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Pour bien comprendre l’affaire de Balaam

 

Bibliquest

 

Nombres 22 à 25 ; 31:8,16 ; Deutéronome 23:4, 5 ; Josué 13:22 ; 24:9,10

Rappel : Néhémie 13:2 ; Michée 6:5 ; 2 Pierre 2:15 ; Jude 11 ; Apocalypse 2:14

 

Balaam était un féticheur (Nb. 24:1 ; Josué 13:22), versé dans les pratiques magiques ou de sorcelleries. De manière étrange il avait une certaine connaissance du vrai Dieu (Nb. 22:8, 18). Il était capable de jeter des sorts = lancer des malédictions ou des bénédictions qui s’exécutaient (Nb. 22:6).

Il fait semblant de consulter l’Éternel (22:8, 19). Dieu vient au-devant de lui, et malgré lui, lui imposant ce qu’il a à dire.

La première parole de Dieu à Balaam est complète et suffisante (22:12). Dès le matin, Balaam commence à être malhonnête car il ne rapporte aux messagers de Balak que la moitié de ce que Dieu a dit ; il ne dit pas « tu ne maudiras pas le peuple car il est béni », ce qui réglait toute l’affaire. Il gardait espoir que par quelque procédé maléfique il arriverait à faire changer.

22:18 en disant qu’il ne pourrait pas transgresser le commandement, Balaam faisait le pieux, mais il savait que Dieu était plus fort que toutes ses pratiques magiques.

22:19 Balaam est malhonnête en suggérant que l’Éternel aurait quelque chose de plus à dire ; effectivement l’Éternel avait quelque chose de plus à dire, que Balaam connaissait et n’avait pas dit à Balak ; mais il voulait tenter une autre pratique magique.

22:20 ce n’est pas que l’Éternel a changé d’avis, mais en face de l’obstination Dieu a la volonté de laisser faire pour faire connaitre sa colère.

22:21 Balaam s’en va avec l’espoir d’arriver à trouver un moyen de maudire.

22:22, 32 l’Éternel aurait pu détruire Balaam, mais Il préfère manifester sa folie, et Sa propre volonté de bénir le peuple ; la colère de Dieu est contre Balaam, non pas parce qu’il a obéit à son instruction de 22:20, mais parce qu’il est allé avec l’espoir d’obtenir une malédiction malgré qu’il savait que le peuple était béni (22:12).

L’épisode de l’ânesse a pour but de montrer à Balaam que cet animal est plus intelligent que lui, et que toute sa sagesse n’est que folie.

Les sacrifices de Balaam (22:40) ne sont pas des sacrifices agréables à Dieu, mais seulement des pratiques magiques, des pratiques de féticheur. 23:15 parle tacitement de ces pratiques magiques.

22:41 & 23:13 Balaam fait ses pratiques magiques en ne voyant que l’extrémité du peuple, espérant obtenir par-là un moyen de maudire, puisqu’il savait qu’il y avait bénédiction s’il considérait le peuple dans son entier. En se tournant vers le désert (24:1) Balaam a l’espoir de remettre en mémoire devant Dieu toutes les iniquités du peuple durant sa marche au désert.

Les quatre prophéties sont imposées par l’Éternel contre l’espoir de Balaam. Elles ne sont pas l’expression de la pensée d’un homme fidèle. Elles expriment un conseil de Dieu déterminé à bénir. 23:23 montre que seule la grâce agissante de Dieu a conduit le peuple pendant tout le temps du désert, et que toute la puissance de Satan est incapable de faire quoi que ce soit contre le peuple.

Ces quatre prophéties sont progressives : 1) pas de malédiction sur le peuple, 2) bénédiction du peuple, 3) bénédiction du peuple et malédiction des ennemis, 4) triomphe et gloire finale avec Christ

Les affirmations de soumission à Dieu (22:18 ; 22:38 ; 24:13) ne sont que l’acceptation que la puissance de Dieu lui est supérieure ; il transforme son dépit en un moyen d’accroitre sa réputation.

24:17 annonce Christ

Ayant raté ses tentatives de malédiction, Balaam renonce aux moyens magiques, mais bien qu’il n’apparaisse pas au ch. 25, c’est lui qui, en réalité, est à l’initiative de l’idolâtrie et de la fornication (31:16). Il connaissait suffisamment l’Éternel pour savoir que c’était là des moyens d’obtenir la malédiction. C’est le degré suprême de la perversion d’un homme religieux. C’est la raison pour laquelle Dieu permet sa mise à mort (31:8). Il avait paru s’en aller chez lui (24:25), mais en réalité il est resté avec Madian (31:8).

L’épisode de Balaam a pour but de montrer la volonté de Dieu de bénir et le fait que seule la grâce mène tout à bonne fin.