sommes à toi, David, et avec toi, fils d'Isaï... ! » Puisse chacun de nous confesser par le même Esprit: Je suis à toi, Jésus...

À toi, mais aussi avec toi! Chose triste à dire, un certain nombre de rachetés appartiennent bien au Seigneur, mais ne paraissent pas se plaire beaucoup en Sa compagnie.

 

 

12               1 Chroniques 12:19-40

Centre de rassemblement, David voit venir à lui, d'entre toutes les tribus, les hommes fidèles qui le reconnaissent. D'ici, de là, des troupes arrivent, les unes plus empressées que les autres, jusqu'à ce qu'un immense camp se trouve réuni. Tsadok, un jeune homme fort et vaillant s'y trouve spécialement nommé. Qui le Seigneur pourrait-il ainsi désigner au milieu de Son peuple aujourd'hui?

Chaque soldat qui se rallie possède son caractère particulier: Certains ont plus de force et de courage, d'autres davantage de discernement et de sagesse, d'autres encore plus d'ordre ou plus de droiture... Il en est ainsi parmi les enfants de Dieu. Différents les uns des autres, chacun brillera plus spécialement par un trait ou l'autre de son caractère: énergie, sagesse, patience, foi, amour, persévérance... Et chacune de ces vertus est connue du Seigneur qui la souligne, Lui qui seul les a toutes manifestées.

La scène qui termine ce chapitre nous fait penser à Luc 12:37. Mais le Maître incomparable ne laissera à nul autre le soin de s'occuper de Ses esclaves fidèles, de Ses combattants fatigués. Il se ceindra Lui-même «et les fera mettre à table, et s'avançant, Il les servira».

 

 

13               1 Chroniques 13:1-14

Un heureux désir est né dans le coeur du nouveau roi: Redonner à l'arche sa place d'honneur en Israël et associer tout le peuple à cet événement. Tout semble se dérouler aussi bien que possible. La joie est générale. Malheureusement un détail (mais c'était un détail de toute importance) avait été oublié, et suffit à provoquer la mort d'Uzza, en même temps que le plus grand désarroi. Sur le coup, dans le coeur du roi, la joie fait place à la frayeur, l'irritation remplace la louange.

La Parole prescrivait aux Lévites de porter l'arche sur l'épaule et cela n'avait pas été fait. Probablement par pure ignorance! On avait fait pour le mieux, faute d'en savoir davantage. Mais aussi bien le roi, qui devait copier le livre de la loi que les Lévites qui devaient l'enseigner, auraient dû connaître l'ordonnance à ce sujet (Deutéronome 17:18; 31:12), . Ils étaient donc inexcusables. Nous qui avons la Bible entre les mains, sommes responsables de marcher et de servir le Seigneur selon les enseignements qu'elle contient.

L'arche est détournée chez Obed-Édom et va demeurer trois mois «avec la famille» de cet homme dans sa maison. Elle y apporte la bénédiction comme le fait toujours la présence du Seigneur Jésus dans nos maisons et dans nos cœurs.

 

 

14               1 Chroniques 14:1-17

La gloire et la prospérité de David ont leur retentissement auprès de ses voisins. Les uns, comme Hiram et son peuple, recherchent la faveur et l'amitié du roi d'Israël; d'autres, tels les Philistins, n'ont pas désarmé.

Remarquons qu'en accord avec le caractère des «Chroniques», il n'y est pas question de la coupable collaboration de David avec Akish (1 Sam. 27 à 29) sauf l’allusion discrète de 1 Chr. 12:19.

Le vainqueur de Goliath monte donc à deux reprises contre les Philistins, non sans avoir d'abord chaque fois interrogé Dieu. Insistons de nouveau sur cette attitude d'humilité. David n'a pas confiance dans ses capacités de chef, il ne se fie pas à son expérience militaire pour décider de la tactique qu’il convient d'adopter.

Lorsque l'Ennemi «monte pour nous chercher», notre premier réflexe est-il d'interroger Dieu sur la manière dont nous pourrons le vaincre? N'ayons pas confiance en notre propre sagesse et, avant d'affronter l'Adversaire, comme aussi avant de prendre n'importe quelle décision, demandons au Seigneur Jésus Ses directions et Son secours. La plupart de nos défaites devant notre grand Ennemi n'ont pas d'autre explication que celle-ci: Nous avions oublié de rechercher la pensée du Seigneur.

