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CE QUE VOUS AVEZ ENTENDU...

À vous qui avez négligé l’enseignement de vos parents

 

Alfred Rochat (Arola, Les Bioux)

 

Sous-titres ajoutés par Bibliquest

Table des matières :

1      Délaisser la source des eaux vives pour les citernes crevassées

2      Quel est votre état réel

3      Choisir entre les choses futiles et passagères et les réalités futures et le salut éternel

4      Souffrance de l’entourage

5      Bientôt les temps de la fin le temps du jugement

6      Une foi qui ne se manifeste plus ?

7      L’incrédulité l’a-t-elle emporté ?

8      Jouets de l’Ennemi ?

9      Sans excuse

10        Aujourd'hui est encore un jour de grâce

11        Encore des paroles de l’Écriture

 

1                    Délaisser la source des eaux vives pour les citernes crevassées

C’est dans un réel exercice de cœur, et je crois conduit par le Seigneur, que je m’adresse à ceux qui se sont détournés du chemin de la foi chrétienne. Avec des sentiments émus, je dois vous avertir de la part de Celui qui vous aime du plus tendre amour, et que vous devriez suivre et servir d’un cœur fidèle. Mais hélas, vous êtes en danger de délaisser la source des eaux vives pour puiser votre bonheur dans des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau (Jérémie 2:13). C’est pourquoi je vous prie de lire avec attention ce petit exposé.

Une chose est certaine ; du fait de l’éducation que vous avez reçue, vous n’êtes pas ignorants des vérités bibliques et de ce qui concerne les bénédictions éternelles. Dans votre enfance et votre jeunesse, la crainte de Dieu a été l’élément moral dans lequel vous avez vécu. C’est une bien grande faveur qui vous a été faite de naître dans un milieu chrétien et de plus vous avez profité en famille et dans les rassemblements d’un enseignement basé sur la Parole de Dieu. Mais la piété qui caractérisait la vie de vos parents et grands-parents a-t-elle laissé sur votre conscience une profonde empreinte ? Leur vie de foi sur la terre était réglée par la pensée solennelle que Dieu sonde le cœur de tous les hommes et connaît leurs pensées les plus secrètes. En tant que descendants de la famille de la foi, que reste-t-il en vous-même de l’espérance de la vie éternelle qui était le soutien moral de vos parents ? Ce qui est à craindre, c’est que vous n’ayez conservé de cette éducation qu’une connaissance extérieure, intellectuelle des vérités bibliques, sans exercice de conscience et de cœur.

 

2                    Quel est votre état réel

Donc, ce qui est bien de nature à inquiéter tous ceux qui vous aiment, qui s’intéressent à vous et qui constatent votre éloignement du chemin de la foi, c’est de savoir si oui ou non vous avez cru au sacrifice expiatoire de Jésus Christ, si vous l’avez reçu Lui, comme votre Sauveur personnel. Car, connaître intellectuellement les déclarations bibliques, et ne pas mettre en doute le fait historique que Jésus Christ a vécu sur la terre et qu’il est mort cloué sur une croix, ce n’est nullement cela la foi chrétienne. Si le cœur n’a pas été touché, et qu’aucune action du Saint Esprit n’a exercé la conscience, l’homme reste dans sa condition naturelle de pécheur condamné. Ainsi, il emporte avec lui dans sa vie et jusque dans l’éternité, la tragique responsabilité d’avoir négligé l’enseignement reçu et méprisé un si grand salut.

 

3                    Choisir entre les choses futiles et passagères et les réalités futures et le salut éternel

Ainsi ce qui est à craindre, c’est que vous fassiez partie des êtres humains pour lesquels on devrait avoir une profonde sympathie. Non pas que vous soyez frappés par de lourdes épreuves ou que vous vous trouviez dans des circonstances difficiles. C’est peut-être le contraire qui est votre cas. Il est possible que vous viviez sans souci, bénéficiant de réels avantages, matériellement bénis, jouissant des bienfaits que Dieu répand à profusion sur tous les hommes, croyants ou incrédules. Bénis dans votre famille, appréciés dans la société, votre vie peut être considérée comme agréable et heureuse. Mais ce qui est tragique dans votre cas, c’est que les choses futiles et passagères de ce monde paraissent avoir rempli votre vie et votre cœur, alors que vous avez négligé les réalités futures et le salut éternel de votre âme ! La grâce de Dieu et le sacrifice de Jésus Christ que sont-ils devenus pour vous ? Or un jour, cher ami, c’est de cela que vous devrez rendre compte. Dans ce jour du jugement, hélas, il vous sera redemandé ce que vous avez fait de la miséricorde divine et du pardon qui vous a été offert. Satisfaits sur la terre, vous êtes en danger d’aller, obéissant au Prince des ténèbres, plus avant dans le chemin qui conduit à la perdition éternelle.

