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Le meilleur de Dieu
Le choix du conjoint pour le mariage
Warnes Brian
Table des matières :
3 Le modèle de Dieu pour le mariage
4 Choisir un conjoint à la manière de l’Écriture
9 Les aspects physiques du mariage
10 La gloire de Dieu et notre bénédiction
Le mariage a été institué par Dieu avant même que le péché soit entré dans le monde. Dieu lui-même a pris l’initiative, et a dit en Genèse 2:18 : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferais une aide qui lui corresponde ». Nous pouvons être sûr que la femme qu’Il a faite pour Adam était ce qui lui correspondait parfaitement dans les trois parties de l’être humain : esprit, âme et corps (1 Thes. 5:23). Dans Sa sagesse, Il les a créés mâle et femelle, et Il les a faits différents mais parfaitement complémentaire l’un à l’autre.
Nous vivons aujourd’hui dans un monde qui met de plus en plus de côté les normes que Dieu a données pour le mariage. Le désir de Dieu était de nous aider à comprendre quelque chose de Son merveilleux plan pour Christ et l’Église, Son épouse. Satan qui est l’ennemi de Dieu a fait tout son possible pour ruiner les mariages et les familles — une institution et un don de la part de Dieu. Ce petit ouvrage « Le meilleur de Dieu » a pour but d’attirer l’attention en ramenant à la Bible, loin des pratiques et des normes qu’on trouve dans le monde qui nous entoure. Dieu n’a pas changé. Ce qu’Il a donné à Adam, c’est ce qu’Il désire nous donner, si nous Le laissons faire. Il avait seulement le meilleur pour Adam, et Il l’a pareillement pour vous, si vous êtes encore célibataire — seulement le meilleur.
Choisir un conjoint de mariage est la deuxième décision importante que nous faisons dans nos vies. La première est la décision d’accepter le Seigneur Jésus comme notre Seigneur et Sauveur personnel — une décision ayant des conséquences éternelles. La décision de choisir le bon conjoint de mariage est pour toute la vie sur la terre ; elle vient juste en second. Le Seigneur désire vous bénir dans votre vie, Il ne désire pas vous donner du second choix, mais le meilleur. Il connaît l’avenir ; Il nous a tous faits, et si nous Le laissons nous montrer le conjoint de mariage qu’Il a fait pour nous, ce sera le mieux — quoi que soit ce que l’avenir nous réserve.
Il y a encore beaucoup de mariages heureux aujourd’hui, y compris, bien sûr, celui de l’auteur ; aussi est-il qualifié pour encourager et aider les autres par le moyen de ce petit ouvrage. Dieu veuille nous aider à suivre Ses normes à Lui, parce que ce sera un chemin de bénédictions — non seulement pour nous, mais aussi pour les autres. Seul le meilleur est assez bon pour vous. Dieu veuille vous bénir par la lecture de ce petit ouvrage.
Hans Rudy Graf, Oberwil, Suisse, Mai 2013.
Le mariage chrétien, avec des familles vivant dans la jouissance de la connaissance de notre Seigneur Jésus, et selon le modèle présenté par l’Écriture, est une bénédiction merveilleuse, et une colonne dans les rassemblements de l’église chrétienne.
En écrivant ces mots pour aider au choix d’un conjoint pour la vie, je le fais en sachant consciemment que le mariage est un don de Dieu. C’est une bénédiction caractérisée par le Donateur, et dont nous pouvons Le remercier continuellement. Je prie qu’avec l’aide du Saint Esprit, et sous l’autorité de mon Seigneur et Sauveur, je sois gardé de faillir dans ce domaine où je cherche à aider les autres.
Je suis poussé à écrire, car je vois les tristes effets dans la vie de bien des jeunes gens qui suivent leur propre route dans leur relation avec le sexe opposé. La question du choix d’un conjoint affecte tout notre horizon spirituel ; combien de vies prometteuses ont été ruinées par un mauvais choix ! Combien souvent nous avons été témoins de jeunes gens prometteurs qui ont laissé leur vie être gâchée parce qu’ils se sont laissé aller à la tentation ou à de la flatterie — l’attraction sexuelle prévalant sur un jugement rationnel, et le plaisir d’un moment passant par-dessus la volonté du Seigneur ! Nous avons tous nos faiblesses, et combien la vieille nature doit être maintenue dans la mort ; mais nous pouvons être aussi reconnaissants de ce que la grâce de Dieu est aussi disponible pour tous nos besoins.
Chers jeunes gens vous allez réaliser que les conseils que je cherche à donner sont complètement contraires à ceux mis en avant dans le monde qui nous entoure, et que bien des chrétiens eux-mêmes sont loin de les respecter. En continuant cette lecture, je voudrais vous demander de ne pas considérer ces conseils selon le point de vue du monde, mais de les considérer avec prières à la lumière de la Parole de Dieu. Vous pouvez penser que vous savez mieux (ce que je croyais, moi aussi en son temps), mais laissez le Saint Esprit ouvrir votre esprit et diriger vos pensées vers l’enseignement de la Parole de Dieu, et la récompense que Dieu donnera à l’obéissance, à la fidélité et à la patience, sera plus que tout ce que vous aurez jamais pu imaginer.
Croyants plus âgés, parents, et vous qui œuvrez avec des jeunes gens, je crois que nous devons à la génération qui suit, d’être clairs et sans compromis dans nos conseils et dans les principes que nous soutenons dans les sujets de ce genre. Ce pourquoi je plaide est une position unie contre la légèreté et le commérage et les blagues par lesquels on traite trop souvent les relations avec le sexe opposé. Le bien-être spirituel de nos jeunes gens est en jeu, et nous devons chercher à ce qu’on voie les jeunes chrétiens se joindre dans le mariage en étant guidés par notre Seigneur, avec comme résultat la joie et la bénédiction de Le servir ensemble. Ils ont besoin de directions claires, et de soutien dans ce domaine important.
Si un de nos lecteurs n’est pas venu à Christ et ne L’a pas accepté comme son Seigneur et son Sauveur, c’est là le premier pas à faire avant toute autre chose. Ces paroles sont écrites pour ceux qui aiment le Seigneur Jésus comme leur Seigneur et Sauveur, et qui désirent vivre pour lui plaire. Sans Christ dans nos vies, nous ne sommes pas en harmonie avec le Créateur qui nous a faits ; on peut seulement au mieux, produire une confusion constante, nous plaire à nous-mêmes, et manquer ainsi le but et la raison pour lesquels nous sommes ici-bas. Pour connaître la volonté de Dieu dans nos vies, nous devons en premier lieu reconnaître Ses droits sur nous en réponse à la croix et à la grandeur de Son amour. Rom. 12:1, 2 fait ressortir cela clairement : « Je vous exhorte donc, frères par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, (ce qui est) votre service intelligent. Et ne vous conformez pas à ce siècle ; mais soyez transformés par le renouvellement de [votre] entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite ».
