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Comparaison CHRISTIANISME / ISLAM

Ce qui manque au musulman

Sommaire / condensé extrait d'ouvrages de Mark A. Gabriel, ancien enseignant d'histoire islamique à l'université du Caire [Jésus et Mahomet, Islam et terrorisme]. Texte avec extraits abondants en lecture on-line.

Ces ouvrages sont remarquables par les comparaisons approfondies faites en connaissance de cause entre Islam et Christianisme.

Les cinq exigences principales (piliers) de l'Islam sont a) adorer Allah, reconnaître Mahomet comme son prophète et croire le Coran ; b) prononcer les prières rituelles cinq fois par jour ; c) payer l'impôt religieux ; d) faire le jeûne du Ramadan ; e) faire un pèlerinage à La Mecque.

En ce qui concerne LES PÉCHÉS, ce n'est qu'au jour du jugement que le musulman saura s'il est pardonné ; une seule voie permet d'être sûr d'aller au paradis : c'est de mourir en combattant pour la cause de l'Islam (djihad). De toute façon, il n'y a ni Sauveur ni moyen d'effacer les péchés (sacrifice); le seul espoir est que les bonnes oeuvres contrebalancent les péchés, mais c'est aléatoire et quasiment impossible quand on a un certain âge puisqu'on ne peut plus faire suffisamment de bonnes oeuvres, celles-ci étant effacées par les nouveaux péchés. On attend dans la tombe le jour du jugement, sans consolation jusque-là. — Jésus au contraire est venu pardonner les péchés, puis s'est offert en sacrifice pour les ôter ; cette œuvre est offerte à tous (mais n'en profitent que les croyants chrétiens).

Pour le musulman, LA RELATION du croyant AVEC DIEU (Allah), est une relation d'esclave vis-à-vis du Maître, et un Maître lointain qui ne s'intéresse guère aux détails de nos vies ; la relation étroite, intime et affectueuse du fils avec son Père qu'il connaît (Dieu), qu'a le chrétien, est absolument inconnue dans l'Islam. Cela se traduit en particulier dans les prières qui ont un caractère de récitations rituelles (et donc de vaines redites, Matt. 6v7), et non pas d'expressions simples et directes des besoins personnels ou généraux comme Jésus l'a enseigné à ses disciples (Luc 11). Cela se traduit aussi par les exigences pesantes que font peser les chefs religieux sur les âmes, pareillement aux pharisiens d'autrefois auxquels Jésus adressait de vifs reproches parce qu'ils faisaient peser des fardeaux sur les âmes sans s'en charger eux-mêmes (Luc 11v46).

Le SALUT GRATUIT, par la foi, offert dans le Christianisme, est de ce fait accessible à tous, même aux plus misérables, et il donne, de manière connue, paix, joie et certitude, — lesquelles sont inconnues dans l'Islam. Jésus a gagné les cœurs, sans rien leur imposer, et c'est encore Lui qu'il fait bon suivre, et non pas les hommes.

La connaissance de DIEU COMME PÈRE par le croyant chrétien, est étroitement liée à ce que, selon le Nouveau Testament, JÉSUS est FILS de DIEU, et Dieu (quoique distinct du Père) ; en effet Il est devenu chair, devenu un homme comme nous (à part le péché), et Il était ainsi le mieux placé nous révéler Dieu comme Père, nous Le faire connaître et Le rendre visible pratiquement. — Le rejet de la divinité de Jésus par l'Islam fait disparaître tout ce précieux privilège de relations dont bénéficie le chrétien.

Le caractère de Jésus Christ, le Bon Berger prenant soin des brebis, qui recommandait de prier pour les ENNEMIS et de les aimer, fait contraste avec les guerres, menaces et pillages qui ont été pratiqués par Mahomet et son armée, lorsqu'ils ont soumis l'Arabie ; ce contraste a perduré dans les générations suivantes qui se sont comportées de la même manière, appliquant l'enseignement relatif au djihad (« guerre sainte », qui n'est pas une guerre spirituelle. La guerre n'est pas sainte pour les chrétiens). Les déclarations tolérantes du Coran datent de la période tranquille du début de Mahomet ; or en cas de contradiction, les enseignements plus anciens du Coran cèdent le pas aux enseignements plus récents (doctrine de l'abrogation). — Il ne sert à rien d'invoquer les croisades (faussement chrétiennes) de conquête de la terre sainte au Moyen-âge, car elles sont les errements antibibliques et antichrétiens d'un catholicisme dévoyé.

Jésus n'a pas cherché à lutter par la force contre ses ennemis, mais Il les avertissait par Sa Parole et par ses enseignements. Quand on L'avertit qu'Hérode cherchait à Le tuer, Jésus a continué son œuvre de grâce, et a même guéri l'esclave du sacrificateur, blessé par Pierre et qui faisait partie de la troupe venue L'arrêter. Les épîtres exhortent à ne pas se venger. — Mahomet au contraire a beaucoup combattu ses ennemis par la force.

Jésus et ses disciples n'ont jamais cherché à propager le christianisme par la force. La lecture du livre des Actes et de l'épître aux Romains est très utile pour montrer le contenu du message de l'évangile et la manière dont il a été propagé, — aux antipodes des méthodes de l'Islam.

Jésus est ressuscité au bout de trois jours, ce qui donne l'assurance que la mort est vaincue et que sa Personne et son oeuvre ont reçu la pleine approbation de Dieu. Mahomet est mort, est reste enterré sous le dôme vert de la mosquée de Médine.

Les mots PUNIR, PUNITION, PUNI et les enseignements qui s'y rapportent, abondent dans le Coran, contrairement aux mots AIMER et AMOUR. Dans le Nouveau Testament chrétien, c'est l'inverse. Dans le Nouveau Testament, Dieu est avant tout un Dieu d'amour, apportant la grâce aux pécheurs et aux misérables, et allant jusqu'à donner Son Fils unique pour ôter les péchés. Celui-ci, Jésus, s'est abaissé (Marc 10v44-45) et n'a pas cherché à dominer (ni même à être roi quand Il en a eu la possibilité) — contrairement à Mahomet et à ses successeurs qui ont cherché à imposer leur domination.

Autre sujet : à bien des égards, les FEMMES, dans l'Islam font l'objet de considérations ou de traitements comme vis-à-vis d'êtres inférieurs (polygamie avec jusqu'à treize femmes pour Mahomet, valeur réduite de moitié de leur témoignage, Aïcha épousée par Mahomet à 6 ans et consommation du mariage à 9 ans, femmes comme butin de guerre, etc.). — Au contraire plusieurs femmes dans l'évangile ou les épîtres ont eu un rôle d'excellence (les trois Marie, et d'autres). C'est une femme (Marie de Magdala) qui a été choisie pour transmettre le premier message aux disciples après la résurrection de Christ. Jésus a aussi enseigné à ne pas rompre le mariage, alors que le divorce est très facile dans l'Islam.

Que beaucoup de ceux qui sont présentement musulmans puissent peser ce qui leur manque, et venir à Christ pour connaître Dieu comme un Père qui les aime, dans la certitude d'être lavés de leurs péchés, et dans le soulagement de la paix et de la liberté chrétiennes !