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Sept aspects de la grâce divine


pour diverses situations

 

Auteur inconnu [ajouts bibliquest entre crochets]

 

STEM Publishing, Magazine “An Outline of Sound Words” : Volumes 61 - 70 :
Sept aspects de la grâce divine

 

1        [La grâce déjà du temps de l’Ancien Testament]

2        La grâce manifestée dans le Fils de Dieu

2.1      Jean 1

2.2      Jean 4

2.3      Jean 8

2.4      Autres évangiles ou épitres

3        La grâce dans laquelle nous sommes

3.1      Paul dans l’épitre aux Romains

3.2      1 Pierre

4        La grâce pour le désert

4.1      [Sur le chemin]

4.2      [Dans la présence de Dieu]

5        La grâce pour le serviteur

5.1      [La grâce à l’occasion de l’écharde dans la chair]

5.2      [La grâce administrée par Paul]

5.3      [La grâce pour tout serviteur]

6        La grâce pour les saints de Dieu

6.1      [Pour les saints eux-mêmes]

6.2      [Pour transmettre à d’autres]

7        La grâce pour les derniers jours

7.1      [Pour être soutenu dans une profession sans vie]

7.2      [Pour se diriger vers la gloire au milieu de la ruine]

8        La grâce pour le jour de la révélation de Jésus Christ

8.1      [La grâce invariable de Dieu]

8.2      [Les immenses richesses de Sa grâce montrées à l’univers]

8.3      [L’amour souverain de Dieu, comme motif de Sa grâce]

 

 

 

1        [La grâce déjà du temps de l’Ancien Testament]

Il existe de nombreux aspects de la grâce de Dieu qui réjouissent le cœur du croyant, soit qu’on les considère par rapport aux saints de cette dispensation soit par rapport à ceux du passé. Les relations de Dieu avec Énoch, Noé, Abraham et David, ainsi qu’avec les saints de leur époque, ont manifesté la grâce de Dieu, même si, en gouvernement, Dieu mettait l’homme selon la chair à l’épreuve pour montrer qu’il lui était impossible de recevoir la bénédiction divine par ses propres efforts. Même lorsqu’Israël accepta le joug de la loi, la grâce de Dieu se manifesta, car tous auraient péri au pied du Sinaï après avoir adoré le veau d’or, si Dieu ne les avait pas épargnés dans Sa grâce. Par la suite, le système de sacrifices a été la preuve qu’Israël n’était pas sous une loi pure, car la grâce fournissait un sacrifice pour les péchés par ignorance.

 

2        La grâce manifestée dans le Fils de Dieu

2.1        Jean 1

Dans tous les évangiles, nous voyons la grâce se manifester dans la personne de Jésus, mais c’est dans Jean qu’il est écrit : «Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous vîmes Sa gloire, une gloire comme d’un Fils unique de la part du Père), pleine de grâce et de vérité... car, de sa plénitude, nous tous nous avons reçu, et grâce sur grâce. Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité vinrent par Jésus-Christ» (Jean 1:14-17). Dieu s’est pleinement révélé en Jésus, n’exigeant pas une justice que l’homme ne pourrait jamais produire, mais offrant la bénédiction à tous ceux qui croient en Son Fils bien-aimé. De la plénitude divine qui était dans le Fils, les apôtres, et ceux qui recevaient leur témoignage, recevaient les riches bénédictions qui n’auraient jamais pu être obtenues sur le terrain de la loi.

 

2.2        Jean 4

Lorsque le Fils parlait, les hommes pouvaient s’étonner des «paroles de grâce qui sortaient de sa bouche», car il ne s’agissait pas des exigences légales du Sinaï, mais de la bonne nouvelle de la guérison, de la délivrance et de la liberté dans «l’an agréable du Seigneur». Au puits de Sichar, nous apprenons quelque chose des merveilles de la grâce divine qui a révélé à une pauvre pécheresse le désir du Père d’avoir des adorateurs qui L’adorent en esprit et en vérité. Seule la grâce, ainsi manifestée dans le Fils, pouvait procurer ces adorateurs ; et ils devaient être comme ceux que le Seigneur trouva ce jour-là : des pécheurs exposés à la lumière dans laquelle Dieu était révélé, mais qui, dans la foi, confessaient que Jésus était le Christ.

 

2.3        Jean 8

En Jean 8, lorsque les scribes et les pharisiens amènent au Seigneur la pauvre femme prise dans le péché, la grâce de Dieu resplendit. Le Fils de Dieu permet la pleine sanction de la loi, mais il demande que l’un des accusateurs, qui serait sans péché, soit l’exécuteur de la sentence de la loi. Lui, le seul homme sans péché, n’était pas venu pour «juger le monde, mais pour sauver le monde», et il dit à la femme: «Je ne te condamne pas non plus ; va, – dorénavant ne pèche plus». Il était venu pour écrire avec le doigt de l’humanité, sur la poussière de ce monde, le merveilleux message de la grâce de Dieu.