 

 

15               1 Chroniques 15:1-24

Ayons le courage de reconnaître nos fautes devant le Seigneur et devant les hommes (Prov. 28:13). Nous n'avons pas recherché Dieu «conformément à l'ordonnance» (verset 13), déclare David aux Lévites chargés de porter l'arche. Et toutes les dispositions sont prises cette fois pour la faire monter «selon la parole de l'Éternel». Scène de joie et de louange! Remarquons la place qu'y occupe Obed-Édom. Il aurait pu se plaindre égoïstement de voir l'arche quitter sa maison. Ne perdait-il pas avec elle une source de bénédiction? (chapitre 13:14.) Mais cette pensée ne l’effleure pas. La bénédiction va être le partage de tout Israël, et lui-même, Lévite d'entre les fils de Coré, exercera simultanément les fonctions de musicien, de maître de chant, et de portier pour l'arche. Il ne quitte donc pas celle-ci. Fidèle dans ce qui était petit, il reçoit ce qui est grand (Luc 16:10); il a veillé au bien de sa propre maison, Dieu lui confie maintenant une charge dans la sienne (1 Timothée 3:5).

Kenania, chef des Lévites, enseigne la musique, car il était intelligent (verset 22). Il nous rappelle cette parole de l'apôtre: «Je chanterai avec l'esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence» (1 Corinthiens 14:15).

 

 

16               1 Chroniques 15:25-29; 16:1-6

Les versets 24 et 25 du Psaume 68 font allusion à la fête qui se déroule sous nos yeux: «Ils ont vu ta marche, ô Dieu! (la marche du Fils de Dieu que l'arche représente)... Les chanteurs allaient devant, ensuite les joueurs d'instruments à cordes...» Mais c'est surtout le Psaume 132 qui nous permet de connaître les pensées de David en cette occasion solennelle. L'entrée de l'arche dans son repos répondait à son plus ardent désir (Psaume 132 versets 3 à 5 et 8).

Puisse notre coeur vibrer aussi à la pensée du repos céleste dans lequel Jésus nous a précédés! Combien les promesses de ce beau Psaume 132 vont au-delà de la scène de notre chapitre: «Je revêtirai de salut ses sacrificateurs et ses saints exulteront en chantant de joie» (comparer chapitre 15:27, 28 et Psaume 132:16).

«Je bénirai abondamment ses vivres, je rassasierai de pain ses pauvres» (comparer chapitre 16:3 et Psaume 132:15).

Les rachetés du Seigneur sont appelés à exprimer leur joie et leur louange sans attendre le repos céleste. Sur la terre déjà, ils possèdent un Centre de rassemblement: Christ. Ils sont établis pour faire le service, rappeler, célébrer, louer (verset 4) et le Père et le Fils.

 

 

17               1 Chroniques 16:7-22

Les chanteurs et les musiciens ont été désignés. De nos jours le chant n'est plus la part de quelques-uns seulement. N’aimons-nous pas tous chanter notre reconnaissance et en particulier pendant le culte, joindre notre voix aux cantiques d'adoration? (Éphésiens 5:19; Colossiens 3:16). À présent David remet à Asaph «ce psaume, le premier, pour célébrer l'Éternel». Son nom, ses oeuvres, sa gloire, ses relations avec ses saints,... que de motifs l'Israélite avait de Le bénir. Nous qui connaissons Jésus et Son oeuvre de la croix, combien nos sujets d'adoration sont plus nombreux! Oui, chantons avec intelligence: Méditons les paroles que nous prononçons. Nos hymnes, composés d'après la Bible, développent de multiples aspects des gloires du Père et du Fils. Il est important et édifiant de les distinguer les uns des autres.

Que sont les enfants de Dieu par rapport au monde qui les entoure?: «Un petit nombre d'hommes, peu de chose, et étrangers dans le pays» (verset 19). Sont-ils misérables? Bien au contraire! «Glorifiez-vous de Son saint nom» répond le verset 10. Le nom de Jésus, notre relation par Lui avec Son Père, voilà notre gloire, notre richesse, notre joie et aussi notre sécurité (1 Cor. 1:30, 31)!

