[ Page principale | Nouveautés | La Bible | la Foi - l'Évangile | Plan des sujets | Études AT | Études NT | Index auteurs + ouvrages + sujets ]

 

Le chrétien occupé des choses célestes


qui nous sont révélées

 

Plusieurs auteurs [ajouts bibliquest entre crochets]

 

Série de 3 articles tirés de Truth and Testimony 2022-2

 

[Les ajouts bibliquest sont entre crochets]

 

Table des matières

1        Une perspective céleste

1.1      [Inquiétude sur la terre]

1.2      [Prééminence des choses célestes]

1.3      [Les cieux dominent]

1.4      [La volonté de Dieu prédomine dans la sphère céleste]

1.5      [La source de joie et le cercle d’intérêt du croyant sont dans le ciel]

1.6      [Nos ressources sont au ciel]

2        Le ciel comme notre portion actuelle

2.1      [L’Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu]

2.2      Toutes les bénédictions sont déjà révélées au croyant

2.3      La révélation de l’évangile de Jean concernant le ciel

2.3.1        [Venez et voyez]

2.3.2        [Vous savez où je vais… Celui qui m’a vu a vu le Père]

2.4      Le ciel comme sphère qu’occupent ceux qui sont selon l’Esprit

2.4.1        [Une sphère qui convient à la vie nouvelle]

2.4.2        [Les choses de l’Esprit… tout ce que le Père a]

2.5      Regarder les choses invisibles

2.5.1        [Ce que sont ces choses célestes invisibles]

2.5.2        [Des arrhes]

2.5.3        [Christ nous relie à ce qui est dans le ciel]

3        Le cordon de bleu

3.1      [Un rappel constant]

3.2      [Un rappel nécessaire]

3.3      [Un rappel céleste]

3.4      [Un rappel qui influe sur la vie]

 

 

 

1        Une perspective céleste

F. A. Hughes

Truth and Testimony 2022-2 p.58 — Precious Things (1963)

 

1.1        [Inquiétude sur la terre]

Les nouvelles découvertes de l’homme ont libéré des puissances jusqu’alors inconnues, sur lesquelles l’homme n’a aucun contrôle réel, et nous trouvons tout autour de nous un [début de] réponse actuelle aux paroles du Seigneur dans Luc 21:26 : «les hommes rendant l’âme de peur et à cause de l’attente des choses qui viennent sur la terre habitée» (*).

 

(*) La portée complète de cette citation concerne un jour à venir.

 

Nous pouvons bien remercier Dieu de nous avoir donné la lumière d’une autre scène, une scène céleste, où ni l’orgueil ni la crainte de l’homme ne peuvent s’immiscer.

 

1.2        [Prééminence des choses célestes]

Au premier verset de la Bible, on trouve l’expression «les cieux et la terre», et cet ordre, qui donne la prééminence aux «cieux», persiste tout au long de l’Écriture. Combien il serait bon pour nous de laisser les choses célestes occuper la première place dans nos affections ; alors le brillant et la crainte qui s’attachent aux «choses de la terre» (Col. 3:2) auraient moins de poids pour nous.

 

1.3        [Les cieux dominent]

C’est une grande consolation que, malgré la prétention de l’homme et son mépris des droits de Dieu, «les cieux dominent» (Dan. 4:26). C’est la leçon que Nébucadnetsar dut apprendre, lui dont la puissance et la domination atteignaient des sommets plus élevés que les hommes d’aujourd’hui, et sa grandeur s’élevait «jusqu’aux cieux» et sa domination s’étendait «jusqu’au bout de la terre» (Dan. 4:22) ; dans cette leçon, son orgueil a été brisé en morceaux. En Matthieu 11:25, le Seigneur Jésus s’adressait à Son Père en L’appelant «Seigneur du ciel et de la terre». En Hébreux 8:1, il est parlé «du trône de la Majesté dans les cieux». En Actes 7:49, il y a une citation d’un prophète disant «le ciel est mon trône». La lumière et la puissance de ces paroles avaient manifestement pénétré l’esprit de Paul comme le montre son témoignage aux Athéniens : «Dieu ... est le Seigneur du ciel et de la terre» (Actes 17:24). [Dans l’Ancien Testament il est plutôt parlé des cieux, et dans le Nouveau Testament, plutôt du ciel]