Nous vivons dans un monde plein de familles brisées et ruinées, tandis que les droits du Créateur, Son modèle pour le mariage, et la manière dont nous devons le vivre, sont bafoués et souvent entièrement rejetés. Nous ne devons pas être surpris que, là où l’évangile a été mis de côté, la vie de famille décline, au détriment de tous ceux qui sont concernés. On perd la joie, et Dieu est déshonoré.
« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Gen. 2:24).
Tout au long de l’Écriture, déjà depuis Genèse 2, nous voyons que, dans le mariage, l’homme et la femme quittent leurs parents, et sont joints ensemble par Dieu pour établir une unité familiale distincte. C’est une image du mariage de Christ et de son Église, ou Assemblée, (son Épouse) qu’Il aime et pour laquelle Il s’est donné Lui-même. En parlant du mariage en Éphésiens 5:32, Paul dit : « Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée ». C’est une merveilleuse histoire d’amour : l’amour de Christ qui a donné tout ce qu’Il avait pour acquérir ce à quoi Il attribuait tant de valeur. Son mariage subsistera pour l’éternité, et nos mariages en sont une figure, bien que leur durée ne dépasse pas celle de nos vies dans ce monde.
Nos mariages devraient être remplis de cet amour de Christ : cela leur donnerait la sainteté et la puissance de témoignage dans ce monde, — ce contre quoi Satan a tant de haine. Il a de la haine pour tout ce qui est précieux à Christ !
Le mariage pourvoit aussi à ce que les enfants soient élevés dans un environnement d’amour et de sécurité. Nous voyons autour de nous les problèmes qui surgissent quand les enfants grandissent sans cette sécurité. Il y a l’instabilité, et celle-ci conduit aux problèmes de la société en général. Les enfants doivent grandir dans une unité familiale formant un abri où ils savent que le papa et la maman s’aiment l’un l’autre, et ne vont ni se quitter, ni les quitter eux.
Dans ce verset de Gen. 2:24, l’« homme » est une personne arrivée à maturité et capable de prendre la décision positive de quitter ses parents, et de se charger de la responsabilité qui accompagne la décision de conduire une épouse et une famille, et d’en assurer l’entretien.
« S’attacher » indique un lien d’affection durable : une relation permanente d’amour. « Être une seule chair » indiquer une unité d’activité et de but, et aussi la relation physique. Le mariage est la relation donnée de Dieu pour le déploiement de nos affections naturelles et de nos désirs naturels.
Le mariage est jusqu’à ce que le Seigneur vienne ou que la mort brise le lien. Matthieu 19:6 dit : « Ce donc que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ».
En outre dans le mariage, les individus perdent leur identité propre, et les deux deviennent une nouvelle personne : « les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair » (Marc 10:8). Si nous prenons Christ comme notre modèle, nous donnerons notre amour à notre conjoint, désirant seulement l’amour en retour (« Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous » — voir Éphésiens 5:2, 25), et en faisant ceci l’amour ira grandissant. Il nous aime de manière inconditionnelle, même si notre amour est refroidi. Dans le mariage, notre amour aussi devrait être inconditionnel, en suivant l’exemple de Christ.
Le mari a le rôle de responsabilité comme tête ou chef, et la femme doit lui être soumise. Tel est l’ordre selon Dieu auquel nous devons être prêts à nous soumettre si nous désirons Sa bénédiction : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris comme au Seigneur ; parce que le mari est le chef [ou : tête] de la femme » (Éph. 5:22, 23). Il ne s’agit pas de supériorité ni d’infériorité, mais de position selon le plan et l’ordre divin, ce qui œuvre pour la bénédiction du mari et de la femme. Si les rôles sont renversés, la voie est ouverte aux douleurs et désordres. Nous devons nous soumettre de bon gré à la Parole de Dieu plutôt qu’aux influences du monde. L’amour vrai donne à chacun sa juste place, et la relation prospère dans ce cadre. Un mari qui aime donnera toujours la considération convenable aux pensées et aux désirs de sa femme, et une femme fidèle honorera la responsabilité que le mari a de conduire.
Si vous avez en tête de vous marier, êtes-vous prêt à tout partager avec votre conjoint ? — tout partager comme étant une même personne avec lui : vous-même, votre temps, votre argent, vos intérêts, vos amis, de telle sorte que vous ne ferez que ce sur quoi vous serez tous les deux tombés heureusement d’accord devant le Seigneur.
« Étant soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Éph. 5:21).
« Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et l’amena vers l’homme… C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Gen. 2:22, 24).
Nous voyons ici que c’est Dieu qui pourvoit à la correspondance parfaite entre l’homme et la femme. C’est Lui qui amène l’un vers l’autre, et c’est Lui qui est en mesure de faire les arrangements. Nous pouvons Lui laisser le soin de nous amener en contact avec la personne que Lui montre être compatible et appropriée.
Ce n’est pas à l’homme à regarder autour de lui et à choisir une jeune femme particulière, en priant qu’elle dise oui ; ce n’est pas non plus à la jeune femme à se mettre en avant pour attirer l’attention d’un homme. Laissons Dieu faire les arrangements. Il peut nous amener en contact avec celui ou celle qu’Il a pour nous, et montrer clairement qui est cette personne en montrant l’intérêt de cette personne pour Ses affaires et ses qualités comme personne. Il peut susciter l’amour mutuel, le respect et l’attraction l’un pour l’autre. Si nous gardons ceci clairement à l’esprit, cela affectera la manière dont nous agissons, et Sa manière à Lui est la meilleure.
Il y a un seul idéal pour le mariage tout au long de l’Écriture, et c’est celui d’un seul homme qui s’unit à une seule femme. Nulle part nous trouvons l’idée que nous devrions faire l’essai de différentes personnes avant de choisir le bon conjoint. Nous voyons dans l’Écriture que le choix d’un conjoint était souvent fait par les parents, ou par quelqu’un d’autre comme une récompense ; mais le modèle normal dans l’Écriture est que deux personnes viennent ensemble selon leur volonté personnelle libre, sous la seigneurie de Christ. « Elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement dans le Seigneur » (1 Cor. 7:39). « C’est ici la parole que l’Éternel a commandé à l’égard des filles de Tselophkhad, disant : Elles deviendront femmes de qui leur semblera bon » (Nb. 36:6). Ceci est la pratique habituelle dans l’église chrétienne et est conforme avec l’Écriture. Le rôle des parents est de guider et d’aider, non pas de tirer profit pour eux-mêmes, ni de faire vivre leurs propres ambitions à travers leurs enfants.
