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Mekhtoub « Il est écrit » : Le destin est-il inflexible ?

 

Bibliquest

 

1. Sur un plan général, on trouve partout dans la Bible l’homme en rapport avec Dieu et ayant affaire à Lui, Dieu s’occupant de l’homme de diverses manières, mais on ne trouve jamais l’homme subissant un destin implacable et inexorable auquel il ne peut échapper.

2. Pour le croyant, la situation est assez simple, à cause de Rom. 8:28 « Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu ». Bien sûr, il est quelquefois difficile (pour l’homme) de comprendre ce qui arrive, comme le montre le livre de Job. Or justement ce livre montre un vrai croyant fidèle, qui avait des leçons à apprendre au sujet de lui-même (Job 42 « j’ai horreur de moi et je me repens… ) et au sujet de Dieu (Elihu reproche à Job les accusations par lesquelles il reprochait à Dieu de ne pas tenir compte de sa justice). Nous passons aussi par des circonstances où nous sommes comme anéantis, mais même alors, c’est pour que la puissance de Dieu se magnifie (2 Cor. 4 v. 7 et suiv.) et au travers desquelles le croyant fait l’expérience des consolations de Dieu (2 Cor. 1:3-10) ; le Dieu de toutes consolations veut que, même si nous désespérons de vivre, nous ayons confiance en Dieu qui délivre de la mort.

3. Le croyant n’apprécie pas les situations à la manière de l’homme de ce monde. Quand les hommes de foi de Héb. 11:37-38 se traînent de caverne en caverne, vêtus seulement de peaux de moutons ou de chèvres, Dieu n’y voit pas des hommes indignes, mais au contraire c’est le monde qui n’est pas digne d’avoir de tels homme au milieu de lui.

4. Il est de toute importance que le croyant ait en permanence cette relation confiante et personnelle avec un Dieu qui l’aime et qui s’occupe de Lui. La preuve de l’amour de Dieu et des soins de Dieu est d’abord dans le don de Son Fils, livré pour nos péchés. Nous sommes aimés de Dieu comme Il aime Christ ! ! (Jean 17:23).

5. Il est écrit… oui, c’est vrai, il faut que l’Écriture s’accomplisse, mais c’est avant tout à propos du Seigneur, et de son œuvre rédemptrice que cela est écrit (Luc 24:44).

 

6. Pour celui qui n’est pas croyant, qui n’a pas la vie de Dieu, qui n’est pas un enfant de Dieu, il y a autre chose à considérer.

7. Il est d’abord vrai que les choses n’arrivent pas par hasard. Même les phénomènes naturels comme les éclairs et le tonnerre sont guidés par Dieu (voir Job 36:22 à 37:15). Les choses de la nature devraient nous faire comprendre qu’il y a un Créateur que nous devons glorifier (Rom. 1:20-21). Si on ne le fait pas, on s’enfonce dans les ténèbres, puis l’aveuglement, puis la corruption morale.

8. En rapport d’abord avec la perdition ou le salut de son âme, on ne trouve jamais que Dieu ait élu, ou choisi ou prédestiné quiconque à être perdu. Dieu parle, appelle, avertit.

Dieu dit ainsi à Ézéchiel (Éz. 33:11) : « Dis-leur : Je suis vivant, dit le Seigneur, l'Éternel, si je prends plaisir en la mort du méchant,... mais plutôt à ce que le méchant se détourne de sa voie et qu'il vive ! Détournez-vous, détournez-vous de vos mauvaises voies ; et pourquoi mourriez-vous, maison d'Israël ? »

Les malheurs qui arrivent, soit qu’ils paraissent accidentels (Luc 13:4-5) ou prémédités par la méchanceté humaine (Luc 13:1-3), sont à prendre comme des avertissements : si nous ne nous tournons pas vers Dieu, nous allons périr aussi ; c’est tout de suite qu’il faut se mettre en règle. Dieu parle à Sa créature, pour la ramener à Lui : c’est bien là un point capital ; l’homme n’est pas aux mains d’un destin aveugle, mais il faut qu’il réalise sa perdition (Luc 15 brebis perdue, drachme perdue, fils prodigue perdu), et que Dieu est prêt à l’accueillir avec toutes les richesses de Sa grâce, comme le Père du Fils prodigue

9. En attendant, la souffrance due aux circonstances et le lot de misères qui s’y rattache peut ébranler certain : où est Dieu là-dedans ? Mais la question à se poser d’abord, c’est : qu’ai-je fait de Dieu ? Ai-je réalisé mon péché ? Ai-je confessé mon péché ? ai-je fait appel au Dieu Sauveur ?

10. C’est ainsi que pour le non croyant, l’homme qui n’est pas sauvé, les circonstances n’arrivent pas non plus sous l’effet de la fatalité. Nous avons à faire à un Dieu qui aime Sa créature, même quand Il est obligé de la frapper pour l’amener ou la ramener à Lui

11. Qu’en tout circonstance, nous puissions tous, croyants ou non croyants, nous tourner vers Dieu, et écouter Celui qui voit tout, et nous demander ce qu’Il veut nous dire par les circonstances qui nous atteignent. Mais soyons bien assurés, que Dieu est le Dieu vivant et vrai (Matthieu 16:16 ; 1 Thes. 1:9), et qu’Il veut notre bien.

Alors en attendant, puissions-nous écouter Sa Parole qui nous parle