 

1.4        [La volonté de Dieu prédomine dans la sphère céleste]

Dans la prière que le Seigneur Jésus a enseignée à Ses disciples, il y a l’expression «Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel» (Matt. 6:10). Dans un jour prochain où il y aura persécution et détresse, le peuple terrestre de Dieu criera cette prière dans l’angoisse de leurs cœurs, mais quelle bénédiction si nous sommes déjà maintenant dans le bon état moral et la vérité de cette prière. Tout en entrant dans les bénédictions des compassions de Dieu par l’évangile, notre privilège et notre responsabilité sont de nous soumettre à Dieu ; alors libérés de la conformité à un monde opposé à Sa volonté, nous sommes capables d’«éprouver quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite» (Rom. 12:2). Étant alors encore ici-bas sur la terre, nous pouvons avoir des affections en conformité avec cette sphère céleste où Sa volonté domine. Nos cœurs devraient certainement être touchés de ce que le Seigneur Jésus «se soit donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle (monde) mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père» (Galates 1:4). Le psaume 2 parle de l’agitation des hommes qui s’élèvent contre Dieu et contre Son Oint, le Christ, mais le psaume 1 présente la bénédiction de l’homme qui médite constamment la loi de l’Éternel. Ces deux genres de personnes sont notés dans le ciel : les uns, Dieu s’en moque en attendant le moment de la colère ; l’autre suit un chemin connu de Dieu, où il y a du fruit porté et de la prospérité.

 

1.5        [La source de joie et le cercle d’intérêt du croyant sont dans le ciel]

En Luc 10:17, les disciples étaient remplis de joie à cause de la réussite de leur service, les démons eux-mêmes leur étant assujettis par le nom du Seigneur. Le Seigneur Jésus n’a pas cherché à amoindrir leur joie, mais dans Sa réponse, Il leur montre, ainsi qu’à nous, qu’aucun service sur la terre, aussi précieux et productif soit-il, ne peut être comparé à la joie inestimable d’avoir nos «noms ... écrits dans les cieux» (Luc 10:18-20), un privilège appartenant à ce groupe dont parle Hébreux 12, «l’assemblée des premiers-nés écrits dans les cieux». Si nous lisons Héb. 12:22, 23, nous verrons quelque chose de l’élévation à laquelle nous, les croyants, avons déjà été amenés, une position moralement supérieure à tout ce qui est sur terre.

En Philippiens 3:20, il nous est dit que notre «citoyenneté est dans les cieux». Non seulement nos noms y sont enregistrés, mais il y a aussi le lieu de nos privilèges, notre cercle d’intérêt. Les choses du ciel — son atmosphère, ses joies, la gloire qui imprègne ses diverses sections, et surtout la bénédiction de Celui qui y trône — sont ce qui intéresse vraiment le croyant. Nos affections n’ont pas à être «aux choses qui sont sur la terre», mais nous devons «chercher les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu» (Col. 3:1-2). Les «choses qui sont en haut» ne sont pas indéfinies, elles se trouvent concrètement et en permanence en Christ.

 

1.6        [Nos ressources sont au ciel]

Toutes nos ressources sont au ciel. Notre Sauveur y est (Actes 5:31). Il y est aussi comme sacrificateur, comme avocat et comme Chef (Tête). Le but est là : «le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus» (Phil. 3:14) ; c’est un objet devant lequel les ambitions et les honneurs de la terre s’effacent et sont réduits à être insignifiants. Notre espérance y est réservée (Col. 1:5), de même que notre «héritage incorruptible et sans souillure» (1 Pierre 1:4). Enfin, c’est du ciel que «nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera notre corps d’abaissement pour le rendre conforme à Son corps de gloire» (Phil. 3:20-21). La terre ne peut rien offrir de comparable !

Alors que nous traversons ce monde de tristesse, d’agitation et de ténèbres, que la joie, la paix et la lumière du ciel puissent remplir nos cœurs, et que nous puissions toujours manifester les caractéristiques de ceux qui se sont «tournés des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre son Fils des cieux» (1 Thess. 1:9-10).