Le mariage est pour ceux qui sont arrivés à maturité, hommes ou femmes, — non pas garçons ou filles — et qui sont capables de former une unité familiale distincte, indépendante à la fois financièrement et sur le plan de la responsabilité morale. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Gen. 2:24).
Le mieux pour des jeunes, est que leurs amis proches soient du même sexe qu’eux ; cela les aidera à éviter les tentations qui peuvent les amener à faire des faux pas. Cependant il est bon de se mettre à connaître des personnes du sexe opposé dans des contacts ouverts normaux et dans des situations de groupe où on peut apprendre à avoir de saines communications dépourvues d’intentions de relations spéciales. De cette manière on peut apprendre à connaître le caractère de l’autre plus complètement. Le Seigneur peut passer par-dessus nos circonstances, pour donner des occasions de mieux connaître quelqu’un d’autre. Nous n’avons pas à toujours circuler çà et là pour détecter quelqu’un de mariable, car ceci distrait de manière malsaine du service du Seigneur. Il n’y a pas non plus à faire passer quelque signal pour faire savoir que nous prendrions toute personne disponible, plutôt que la personne spéciale que le Seigneur a pour nous.
Il est bon pour les jeunes d’utiliser leurs jeunes années pour mûrir et croître dans la connaissance des choses de Dieu, et d’utiliser leur temps et leur énergie au service du Seigneur, de manière à se préparer pour tout ce qu’Il a prévu pour eux plus tard.
Nos désirs naturels peuvent facilement nous conduire dans une position erronée, voire dangereuse. Quand on est jeune, il est spécialement facile de devenir convaincu d’avoir trouvé la bonne personne, au point d’en avoir le jugement faussé, voire même aveuglé. Beaucoup trop se sont laissés aller à quelque décision trop rapide, ayant conduit à une relation triste, ou se sont écartés du chemin de consécration au Seigneur et d’obéissance à Sa parole.
Selon 1 Thessaloniciens 4:6 il est clair que la concurrence entre deux personnes pour un même conjoint est haïe par Dieu. C’est quelque chose que nous devons considérer avec soin. « Que personne ne circonvienne son frère ni ne lui fasse tort dans l’affaire » (1 Thess. 4:6). Beaucoup d’histoires romantiques mettent en jeu deux hommes en concurrence pour l’amour d’une seule femme ou l’inverse. Il ne devrait pas en être ainsi parmi ceux qui cherchent à être guidés par le Seigneur dans ces affaires.
En Proverbes 30 Agur parle de trois choses qui sont trop merveilleuses pour lui, et de quatre qu’il ne comprend pas. L’une d’elles est « le chemin du jeune homme vers la jeune fille » ! Le chemin d’amour conduisant au choix d’un conjoint et la manière dont ceci arrive quand c’est guidé par Dieu, sont des choses très particulières à chacun de ceux qui y sont impliqués. Notre Seigneur a passé toute une nuit en prières avant de choisir Ses disciples ; pour être guidés dans la volonté du Dieu, nous avons besoin d’un pareil exercice de prières.
Le rôle de l’homme et de la femme dans ces choses est différent. L’homme a la responsabilité de prendre l’initiative ; la femme a le privilège de répondre selon ce que le Seigneur conduit. L’homme a donc le devoir de s’attendre patiemment au Seigneur avant d’intervenir dans la vie d’une sœur ; et la femme a à s’attendre avec prières sur le Seigneur pour qu’Il lui fournisse Son choix, et lui montre très clairement quand ce sera le bon choix. Si nous sommes soumis à ce que le Seigneur fait, nous pouvons nous attendre à arriver à la même conviction ensemble ; mais nous devons être spécialement soigneux de ne pas être insensibles aux sentiments de l’autre personne.
L’expression « tomber amoureux » est souvent utilisée quand un couple commence à avoir une amitié approfondie. Ce peut être superficiel, et nous devons éviter ce concept qui donne l’idée d’une émotion incontrôlée. Ceci peut facilement être le fruit de notre vieille nature produisant un simple engouement dû à une attraction physique, peut-être parce qu’on est continuellement dans la compagnie de quelqu’un d’autre, ou même suite à des pressions intempestives d’autrui. Certains aiment agir en apparieurs en encourageant des couples qu’ils pensent être appropriés l’un pour l’autre. C’est un jeu dangereux qui a eu beaucoup de résultats malheureux.
Entrer dans la relation du mariage est un acte de volonté à faire sous la direction de notre Maître. C’est une décision intelligente et permanente, prise après mûre considération de tout ce que cela implique, et qui doit perdurer malgré toutes les pressions et les circonstances qui pourraient autrement mener un couple à tomber en désamour. Le Seigneur a ordonné que le mariage est pour la vie, et si nous désirons Sa bénédiction, il nous faut suivre Ses instructions. C’est très important d’être sûrs d’avoir tous les deux les mêmes désirs dans les choses du Seigneur, et d’être capables d’en parler ensemble.
Pour la mise en œuvre de la relation, nous devons d’abord être sûrs que nous sommes sérieux devant le Seigneur, et que nous n’agissons pas pour nous plaire à nous-mêmes. Nous ne devons pas montrer des signes particuliers d’affection envers quelqu’un, avant d’être au clair sur la direction du Seigneur, car nous pouvons éveiller des émotions chez l’autre personne, qui peuvent facilement créer des blessures s’il n’y a pas d’intention sérieuse. Nous avons besoin de considérer les attentes de la famille, et les manières culturelles de faire les choses. L’homme doit-il demander à la femme en premier, ou les parents attendent-ils d’être impliqués à un stade précoce ?
Nous avons besoin d’être sensibles à ces choses, en nous rappelant toujours que nous comptons sur le Seigneur pour Ses directions à chaque pas, et que nous avons aussi besoin de respecter les parents et besoin de leur aide. Cependant c’est une décision que nous prenons en tant qu’adultes, et qui doit être prise avec sérieux devant le Seigneur, en prenant la responsabilité des conséquences de nos actes. C’est spécialement le cas du fait que cela implique de s’ouvrir entièrement à une autre personne, avec toutes les blessures et les déceptions qui peuvent apparaître si le désir n’est pas réciproque.
