[ Page principale | Nouveautés | La Bible | la Foi - l'Évangile | Plan des sujets | Études AT | Études NT | Index auteurs + ouvrages + sujets ]
Au sujet de l’Assemblée
Regroupement d’articles
Bremicker E.A.
ME 2000 p. 219-224 + ME 2009 p. 212-216
Table des matières détaillée :
1 Un Jardin Clos… Une Fontaine Scellée — CdC 4:12-15
2 La Cène du Seigneur — 1 Cor. 10:14-22 ; 11:20-34
2.1 Selon les différents livres du Nouveau Testament
2.2 En 1 Corinthiens 10 et 11 — Responsabilités collective et individuelle
2.5 En mémoire de Lui, pas de nous. Source d’adoration
ME 2000 p. 219-224
Dans ce passage du Cantique des cantiques, le fiancé compare sa fiancée à « un jardin clos », à « une source fermée » et à « une fontaine scellée ». La fiancée est d’abord un type du résidu juif pieux de la fin, et le fiancé, une figure de l’Éternel, le Dieu d’Israël (cf. Osée 2:16-23). Dans le Nouveau Testament, cependant, nous trouvons une relation similaire entre Christ et l’Église : elle est la femme de l’Agneau (Apoc. 19:7), l’Assemblée que Christ a aimée jusqu’à se livrer lui-même pour elle (Éph. 5:22-33). Puisque « toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction » (Rom. 15:4), nous pouvons considérer ces types pour notre plus grand profit et pour notre bénédiction.
Un jardin est aménagé dans le but de procurer de la joie à son propriétaire et de produire du fruit. Le cœur du croyant peut être comparé à un jardin. Dans la parabole du semeur, le cœur de l’homme est le terrain sur lequel est semée la parole de Dieu (Matt. 13:3-9, 18-23). Paul nomme l’assemblée à Corinthe le « labourage de Dieu », que l’apôtre lui-même avait planté et qu’Apollos avait arrosé (1 Cor. 3:6-9 ; cf. Jacq. 1:21 ; 1 Pierre 1:23).
La semence de l’évangile répandue parmi les Colossiens avait porté du fruit (Col. 1:6). Nous avons été placés dans la liberté « afin que nous portions du fruit pour Dieu » (Rom. 7:4). Ce bon « fruit » est produit « dans la sainteté » (Rom. 6:22) c’est le « fruit de l’Esprit » (Gal. 5:22), le « fruit de la justice, dans la paix » (Jacq. 3:18).
« Tes plants sont un paradis de grenadiers et de fruits exquis, de henné et de nard, de nard et de safran, de roseau odorant et de cinnamome, avec tous les arbres à encens ; de myrrhe et d’aloès, avec tous les principaux aromates » (Cant. 4:13, 14). Parmi les « fruits exquis », les grenades sont évoquées d’abord. Ce fruit est mentionné pour la première fois en Exode 28:33, comme garniture sur les bords de la robe de l’éphod du souverain sacrificateur. Des sculptures de ce fruit contribueront plus tard à l’ornementation du temple de Jérusalem (1 Rois 7:18). La grenade était un fruit caractéristique du pays de Canaan ; elle est, par conséquent, une belle image du fruit spirituel que peuvent porter tous ceux qui croient au Seigneur Jésus et vivent dans sa communion (cf. Jean 15:1-8).
Les aromates énumérés ensuite sont presque tous mentionnés en rapport avec la sacrificature lévitique. En Exode 30:22-33, Moïse devait prendre, pour la préparation de l’huile de l’onction sainte, de la myrrhe franche, du cinnamome aromatique, du roseau aromatique, de la casse et de l’huile d’olive ; les versets 34 à 38 mentionnent le stacte, la coquille odorante, le galbanum et les drogues odoriférantes comme composants de l’encens saint. Cela reporte nos pensées sur la scène de Jean 12:3, où Marie oignit les pieds de son bien-aimé Seigneur d’un parfum de nard pur de grand prix. Le Père cherche des adorateurs qui l’adorent en esprit et en vérité. Voilà l’odeur agréable que nous pouvons faire monter vers lui et qui le réjouit.
Notre attention est particulièrement attirée par l’encens et la myrrhe, ces deux aromates que, outre l’or, les mages ont offerts au roi d’Israël qui venait de naître, en lui rendant hommage (Matt. 2:11).
L’encens ne devait pas manquer dans l’offrande de gâteau (Lév. 2:1 ; 6:8) — l’image de la vie pure et parfaite du Seigneur Jésus. L’encens préfigure l’odeur agréable que le Père trouvait dans la vie terrestre de son Fils bien-aimé. Non seulement ses souffrances et sa mort, mais aussi sa vie entière a été pour Dieu un « parfum de bonne odeur » (cf. Éph. 5:2).