 

 

18               1 Chroniques 16:23-43

De même que la première «strophe» de ce cantique (versets 7 à 22) correspond à une partie du Psaume 105 (versets 1 à 15), celle qui suit réunit une fraction du Psaume 96 (versets 2 à 12) avec trois versets du Psaume 106 (versets 1, 47, 48). Mais un fait est bien remarquable: Tout ce qui ne répond pas dans ces trois psaumes au caractère de la grâce, a été laissé de côté. Il n'est fait mention ici ni de fautes commises, ni de jugement mérité.

Lorsque les rachetés entoureront le trône de l'Agneau et que retentira le cantique nouveau, celui-ci pourrait-il contenir un rappel accablant de leurs péchés (comme dans le Psaume 106:6, 7, 13 à 43 pour Israël)? C'est impossible, car Dieu l'a promis: «Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités» (Hébreux 8:12). Il n'en sera question que pour dire: «À celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang... à lui la gloire et la force aux siècles des siècles! Amen». (Apocalypse 1:5-6.)

Cette scène se termine par l'établissement définitif du service devant l'arche. Chacun à sa place remplira dorénavant ses saintes fonctions, figure de celles qui appartiennent dès maintenant aux vrais adorateurs.

 

 

19               1 Chroniques 17:1-15

Ce chapitre reproduit presque textuellement 2 Samuel 7. Mais il convenait bien de relire cette merveilleuse «conversation» entre Dieu et un homme objet de sa grâce: Dieu parle par Nathan au roi bien-aimé; puis ce dernier Lui répond (v. 3 à 15). Connaissons-nous par expérience ces entretiens avec Dieu (et avec le Seigneur Jésus)? C'est essentiellement par le moyen de Sa Parole qu'il communique avec nous. Et nous avons pleine liberté pour Lui répondre par la prière.

Toujours en accord avec le caractère du livre, quelques mots ont été effacés à propos du fils de David. L'expression: «s'il commet l'iniquité, je le châtierai...» (2 Samuel 7:14) ne se retrouve pas dans notre chapitre, preuve que la Parole a ici en vue un plus grand que Salomon.

«Moi je lui serai pour père — déclare l'Éternel — et lui me sera pour fils» (verset 13). La citation de ce verset en Hébreux 1:5 confirme aussi que ce fils est bien Jésus, en qui la grâce nous a été révélée. Ainsi le sujet précieux des entretiens que nous avons avec Dieu, c'est Jésus, Son Fils bien-aimé. «Notre communion est avec le Père...» autrement dit nous pouvons avoir une même pensée avec Lui, et cette pensée concerne Son Fils Jésus Christ (1 Jean 1:3).

 

 

20               1 Chroniques 17:16-27

David sent qu'il n'a rien mérité. Confondu, il rappelle la bonté de Dieu à son égard, Lui rend hommage, Le remercie. — Dire merci! Lorsque quelqu'un y manque envers nous, nous appelons cela de l'impolitesse ou de l'ingratitude. Ne croyons pas que Dieu soit insensible quand Ses enfants oublient de le faire. Et pourtant, si nous y réfléchissons, que de bienfaits à côté desquels nous passons chaque jour sans penser à L'en remercier ou même sans les avoir seulement remarqués. Comme le Psalmiste, encourageons notre âme à n’oublier aucun de ses bienfaits (Ps. 103:2). Combien de ses grâces trouvons-nous toutes naturelles, du moins tant que nous les possédons! À l'occasion des repas, les familles chrétiennes ont l'habitude (et le devoir) de rendre grâces. Mais il faut que notre coeur s'associe vraiment aux paroles prononcées par le chef de famille. Plus encore que pour Ses soins matériels, bénissons Dieu pour nos privilèges chrétiens: la Parole, le rassemblement des croyants, l'éducation selon le Seigneur (Éphésiens 5:20). Et par-dessus tout, ne nous lassons pas de Lui rendre grâces pour Son grand salut, pour le grand Sauveur qu’Il nous a donné. Répétons avec l'apôtre: «Grâces à Dieu pour Son don inexprimable!» (2 Corinthiens 9:15).