 

2.4        Autres évangiles ou épitres

Partout où nous suivons le précieux Seigneur, que ce soit dans l’évangile de Jean ou dans les autres évangiles, c’est la même histoire que nous entendons de Ses lèvres, ou que nous apprenons de Ses œuvres de puissance : tout est en grâce. S’il y a eu une fois une malédiction sur Ses lèvres, c’était pour un arbre qui ne portait pas de fruit — non pas pour un fils d’Adam, bien qu’Il ait réprimandé l’hypocrisie des scribes et des pharisiens : pourtant, dans Luc 13, où le figuier ne porte pas de fruit, il y a la supplication de l’épargner pour encore une année. Et sur la croix, où le cœur de l’homme était mis à nu dans toute sa méchanceté, la grâce de Dieu brille de tout son éclat, lorsque Jésus dit au pauvre brigand repentant : «Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis», et lorsqu’il s’écrie : «Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font».

Combien riche est la grâce divine trouvée en Celui dont l’Esprit de Dieu écrit par Paul : «Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, comment, étant riche, il a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis» (2 Cor. 8:9). Non seulement le Fils de Dieu s’est dépouillé de la forme de Dieu, mais Il a renoncé à tout ce qui Lui appartenait en tant que Fils de David, et ayant renoncé à tout ce qu’Il possédait, Il s’est livré pour nous.

 

3        La grâce dans laquelle nous sommes

3.1        Paul dans l’épitre aux Romains

Paul et Pierre parlent tous deux de la grâce dans laquelle nous sommes devant Dieu. En Romains 5:2 Paul dit : «C’est par lui que nous avons accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes». Non seulement Dieu nous a libérés de toute accusation de culpabilité, mais il nous a fait entrer dans Sa faveur (ou dans Sa grâce), et cela non pas à cause de quelque chose que nous avons fait, mais à cause de Son amour souverain ; et la foi s’est approprié cette merveilleuse bénédiction. Israël se tenait devant Dieu sur le terrain de la loi ; la position du chrétien est dans la grâce divine. La bénédiction d’Israël dépendait de ce qu’ils pouvaient faire ; la nôtre repose sur ce que Christ a fait. Toutes les bénédictions que Dieu nous a accordées le sont en raison de Sa faveur imméritée, et elles nous ont été procurées par l’effusion du précieux sang de Jésus.

 

3.2        1 Pierre

L’apôtre Pierre, dans sa première épître, parle de plusieurs des bénédictions que Dieu nous a accordées. Nous sommes élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, et c’est par la foi que nos âmes sont sauvées, — sauvées par ce «salut dont les prophètes se sont informés et enquis avec soin, eux qui ont prophétisé de la grâce qui nous était destinée». Tout ce que nous sommes, «une race élue, une sacrificature royale, une nation sainte», «une maison spirituelle, une sainte sacrificature», nous le devons à Celui «qui a porté Lui-même nos péchés dans Son corps sur le bois». Ces bénédictions et privilèges, ainsi que tous les autres dont parle l’apôtre, sont résumés dans 1 Pierre 5:12 : «C’est la vraie grâce de Dieu dans laquelle vous êtes». Rien ne peut nous enlever cette position dans la grâce, tout est un don de Dieu pour nous en Christ ; et toutes les ressources qui demeurent en Christ sont à notre disposition pour que nous puissions marcher dans la lumière et la puissance de la grâce de Dieu pour nous, car nous avons été mis à part par le Saint Esprit «pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ». C’est la vie sainte d’obéissance parfaite de Jésus que Dieu nous a donnée comme modèle pour notre marche dans ce monde, et la mesure dans laquelle nous suivons Ses pas manifestera la mesure dans laquelle nous sommes consciemment entrés dans notre position en grâce devant Dieu.

 

4        La grâce pour le désert

Dieu nous a appelés à la gloire, mais notre chemin passe par un désert où il n’y a rien pour soutenir la vie divine qu’Il nous a donnée. Toutes nos ressources sont en Christ qui est dans le ciel, et nous sont apportées pour nous maintenir pour le plaisir de Dieu ici-bas. Israël recevait chaque jour la manne de Dieu, et nous avons le Pain de Dieu pour nous nourrir, non seulement pour fournir la force nécessaire au voyage, mais aussi pour réjouir notre cœur lorsque nous nous nourrissons de l’amour et de la grâce donnés à connaître en Jésus, tant dans Sa vie que dans Sa mort sur la croix.