Comment devons-nous nous présenter pour être en mesure de faire le choix approprié ? Utilisons-nous les voies du monde ? Chères sœurs, est-ce que nous nous habillons de manière à impressionner, ou bien cherchons-nous ce qui plait au Seigneur ? Cherchons-nous à être désirables parce qu’on nous voit à la dernière mode, ou plutôt parce que nous manifestons la ressemblance de Christ ?
Nous devons nous demander ce qu’une personne réellement spirituelle trouverait attirant. Pour les sœurs, voilà le passage de l’Écriture qui donne le secret : « vous, dont la parure ne doit pas être [une parure] extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés et à être paré d’or et habillé de [beaux] vêtements, mais l’homme caché du cœur, dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3, 4). Pour les jeunes gens, le conseil de Paul à Timothée d’exhorter « les jeunes [femmes] comme des sœurs, en toute pureté » (1 Tim. 5:2) est une directive importante.
Il ne s’agit pas d’un contrat d’affaires ou de commerce. Ce sont deux cœurs qui se rapprochent pour partager le reste de leur vie comme une seule personne. C’est quelque chose de très spécial et nous pouvons être créatifs sur la manière d’en arriver à cette décision étonnante. Tout couple, si chacun suit soigneusement les directions du Seigneur, pourra se rappeler la manière spéciale et unique dont cela est arrivé pour eux.
La question se pose : « Vais-je me marier, et avec qui » ? Les pressions autour de nous de la part de nos égaux, de nos parents et du monde en général sont souvent très fortes. Les jeunes gens s’attendent à avoir une copine ou un copain alors qu’ils sont encore très jeunes, et s’ils ne le font pas, ils sont souvent vus comme des anormaux ou des ratés. Avoir un copain ou une copine peut aussi servir à exprimer son ego et sa supériorité, aux jeunes gens qui désirent être vus avec quelqu’un. Pour d’autres, il s’agit simplement de faire comme les autres (« tout le monde le fait, donc moi aussi »). Nous avons aussi à réaliser que les jeunes ont des instincts naturels et sains d’être avec des membres du sexe opposé qui soient de leur âge. La crainte d’être « laissé sur le carreau », d’être apparemment non désiré, peut générer une sorte de réel stigmate, et peut amener certains à désespérer de se marier. Comment le jeune va-t-il se diriger à travers ce champ de mines ? Regardons à quelques points particuliers.
Le chrétien est une personne qui a remis sa vie au Seigneur Jésus Christ, et qui est venu sous Sa seigneurie et sous Sa direction. Si nous avons arrêté dans nos cœurs de Lui être réellement soumis, alors nos propres désirs ne compteront pas, pas plus que les plans de ceux qui nous entourent. Seule Sa volonté sera mon objectif, et seule Sa volonté sera ce qu’il y a de mieux. Mais peut-être avons-nous des questions du genre suivant : Dieu veut-Il vraiment le meilleur pour moi ? Si je fais confiance à Dieu au sujet du mariage, vais-je avoir à faire à quelqu’un qui ne sera pas mon premier choix ? Vais-je arriver à me marier ? Vais-je louper ma vie ?
S’il en est ainsi, nous avons besoin de repenser à Dieu et aux bénédictions qui suivent quand on Lui fait confiance. « Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom. 8:28). « Magnifié soit l’Éternel qui prend plaisir à la paix de son serviteur ! » (Ps. 35:27). « Fais tes délices de l’Éternel : et il te donnera les demandes de ton cœur. Remets ta voie sur l’Éternel, et confie-toi en lui ; et lui, il agira » (Ps. 37:4-5). Le mariage est le dessein de Dieu — quelque chose qu’Il a créé pour notre bénédiction.
Plus nous apprenons à connaître notre Père et à nous fier à Lui, plus nous faisons l’expérience qu’Il ne donne que des bonnes choses à Ses enfants. Il sait si c’est Sa volonté ou non pour nous d’être mariés, et si cela est compatible avec notre capacité à Le servir de la meilleure façon. Ainsi si nous avons à rester célibataire, nous savons que c’est Sa meilleure volonté pour nous — en effet en 1 Cor. 7 Paul dit que rester célibataire, c’est mieux. Si Dieu veut que nous soyons mariés Il préparera un conjoint pour nous avant que nous naissions, et Il sait quelle est la meilleure façon pour nous rapprocher l’un de l’autre.
Si nous suivons le chemin de Dieu, sera-ce une corvée ? Dieu a créé toutes les bonnes choses que nous associons à faire la cour : l’amour, la joie, le bonheur, l’attraction physique et mentale du sexe opposé. Ce n’est que dans la mesure où ces choses sont conduites dans le respect de la volonté de Dieu et en Lui laissant le choix du conjoint, que l’on pourra jouir de ces choses pleinement : Son choix et en Son temps.
Jeunes gens avec toutes les pressions auxquelles vous faites face, êtes-vous préparés à aller ce chemin ?
Comme jeune homme, j’avais beaucoup de leçons à apprendre. Je pensais connaître toutes les réponses, mais à 17 ans j’ai commencé à réaliser que j’avais besoin de repenser complètement mon attitude à ce sujet. J’en suis venu à la conclusion que Dieu savait ce qu’il y avait de mieux pour ma vie ; et que s’Il désirait que je sois marié, Il me guiderait vers la bonne personne, au bon moment, c’est-à-dire Son moment. Je ne désirais rien faire qui m’empêcherait de recevoir le meilleur de Sa part. Je réalisais que Dieu savait comment me donner une épouse, si c’était Sa volonté, de sorte que je décidais que je ne m’engagerais avec personne avant d’être être sûr que ce soit Sa volonté (j’étais sûr que pour un sujet aussi important, je ne serais pas laissé dans l’incertitude). Je m’étais fixé une règle simple que je ne sortirais pas seul avec une fille, et que je ne montrerais pas d’attachement à aucune fille, sans être sûr de [Sa volonté sur le choix de la personne]. De cette manière j’ai évité d’être entraîné par une impulsion momentanée.
Je suis sûr que le chemin sera différent pour chacun de nous, mais Dieu m’a récompensé au-delà de mes rêves les plus fous, avec un amour de femme, et un chemin idyllique pour se rapprocher l’un de l’autre, et une unité de pensées et de but pour lesquels je rends constamment grâce. Nous passons souvent du temps à nous rappeler la manière dont nous avons été amenés à nous connaître, et voir la manière d’opérer du Seigneur nous donne beaucoup de plaisir. En partageant ces détails personnels, je veux être le premier à admettre beaucoup de manquements de ma part, mais je suis sûr de ceci : ayant remis mes voies au Seigneur, Il n’a pas manqué à Sa fidélité.