 

 

21               1 Chroniques 18:1-17; 20:4-8

Les chapitres 18, 19 et 20 se rapportent aux guerres de David. Ils groupent des faits qui, dans le 2e Livre de Samuel, sont dispersés à divers moments de l'histoire du roi. Nous les y avons déjà considérés et il n'y a pas de différences appréciables entre les deux textes. À l'exception d'une seule: Le silence total qui est fait au début du chapitre 20 sur le terrible péché de David et sur ses conséquences tragiques. Ni la scandaleuse affaire d'Urie, ni le péché d'Amnon suivi de son assassinat, ni la conspiration d'Absalom, ni le rôle criminel de Joab, ne trouvent place dans ce Livre des Chroniques. C’est ainsi qu’agit la grâce. Dieu étend un voile miséricordieux sur cette période sombre de la vie de son pauvre serviteur. «Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert», dira David lui-même dans le Psaume 32. — Chacun de nos lecteurs fait-il partie de ces bienheureux?

David triomphe successivement des Philistins, des Moabites, des Syriens, des Édomites; puis à nouveau des fils d'Ammon (chapitres 19 et 20). Tous les ennemis traditionnels d'Israël sont subjugués, figure du moment où Dieu assujettira toutes choses à Christ et mettra Ses ennemis pour marchepied de ses pieds (Hébreux 1:13 et 2:8).

 

 

22               1 Chroniques 21:1-13

On peut se demander pourquoi Dieu, qui a couvert les fautes précédentes de David, rappelle ici celle du dénombrement. Ce péché nous montre d'abord la distance qui sépare ce roi, de Celui dont il n'a été qu'une faible figure. Il ne fallait pas qu'Israël pût confondre son Messie, même avec le plus grand de ses rois. Le Fils de David était en même temps son Seigneur (Matthieu 22:41 à 45). D'autre part, il était nécessaire d'expliquer le châtiment divin et la grâce qui y mettrait fin. Faute de quoi le récit serait incompréhensible. David apparaît ici ni plus ni moins que comme un coupable, tel que vous et moi. Mais il connaît le coeur de Dieu. Sa réponse à Gad en est la preuve: «Que je tombe... dans les mains de l'Éternel, car ses compassions sont très grandes» (verset 13). Chacun de nous connaît-il par expérience personnelle la richesse et la variété de ces compassions du Seigneur? (lire Lamentations de Jérémie 3:22, 23, 32). Pour l'expiation de nos péchés, il ne pouvait être question de choisir entre trois ans de famine, trois mois de guerre ou trois jours de maladie. Mais Christ, à notre place, a connu pendant les trois heures sombres de la croix la pleine mesure de la colère de Dieu; Il a porté l'éternité de notre châtiment.

 

 

23               1 Chroniques 21:14-30

Sur cette même montagne de Morija, Abraham jadis avait offert son fils Isaac (Genèse 22:2; 2 Chroniques 3:1). Mais Dieu avait arrêté sa main, de même qu'à présent Il retient celle de l'ange. Le jugement divin ainsi détourné tombera sous forme de feu sur l'holocauste qu'offre David (verset 26). Abraham, après avoir présenté lui aussi à la place d'Isaac un sacrifice de substitution, avait appelé ce lieu «Jéhovah Jiré», c'est-à-dire: «En la montagne de l'Éternel il y sera pourvu» (Genèse 22:14).

Pour ce qui nous concerne, nous savons de quelle manière solennelle il devait y être pourvu et nous savons aussi qui devait recevoir, à notre place, les coups du jugement de Dieu. La voix qui dit ici à l'ange: «Assez»; puis lui ordonne de remettre l'épée dans le fourreau, cette voix est la même qui devra dire un jour: «Épée, réveille-toi contre mon berger, contre l'homme qui est mon compagnon...; frappe le berger...» (Zacharie 13:7). Insondable et merveilleux mystère! Le châtiment que nous méritions a été à tout jamais détourné parce qu'il est tombé sur Celui qui a été frappé à notre place: Jésus, le berger établi par Dieu, notre bon Berger, le «compagnon de l'Éternel».