 

2        Le ciel comme notre portion actuelle

J. A. Trench

Truth and Testimony 2022-2 p.61

 

2.1        [L’Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu]

C’est une chose de connaître très peu les choses célestes au point d’avoir de la difficulté à les définir, et c’en est une toute autre de dire qu’on ne sait absolument rien à leur sujet. Le christianisme, lui, est la révélation du ciel à nos cœurs maintenant. La citation du prophète selon lequel «Ce que l’œil n’a pas vu et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment» (1 Cor. 2:9), a pour but de souligner le contraste avec l’état de choses chrétien : «Mais Dieu nous l’a révélé par son Esprit» (1 Cor. 2:10). Et il est ajouté : «Car l’Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu». Les profondeurs de Son être et de Son état bienheureux étant révélés, nous trouvons dans leur révélation la somme des choses préparées pour nous dans les conseils éternels de Son amour ; elles sont révélées maintenant pour que nous puissions en jouir.

 

2.2        Toutes les bénédictions sont déjà révélées au croyant

Je crois qu’il y a une importance pratique immense pour nos âmes de voir qu’il n’y a donc devant nous aucun élément nouveau de bénédiction ou de joie qui ne soit déjà révélé. Il y aura plus tard une puissance accrue pour en jouir, tandis qu’aujourd’hui l’Esprit qui habite en nous, est trop souvent obligé de s’occuper à faire l’œuvre négative de s’opposer à la chair (« afin que nous ne fassions pas les choses que nous voudrions » Galates 5:17) ; plus tard, le Saint Esprit pourra être seulement la puissance de notre jouissance positive des bénédictions, et Il le sera pour toujours. Le cœur sera alors élargi jusqu’à une pleine capacité de jouissance. « Car nous voyons maintenant à travers un verre, obscurément, mais alors face à face ; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu » (1 Cor. 13:12). Tout ce qui met aujourd’hui des bornes et des limites à notre jouissance, disparaîtra, car dans cette tente nous gémissons, étant accablés, comme des oiseaux en cage qui aspirent à être libres de s’envoler dans leur air natif. Mais ceci étant admis, avec la grande différence que cela fera, toutes les choses dans lesquelles nous vivrons, et trouverons notre joie pour toujours, sont déjà révélées afin que nous puissions vivre et trouver notre joie en elles maintenant. « Notre citoyenneté est dans les cieux ».

 

2.3        La révélation de l’évangile de Jean concernant le ciel

2.3.1        [Venez et voyez]

Pour commencer, l’Évangile de Jean est la révélation de notre demeure dans le ciel. Comme souvent ailleurs, cet évangile s’ouvre par une scène historique qui illustre la doctrine du livre. Au moment où le témoignage de Jean-Baptiste va faire ressortir la gloire de la personne du Fils de Dieu en relation avec Son œuvre (dans ses deux parties d’ôter le péché du monde et de baptiser du Saint-Esprit), les cœurs de deux de ses disciples sont attirés vers Jésus par un désir que Lui a éveillé en eux et qu’Il veut satisfaire : « Où demeures-tu ? ». Les autres évangiles pouvaient seulement dire que les renards avaient des tanières et que les oiseaux du ciel avaient des nids, mais que le Fils de l’homme, leur Créateur à tous, n’avait aucun lieu où reposer Sa tête dans la scène que Lui avait pourtant créée. Mais dans Jean, la réponse est : «Venez et voyez» (Jean 1:39-40). Et cet évangile est la révélation de la demeure céleste du Fils de Dieu, qui est dans le sein du Père, et qui est venu pour révéler et faire connaître le Père selon l’amour dans lequel Lui a habité, afin que nous puissions connaître le Père dans le Fils, et ainsi la maison du Père.