Comme nous l’avons vu, l’idéal de l’Écriture est qu’un seul homme se joigne à une seule femme. J’aimerais avoir été capable de dire à ma femme que je n’ai jamais montré d’affection à une autre, sinon par propre volonté ou manque de discernement ; il n’en a pas été ainsi. Dieu savait que j’avais besoin d’une femme, et que nous pourrions mieux servir le Seigneur ensemble que séparément, et Sa volonté est ce qu’il y a de mieux. Priez le Seigneur pour qu’Il vous montre Son chemin. Ne décidez pas ce que vous voudriez, pour ne prier qu’après. Priez pour que Ses pensées soient claires pour vous, et qu’Il vous rende capables de Lui rendre grâces quand Il vous donnera Sa réponse.
Nous avons parlé de la manière dont Dieu nous conduit vers le bon conjoint de mariage. Or non seulement nous avons à chercher la volonté de Dieu, mais nous avons aussi la responsabilité d’agir selon l’Écriture et avec sagesse.
Prier pour avoir sagesse et direction, est aussi essentiel dans ce domaine que dans n’importe quel autre aspect de nos vies. Beaucoup ont fait des fautes : souvenez-vous de Samson et de Delila, d’Ésaü et des filles de Heth, de Salomon et de ses nombreuses femmes, d’Achab et de Jésabel.
L’Écriture est claire qu’il est tout à fait mauvais pour un(e) chrétien(ne) de marier un ou une incroyante : « Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules » (2 Cor. 6:14). — et bien sûr ceci s’applique aussi au fait de faire la cour. Nous pouvons penser que nous pouvons faire sortir du bien de nos mauvaises actions, mais ne nous trompons pas : marier un incroyant a été la ruine de beaucoup de chrétiens, jeunes ou plus âgés. Si tout ce que nous recherchons, ce sont les aspects physiques et naturels du mariage, nous pouvons être aiguillés à tort à penser qu’un non chrétien peut y pourvoir. Rappelons-nous qu’il n’y a pas de vrai bonheur et de vraie joie si Christ n’est pas le centre, et Il ne peut pas bénir si nous sommes désobéissants. Bien sûr cela n’interdit pas qu’Il agisse en grâce et en pardon envers nous, mais rappelons-nous que le mariage est pour la vie, et qu’un mauvais pas au départ a des conséquences pour toute la vie.
Il n’y a qu’une nature que nous partageons avec un incroyant : c’est la vieille nature que nous avons héritée d’Adam. La nouvelle nature qui apprécie les vérités divines que nous possédons en tant que « nés de Dieu » est inconnue à l’incroyant. Un chrétien devrait vivre en vue du monde à venir et de l’éternité. Un non croyant n’a aucune espérance pour l’avenir, et vit entièrement pour la vie présente et pour lui-même.
Si le Seigneur se propose de nous utiliser comme une unité familiale, nous devons Lui être consacrés. Il n’est pas suffisant de choisir un conjoint qui dit simplement qu’il est chrétien : en effet il est d’abord possible qu’il montre le contraire en pratique ; et secondement s’il est converti, mais pas consacré au Seigneur, il regardera toujours en arrière aux choses du monde, et très vraisemblablement il nous y entraînera avec lui (ou : elle). Rappelez-vous de la femme de Lot qui a regardé en arrière vers Sodome. De la même manière si je ne suis pas consacré au Seigneur, je ne peux pas penser pouvoir être un conjoint approprié pour un autre croyant. « Deux [hommes] peuvent-ils marcher ensemble s’ils ne sont pas d’accord ? » (Amos 3:3).
Comment puis-je voir que quelqu’un d’autre est consacré au Seigneur ? Si nous sommes impliqués dans l’œuvre du Seigneur selon que nos capacités le permettent, nous rencontrerons d’autres ayant le même état d’esprit. Si nous nous sentons attirés par quelqu’un, il est bon de parler ensemble du Seigneur et de Ses intérêts dans un environnement sain où nous ne sommes pas seuls, de manière à discerner ainsi la condition spirituelle de l’autre, sa consécration et son zèle. Nous serons capables de voir la réalité de la marche avec le Seigneur d’une personne, et cette consécration vivante à Le servir se communiquera à notre foyer. Ne nous trompons pas en pensant qu’une attraction pour quelqu’un suffit, et ne supposons pas que les autres difficultés seront surmontées après le mariage. Le mariage ne peut prospérer que quand le mari et la femme vivent tous les deux près du Seigneur ; il est donc important d’être dans un même état d’esprit en Lui donnant la première place.
Servir le Seigneur avec notre épouse implique nécessairement d’avoir le même exercice quant au lieu où l’on jouit des privilèges de la communion chrétienne, et d’être engagés en faveur du rassemblement du peuple du Seigneur selon l’Écriture. Alors l’homme et la femme peuvent servir ensemble le Seigneur, et élever des enfants avec une même conviction, et ne pas être divisés en ce sens que l’un va à tel « type d’église » et l’autre à tel autre type — avec les conflits de fidélité que cela amène si des enfants arrivent. L’Écriture ne parle pas de différentes églises, mais d’une seule Église exprimée dans différentes localités ; bien que ce ne soit pas le sujet de cet ouvrage de s’étendre sur le chemin du rassemblement des croyants, si nous désirons vraiment plaire au Seigneur, nous devons également désirer Sa volonté sur cet aspect de nos vies.
Nous devons nous poser la question : « Sommes-nous prêts à prendre la décision sur qui épouser, et à prendre la responsabilité d’une unité familiale avant de répondre à ce que le Seigneur demande, à savoir d’être baptisés et de nous souvenir de Lui dans la fraction du pain ? ». Le Seigneur a le premier droit sur notre amour, notre obéissance, notre dévouement. Nous ne pouvons pas dire que nous sommes mûrs spirituellement, à moins d’avoir répondu à Sa demande : « faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19) ! C’est pourquoi il est de toute importance d’assumer la responsabilité normale du chrétien, à savoir de se réunir à une assemblée du peuple du Seigneur qui cherche à faire Sa volonté collectivement et pratiquement.