 

 

24               1 Chronique 22:1-19

La maison qu'entrevoit David et que construira Salomon est l'image de l'habitation future de Dieu au milieu d'Israël. Toutefois bien des détails relatifs à sa préparation et à sa construction nous aideront à mieux comprendre par comparaison les grandes vérités du Nouveau Testament au sujet de l'Église. De même que l'aire d'Ornan, où le sacrifice a été offert, va devenir la base de la Maison, l'oeuvre de Christ à la croix sera le fondement de l'Assemblée. La même vérité apparaît sous une autre forme si nous considérons ensemble David et Salomon comme un seul type du Seigneur Jésus. David nous parle d'un Christ souffrant et rejeté, qui a préparé — dans son affliction (verset 14) — tout ce qui est nécessaire pour l'édification de la Maison de Dieu. Salomon représente Christ glorifié, bâtissant son Assemblée et prêt à paraître avec elle pour régner sur l'univers. Les matériaux, en particulier les «pierres vivantes» que sont les croyants, ne pouvaient être rassemblés sans les souffrances et la mort du Seigneur Jésus. Mais il fallait Son exaltation pour que l'Église puisse être bâtie. Cet édifice n'est pas encore achevé à ce jour. Peut-être ne manque-t-il plus qu'une seule «pierre». Seriez-vous cette pierre?

 

 

25               1 Chroniques 23:1-6 et 24-32

David fait asseoir Salomon avec lui sur son trône. Aucune mention n'est faite ici, ni de la conspiration d'Adonija, ni des circonstances du couronnement du nouveau roi. Nous pouvons de ce fait nous élever plus haut que dans le ler Livre des Rois et considérer en figure le Fils assis avec le Père sur Son trône (voir Apocalypse 3:21). Or une des activités de Jésus dans la gloire nous est donnée par Éphésiens 4:8 à 12: «Étant monté en haut, il... a donné des dons aux hommes... les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs; en vue du perfectionnement des saints, pour l'oeuvre du service, pour l'édification du corps de Christ».

Ici et dans les chapitres qui suivent, nous assistons à la désignation de chaque ouvrier: surveillants, intendants, juges, portiers, musiciens, répartis selon les trois familles des Lévites. Leurs fonctions sont précisées et spécialement ce qui concerne le service essentiel de la louange. Célébrer et louer Dieu chaque matin et chaque soir est un service bien enviable... qui est à notre portée (verset 30; Ps. 92:1, 3)!

Au chapitre suivant ce sont les sacrificateurs, fils d'Aaron, qui sont distribués en vingt-quatre classes.

 

 

26               1 Chroniques 25:1-8; 26:13-19

Les dons, les charges et les différents services sont, nous l'avons rappelé hier, distribués par le Chef de l'Église. Mais le croyant est invité à désirer ces dons et à les demander au Seigneur. «Désirez avec ardeur les dons spirituels, mais surtout de prophétiser... Celui qui prophétise parle aux hommes pour l'édification et l'exhortation et la consolation» (1 Corinthiens 14:1 et 3). Est-ce bien le désir de chacun de nous d'être ainsi employé par le Seigneur? Alors demandons-lui de nous accorder un de ces dons spirituels. Non pour nous donner de l'importance, mais en vue du bien de l'Assemblée et de la gloire du Seigneur Jésus. Après ceux qui prophétisaient (chapitre 25) les portiers ou surveillants sont nommés à nouveau (chapitre 26). Service également bien souhaitable! «Si quelqu'un aspire à la surveillance, il désire une oeuvre bonne» (1 Timothée 3:1).

Nous retrouvons ici Obed-Édom avec ses huit fils et ses soixante-deux descendants. Il avait honoré l'arche. À présent c'est Dieu qui l'honore et le bénit (chapitre 26. 4 à 8 et 15). Il confie à cette famille la maison des approvisionnements. D'eux dépendra la nourriture des sacrificateurs, figure de l'enseignement dans l'Assemblée. Importante responsabilité (voir Matthieu 24:45, 46)!

 

 

27               1 Chroniques 26:20-32

Parmi les Lévites, quelques-uns étaient commis sur les trésors de la Maison de l'Éternel et sur les trésors des choses saintes. L'un d'eux, Shebuel, «surintendant des trésors» était un descendant de Moïse. Sommes-vous conscients qu'à nous aussi beaucoup de trésors ont été confiés? Le plus grand n'est autre que la Parole de Dieu. Ses richesses sont inépuisables. Quel cas faisons-nous de notre Bible? La considérons-nous véritablement comme un trésor?

«Garde le bon dépôt», recommande Paul à un jeune homme, Timothée (2 Timothée 1:14). Et dans sa 1° Épître, après avoir mis en contraste les vaines richesses de ce monde avec le trésor qui est un bon fondement pour l'avenir, l'apôtre supplie son jeune disciple: «Ô Timothée, garde ce qui t'a été confié...» (1 Timothée 6:19, 20). Que chacun de nous relise ce verset 20 en mettant son nom à la place de celui de Timothée.