 

2.3.2        [Vous savez où je vais… Celui qui m’a vu a vu le Père]

Plus tard encore, lorsqu’Il y dirige définitivement leur cœur (Jean 14), Il traite le ciel comme un lieu qui leur est familier : « Vous savez où je vais » (Jean 14:4). C’est comme s’Il disait : «Vous connaissez bien le ciel». Philippe réplique alors : «Montre-nous le Père, et cela nous suffit». Il pense qu’il ne connaîtrait la maison du Père que s’il connaissait le Père. Et la réponse est simple : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14:8-9). Tous les traits caractéristiques de la bénédiction du ciel leur avaient été présenté dans la personne et dans le chemin du Fils de Dieu. Or maintenant, Il allait prendre sa place comme centre de toute la scène révélée. Ainsi, Il l’a préparée et en a fait la demeure parfaite de nos cœurs. En outre, Il nous a donné le Saint-Esprit ; quand Celui-ci serait venu, Il glorifierait Christ : «Car il prendra de ce qui est à Moi, et vous l’annoncera». Et maintenant, notez bien : « Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et Il vous l’annoncera » (Jean 16:14-15).

 

2.4        Le ciel comme sphère qu’occupent ceux qui sont selon l’Esprit

2.4.1        [Une sphère qui convient à la vie nouvelle]

C’est ainsi qu’en Romains 8, il ressort que si la chair a ses objets, son domaine et l’élément qui lui conviennent, ceux qui sont selon l’Esprit ont les leurs [8:5]. Le second grand point de notre délivrance, en réponse au cri de Romains 7, n’est pas seulement une délivrance de la vie et de la nature, mais «la loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus m’a affranchi de la loi du péché et de la mort» (Rom. 8:2) ; la délivrance est par les objets (buts) adaptés à cette vie, et par la puissance de ces objets (buts). Sinon, nous serions comme des poissons hors de l’eau, c’est-à-dire avec une vie nouvelle, des affections et des capacités nouvelles, des goûts et des désirs nouveaux, mais sans la sphère des choses qui leur conviennent.

 

2.4.2        [Les choses de l’Esprit… tout ce que le Père a]

Or, les choses de l’Esprit (Rom. 8:5) sont les choses de Christ, «tout ce que le Père a» (Jean 16:15). Ces choses sont-elles moins réelles et moins concrètes que les choses de la chair (Héb. 11:1) ? Qu’en est-il de notre demeure, là, avec ses nouvelles relations et ses joies ? Qu’en est-il de la communion qui est la nôtre avec le Père dans Ses pensées, Ses plans, Ses conseils et Son œuvre pour la gloire du Fils ? Pour cela, nous avons besoin, en effet, que le Christ habite dans notre cœur, afin que nous puissions comprendre la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur (Éph. 3:17-18) ; or nous sommes fortifiés par l’Esprit dans l’homme intérieur dans ce but précis. Qu’en est-il des nouveaux objets (buts) qui nous sont ainsi présentés, au lieu des pauvres choses que nous poursuivions selon la chair ? Qu’en est-il de la communion avec Son Fils, Jésus Christ notre Seigneur, à laquelle nous sommes appelés (1 Cor. 1:9) ? Est-elle, pour nos pauvres cœurs, plus puissante ou moins puissante que l’association et la communion des hommes auxquels nous appartenions autrefois et auxquels nous prenions un intérêt si trompeur ? Qu’en est-il de la sagesse de Dieu en mystère, de la sagesse cachée que Dieu a préordonnée avant les siècles pour notre gloire — et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue (1 Cor. 2:7-8) ? — or cette sagesse a été préordonnée pour remplacer et éliminer pour toujours pour nous la sagesse de ce monde, son savoir et sa philosophie.

 

2.5        Regarder les choses invisibles

2.5.1        [Ce que sont ces choses célestes invisibles]

Qu’est-ce qui caractérise le chrétien, selon 2 Corinthiens 4:18, sinon d’être quelqu’un qui regarde les choses qu’on ne voit pas ? Pour pouvoir le faire, il faut qu’elles soient parfaitement révélées. Alors il y a ce pour quoi le Christ nous a saisi (Phil. 3:12), «les choses qui sont devant», le but, le prix de l’appel de Dieu en haut (Phil. 3:14). De sorte que si l’apôtre avait le cœur brisé à cause de ceux qui, dans le cercle de la profession chrétienne, «ont leurs pensées aux choses terrestres», il pouvait affirmer que le chrétien a sa «citoyenneté» — tout ce qui forme la vie moralement — « dans les cieux » [ou « le ciel »] (Phil. 3:19-20). Comment pourrait-il en être ainsi si nous ne savions absolument rien de ce qui s’y trouve ! Qu’en est-il de l’arbre de vie (Apoc. 22:2), de la manne cachée (Apoc. 2:17), du caillou blanc (Apoc. 2:17), du vêtement blanc (Apoc. 4:4), de la nouvelle Jérusalem (Apoc. 21) ? Auraient-ils moins de réalité et de puissance sur nos cœurs que les promesses faites aux pères, qui n’ont vu ces choses célestes que de loin, mais les ont saluées et ont confessé qu’ils étaient étrangers et pèlerins sur la terre (Héb. 11:13) ?