 

4.1        [Sur le chemin]

Pour les épreuves du désert, nous avons «un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle... (qui) est à même de secourir ceux qui sont tentés» ; et le trône de la grâce, sur lequel Jésus est assis, est à notre disposition de sorte que nous pouvons nous en approcher en pleine liberté pour «recevoir miséricorde, et trouver grâce au moment opportun» (Héb. 2:18 ; 4:16). Quel réconfort pour nous de savoir que Jésus a parcouru le chemin avant nous, qu’Il a un cœur qui compatit à toutes nos peines et qu’Il possède la force pour nous soutenir dans toute notre faiblesse. Nos noms sont écrits sur Sa poitrine d’amour et sur Ses épaules de force. De plus, Il veut nous conduire en toute sécurité à travers le désert, car «Il peut aussi sauver entièrement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux» (Héb. 7:25).

 

4.2        [Dans la présence de Dieu]

En traversant le désert, nous pouvons aussi entrer dans la présence immédiate de Dieu en tant qu’adorateurs ; nos pieds sur les sables du désert, mais nos esprits dans le ciel. C’est en effet une grâce merveilleuse qui nous rend capables d’entrer en pleine liberté dans le lieu très saint en compagnie de notre Grand Sacrificateur, sachant que Dieu désire nous y avoir et qu’Il nous a donné d’être propres pour Sa présence par le sang de Jésus. En tant que ministre du sanctuaire, le Seigneur Jésus veille sur le peuple de Dieu, le nourrissant avec les pains de proposition et maintenant la lumière sur le chandelier pur. Il y a aussi la perspective du monde à venir pour nous encourager sur notre chemin ; c’est une espérance qui est «sûre et ferme», qui entre au-dedans du voile dans le ciel dans lequel Jésus est entré pour nous comme précurseur. En esprit, nous sommes déjà amenés à ce dont nous jouirons dans le monde à venir, car nous sommes «venus à la montagne de Sion», la montagne de la grâce.

 

5        La grâce pour le serviteur

5.1        [La grâce à l’occasion de l’écharde dans la chair]

Plus le sentiment de notre faiblesse est grand, plus nous avons tendance à nous en remettre au Seigneur et à Ses ressources dans notre service pour Lui. Lorsque Paul a reçu les révélations les plus merveilleuses en étant enlevé au troisième ciel, il a aussi reçu «une écharde dans la chair, un ange (messager) de Satan» pour le souffleter et lui faire prendre conscience de sa propre faiblesse à servir le Seigneur. Au début, l’apôtre a senti que sa faiblesse serait un grand obstacle dans son service, mais ayant crié au Seigneur, il reçut Sa réponse : «Ma grâce te suffit, car Ma puissance s’accomplit dans l’infirmité» (2 Cor. 12:9).

 

5.2        [La grâce administrée par Paul]

Paul connaissait quelque chose de la grâce de Christ, à la fois dans sa manifestation en Christ devenu pauvre (2 Cor. 8:9), et don inexprimable de Dieu (2 Cor. 9:15) ; mais il l’apprit d’une manière nouvelle dans les détails de son service pour son précieux Maître. Lorsqu’il pensait à l’immensité du privilège qui lui était accordé dans ce service, il écrivait : «Si vous avez entendu parler de l’administration de la grâce de Dieu qui m’a été donnée envers vous ... Cette grâce m’a été donnée à moi, qui suis le moindre de tous les saints d’annoncer parmi les nations les richesses insondables du Christ» (Éph. 3:2, 8).

 

5.3        [La grâce pour tout serviteur]

L’apôtre était certainement un vase spécial, avec une mission spéciale, mais tout serviteur du Seigneur peut compter sur les mêmes ressources de grâce en Christ pour accomplir ce que le Seigneur lui a donné à faire. Ce que le Seigneur a dit à Ses disciples reste toujours vrai : «Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire» ; mais il est également vrai, comme Paul l’a constaté dans son service : «Je puis toutes choses en celui qui me fortifie» (Phil. 4:13).

 

6        La grâce pour les saints de Dieu

6.1        [Pour les saints eux-mêmes]

Il y a des dons spéciaux donnés par Christ monté au ciel, qui sont énumérés en Éphésiens 4:11, et parmi ceux-ci l’apôtre Paul avait un ministère particulier comme administrateur de l’Évangile, et administrateur du mystère. Mais, dit l’Écriture, «à chacun de nous a été donné la grâce selon la mesure du don du Christ» (Éph. 4:7), et cette grâce est pour tous les saints de Dieu, pour qu’il accomplisse ce qu’il doit être ou faire pour Christ dans tous les détails de la vie. Nous avons besoin de la grâce divine pour vivre pour Christ, pour Le représenter correctement dans toutes nos paroles et nos actions.