D'autres Lévites sont nommés dans les versets 29 à 32. Ils étaient intendants, juges, administrateurs. Établis «pour toutes les affaires de Dieu» (versets 30, 32 ; 2 Chr. 29:11), ils nous font penser à Celui qui, dès son enfance, faisait passer avant toute autre chose «les affaires de Son Père» (Luc 2:49).

 

 

28               1 Chroniques 27:1 et 22-34

Le chapitre 27 nous enseigne qu'à côté des intendants, les soldats sont aussi nécessaires. Pour conserver nos trésors il faudra peut-être combattre et nous devons en être capables.

Les versets 25 à 31 nous apprennent qu'il existait d'autres trésors, moins nobles que ceux du sanctuaire, mais qui n'en devaient pas moins être soigneusement gardés car c’était des biens qui appartenaient au roi (v. 31). Faisons le compte de tout ce que le Seigneur nous a confié. Comme ce Maître qui, en s'en allant, avait remis des talents à ses esclaves, le Seigneur a prêté à chacun de nous un certain nombre de biens ou d'aptitudes à faire valoir pour Lui (Matthieu 25:14...).

Il est question ici spécialement des travaux des champs. Que ceux de nos lecteurs qui habitent à la campagne ne sous-estiment pas la part que le Seigneur leur a donnée. Ce qui leur est confié s'appelle aussi des trésors, des «talents». Il ne s'agit pas de les comparer à ceux que d'autres ont reçus, mais de les administrer avec fidélité. Là où nous avons été placés, faisons donc en sorte que le Maître puisse nous adresser un jour cette parole de grâce: «Bien, bon et fidèle esclave; tu as été fidèle en peu de choses, je t'établirai sur beaucoup: entre dans la joie de ton maître».

 

 

29               1 Chroniques 28:1-10

Au chapitre 22:17, David avait déjà réuni les chefs du peuple. À présent il rassemble avec eux tous ceux qui ont une charge ou une responsabilité en Israël. Sans doute, tous les hommes dont les noms remplissent les chapitres 23 à 27 se trouvent-ils là pour écouter leur seigneur. Aucun n'aurait voulu manquer ce rendez-vous.

Le Seigneur nous convie aussi à des réunions où Il veut nous instruire. Ne sommes-nous pas coupables si nous nous en abstenons pour une cause futile (Hébreux 10:25)?

À tous ces hommes assemblés autour de lui, le roi communique ses pensées les plus intimes et les plus précieuses. Il les exhorte à rechercher et à garder tous les commandements de l'Éternel. Il les entretient de la Maison glorieuse qui doit être construite. Et surtout il leur parle de son fils, en qui et par qui tout son propos s'accomplira. Sujets qui correspondent à ceux dont l'Esprit nous occupe dans les réunions d'édification!

Puis David s'adresse à Salomon. Écoutons bien ces paroles d'un père à son fils! Elles nous sont aussi adressées: «Mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le avec un coeur parfait et avec une âme qui y prenne plaisir... Si tu le cherches, Il se fera trouver de toi» (v. 9).

 

 

30               1 Chroniques 28:11-21

À présent David remet solennellement à son fils Salomon tout ce qu'il a préparé pour la maison de Dieu. Nous pensons à cette déclaration insondable de l'Évangile: «Le Père aime le Fils et a mis toutes choses entre Ses mains» (Jean 3:35).

Depuis le portique jusqu'à la moindre coupe, tout est l'objet d'instructions précises et détaillées. L'intelligence en avait été donnée à David par écrit, par la main de l'Éternel sur lui (verset 19). Pour communiquer Ses pensées, Dieu s'est servi d'écrivains inspirés. Les soixante-six livres de la Bible ont été rédigés par une quarantaine d’auteurs très différents sur une période d’environ 1600 ans. Mais un seul et même Esprit a dicté toutes les pages du Saint Livre. Aussi n'oublions jamais quand nous le lisons que c'est Dieu qui nous y parle.