 

2.5.2        [Des arrhes]

Qu’en est-il de la gloire qui doit nous être révélée (Rom. 8:18), et des arrhes de tout ce qui est devant nous en elle — les arrhes de l’héritage (Éph. 1:14), le Saint-Esprit qu’on possède déjà (2 Cor. 1:22 ; 5:5) ? Les grappes de raisins d’Eshcol apportées aux enfants d’Israël dans le désert (Nomb. 13:24-25) n’ont-elles pas pour nous d’antitype (= ne sont-elles pour nous l’image de rien du tout) ?

 

2.5.3        [Christ nous relie à ce qui est dans le ciel]

Les cieux, avec Christ comme lien intime qui nous relie à tout ce qui s’y trouve, sont la scène présente révélée de notre demeure, de nos relations, de nos objets (buts), de nos espoirs, de nos joies, de nos intérêts et de nos visées ; il en ainsi afin qu’un peuple céleste soit pratiquement formé en tant que tel, par ce qui est céleste sur la terre — ne montrant rien d’autre que ce qui est céleste.

 

3        Le cordon de bleu

A. J. Pollock

Truth and Testimony 2022-2 p.64

3.1        [Un rappel constant]

Les enfants d’Israël reçurent l’instruction, en Nombres 15:37-41, de mettre un cordon de bleu sur la frange du bord de leurs vêtements, afin de se rappeler constamment les commandements de l’Éternel et de ne pas chercher les pensées de leur propre cœur ni de suivre les désirs de leurs propres yeux. Quel rappel constant ce cordon de bleu devait être ! Ils le portaient avec eux, où qu’ils aillent, étant continuellement devant leurs yeux !

 

3.2        [Un rappel nécessaire]

Ne pouvons-nous pas en tirer une leçon salutaire ? Elle peut être appliquée à toutes les circonstances de la vie. En tant que chrétiens, nous ne sommes pas appelés à porter un vrai cordon de bleu, mais nous pouvons nous rappeler constamment qui nous sommes et qui nous servons, afin de maintenir notre véritable caractère et de ne jamais permettre des associations douteuses. Il y a un grand besoin de cela. Car nous vivons une époque de grand laisser-aller spirituel, de fréquentation du monde, d’accommodement à l’esprit du temps. On nous dit partout que les temps ont changé, que la Bible et les chrétiens doivent s’adapter aux temps qui ont changés. Ce serait bien si les temps avaient changés pour s’adapter à la Bible. Nous avons plus que jamais besoin de la Parole de Dieu pour nous gouverner.

 

3.3        [Un rappel céleste]

Le cordon de bleu présente de manière symbolique la vérité de la marche céleste du chrétien. Le bleu est le symbole de ce qui est céleste. Le bleu est la couleur du ciel. Les chrétiens appartiennent au ciel et doivent manifester une marche céleste. Tout comme Dieu avait fait sortir les enfants d’Israël d’Égypte, nous devons nous rappeler que nous ne sommes pas du monde, tout comme Christ n’est pas du monde. Le Seigneur y fait deux fois référence dans Sa prière mémorable de Jean 17. Il nous est encore rappelé que «notre citoyenneté est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur» (Phil. 3:20-21).

 

3.4        [Un rappel qui influe sur la vie]

Si nous emportons avec nous ce que signifiait ce cordon de bleu — c’est-à-dire notre appel (ou vocation) et notre caractère célestes — nous devrions faire très attention où nous allons et quelles associations nous nous permettons. Nous ne devrions pas vouloir le monde, ni ne voudrions que le monde nous désire.