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Les attaques de Satan visent nos points forts
Seauve Gérard
Table des matières :
2 Croyants desquels aucun manquement n’est rapporté
3.1 L’Éternel lui-même rend témoignage à la droiture de Job :
4 Abram en Égypte, Genèse 12:9 à 13:18
4.1 Foi d’Abraham quant à la terre promise
4.2 Piège par la famine, départ en Égypte
5.1 Foi d’Abraham quant à sa descendance
5.2 Piège par Sara et sa stérilité
6 Pierre confiant en son amour pour le Seigneur, Matthieu 26
6.1 Solidité de l’attachement de Pierre au Seigneur
6.2 Pierre osant contester ce que dit le Seigneur
6.3 Satan contre les disciples
7 L’apôtre Paul et son amour pour les Juifs, Actes 21
7.1 Amour de Paul pour les Juifs, son peuple
7.2 Avertissements du Seigneur et persévérance de Paul dans sa voie
7.3 Le Seigneur retourne en bien les écarts et les situations
8 Conclusion : comment le croyant peut-il être gardé ?
8.1 «Gardés par la puissance de Dieu par la foi» (1 Pierre 1:5).
8.2 Garder la crainte de l’ennemi rusé. Être vigilant
Nous considérons ici les «artifices du diable», plus dangereux pour nos âmes que ses violences. L’une de ses ruses est de nous faire revenir aux pratiques du monde dont il est le chef, et de nous y associer. Ainsi il nous coupe du ciel, rabaisse notre christianisme à la terre et l’accommode au monde.
« Satan connaît les tendances de notre nature qu’il a lui-même corrompue par son mensonge dans le jardin d’Eden ; il nous connaît jusque dans notre tréfonds et comprend les ressorts de nos pensées et de nos motifs — combien cela est sérieux !
On pourrait penser que, pour gagner, Satan va nous attaquer sur nos points faibles. Or on constate que Satan attaque souvent les croyants sur les points où ils paraissent le plus forts. L’Écriture confirme cela.
Certes « Satan ne peut que se heurter à Dieu dans les choses mêmes qu’il accomplit et dans les pièges qu’il trame contre nous. Il ne connaît pas les voies de Dieu ; les desseins de la grâce divine demeurent au-dessus de sa compréhension. Ainsi dans l’histoire du monde, Satan a toujours travaillé pour sa défaite, tout en pensant qu’il gagnait du terrain » (J.G. Bellett).
Il n’en reste pas moins que le croyant a besoin de rester vigilant.
Les croyants cités ci-dessous sont des exemples de vies fructueuses devant Dieu ; des vies consacrées à Dieu et à son service ; des croyants que Dieu a honorés.
Joseph contrastait avec ses frères par sa pureté et son honnêteté. Satan l’a attaqué par le moyen de la femme de Potiphar.
Joseph s’est gardé fidèle et Satan a échoué
Daniel arrêta dans son cœur qu’il ne se souillerait point par les mets délicats du roi par fidélité à Dieu et à Sa Parole. Cette décision a été partagée avec ses compagnons (Dan. 1:11-15).
Satan a essayé de les faire adorer les idoles (Daniel 3). Il a échoué
« Il y avait… un homme dont le nom était Job ; et cet homme était parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal» (Job 1:1).
«L’Éternel dit à Satan : As-tu considéré mon serviteur Job, qu’il n’y a sur la terre aucun homme comme lui, parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal ?» (Job 1:8 et 2:3).
Satan reconnaît la marche parfaite de Job, mais l’accuse de craindre L’Éternel uniquement pour profiter de ses bénédictions (Job 1:11 et 2:5). Avec la permission de l’Éternel, Satan détruit en un jour tous les biens de Job, puis tous ses enfants (1:13-19).
Alors «Job se jeta à terre et se prosterna et dit : l’Éternel a donné et l’Éternel a pris ; que le nom de l’Éternel soit béni ! En tout cela Job ne pécha pas» (Job 1:20-22).
Satan l’accable encore par la proposition de sa propre femme : «Restes-tu encore ferme dans ta perfection ? Maudis Dieu et meurs» (Job 2:9) ; Job répond avec retenue et tact.
Ensuite Job reçoit la visite de trois amis, lesquels l’accusent de péchés cachés qui justifient ces sévères punitions de l’Éternel.