 

4                    Souffrance de l’entourage

Soyez bien conscients, je vous prie, des bénédictions que la bonté de Dieu a répandues sur votre chemin. À tant d’occasions, vous avez entendu annoncer l’Évangile qui vous engageait à venir au Sauveur du monde ! Ainsi sollicités, vous avez fermé vos oreilles pour ne pas écouter les appels de l’amour de Dieu. Vous n’ignorez pas quelles ont été les inquiétudes spirituelles de vos parents et de vos grands-parents à votre sujet, avec quelle ferveur ils ont prié pour vous afin que vous soyez amenés à la grâce de Dieu. Que de larmes secrètes n’ont-ils pas versées, après tant d’espoir de vous voir vous engager enfant d’abord puis jeune homme ou jeune fille dans le chemin du Seigneur et avoir dû assister à votre détour vers les appâts trompeurs du monde, pour prendre le chemin large qui conduit dans les ténèbres de dehors. Si la plus grande joie des parents pieux est de voir leurs enfants donner leur cœur à Jésus pour le suivre et le servir, quelle profonde tristesse, quel grand chagrin n’auront-ils pas de les voir prendre les chemins du monde et s’associer à ceux qui rejettent Jésus Christ et méprisent l’amour de Dieu.

 

5                    Bientôt les temps de la fin le temps du jugement

Car inévitablement, qu’on en ait conscience ou non, un jour il faudra rencontrer comme Juge, celui qu’on n’a pas reçu comme Sauveur. Si le Fils de Dieu s’est anéanti dans ses prérogatives divines pour le salut des pécheurs, et s’il s’est abaissé lui-même jusqu’à la mort de la croix, au jour du jugement tout genou se ploiera devant lui. En plus de cela, supposer qu’il doive s’écouler encore un long temps jusqu’au moment où les jugements de Dieu tomberont sur la terre, serait une erreur fatale. Le contraire est évident ; nous avançons d’un pas rapide vers les événements dramatiques de la fin, prédits dans les Saintes Écritures. Les circonstances du monde aujourd’hui témoignent de la gravité de l’heure. La conflagration finale peut se produire d’un moment à l’autre. Cette perspective terrifiante s’impose à tous les esprits. L’humanité responsable de la crucifixion du Seigneur de gloire et du mépris de la longue patience de Dieu va se trouver confrontée à un douloureux règlement des comptes. Aucune illusion n’est permise en cette fin du sixième millénaire de l’histoire de l’homme responsable.

Un profond changement va s’opérer, solennel, irréversible ; le glas final a sonné. Les Juifs reconstitués en nation, après une longue déportation de près de vingt siècles, sont rentrés en possession du pays de leurs pères. C’est la fin de l’époque de la grâce et l’ouverture imminente des temps des jugements. Si dès maintenant, cher lecteur, vous n’êtes pas prêt, ayant vos péchés pardonnés par le sang de Christ, votre condition sera désespérée. Ce sera devant une porte fermée que vous vous trouverez en vous écriant : « Seigneur ouvre nous ».

 

6                    Une foi qui ne se manifeste plus ?

Je ne doute pas que parmi ceux qui ont choisi le chemin large, il y en ait qui possèdent la foi au Seigneur Jésus pour leur propre compte. Mais pour ceux d’entre eux qui ont fondé un foyer, qui ont des enfants, quel a été leur témoignage familial, d’abord ? A-t-on, en famille, pratiqué le culte journalier, la lecture de la Bible, la prière ? A-t-on rendu grâce à table avant les repas ? A-t-on conduit ses enfants chaque dimanche dans un lieu de culte pour qu’à leur tour, ils soient touchés dans leur conscience pour le salut de leur âme ? Leur a-t-on enseigné à prier pour tous les hommes, pour tant de besoins et tant de souffrance dans le monde, et pour toutes les créatures dans la détresse ? Le chemin de facilité spirituelle que vous avez pris, vous a-t-il conduit à cela ? Ou bien cela signifie-t-il qu’à vous-mêmes, qui avez personnellement la foi au Seigneur Jésus, il vous a suffi jusqu’ici de savoir que vous irez au Ciel quand vous mourrez, mais que par contre le bonheur éternel de vos enfants vous laisserait indifférents ?

Car vous devez reconnaître, vous parents, qu’il n’est pas suffisant que vos enfants soient bien éduqués et instruits. Le fait capital, vous devez en convenir, n’est-il pas qu’ils appartiennent à Jésus, ayant cru en son nom, et qu’ainsi le vrai bonheur leur soit assuré ? Je suis persuadé que vous désirez la bénédiction de votre famille, donc vous devez à vos enfants une éducation chrétienne, qui les conduise à l’amour de Dieu et à sa grâce en Jésus Christ. Quelle détresse serait la vôtre, de voir ceux que vous avez chéri sur la terre, être condamnés pour l’éternité parce que par votre négligence, ils n’ont pas été conduits à recevoir le Sauveur du monde. Car l’influence des parents est primordiale, qu’elle soit heureuse ou néfaste.