 

6.2        [Pour transmettre à d’autres]

Au v. 29 de ce même chapitre d’Éph. 4, il est écrit : «Qu’aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche, mais celle-là qui est bonne, propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique la grâce à ceux qui l’entendent». La grâce est nécessaire pour transmettre quoi que ce soit de Christ les uns aux autres, que ce soit en parole ou en action. La parole qui édifie procède du cœur qui a été enrichi par la grâce fournie dans la communion avec le Seigneur Jésus. Chacun a une capacité spirituelle de grâce qui est soutenue dans la communion divine.

 

7        La grâce pour les derniers jours

7.1        [Pour être soutenu dans une profession sans vie]

Le deuxième épître à Timothée envisage les difficultés que les saints doivent rencontrer «dans les derniers jours», lorsque «les hommes seront égoïstes ... amis des voluptés plutôt qu’amis de Dieu, ayant la forme de la piété, mais en ayant renié la puissance». Au milieu de ces «temps fâcheux», l’homme de Dieu doit être «fortifié dans la grâce qui est dans le Christ Jésus» (2 Tim. 2:1). C’est la garantie divine pour le soutenir au milieu d’une profession sans valeur, où le simple professant chrétien n’est guère différent moralement du païen.

 

7.2        [Pour se diriger vers la gloire au milieu de la ruine]

Dans le premier chapitre de cette épître, nous lisons que Dieu «nous a sauvés et appelés d’un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein et Sa propre grâce, qui nous a été donnée dans le christ Jésus avant les temps des siècles» (2 Tim. 1:9). Cette grâce divine qui est dans le Christ Jésus dirige nos pensées vers le dessein éternel de Dieu ; et au milieu de toute la vanité des derniers jours, il est bon de savoir que rien ne peut manquer de tout ce que Dieu a prévu pour Sa propre gloire et pour l’honneur de Son cher Fils. Ainsi, la grâce qui est en Jésus Christ nous lie à ce qui est éternel et stable, et qui ne peut être affecté par la ruine du témoignage confié à l’homme dans sa responsabilité. Si nous sommes fortifiés dans cette grâce, la grâce éternelle de Dieu en Christ, nous ne serons pas touchés par la défaillance humaine, sans pour autant y être insensibles.

 

8        La grâce pour le jour de la révélation de Jésus Christ

8.1        [La grâce invariable de Dieu]

Si l’apôtre Jean déploie la manifestation de la grâce dans le Fils de Dieu incarné, l’apôtre Pierre écrit sur l’espérance que Dieu nous a donnée, sur «la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ» (1 Pierre 1:13). C’est la grâce du commencement, la grâce dans ses multiples aspects tout le long du chemin jusqu’au bout, et lorsque la fin bénie sera atteinte, ce sera encore la grâce. Dieu ne nous fait pas entrer dans la bénédiction à cause de ce que nous avons fait, mais à cause du grand amour dont Il nous a aimés. Nous devons tout à Dieu et à Sa grâce, ainsi qu’à l’œuvre accomplie par le Fils de Dieu sur la croix.

 

8.2        [Les immenses richesses de Sa grâce montrées à l’univers]

Mais Paul se joint à Pierre pour dire la merveilleuse grâce qui nous attend, quand il écrit aux Éphésiens : «Afin qu’il montrât dans les siècles à venir, les immense richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus» (Éph. 2:7). Combien la grâce de Dieu, dans ses immenses richesses, dépasse tout en amenant dans la gloire, avec Son propre Fils, ceux qui étaient autrefois des pécheurs ! Dieu nous a tirés de toute notre dégradation morale, en tant que morts dans nos fautes et dans nos péchés, Il nous a vivifiés dans Sa propre vie, et nous a donné d’être assis en Christ dans les lieux célestes, en vue de montrer à l’univers, dans les siècles à venir, les immenses richesses de Sa grâce. Il n’a pas donné cette place aux anges, ni aux hommes de bien, mais à ceux qui étaient pécheurs, et qu’Il a tant enrichis dans Sa bonté.

 

8.3        [L’amour souverain de Dieu, comme motif de Sa grâce]

Lorsque David dit: «Y a-t-il encore quelqu’un qui soit demeuré de reste de la maison de Saül ? et j’userai de bonté envers lui à cause de Jonathan ?» (2 Sam. 9:1, 3), il illustre la bonté que Dieu manifeste à l’égard de ceux qui, par nature, lui sont hostiles. L’alliance que David avait conclue avec Jonathan (1 Sam. 20:14-15) était le motif de ses paroles et de son action : mais les pécheurs coupables n’avaient aucun droit à la bonté de Dieu. Dans Son amour souverain, Dieu a pris des pécheurs coupables comme Saul de Tarse, comme vous et moi, et nous a donné les bénédictions de l’état de fils et d’héritier en nous associant à Son propre Fils, pour montrer à l’univers ce qu’est Sa bonté.