L’attraction physique fait partie du lien que nous avons avec notre conjoint, mais ceci ne doit pas avoir la priorité sur les aspects spirituels et mentaux de notre relation. Le monde autour de nous met le physique en premier, et nous devons nous garder de lui laisser jouer un trop grand rôle dans le choix d’un conjoint. Le monde est conduit par Satan qui est opposé à l’idée du mariage tel qu’institué par Dieu. Si nous laissons nos pensées être formées par le portrait que font les médias de ce qu’est une bonne relation, ceci affectera inconsciemment nos pensées et nos actions. Gardons-nous des chants, des films, des livres, des jeux etc. qui mettent en avant une moralité de bas niveau, et qui mettent l’accent sur les aspects physiques et émotionnels du choix d’un conjoint.
Comme j’ai dit au commencement, priez ! Des prières ferventes, voilà ce qui est vital pour être guidé par le Seigneur dans ces choses, mais même en cela il y a du danger. On a trop souvent vu des gens s’enfoncer dans un chemin de folie qu’ils justifiaient rapidement en disant : « mais j’ai beaucoup prié à ce sujet ». Réalisons que la chair est faible, et qu’il est facile de se persuader d’avoir l’approbation du Seigneur sur nos actions, alors qu’en réalité on s’est déjà engagé dans une voie qui ne tient pas compte de Sa volonté. La patience est une sauvegarde tandis que nous prions et que nous nous attendons à Lui pour être guidés. Attendons-nous patiemment à Lui contrairement à beaucoup qui « cherchent leurs propres intérêts non pas ceux de Jésus Christ » (Phil. 2:21).
Ambitionnons-nous une vie de famille basée sur des objectifs matérialistes comme le monde ? Cherchons-nous un mariage où on s’établit dans une existence confortable ? Si nous sommes réellement engagés pour le Seigneur, nous Le servirons ensemble de bon gré, quelles que soient les circonstances où Il nous place, qu’elles soient humbles ou élevées, riches ou pauvres. « J’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve » (Phil. 4:11).
Nous avons besoin d’être réalistes sur les questions de compatibilité d’âges, d’éducation et de ce à quoi on s’attend pour la vie. Des différences peuvent être surmontées là où il y a une réelle volonté de travailler ensemble, mais il arrive que le cadre d’éducation ait été si différent pour l’un et pour l’autre que l’adaptation peut devenir difficile.
Nous avons besoin d’être soigneux vis-à-vis des maladies ou tares génétiques, qui sont de plus en plus répandues dans la population en général. Beaucoup considèrent qu’il n’est pas sage de marier un cousin, parce que cela peut accroître la probabilité de transmission de défauts aux enfants. Nous ne pouvons pas invoquer le fait d’en avoir le droit légalement pour ignorer les conséquences.
Nous ferons bien de prendre en compte les conseils de parents ou de croyants pieux et expérimentés. Souvenons-nous qu’ils ont une responsabilité de nous aider pour les décisions difficiles. « Obéissez à vos conducteurs et soyez soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme ayant à rendre compte ; afin qu’ils fassent cela avec joie, et non en gémissant, car cela ne vous serait pas profitable » (Héb. 13:17).
Le chemin du chrétien doit être un chemin de service du Seigneur Jésus qui s’est donné Lui-même pour nous. Nous ne sommes pas ici pour nous plaire à nous-mêmes. C’est pourquoi si le Seigneur nous conduit au mariage, c’est parce que nous pouvons Le servir ensemble plus efficacement qu’en restant seul.
Le célibataire peut servir le Seigneur d’une manière spéciale sans être distrait, si le Seigneur lui donne la force de le faire. Pour la plupart, le mariage est l’état naturel qui est approprié pour nous.
Si nous pensons à un conjoint de mariage, nous pouvons considérer ceux qui manifestent des convictions semblables, et une activité dans l’œuvre du Seigneur, — de sorte qu’après le mariage il y aura des choses pour lesquelles nous pourrons œuvrer ensemble.
Il est bon de commencer aussi tôt que possible à prier ensemble, à Le mettre Lui au centre de notre relation, et à rechercher Sa pensée dans notre service.
L’Écriture nous donne l’exemple de couples pieux qui ont servi le Seigneur, aidant les saints de manière pratique et dans la compréhension de la Parole de Dieu.
« Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’œuvre dans le Christ Jésus, qui pour ma vie, ont exposé leur propre cou ; auxquels je ne rends pas grâces moi seul, mais aussi toutes les assemblées des nations » (Rom. 16:3, 4). « Et Aquilas et Priscilla, l’ayant entendu, le prirent et lui expliquèrent plus exactement la voie de Dieu » (Actes 18:26). Aquilas et Priscilla se sont révélés être extrêmement précieux pour l’œuvre du Seigneur, et ils ont été capables ensemble de faire usage de leur vie pour la bénédiction.
Quelles que soient que la capacité que le Seigneur nous a donnée, et les occasions qu’Il nous offre, et la manière dont Il l’a fait, — chacun de nous devrait utiliser sa vie pour contribuer au témoignage. Nous devrions avoir les yeux ouverts pour identifier les besoins dans l’évangile et parmi les croyants.
Le mariage est une compagnie merveilleuse en elle-même, mais on jouira pleinement de cette relation seulement s’il en est fait usage pour le Maître. Cette proximité étroite quant aux buts poursuivis peut se déverser en aide et en enrichissement des autres, ce qui, à son tour, rend la relation du mariage encore plus intime.
Si le Seigneur donne la bénédiction d’avoir des enfants, ceci devient une part très importante du service du Seigneur, qui ne peut être remplie qu’en s’y consacrant dans l’unité et l’ardeur au travail. Cependant il y a, en retour, de riches bénédictions à conduire de jeunes vies pour le Seigneur.
Travailler dur ensemble, et partager des fardeaux, est très sain et lie plus étroitement l’un à l’autre. Tout a besoin d’être fait dans la compréhension mutuelle et l’unité. Bien sûr tous les services ne seront pas nécessairement faits à deux. Certains sont particuliers pour le mari, et d’autres appropriés pour la femme. Bien que les sphères d’activité soient différentes, le service sera plus efficace si les conjoints mariés sont unis dans la prière, et prêts à se soutenir et à se guider l’un l’autre. Nous savons que le Seigneur doit avoir la première place, et quelle bénédiction il y a à travailler ensemble en partageant la même force de conviction.
Le Seigneur vient bientôt, il n’y a pas le temps d’être paresseux et de chercher à faire notre propre volonté (des choses qui gâchent la relation). Vivre nos vies sous un même joug, sous la main de notre Seigneur qui vient bientôt, donnera lieu à une récolte de bénédiction à la fois maintenant et plus tard en gloire.
