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PARESSE

 

 

Marcel Graf

ME 1998 p. 48

 

«Va vers la fourmi, paresseux ; regarde ses voies, et sois sage» (Prov. 6:6).

Personne n’admet aisément qu’il manque d’énergie ou qu’il est paresseux ! Cependant Dieu connaît nos prédispositions et nos penchants mieux que nous-mêmes. C’est pourquoi sa Parole, et spécialement le livre des Proverbes, contient plusieurs exhortations à l’intention du paresseux. Peut-être cela nous concerne-t-il !

Ne nous arrive-t-il pas de céder à la tentation de nous laisser aller ? Bien sûr, la paresse ne se montre pas toujours de façon ouverte. Elle peut porter plusieurs masques ; mais la parole de Dieu les dévoile.

1. Délai ou renvoi. On repousse à plus tard les devoirs inintéressants ou fatigants ; mais ce n’est rien d’autre qu’une forme de paresse. Et pour cela, les bonnes excuses ne manquent pas. «À cause de l’hiver, le paresseux ne laboure pas» — il préfère repousser ce travail à une meilleure saison (Prov. 20:4).

2. Excuses. Quand il s’agit de devoirs difficiles ou désagréables, nous trouvons des excuses. «Le paresseux dit : Il y a un lion rugissant sur le chemin, un lion dans les rues» (Prov. 26:13).

3. Fausses listes de priorité. Nous entreprenons d’abord les choses faciles et agréables et ensuite les plus difficiles - comme l’homme qui court après les fainéants, au lieu de labourer sa terre (Prov. 28:19).

4. Pas le temps. Nous n’avons jamais le temps pour ce que nous ne voulons pas faire, bien que nous en gaspillions beaucoup pour des choses inutiles. «Celui-là aussi qui est lâche dans son ouvrage est frère du destructeur» (Prov. 18:9).

5. Pas de don. «Je ne peux pas accomplir cette tâche, je ne suis pas doué pour cela !» Beaucoup, en présentant cette excuse, en restent à se demander quels sont les dons que le Seigneur leur a confiés, au lieu de faire simplement ce qu’il place sur leur chemin.

 

Souvenons-nous des paroles de l’apôtre Pierre, au début de sa seconde épître. Il nous appelle à l’empressement dans notre vie chrétienne.

«Pour cette même raison aussi, y apportant tout empressement, joignez à votre foi, la vertu ; et à la vertu, la connaissance ; et à la connaissance, la tempérance ; et à la tempérance, la patience ; et à la patience, la piété ; et à la piété, l’affection fraternelle ; et à l’affection fraternelle, l’amour ; car, si ces choses sont en vous et y abondent, elle font que vous ne serez pas oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ... C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre appel et votre élection, car en faisant ces choses vous ne faillirez jamais» (2 Pierre 1:5-10).

La parabole des mines, en Luc 19, montre que le zèle que nous avons pour le Seigneur et pour accomplir les tâches qu’il nous confie sera récompensé en son temps. N’avons-nous pas tous le désir de l’entendre nous dire : «Bien, bon esclave, parce que tu as été fidèle en ce qui est très peu de chose, aie autorité sur dix villes» ? Alors, prenons à coeur son injonction : «Trafiquez jusqu’à ce que je vienne !» (Luc 19:17 et 13).