La myrrhe, par contre, oriente nos pensées vers l’intensité des souffrances de notre Sauveur. Il en est parlé lors de la scène de la crucifixion : « Et ils lui donnèrent à boire du vin mixtionné de myrrhe ; mais il ne le prit pas » (Marc 15:23). Il n’a voulu prendre que la coupe que le Père lui avait donné à boire, et il l’a bue entièrement (cf. Jean 18:11). Et quand l’œuvre douloureuse de la croix a été pleinement accomplie, Nicodème est venu pour ensevelir le corps de Jésus, « apportant une mixtion de myrrhe et d’aloès » (Jean 19:39).
Ces fruits et ces aromates, qui réjouissent le Père et le Fils, ne peuvent croître que dans « un jardin clos ». Aucun étranger ne doit y avoir accès, non plus que « les petits renards qui ravagent les vignes » (Cant. 2:15). Un jardin clos ! Peut-il y avoir une illustration plus éloquente pour nous faire comprendre la nécessité de notre séparation du monde et du mal ? Quelle perte quant au fruit et à l’adoration que le Seigneur attend, si son jardin dans notre cœur n’est pas fermé aux mauvaises influences du dehors !
Dans la vision qui est montrée du temple millénaire, Ézéchiel voit un mur entourant la maison, « pour séparer ce qui était saint et ce qui était profane » (Ézéch. 42:20). De même aussi notre cœur doit être un « jardin clos », à l’abri de toute influence corruptrice. C’est ainsi seulement qu’il produira du fruit pour Dieu.
La fiancée est aussi comparée à une source fermée, à une fontaine scellée (v. 12). Un peu plus loin, elle est appelée « une fontaine dans les jardins » et « un puits d’eaux vives » (v. 15). Nous avons là une autre image qui trouve aussi son interprétation dans la parole de Dieu.
Dans l’évangile selon Jean, le Seigneur Jésus parle à deux reprises de sources d’eau. La première fois, à la fontaine de Sichar, il déclare à une femme pécheresse comment la soif de son âme peut être étanchée : « Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai, sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4:13, 14). Il est le grand Donateur ; et il donne « l’eau vive » à celui qui croit en lui (v. 10).
Dans l’Ancien Testament on trouve plus d’une fois « l’eau vive » (cf. Gen. 26:19 ; Jér. 2:13) — une source d’eau jaillissante, en contraste avec l’eau contenue dans les citernes. Dans le Nouveau Testament, « l’eau » est une image de la parole de Dieu dans son action purificatrice (Jean 3:5 ; 15:3 ; Éph. 5:26) ; « l’eau vive », par contre, est une image du Saint Esprit et de la vie qu’il communique. C’est la « vie en abondance » de laquelle le Seigneur parle en Jean 10:10 et qu’il souffle dans ses disciples, le jour de sa résurrection, en leur disant : « Recevez l’Esprit Saint » (Jean 20:22).
Ce que le Seigneur donne a la puissance de transformer entièrement l’être humain. Non seulement la soif de l’âme est éternellement étanchée, mais le croyant possède désormais en lui-même une source d’eau qui jaillit en vie éternelle. Cela signifie que nous sommes dans une relation constante et vivante avec le Fils de Dieu qui est lui-même la vie éternelle (1 Jean 5:20). L’expression la plus élevée de cela est l’adoration du Père en esprit et en vérité, dont le Seigneur Jésus parle à la Samaritaine (Jean 4:20-24).
Plus tard, le huitième jour de la fête des tabernacles, le Seigneur Jésus crie à la foule rassemblée à Jérusalem : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive ! Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’Écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre. (Or il disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié) » (Jean 7:37-39). De nouveau il est le Donateur, celui qui étanche la soif de l’âme, et de nouveau le croyant devient lui-même une source d’eau vive.
« Des fleuves d’eau vive » s’écoulent à travers lui, et cela pour la vivification et la restauration de ses semblables. Notre corps est non seulement le temple du Saint Esprit, mais il est aussi l’instrument par lequel notre âme et notre esprit se manifestent à l’extérieur. Les fleuves d’eau vive qui coulent à travers nous sont une image du témoignage que nous avons à rendre, dans la puissance de l’Esprit, aux richesses insondables de la grâce de Dieu. Ce ne doit pas être seulement un petit ruisseau qui s’écoule péniblement, mais ce que l’on a reçu soi-même peut et doit être un fleuve abondant.
Au temps d’Isaac, les Philistins avaient bouché les puits, de sorte qu’il n’y avait plus d’eau vive (Gen. 26:18). Jacques, dans son épître, pose la question : « Une fontaine fait-elle jaillir par une même ouverture le doux et l’amer ? » (Jacq. 3:11). Voilà deux dangers pour nous. Nous pouvons, hélas ! ressembler à ces puits bouchés desquels rien ou presque rien ne s’écoule à la gloire de notre Seigneur et en témoignage envers notre entourage. Et il peut aussi couler de nous non seulement des « fleuves d’eau vive », mais aussi beaucoup de choses qui sont bien loin d’être pour la bénédiction, pour l’édification et pour le profit de nos semblables.