Alors Job épanche sa plainte amère (10:1 ; 19:21 ; 21:4 ; 23:2), puis Job reprend vertement ses amis (13:4-5 ; 16:2 ; 17:10 ; 21:34), puis Job affirme sa justice (9:22 ; 13:18 ; 23:10 ; 27:6), mais Job finit par accuser Dieu (9:17 ; 10:2,3 ; 13:23 ; 13:24).
Finalement Job apprend à se connaître (39:37-38), puis Job juge ses pensées, la bonne appréciation de lui-même, sa confiance en sa droiture (42:1-6).
L’affaire se termine par le fait que «l’Éternel bénit la fin de Job plus que son commencement… et il eut sept fils et trois filles» (Job 42:12, 13). Les attaques de Satan ont non seulement échoué, mais le double de bénédiction est produit.
«Par la foi Abraham étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir pour héritage ; et il s’en alla ne sachant pas où il allait. Par la foi il demeura dans la terre de la promesse comme dans une terre étrangère… car il attendait la cité qui a les fondements, de laquelle Dieu est l’architecte et le créateur» (Hébreux 11:8-10).
Par ces versets Dieu lui-même rend ce beau témoignage à l’obéissance et à la confiance d’Abraham. De plus la communion de celui-ci avec Dieu est attestée par les deux premiers autels à Sichem et à Béthel (Gen. 12:7, 8).
Cependant «Il y eut une famine dans le pays ; et Abram descendit en Égypte pour y séjourner car la famine pesait sur le pays» (Genèse 12:10). Dieu avait retiré Abram de son pays et de sa parenté (Genèse 12:1), symbole du monde idolâtre et de son système organisé sans Dieu. Abram avait obéi sans hésiter. Mais à la première difficulté il quitte le pays que l’Éternel lui avait donné (Genèse 12:7). L’homme de foi honoré en Hébreux 11:8 ne se méfie pas du piège du diable ; il abandonne son autel ; il va se mêler au système du monde social, politique, religieux que représente l’Égypte, ce qu’il avait abandonné à Ur des Chaldéens.
Les conséquences sont sérieuses. Abram renie sa femme Sara, le Pharaon le reprend et le renvoie (12:19). Il revient avec la servante Agar ; et son neveu Lot gardera le souvenir des facilités matérielles de l’Égypte (13:10, 11).
«Il s’en alla en ses traites du midi jusqu’à Béthel, jusqu’au lieu où était sa tente au commencement entre Béthel et Aï, au lieu où était l’autel qu’il y avait fait auparavant ; et Abram invoqua là le nom de l’Éternel» (Genèse 13:3, 4). Son retour à Bethel implique un retour sur lui-même, mais la cause profonde n’est pas jugée, ce que montre sa rechute avec Abimélec en Genèse 20.
En Genèse 13:9 Abram abandonne le choix à Lot, signe qu’il a jugé son manquement. L’intervention de l’Éternel le confirme aux versets 13-18.
«La parole de l’Éternel vint à lui disant… : Celui qui sortira de tes entrailles, lui sera ton héritier. Et il le fit sortir et dit : Regarde vers les cieux et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta semence. Et il (Abram) crut l’Éternel ; et Il lui compta cela à justice» (Genèse 15:4-6).
Abram reçoit la promesse d’une semence ; par la foi en cette promesse, se confiant en Dieu qui ressuscite les morts, il se tenait dans une position de juste devant Dieu. Certes cette promesse ne mentionnait pas Sara en rapport avec la descendance, mais il y avait une forte indication que c’est elle qui devait être la mère.
Romains 4:19-22 rend témoignage à la foi d’Abraham, désigné à cause de cela comme juste par Dieu lui-même : «N’étant pas faible dans la foi… il ne forma point de doute sur la promesse de Dieu par incrédulité, mais il fut fortifié dans la foi, donnant gloire à Dieu, et étant pleinement persuadé que ce qu’il a promis, il est puissant aussi pour l’accomplir. C’est pourquoi aussi cela lui a été compté à justice.»
Cependant il acquiesce le plan de Saraï en Genèse 16 ; il ne discerne pas les dards que Satan lui lance par sa propre femme. «Saraï dit à Abram : Tu vois que l’Éternel m’a empêchée d’avoir des enfants ; va je te prie vers ma servante… Abram écouta la voix de Saraï. Saraï femme d’Abram prit Agar l’Égyptienne, sa servante… et la donna pour femme à Abram son mari» (Genèse 16:2-4).