 

7                    L’incrédulité l’a-t-elle emporté ?

Ou bien alors, vous-mêmes, vous ne croyez plus au sacrifice de Christ. En fait, vous n’y avez jamais cru, vous avez sombré dans l’incrédulité ou même l’athéisme, comme c’est le cas de quelques-uns qui ne craignent pas de le dire. Inconscients, vous avancez vers le jugement d’un Dieu dont vous allez jusqu’à nier l’existence, portant ainsi le caractère de « l’insensé qui dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu » (Ps. 14:1). Et pourtant comment peut-on déclarer que Dieu n’existe pas, tandis que les preuves du contraire abondent ? Voilà quels sont ceux pour lesquels on doit avoir une profonde commisération, ceux qui ont été si près de la bénédiction, mais qui ont passé outre quand le bonheur leur était offert, quand le Sauveur leur tendait la main. Car un jour, il faudra revoir tout cela. Quelle consternation alors, à l’instant solennel où Dieu vous dira : Qu’as-tu fait de l’œuvre de mon Fils, dont la mort au Calvaire pouvait te laver de tes péchés. Qu’en sera-t-il de ta famille que tu étais responsable de conduire sur le chemin du Ciel et que tu as entraînée avec toi dans celui du malheur ? « Car il eut mieux valu n’avoir pas connu la voie de la justice que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné (2 Pierre 2:21).

 

8                    Jouets de l’Ennemi ?

Jeunes gens, jeunes filles et vous parents, mon devoir est de vous dire cela : Vous avez été extraordinairement privilégiés, vous-mêmes, en ce que des parents pieux vous ont éduqués dans la Vérité. Privilégiés comme bien peu d’êtres humains ne le furent jamais ! Vous êtes responsables de connaître la grâce de Dieu. Vous avez entendu prêcher l’évangile du salut. Dans votre enfance, et votre jeunesse, ces vérités vous étaient familières et maintenant les choses profondes de Dieu, ses merveilles envers les fils des hommes ont perdu pour vous leur attrait. Vous êtes devenus peu à peu sans vous en rendre compte les jouets de l’Ennemi. Si Jésus Christ n’est pas votre Sauveur, si vous n’avez pas cru ses paroles, si vous avez fermé vos oreilles au témoignage des Saintes Écritures, alors qui pourra vous arrêter dans ce chemin où vous êtes engagés ?

 

9                    Sans excuse

Et sachez, bien que vous ne pourrez faire valoir aucune excuse. Votre responsabilité est entière. Oui, cher ami, n’avez-vous pas de preuves ? Vos parents ou grands-parents à qui les peines n’ont pas été épargnées ont-ils vécu heureux et en paix dans la foi ? Vous avez le témoignage de leur vie, de la fidélité dans leur marche, la paix qui émanait d’eux, leur confiance dans l’affliction, leur joie d’appartenir à Jésus et de plus sans doute, la sérénité de leur départ pour la patrie céleste. Tout cela n’est-il rien pour vous ? Au sujet des hommes fidèles, la Parole de Dieu nous dit : « La fin d’un tel homme est la paix » (Ps. 37:37). « Bien, bon et fidèle esclave; tu as été fidèle en peu de chose... entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25:21).

 

10               Aujourd'hui est encore un jour de grâce

Mais voilà la fin du voyage terrestre arrive pour chacun. Alors on quitte la condition provisoire de notre passage sur la terre, pour entrer dans la réalité, c’est-à-dire dans l’état définitif et éternel. C’est la paix ou le regret, le bonheur ou le malheur, la sainte présence du Seigneur glorieux ou la compagnie pour toujours du Prince des ténèbres. Mais il n’est pas trop tard aujourd’hui pour choisir, puisque c’est encore un jour de grâce. Jésus vous appelle : « Aujourd’hui si vous entendez ma voix n’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 3:7). Nier le témoignage divin dans la création, c’est tomber dans le piège du Diable. Nier la révélation divine dans les Saintes Écritures, c’est nier Dieu lui-même. Pourtant de quelque côté que vous tourniez votre regard sur les choses créées, tout porte la marque du Souverain et Puissant Créateur. De l’infiniment grand à l’infiniment petit, vous avez toutes les preuves possibles de la puissance éternelle de celui devant qui toutes choses sont nues et découvertes et aux yeux de qui nous avons affaire (Hébreux 4:13). « Le Dieu en la main duquel est ton souffle, et à qui appartiennent toutes tes voies, tu ne l’as pas glorifié ». L’évidence a surgi soudain pour le roi impie de Babylone à qui le prophète adressait cette terrible sentence (Daniel 5:23). Mais quand le moment fatidique est arrivé, quand on a été pesé dans la balance et qu’on a été trouvé manquant de poids, c’est trop tard pour glorifier le Dieu qu’on a volontairement méconnu.

 

11               Encore des paroles de l’Écriture

Toutefois, c’est pour vous aussi que Christ est mort au Calvaire. Lui est la propitiation pour nos péchés. « Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris. Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin et l’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Ésaïe 53:5-6). « Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Colos. 1:13-14).

« À celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang — et il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père — à lui la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen ! » (Apoc. 1:6).

« Et je vis un grand trône blanc... Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres... Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu » (Apoc. 20:12-15).

« Voici l’habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées » (Apoc. 21:3-4).

Alfred Rochat