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Le chrétien en temps de guerre

 

Anonyme         

Truth and Testimony, 2022-2 p.76

 

 

De nombreux chrétiens, aujourd’hui, considèrent qu’il est de leur devoir d’espérer la paix mondiale, et donc de s’efforcer d’y contribuer, et d’avoir la grande préoccupation commune de l’obtenir. Certains nous reprocheraient, à vous et à moi, d’être des chrétiens défectueux si nous ne soutenons pas la paix et les efforts des Nations Unies ou d’autres groupes en vue d’assurer cette paix. Nous devons faire en sorte que le monde soit à l’abri de la guerre, disent-ils, et ils demandent : «Si ce n’est pas le devoir d’un chrétien de s’investir de tout son cœur dans cette entreprise, de qui est-ce le devoir ?».

Une telle poursuite parait très plausible, et cela semblerait très approprié de s’y adonner si nous n’avions pas des directives ou des messages de la part de Dieu sur ce sujet. Or nous en avons ; et le message que nous avons de la part de Dieu est le même message ancien, mais toujours nouveau, qui a été proclamé depuis la Pentecôte ; il porte sur Christ dans le ciel, que nous n’avons jamais vu, mais qui nous a sauvés et dont il nous est dit que, non seulement Il a fait toutes choses, mais aussi que toutes choses sont faites pour Lui (Col. 1:16). Le Seigneur Jésus n’est pas encore entré dans ces possessions. Ses droits lui ont été refusés dans ce monde même où certains voudraient que nous employions nos énergies à travailler à sa paix et à son amélioration. La foi et l’amour du chrétien reposent sur l’espérance qui lui est réservée dans le ciel. La paix dans le monde n’est pas cette espérance. Le chrétien a les meilleures espérances pour ce pauvre monde, mais elles ne peuvent pas se réaliser tant que des fléaux terribles n’ont pas été d’abord infligés, des fléaux provenant d’un jugement de Dieu plus terrible que tout ce que le monde a pu connaître jusqu’alors.

Pensez-vous que Satan qui a réussi à tromper une nation aussi éclairée que les Juifs, lesquels étaient éclairés par la connaissance venant de Dieu, bien meilleure que toute la philosophie grecque — pensez-vous que le diable, qui a été si subtilement habile pour mettre à son service Rome, cette grande nation dont les lois sont encore en vigueur aujourd’hui, et qui a embobiné Pilate au point que cet administrateur officiel des lois romaines a été l’instrument pour crucifier le Seigneur de gloire, — pensez-vous que, si nous nous unissons très fort, Satan ne va pas arriver à être plus malin que nous, et qu’il va perdre ce qu’il considère comme sa possession particulière ? Lorsqu’il tentait le Seigneur, il a dit en effet : «Tous ces royaumes terrestres sont à moi». La Parole de Dieu parle de lui comme du dieu de ce siècle, du chef du monde. Le monde est toujours sous l’emprise de Satan, et assujetti au péché et à la mort.

Non, le monde ne connaîtra jamais la bénédiction tant que son Roi légitime ne sera pas sur le trône, mais aujourd’hui son Roi légitime est caché en Dieu. Le monde ne Le voit pas, ne Le connaît pas et ne Le veut pas. Ils veulent s’efforcer d’avoir la paix dans le monde sans Lui, et leur choix est de ne jamais l’avoir avec Lui. Ils auront la paix, mais non pas à la manière qu’ils choisiront ; par grâce et par miséricorde, la paix viendra d’une autre manière. La Parole de Dieu nous a fait comprendre très clairement qu’avant que la paix mondiale arrive, il y aura une tribulation mondiale d’une sorte sans précédent.