On parle beaucoup de bioéthique à notre époque. Rappelons que l'éthique c'est, à peu près, la morale sans Dieu. Si on veut la pensée de Dieu, il faut donc se référer à la Bible / Parole de Dieu, et non pas aux idées courantes du monde sur la bioéthique. Si on veut s'occuper de bioéthique sans s'occuper de la pensée de Dieu, on perd tout repère ; c'est chercher des aveugles pour conduire d'autres aveugles (Matt. 15v14).
La bioéthique est donc l'éthique appliquée aux problèmes biologiques, spécialement aux problèmes liés au couple humain, et à la conception, natalité, etc.
Nous reproduisons d'abord les lignes d'un cher chrétien sur les questions de natalité : «Aujourd’hui aussi, hélas, l’on doit s’humilier de ce que, de plus en plus, même les croyants, adoptent une attitude dénuée de piété devant tous les problèmes liés à la natalité. Faute d’une vraie crainte de Dieu, on se montre prêt à employer souvent toutes sortes de moyens humains, au lieu de s’en remettre simplement à Celui qui ouvre et qui ferme la matrice (Gen. 29v31 ; 1 Sam. 1v5-6)».
Il y a dans la Parole de Dieu de nombreux exemples de femmes pieuses qui ont été stériles, au moins un temps : Sara, Rebecca, Rachel, la femme de Manoah, Anne femme d'Elkana, Élisabeth, etc. L'importance d'avoir un enfant était grande du temps de l'Ancien Testament. Il y a bien des cas où Dieu a répondu aux prières, mais Sa volonté peut être autre. Dieu sait ce qui est bon pour nous. Ceux et celles qui ont moins de charges ont plus de temps à consacrer au Seigneur (1 Cor. 7v32-33).
On retient que le chemin du chrétien fidèle est de se confier en Dieu en toutes choses. L'homme préfère naturellement avoir une liste de choses permises et une liste de choses interdites, mais Dieu n'agit pas de cette façon avec le chrétien, qui a à rechercher simplement la volonté de Dieu, et dépendre de Lui (Tite 2v11-13). Les «moyens humains» sont ceux qui permettent de forcer un chemin que Dieu n'a pas ouvert. Le croyant qui cherche à être fidèle cherche à dépendre de Dieu en tout. Dans un cas on se laisse conduire par la volonté de Dieu qui est bonne agréable et parfaite (Romains 12v2), dans l'autre cas on fait sa propre volonté. Il ne s'agit pas d'un choix, mais ce verset de Rom. 12v2 parle du besoin d'avoir l'entendement renouvelé. Il y a malheureusement une forte tendance de l'homme naturel à vouloir enrober et enjoliver sa propre volonté par des raisonnements prétendant lui donner le caractère de conforme à la volonté de Dieu (Eccl. 7v29 ; Rom. 1v21 : 1 Cor. 3v20).
Mis à part le caractère de «moyens humains» de beaucoup de «procédés», certains d'entre eux n'ont pas forcément en eux-mêmes un caractère de mal, tandis que d'autres impliquent des choses positivement contraires à la volonté de Dieu.
Ne nous laissons pas tromper par ceux qui brandissent des droits qui n'existent pas, ou des notions ou idées entièrement fausses. Il est faux de dire que Dieu veut que toutes les femmes ou tous les couples soient fécond(e)s. Il n'y a pas de droit à avoir un enfant. La notion de "genre" qui serait indépendant du sexe, est un mensonge de Satan cherchant à détruire ce que Dieu a fait ou établi. Utiliser la conception du Seigneur pour justifier des pratiques purement humaines est une escroquerie.
L'insémination artificielle fait partie de ces «moyens humains», où l'on ne cherche plus la volonté du Seigneur, mais on se laisse conduire par sa propre volonté.
Même chose pour la fécondation in vitro, sauf que le cas prend un tout autre caractère par le fait de l'implantation d'embryons (ovules fécondés), et même d'embryons qu'on choisit selon certains critères, puis ceux qui sont en surnombre sont détruits ; un embryon n'est-il pas déjà un être humain ? (Ps. 139v16). C'est Dieu seul qui a le droit de donner la vie et de l'ôter.
Mère porteuse : Qu'on le veuille ou non, la mère porteuse est une mère, et l'enfant qu'elle met eu monde est issu d'elle-même. Quelle tristesse de réduire à néant l'amour de la mère pour son enfant, qu'elle abandonne à autrui - l'amour maternel réduit à l'état de marchandise dont on fait commerce ! Agar en est-elle un exemple ? oui, en un sens, mais tout ce qui s'est passsé ensuite montre justement que c'est un exemple à ne pas suivre (Genèse 16 et 21 et Gal.4).
Mariage homosexuel : cela fait partie des opérations par lesquelles Satan cherche à dénaturer, détruire ou faire oublier l'ordre institué de Dieu. Ce n'est pas un mariage, car selon Gen. 2v24, l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair (union sexuelle, outre l'union des coeurs). Rien de cela n'a lieu dans le cas homosexuel. Cette notion de prétendu mariage homosexuel tend aussi à détruire même la notion de père et de mère, et la notion d'amour du père ou de la mère pour l'enfant. L'amour du Père pour le fils est le premier amour dont parle l'Écriture (Gen. 22), et Dieu voulait nous parler de l'amour qu'Il a pour Son Fils, Jésus ; Satan veut faire oublir cela. La notion d'adoption par des homosexuels n'a pour résultat que d'effacer le besoin de l'enfant d'avoir un père ET une mère, au seul profit égoïste de celui qui adopte.
La mise en avant des familles monoparentales pour justifier les homoparentales n'est pas un exemple valable, car la famille monoparentale est déjà un désordre par rapport à l'ordre établi de Dieu (en disant cela nous ne portons aucun jugement négatif sur tant de femmes souffrant d'avoir été abandonnées par leur conjoint, et qui font des efforts approuvés de Dieu pour faire quand même vivre leur foyer ; leur souffrance confirme seulement que leur situation est un désordre en soi).
Utérus artificiel : on cherche à supprimer la mère.
Dans toutes ces nouveautés, on est frappé de ce que le monde parle d'avancées, de progrès : ce sont des avancées loin de Dieu et en progressant dans le mal.
Le sommet de la destruction de l'ordre établi par Dieu arrivera avec l'antichrist. Le Saint Esprit «qui retient» sera parti (2 Thes. 2v7) ; il n'y aura alors plus de frein au mal, Satan sera adoré (Apoc. 13v4) et quiconque ne rendra pas hommage à l'image de la bête (= toutes ces inventions de Satan) sera mis à mort (Apoc. 13v15).