Ainsi à la suggestion de Saraï, Abram se prend de nouveau en charge lui-même. Il redevient dépendant de ses propres ressources. Sa confiance est alors en Agar, non pas dans le Dieu qui ressuscite les morts.
Abram et Saraï doivent en subir les conséquences : Agar et Ismaël restent 14 ans dans la maison, Abram s’attache à Ismaël (Gen. 17:18), Sara supporte Agar. Avant la naissance d’Isaac l’ambiance reste supportable ; elle devient tendue à sa naissance. Ismaël méprise Isaac (21:9).
Avec déchirement (Gen. 21:11) Abraham doit accepter la sentence divine : «Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante n’héritera point avec le fils de la femme libre» (Galates 4:30). La promesse de Dieu en Isaac peut alors se réaliser sans entrave, la bénédiction peut se déverser sur Abraham et son fils.
Abraham est appelé trois fois «ami de Dieu» (2 Chroniques 20:7 ; Ésaïe 41:8 ; Jacques 2:23) ; il est nommé le père des croyants par la foi (Romains 4:1, 16b ; Jacques 2:21).
L’énergie et l’amour de Pierre pour son Seigneur sont connus. Toujours le premier à répondre, Pierre nous a laissé des affirmations remarquables :
«Simon Pierre répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant» (Matthieu 16:16).
«Simon Pierre lui répondit : Seigneur auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle; et nous nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint de Dieu» (Jean 6:68, 69).
Mais sûr de ses appréciations et de son amour pour le Seigneur, le voilà qui conteste ce que dit le Seigneur :
«Simon Pierre lui dit : Seigneur où vas-tu ? Jésus lui répondit : Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant, mais tu me suivras plus tard. Pierre lui dit : Seigneur pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je laisserai ma vie pour toi» (Jean 13:36, 37).
Jésus dit à ses disciples : «Vous serez tous scandalisés en moi cette nuit… Pierre répondant lui dit : Si tous étaient scandalisés en toi, moi je ne serai jamais scandalisé en toi. Jésus lui dit : En vérité je te dis que cette nuit-ci, avant que le coq ait chanté, tu me renieras trois fois. Pierre lui dit : Quand même il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point» (Matthieu 26:31-35).
Mais bien que Satan ait demandé à «avoir» tous les disciples pour les «cribler comme le blé» (Luc 22:31-34), le Seigneur s’adresse à Pierre seul. Il savait qu’il était celui qui courrait le plus de dangers. Pierre aimait le Seigneur d’un tel amour qu’il pensait pouvoir affronter l’épreuve, sûr du triomphe ! Mais ce n’était que confiance en soi, confiance en la chair, même la chair sous son plus bel aspect. Pierre avait besoin d’apprendre à se connaître.
Ses trois reniements sont relatés en Matthieu 26:69-75.
«Il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme ! Et aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole de Jésus, qui lui avait dit : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement» (Matthieu 26:74, 75).
Le Seigneur ne le laisse pas à sa détresse. Il lui adresse un message particulier (Marc 16:7), puis le rencontre seul à seul (Luc 24:34 ; 1 Cor. 15:5) ; enfin Il le restaure publiquement et lui confie un précieux ministère (Jean 21:15-22). Le début du livre des Actes montre son rôle prééminent. Paul reconnait que Pierre est considéré comme une colonne dans l’assemblée de Jérusalem (Galates 2:9).
L’amour de Paul pour les Juifs est toujours resté très grand, malgré les nombreuses persécutions dont il a été l’objet :
«J’ai une grande tristesse et une douleur continuelle dans mon cœur ; car moi-même j’ai souhaité d’être par anathème séparé du Christ pour mes frères, mes parents selon la chair qui sont Israélites, auxquels sont l’adoption, et la gloire, et les alliances, et le don de la loi, et le service divin, et les promesses ; auxquels sont les pères, et desquels selon la chair est issu le Christ, qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement. Amen ! » (Romains 9:2-5).
« Frères, le souhait de mon cœur et la supplication que j’adresse à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés» (Romains 10:1).
«Maintenant voici, étant lié dans mon esprit, je m’en vais à Jérusalem» (Actes 20:22) ; «mais à présent je vais à Jérusalem, étant occupé au service des saints… aux besoins des pauvres d’entre les saints qui sont à Jérusalem» (Romains 15:25, 26).