« Je vous exhorte donc frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, [ce qui est] votre service intelligent » (Rom. 12:1).
L’Écriture ne dit pas grand-chose sur les fiançailles comme nous les comprenons, mais elle fait référence à plusieurs endroits à des promesses de mariage. C’est le cas de Marie et de Joseph, et c’est aussi mentionné dans le Cantique des Cantiques. Les fiançailles sont une période où l’homme et la femme se préparent au mariage pour lequel ils se sont engagés.
Comme nous l’avons déjà vu, l’Écriture parle clairement du mariage comme de la relation entre un homme et une femme. Les fiançailles doivent donc être vues comme une étape sérieuse d’un engagement ferme au mariage, après avoir reçu une direction claire du Seigneur pour prendre la décision, et non pas pour une période d’essai. Je me hâte de dire que les fiançailles ne sont pas le mariage, et que si vous réalisez avant le mariage que vous avez fait une erreur, il vaut mieux l’admettre et cesser la relation plutôt que de continuer dans un chemin qui n’est pas la volonté du Seigneur, et qui pourrait bien aboutir à être malheureux sa vie entière.
Les fiançailles sont un temps pour se préparer à une vie nouvelle, et pour s’occuper de beaucoup de questions pratiques qui ont besoin d’être réglées : une noce à organiser, un nouveau lieu d’habitation à trouver, et autres. En premier lieu et par-dessus tout, la période de fiançailles doit être utilisée pour croître spirituellement plus près l’un de l’autre, spirituellement, mentalement et physiquement (en se contrôlant).
La durée des fiançailles varie selon les différentes circonstances. Si la volonté du Seigneur est claire et s’il n’y a pas de raison de tarder, il peut être frustrant d’attendre trop longtemps avant de pouvoir réaliser la pleine jouissance de la vie et du travail en commun, spécialement si le couple est dans la même ville, et s’il se voit assez souvent. Bien sûr ceci est seulement mon avis personnel.
Les fiançailles doivent servir à se connaître l’un l’autre, en parlant de différents sujets, et en priant ensemble et en lisant la Parole de Dieu. Des habitudes formées à ce stade fourniront un fondement pour la vie de mariés. Si nous discutons de tous les nombreux aspects pratiques de nos vies dans une attitude de dépendance du Seigneur et de consécration à Lui, Il guidera nos pensées ensemble, et nous rendra capables de bien affermir notre objectif de Le servir. S’il est naturel de désirer passer autant de temps que possible dans la compagnie l’un de l’autre, assurons-nous que cela nous laisse du temps pour faire face à notre responsabilité de servir le Seigneur dans notre assemblée locale et où que ce soit qu’Il nous conduise. Toutes ces choses sont des fondements pour un mariage spirituel. Si nous utilisons ce temps de la bonne manière, ce sera un plaisir de s’en rappeler.
Il y a aussi le désir de montrer de l’affection physique l’un pour l’autre. Encore une fois, ceci est un domaine qui nécessite d’être considéré sérieusement dans la prière. Il est normal qu’il y ait des manifestations d’affection entre deux individus qui se sont engagés l’un envers l’autre, mais il est aussi nécessaire qu’il y ait du contrôle de soi, et des bornes mises. Comme dans tous les autres domaines déjà discutés, nous devons chercher à honorer le Seigneur, et à vivre ainsi pour Sa gloire. Soyons sages dans ces questions, et recherchons des directions pour agir d’une manière qui n’embarrasse pas les autres, et qui ne donne pas un mauvais témoignage. Nous devons attendre jusqu’au mariage pour avoir la liberté de jouir de tous les privilèges de l’intimité et de l’union physique ; il n’est pas permis d’avoir des relations sexuelles en dehors du mariage, et nous ne devons pas laisser nos émotions physiques nous contrôler. Nous devons refréner notre comportement, et accepter des restrictions tangibles de manière à éviter la tentation. Comme exemple pratiques, il y a lieu d’éviter de demeurer non accompagnés dans la même maison, car cela amène à la tentation et à la suspicion. « Abstenez-vous de toute forme de mal » (1 Thes. 5:22). Nous avons besoin de toujours nous souvenir qu’il y a un ennemi qui cherche à nous faire trébucher ; ce qui nous garde pour le jour du mariage sera d’autant plus précieux à ce moment-là.
« Que le mariage soit [tenu] en honneur à tous égards, et le lit sans souillure ; mais Dieu jugera les fornicateurs et les adultères » (Héb. 13:4).
Comme faisant partie des bénédictions du mariage, Dieu nous a donné le plaisir de montrer de l’amour dans l’union physique et la liberté de manifester de l’affection mutuelle, tout cela dans les limites d’une relation sécurisée. Dans un mariage selon l’Écriture, l’intimité physique est pure et privée.
Il y a une liberté complète pour une relation sexuelle naturelle et saine dans la relation du mariage, mais celle-ci est complètement interdite en dehors du mariage comme cela est clair d’après le passage de l’Écriture cité ci-dessus. Le monde ne voit pas cette distinction, et la sainteté et la pureté qui sont l’intention de Dieu dans les relations physiques entre un homme et une femme sont détruites. Le relâchement des normes de Dieu, de sorte que l’on entre dans des relations physiques n’importe où et avec n’importe qui, ne peut qu’amener culpabilité et misère. Dans toutes nos relations avec le sexe opposé, nous devons prendre position clairement et nettement contre une telle attitude ; cela nous préservera d’être piégé nous-mêmes, et cela donnera un témoignage clair au monde, aussi bien qu’un exemple aux autres croyants.
Il y a beaucoup d’avertissements dans l’Écriture contre la fornication (par exemple Actes 15:29 et 1 Cor. 5:1-8) et contre l’adultère (Ex. 20:14 ; 1 Thess. 4:3-8). La fornication consiste dans des relations sexuelles hors mariage, et l’adultère est une relation sexuelle entre une personne mariée et une personne qui n’est pas son conjoint. Nous devons déclarer clairement que l’affection physique n’est destinée par Dieu que pour un homme et une femme, et cela dans le cadre du mariage. L’inconduite sexuelle est toujours condamnée dans l’Écriture ; et lorsqu’elle prévalait dans une nation (comme Israël dans l’Ancien Testament, Jér. 5:8), il est très clair que Dieu regardait ces pratiques comme inacceptables et haïssables pour Lui. Dans les prophètes, c’est une des causes du jugement.
