Noël

 

Noël évolue, s’atténue, et son aspect religieux tend à disparaître ; de plus en plus il ne subsiste que l’aspect profane, commercial, cadeaux, bon repas, grandes rencontres. Censée rappeler la naissance de Christ dont on ne connaît pas la date, cette fête a été rattachée depuis longtemps à la fête païenne du solstice d’hiver.

 

Faut-il se réjouir de sa disparition à cause de ce rattachement à une fête païenne, ou faut-il s’attrister de ce que la naissance du Christ n’est plus célébrée ?

 

Mais au fait, quel genre de célébration nous attirait ? sous quel caractère l’a-t-on célébré ? Comme le petit enfant dans la crèche ? Comme le fils de Marie ? — car c’est surtout cette sorte de célébrité qui a été propagée.

 

Or selon l’Écriture, les « mages », les premières personnes ayant cherché à rendre honneur à Christ à sa naissance, recherchaient le ROI des Juifs, et c’est ce qui a déclanché une haine mortelle, bien que les hommes religieux fussent tout à fait au courant de ce que l’Écriture annonçait au sujet de Christ. Les nations de la terre ne veullent pas laisser de place au Détenteur de l'autorité divine (Matthieu 1 et 2).

 

Maintenant qu’Il est ressuscité, Il reste Celui à qui toute autorité a été donnée dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28:18), et c’est ce qu’ont prêché les apôtres (Actes 1:3 ; 20:25 ; 28:31). Pourtant l’autorité de Christ comme ROI n’est toujours pas reçue : la violence a été déclanchée contre les chrétiens de Thessalonique au motif qu’ils disaient qu’il y a Jésus, un autre roi que César (Actes 1:7). L’antichrist s’opposera et s’élèvera contre tout ce qui est appelé Dieu ou est un objet de vénération (2 Thessaloniciens 2:3-4).

 

Alors la question se pose pour nous aujourd'hui : quel Christ voulons nous célébrer ? voulons-nous Lui reconnaître toute autorité et nous soumettre entièrement à Lui qui est ROI ? ou préférons-nous ne pas reconnaître Son autorité, et ne voir que le petit enfant dans les bras de sa mère, au milieu des animaux de la crèche ?

 

Le croyant d’aujourd'hui connaît Christ comme un ROI bien particulier, car il est transporté dans le royaume du Fils de l’amour du Père (Colossiens 1:13). Son autorité n'est ni pénible ni oppressive. Mais ce n’est pas pour autant une autorité qui admet la concurrence, ou qui s'accomoderait aussi bien du mal que du bien ! N'interprétons pas à l'envers la patience dont Dieu fait preuve envers le monde jusqu'à aujourd'hui ! Bientôt ce ROI va paraître revêtu de toute son autorité, pour paître avec une verge de fer les nations rebelles (Apoc. 19:15).

 

En attendant ce moment du règne glorieux, Dieu fait déjà connaître son royaume. Toutefois ce royaume n'est pas manger et boire (Romains 14:17), et il faut une condition morale convenable pour y entrer : En annonçant que le royaume s'approchait, Jean le baptiseur appelait d'abord à se repentir (Matthieu 3). Accepter l'autorité du ROI implique effectivement la repentance de tout notre état de pécheur, car on ne peut pas entrer dans le royaume dans notre condition de pécheur ; c'est l'avertissement clair donné par le Seigneur dans la parabole du ROI qui fit des noces pour son fils (Matthieu 22, spécialement versets 11 à 13). L'homme qui n'était pas revêtu de la robe de noces est la figure de tous ceux qui croient qu'on peut bénéficier de tous les privilèges et de toute la joie et de toute la bénédiction du royaume de Dieu sans changement moral préalable.

 

On ne peut pas non plus ignorer la résurrection, et affirmer hautement «mangeons et buvons, car demain nous mourrons». Réveillons-nous avant qu'il ne soit trop tard (1 Cor. 15:32-34).

 

Alors la question de ce changement se pose à tout homme :
Pour ceux qui n'ont pas encore accepté Jésus comme Sauveur, quand bien même vous seriez chrétiens de nom, pouvez-vous continuer à refuser l'autorité du ROI sur vos vies et ses appels à la repentance préalable ?
Pour ceux qui sont enfants de Dieu parce qu'ils se sont reconnus pécheurs, et ont accepté le salut par la foi en Jésus Christ, continuez-vous à reconnaître l'autorité du ROI dans vos vies, pour jouir effectivement du royaume du Fils de l'amour du Père ? — demandant d'être remplis de la connaissance de la volonté de Dieu, pour marcher d'une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne oeuvre, croissant et rendant grâce au Père... (Colossiens 1:9-14).

 

Où en sommes-nous chacun ? Que recherchons-nous aujourd'hui ? En cette fin d’année 2007, n'attendons pas pour faire le point ! C'est le voeu que nous formulons pour tous nos lecteurs.