Le chapitre se termine par une nouvelle parole du père à son fils. Salomon a reçu tout ce qui était nécessaire. Maintenant c'est à lui d'agir en comptant sur le secours de l'Éternel. -Nous avons aussi beaucoup reçu; un moment vient où il faut agir selon ce que le Seigneur attend de chacun de nous! Il nous sera demandé compte de ce que, par timidité ou paresse, nous aurons négligé d'accomplir.

 

 

31               1 Chroniques 29:1-9

David a consacré toute sa force (verset 2) à préparer un palais pour l'Éternel.

Demandons-nous en passant si vraiment le palais de notre coeur «n'est point pour un homme» (généralement le moi), alors qu’il devrait être pour le Seigneur? (verset 1).

«L'affection» du roi envers cette maison l'a conduit à donner pour elle de grandes richesses qui lui appartenaient en propre. Combien l'amour de Jésus est plus grand! L'Évangile nous parle de ce marchand qui a vendu tout ce qu'il avait, afin d'acheter une perle de très grand prix (Matthieu 13:45, 46). Parabole dont Éphésiens 5:25 fournit l’interprétation: «Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle» (voir aussi 2 Corinthiens 8:9). Cela, Jésus a été seul à pouvoir le faire. Mais quant au service d'amour, Il nous dit comme à Ses disciples: «Je vous ai donné un exemple, afin que, comme je vous ai fait, moi, vous aussi vous fassiez» (Jean 13:15). L'exemple de David a porté des fruits. Tous ces hommes qui l'ont entendu offrent à leur tour volontairement de l'or, de l'argent et des pierres précieuses pour édifier la Maison de Dieu (voir 1 Corinthiens 3:12). Grande joie pour David... et pour le Seigneur quand notre coeur est ainsi à l'unisson du sien!

 

 

32               1 Chroniques 29:10-20

Après s'être adressé au peuple, David se tourne vers l'Éternel. Va-t-il faire valoir tout ce que lui et les chefs ont donné? Au contraire! Il rend gloire au Dieu à qui tout appartient, et s'humilie devant Lui. Ces deux sentiments vont toujours ensemble.

«Ce qui vient de ta main, nous te le donnons» — déclare le roi. Le Seigneur nous confie des biens pour nous accorder la joie de Lui en offrir quelque chose. Lui-même n'a besoin de rien (Psaume 50:10 à 12). Mais ce qui est apporté volontairement, avec joie, a du prix pour Son coeur. Donner par contrainte ou avec un esprit légal n'exerce ni l'amour ni la foi. C'est de cette manière que les pharisiens payaient les dîmes (Matthieu 23:23). Au contraire, les Macédoniens dont parle l'apôtre Paul avaient agi «spontanément», abondant «dans la richesse de leur libéralité» (2 Corinthiens 8:1 à 3).

N'est-elle pas magnifique la louange de David (versets 10 à 13)? Il vaut la peine de la lire à haute voix en pensant à qui nous nous adressons. «À toi... la grandeur, la force et la gloire et la splendeur et la majesté; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi. À toi... est le royaume et l'élévation comme Chef sur toutes choses...». Sur toutes choses, y compris le cœur de ceux qui Lui appartiennent!

 

 

33               1 Chroniques 29:21-30

C'est un grand jour de fête et une date marquante dans l'histoire d'Israël! Des sacrifices sont offerts; le peuple mange, boit et se réjouit dans la présence de Dieu. Alors, pour la seconde fois, Salomon est établi roi, et oint pour l'Éternel. Il s'assied sur «le trône de l'Éternel». La majesté et la domination conférés au fils de David préfigurent cette période de mille ans où Christ régnera pour Dieu sur toute la terre.

La mort de David «en bonne vieillesse, rassasié de jours, de richesses, et de gloire» (verset 28), vient clore ce 1° Livre des Chroniques auquel nous donnerions volontiers pour titre une expression d'Ésaïe 55:3: «Les grâces assurées de David». La citation qu'en fait Paul (Actes 13:34) montre qu'il s'agit en particulier de la résurrection que cet homme de foi attend désormais avec la multitude des saints endormis. Mais n'a-t-il pas toute sa vie été un objet de grâces, assurées par Dieu Lui-même? Chers amis croyants, nous aussi, pour le présent et pour l'avenir, nous jouissons de grâces assurées en Christ. «Car de Sa plénitude nous tous (pas seulement David) nous avons reçu, et grâce sur grâce» (Jean 1:16).