Ceci nous amène peut-être à mieux comprendre l’expression « source fermée ». La « fermeture », s’il doit y en avoir une, ne doit pas entraver le cours du fleuve de la bénédiction, mais bien plutôt le protéger de la souillure et empêcher qu’il ne s’interrompe. Nous avons donc la même pensée avec la « source fermée » et avec le « jardin clos ». Tous deux nous parlent de la sainteté pratique et de la séparation du mal dans lesquels nous avons à marcher. Il faut que nous soyons des jardins clos ou des sources fermées pour que nos vies soient à la gloire de Dieu et en bénédiction à notre entourage.
ME 2009 p. 212-216
La cène du Seigneur est mentionnée dans les évangiles, dans les Actes et dans les épîtres. Les évangiles nous rapportent comment le Seigneur Jésus a institué ce repas avec ses disciples. Le livre des Actes nous montre les premiers chrétiens prenant la cène. Et les épîtres nous expliquent la signification de cet acte.
L’apôtre Paul traite ce sujet dans les chapitres 10 et 11 de sa première lettre aux Corinthiens, sous deux aspects : celui de la table du Seigneur au chapitre 10, et celui de la cène du Seigneur au chapitre 11. Ces deux côtés du sujet ne doivent jamais être dissociés, mais il faut les distinguer.
Chacun d’eux implique un grand privilège et aussi une responsabilité particulière. Chaque fois que Dieu, dans sa grâce, nous confie quelque chose, il s’y rattache une responsabilité. Nous pouvons nous réjouir des privilèges que Dieu nous donne et lui en rendre grâces, mais nous ne pouvons pas nous soustraire à la responsabilité qui leur est liée.
Le thème central du chapitre 10 est l’unité et la communion. Il s’agit ici d’une chose que nous possédons en commun. C’est ce qu’évoque la table. Lorsque nous mangeons le pain et buvons à la coupe, nous exprimons que tous les enfants de Dieu sur la terre constituent une unité. Nous avons communion les uns avec les autres et — prenons-y bien garde — avec le Seigneur ! D’où la question pratique : avec qui réalisons-nous vraiment cette communion par la fraction du pain ? C’est là qu’apparaît la responsabilité collective.
Le grand thème du chapitre 11 est le souvenir et l’annonce. Nous venons ensemble pour penser à notre Seigneur et pour annoncer sa mort. C’est là notre participation personnelle à cette chose commune. En rompant le pain et en buvant à la coupe, chacun déclare pour lui-même — et cependant en communion avec tous les autres : Seigneur, mon Sauveur, je pense à toi ; je me souviens que c’est pour moi que tu as accompli l’œuvre de la croix. À ce privilège personnel se rattache la responsabilité personnelle quant à la manière dont je prends la cène du Seigneur. C’est pourquoi il est dit : « Mais que chacun s’éprouve soi-même » (11:28).
Ne perdons pas de vue ces deux aspects, afin de célébrer la cène du Seigneur avec l’intelligence nécessaire. C’est pour nous une joie profonde de pouvoir nous réunir ensemble chaque premier jour de la semaine pour répondre à l’invitation de notre Seigneur. Nous le faisons d’une part dans la pensée de l’unité et de la communion, et d’autre part dans la joie personnelle du souvenir de notre Seigneur. Et à ces deux points de vue se rattache la responsabilité correspondante.
Si quelqu’un désire entrer dans la communion exprimée par la fraction du pain, cela concerne la responsabilité collective de l’assemblée locale. C’est ce que nous trouvons en 1 Corinthiens 10. Mais ensuite, au chapitre 11, nous apprenons comment nous avons à participer personnellement à la cène. Quel est l’état de notre esprit, de notre conscience et de notre cœur lorsque nous le faisons ?
Paul avait reçu du Seigneur lui-même l’enseignement à ce sujet, et en particulier les paroles : « Faites ceci en mémoire de moi » — même si, bien sûr, il n’avait pas été présent quand le Seigneur Jésus avait institué la cène avec ses disciples. La manière dont il présente ici le sujet montre qu’il désire faire brûler notre cœur pour le Seigneur et nous conduire à apprécier son œuvre. Il parle de la nuit dans laquelle Jésus a été livré entre les mains des hommes pécheurs. C’est à ce moment terrible que le Seigneur a institué la cène en disant à ses disciples : « Faites ceci en mémoire de moi ». Il désire que nous soyons occupés de lui et particulièrement de sa mort et de ses souffrances. Le sombre arrière-plan de ce moment unique donne plus de force à l’invitation pressante du Sauveur. Pourrions-nous imaginer que l’un des onze disciples présents n’ait pas donné suite à cette invitation ? Et pourtant, combien d’enfants de Dieu n’y ont jamais répondu positivement ! Ils sont restés indifférents.
