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Le secret de l’Éternel — Ps. 25:14
Briem Christian
Antworten auf Fragen zu biblischen Themen, p.98
Dans le Psaume 25 v. 14, nous lisons : «Le secret de l’Éternel est pour ceux qui Le craignent». Que signifient ces mots ?
Le mot hébreu pour « secret » décrit un rapport plein de confiance avec quelqu’un qui se trouve dans une communion intime, un conseil secret. L’exemple de David peut nous servir d’illustration de ce que cela signifie. Pour apprendre la pensée de Dieu dans certaines situations, il interrogeait souvent l’Éternel par l’intermédiaire du grand sacrificateur et de l’éphod (1 Samuel 22:15 ; 23:6 et suiv. ; 30:7,8 ; 2 Samuel 2:1). C’était juste de faire ainsi, et c’était l’expression de sa dépendance de Dieu, en même temps que le signe qu’il était en communion pratique avec Dieu. Mais s’il ne consultait pas la bouche de l’Éternel avant de prendre une décision, il subissait régulièrement des défaites.
Dieu est prêt à révéler Ses pensées et Ses conseils secrets à celui qui marche devant Lui dans la crainte de Son saint Nom. Proverbes 3 parle également de cette vérité bénie : «Car le pervers est en abomination à l’Éternel, et son secret est avec les hommes droits» (Prov. 3:32). Amos 3:7, montre clairement ce que cela signifie dans la pratique de la vie de foi : «Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien qu’Il n’ait révélé son secret à Ses serviteurs, les prophètes». Abraham n’est-il pas lui aussi un bel exemple à cet égard ? Il craignait l’Éternel et fut appelé « ami de Dieu » ; et avant que Dieu fasse tomber le jugement sur les villes de la plaine, Il révéla à Son serviteur ce qu’Il était sur le point de faire : «Cacherai-je à Abraham ce que Je vais faire ?» (Gen. 18:17). En revanche, Lot qui se conformait au monde, n’a pas été initié au conseil secret de l’Éternel, bien qu’il ait fait l’expérience d’être sauvé avant le jugement. C’est ainsi que le Seigneur Jésus n’a plus appelé Ses disciples des esclaves, mais des amis, et Il leur a fait connaître tout ce qu’Il avait entendu de Son Père (Jean 15:15).
L’exemple d’Abraham et de Lot donne également l’explication d’une parole du psaume 103 : «Il a fait connaître ses voies à Moïse, ses actes aux fils d’Israël» (v. 7). Remarquons la différence entre les « voies » et les « actes ». Moïse a été fidèle à l’Éternel dans toute Sa maison (Héb. 3:5), et Dieu lui a fait connaître Ses voies, c’est-à-dire les voies qu’Il suivrait. Moïse avait donc le secret de l’Éternel. Par contre, Israël rebelle et désobéissant, ne connaissait que Ses actes, et seulement après qu’ils se soient concrétisés.
Nous pouvons comprendre cela comme un principe général dans les voies de Dieu envers les Siens : Plus nous progressons dans la sainteté pratique et l’obéissance, plus profonde sera notre connaissance des intentions de Dieu telles qu’Il les a consignées dans Sa Parole. La seconde moitié du v. 14 du Psaume 25 montre que l’Éternel fait connaître Son alliance à ceux qui Le craignent : «Le secret de l’Éternel est pour ceux qui Le craignent, pour leur faire connaître Son alliance». C’est donc une erreur de penser que le Seigneur accorde la même profondeur de compréhension à un croyant orienté vers le monde qu’à celui qui marche devant Lui dans la crainte de Dieu.