Gardant à l’esprit l’attitude courante du monde vis-à-vis de ces choses, nous devons nous assurer que nos normes ne sont pas abaissées de sorte que la vieille nature en nous n’est pas laissée libre d’agir et ne fait pas de nous une proie pour les tentations que nous rencontrons. Souvenez-vous de Joseph et de la femme de Potiphar (Gen. 39:12). Fuyez aussi « les convoitises de la jeunesse » (2 Tim. 2:22).
Choisir de vivre ensemble plutôt que de se marier est courant dans le monde qui nous entoure. C’est clairement de la fornication ; il n’y a pas d’engagement à se marier ni aucune déclaration publique de mariage, c’est-à-dire la relation permanente que la Bible a ménagé entre les hommes et les femmes. C’est trop souvent intermittent et délibérément temporaire. Ce n’est pas seulement contraire à la volonté de Dieu, mais jusqu’à il y a peu, c’était contraire aux lois de différents pays et il fallait être soumis aux autorités selon Romains 13:1.
Veillons à nous garder nous-mêmes de tentations liées à l’exposition du corps humain. Ce mal nous entoure de partout. Nous avons à nous assurer que nous ne laissons pas de place à la chair en encourageant d’autres à s’habiller de manière inconvenante, ou à le faire nous-mêmes. Cela concerne à la fois les hommes et les femmes, mais il est spécialement important pour les sœurs de s’habiller avec modestie, d’abord pour honorer Dieu, mais aussi parce que leur corps n’a pas à devenir un objet attirant l’attention, spécialement à cause des pensées et des comportements mauvais que cela peut encourager. En ce qui concerne ceux qui sont mariés ou qui envisagent le mariage, leur corps n’est pour la jouissance que du conjoint. Les paroles de Pierre au sujet de la manière dont les femmes chrétiennes ont à se présenter trouvent ici leur application : « vous, dont la parure ne doit pas être [une parure] extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés et à être paré d’or et habillé de [beaux] vêtements, mais l’homme caché du cœur, dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3, 4).
Ainsi à mesure que nous grandissons, gardons nos corps (les temples du Saint Esprit) purs et privés jusqu’à ce que selon la volonté de Dieu, Il nous donne un conjoint dans le mariage. C’est dans cette relation sainte que nos désirs physiques peuvent être satisfaits. Si ce n’est pas Sa volonté, Il nous donnera la force pour nous garder purs pour Lui. « Soyez saints, car moi je suis saint » (1 Pierre 1:16).
La relation physique dans le mariage doit être goûtée en privé. Les couples mariés ou fiancés ont besoin de prendre soin de ne pas avoir trop de liberté en public l’un envers l’autre sur le plan physique, au point d’embarrasser ou de mettre les autres mal à l’aise en leur présence. Nous avons besoin d’avoir des amis et d’être amicaux de sorte que les autres se sentent les bienvenus et à l’aise quand ils sont avec nous. Être trop absorbé avec son épouse peut nous aliéner les autres, alors que nous avons besoin de leur communion, et ils ont besoin de l’amitié que nous pouvons leur donner.
Avant le mariage, nos désirs naturels physiques doivent être contrôlés, sinon nous risquons d’être entraînés dans un comportement que nous regretterons plus tard, et qui peut déshonorer le Seigneur et causer de la peine à d’autres qui nous aiment. Il est mieux pour un couple fiancé de ne pas avoir trop d’intimité l’un avec l’autre, et de ne pas rester trop tard eux tous seuls. Ils ont besoin de se mettre des limites pour ces choses. Le contrôle de soi (la tempérance) fait partie des fruits de l’Esprit auxquels le Seigneur s’attend en toute circonstance (Galates 5:23).
La volonté de Dieu pour le mariage est qu’un couple puisse former une unité familiale à Sa gloire, de sorte que l’amour soit manifesté à ceux du dedans et à ceux du dehors ; et que cette unité familiale soit une sphère où l’honneur de Dieu puisse être maintenu, et où l’obéissance à l’Écriture soit pratiquée, et où les enfants puissent être « élevés sous la discipline et les avertissements du Seigneur » (Éph. 6:4). Cette volonté de Dieu est aussi pour la bénédiction de l’homme et de sa femme. Dieu a donné Ève à Adam comme « une aide qui lui corresponde », pour être une compagne pour la vie. Comme tout dans l’Écriture, le mariage est pour la gloire du Seigneur Jésus. Il est Celui qui est à l’origine de la création, de toutes les lois qui la régissent et de l’ordre qui s’y rapporte ; le mariage fait partie de son grand dessein. La beauté de la relation du mariage est un témoignage à la sagesse divine. La théorie de l’évolution qui rejette les premiers chapitres de la Bible, rejette par conséquent le récit d’Adam et Ève, et le lien du mariage établi par Dieu au jardin d’Éden. Cette théorie est le grand mensonge de notre temps.
L’évolution dérobe au Fils de Dieu Sa gloire de Créateur, et par suite, en méconnaissant les lois de Dieu relatives au mariage qui se trouvent dans l’Écriture, elle veut aussi Lui ôter Sa gloire en tant qu’Époux céleste de l’Église. Toute la relation du mariage est une figure de Christ et de l’assemblée — c’est-à-dire de l’union du Seigneur Jésus et de l’Église, qui sera manifestée quand les noces de l’Agneau auront lieu dans le ciel : « Il verra du fruit du travail de son âme, [et] sera satisfait » (És. 53:11).
Si nous ignorons la sainteté de la relation du mariage, nous apportons du déshonneur sur le Seigneur. Il n’y a pas de place pour une volonté égoïste. Un pas en dehors de la volonté du Seigneur dans la désobéissance, ne pourra avoir pour effet que de la tristesse pour soi et pour les autres. Même si un tel pas paraît raisonnable, si nous allons à l’encontre du modèle biblique, il en résultera des déceptions.
Ma prière est que chaque jeune grandisse, malgré les tentations que Satan met tout autour de nous dans le monde, — et que, dans la patience et l’obéissance sous les directions claires de Dieu, chaque jeune puisse faire l’expérience de ce qu’il y a de mieux de Sa part dans ce domaine, pour leurs vies. Mon désir est qu’avec un conjoint de mariage (si c’est à quoi le Seigneur les appelle), ils puissent manifester leur amour l’un pour l’autre selon le type de Christ et de l’Église, Son Épouse et qu’ils puissent connaître ensemble le meilleur de Dieu jusqu’à la venue du Seigneur.