Le pain et le vin sont des symboles très simples qui ont une signification spirituelle profonde. Ils sont placés devant nous séparés. Cela nous parle de la mort du Seigneur. Lorsque nous rompons le pain, nous nous souvenons que le Seigneur a donné son corps pour nous et qu’il est mort. À la croix, il a été notre substitut. Le pain nous rappelle en même temps l’un des résultats glorieux de son œuvre : tous les croyants sont maintenant unis ensemble et forment une merveilleuse unité. Lorsque nous buvons à la coupe, nous nous souvenons que le sang de Jésus a dû couler. Lors des sacrifices de l’Ancien Testament, le sang était versé au pied de l’autel. Dieu avait dit : « L’âme de la chair est dans le sang » (Lév. 17:11). Ainsi le sang du Seigneur a fait propitiation, et c’est pourquoi Dieu peut maintenant recevoir favorablement le pécheur et lui faire grâce.
Le pain et le vin ne sont pas transformés par l’action de grâces. Ils ne transforment pas non plus celui qui mange le pain et boit à la coupe. Quand le Seigneur dit : « Ceci est mon corps » et « Ceci est mon sang », il faut comprendre : « Ceci représente... ». Cette manière de s’exprimer est fréquente dans le Nouveau Testament.
Quand nous prenons la cène du Seigneur, nous le faisons donc en mémoire de lui. Elle n’est pas un repas commémoratif de notre salut. Il ne s’agit pas avant tout de notre rédemption, comme c’était le cas des Israélites qui célébraient la Pâque, mais du Rédempteur. Bien sûr, à cette occasion, nous rendons grâces de ce que nous sommes sauvés. Il a donné son corps pour nous. Cependant nous ne sommes pas rassemblés pour penser à nous et à nos bénédictions, mais à notre Seigneur. Faire cela en mémoire de lui nous conduira toujours à l’adoration. Et comme adorateurs, nous exprimons devant notre Dieu la gloire et la beauté que nous voyons dans son Fils. Mais, dans son essence, l’acte de manger le pain et de boire à la coupe est la proclamation de la mort du Seigneur.
Arrêtons-nous encore sur la scène de la chambre haute. Le Seigneur Jésus est à table avec ses disciples. Devant lui, il y a l’œuvre de la rédemption qu’il va incessamment accomplir. Il connaît exactement toutes les souffrances qui lui sont liées. Il sait qu’il donnera sa vie pour réaliser tout ce qui est dans les desseins de Dieu. Il prend le pain, et après avoir rendu grâces, il le rompt et le donne à ses disciples en leur disant : « Ceci est mon corps, qui est donné pour vous » (Luc 22:19). Quel amour s’exprime dans les paroles du Sauveur — amour dont il va donner la preuve à la croix ! Puis il ajoute : « Faites ceci en mémoire de moi ». C’est comme s’il voulait dire : Voyez quel amour j’ai pour vous ; je suis prêt à donner ma vie pour vous. Il fait appel à l’amour de ses disciples. N’est-ce pas une joie pour nous de donner une réponse positive à son amour ? Offrons-lui la joie de nous voir faire cela en mémoire de lui.
Aucun de nos lecteurs ne devrait se dérober à cet appel de l’amour du Seigneur. Que celui qui n’a pas encore donné suite à son invitation se pose aujourd’hui sérieusement la question : pourquoi en est-il ainsi ? Est-ce de l’indifférence ? Ou y a-t-il dans ma vie des choses qui font obstacle à ma participation ? Il n’existe aucun obstacle qui ne puisse pas être écarté avec le secours du Seigneur. Si nous pensons vraiment à ce que notre Sauveur a fait pour nous dans la nuit où il a institué la cène, nous ne manquerons aucune occasion d’y participer.
La cène du Seigneur nous est donnée pour le temps pendant lequel nous sommes sur la terre. Nous la prenons « jusqu’à ce qu’il vienne ». Bientôt, notre foi sera changée en vue, et nous le verrons « face à face » (1 Cor. 13:12), « nous le verrons comme il est » (1 Jean 3:2). Alors nous n’aurons plus besoin de symboles. Par la fraction du pain, nous n’annonçons pas directement le retour du Seigneur ; néanmoins, nous pensons volontiers au fait qu’il ne s’écoulera plus beaucoup de temps jusqu’au moment où il se réalisera. Nous devrions nous réunir chaque premier jour de la semaine comme si c’était la dernière fois que nous pouvons répondre à l’invitation du Seigneur : « Faites ceci en mémoire de moi ».