Au début de son ministère, le Seigneur lui avait ordonné : «Hâte-toi et sors au plus tôt de Jérusalem ; parce qu’ils ne recevront pas ton témoignage à mon égard… Et il me dit : Va, car je t’enverrai au loin vers les nations» (Actes 22:18, 21). Puis de nouveau lors de son dernier voyage vers Jérusalem, le Seigneur l’avertit que des tribulations l’attendent à Jérusalem s’il maintient sa décision. «Les disciples… dirent à Paul, par l’Esprit, de ne pas monter à Jérusalem» (Actes 21:4 ; 20:23 ; 21:10-12).
Paul persévère dans sa résolution : « Mais… nous partîmes et nous nous mîmes en chemin» (Actes 21:5).
Alors sous l’incitation des frères à Jérusalem, nous le retrouvons dans le temple juif, ayant fait un vœu pour prouver que lui aussi marche gardant la Loi, allant présenter l’offrande correspondante (Actes 21:20-27).
Or Paul avait enseigné que «Christ est la fin de la Loi pour justice à tout croyant» (Romains 10:4), et «Vous vous êtes séparés de tout le bénéfice qu’il y a dans le Christ, vous tous qui vous justifiez par la Loi ; vous êtes déchus de la grâce. Car dans le christ Jésus, ni circoncision ni incirconcision n’ont de valeur, mais la foi opérante par l’amour» (Galates 5:4, 6). Ayant rejeté leur Messie, les Juifs avaient perdu tout droit aux bénédictions que le Messie seul pouvait apporter.
Le Seigneur le délivre de ce retour au judaïsme par l’emprisonnement.
« L’ardeur de l’affection et le dévouement qui distinguaient Paul ont fait ressortir dans cette circonstance le manque d’équilibre moral et spirituel qui se trouve à un moment donné chez l’homme quel qu’il soit, équilibre que le Seigneur seul a toujours pu garder. L’apôtre était un homme comme nous ; et parce qu’il l’était, les qualités précieuses qui en lui nous servent de modèle, sont entremêlées de faiblesses faisant appel à la miséricorde de Dieu, mais celles-ci ne peuvent pas être des directions à suivre pour celui qui sert fidèlement le Seigneur » (‘Que dit l’Écriture’, Réponses du ‘Salut de Dieu’).
Le Seigneur prend soin de son serviteur et l’encourage : «La nuit suivante le Seigneur se tint près de lui et dit : Aie bon courage ; car comme tu as rendu témoignage des choses qui me regardent à Jérusalem, ainsi il faut que tu rendes témoignage aussi à Rome» (Actes 23:11).
La fin du livre des Actes et les épîtres montrent comment le Seigneur a béni le travail de l’apôtre pendant ses longues années d’emprisonnement. Depuis sa prison à Rome Paul affirme en Philippiens 1:12-19 :
«Or frères je veux que vous sachiez que les circonstances par lesquelles je passe sont plutôt arrivées pour l’avancement de l’évangile ; en sorte que mes liens sont devenus manifestes comme étant en Christ, dans tout le prétoire et à tous les autres, et que la plupart des frères, ayant dans le Seigneur pris confiance par mes liens, ont beaucoup plus de hardiesse pour annoncer la parole sans crainte… sachant que je suis établi pour la défense de l’évangile… Car je sais que ceci me tournera à salut par vos supplications et par les secours de l’Esprit de Jésus Christ».
« Ces récits nous sont rapportés et nous pouvons en dégager d’utiles enseignements : pour nous avertir, pour nous mettre en garde, pour que nous ne tombions pas ! Certes la puissance de Dieu est en activité pour nous tenir debout ; l’apôtre Pierre l’assure lui-même : «Vous qui êtes gardés par la puissance de Dieu » (1 Pierre 1:5). La puissance divine est infinie et nous sommes heureux de savoir que Dieu veut la déployer pour nous garder, face à tous les assauts de l’adversaire. Mais n’oublions pas ce qui concerne notre responsabilité ! L’apôtre ajoute : « ... par la foi ». La puissance de Dieu est à la disposition de la foi.
S’il est vrai qu’il faut toute la puissance de Dieu pour nous garder, il est vrai aussi qu’il faut « la foi ». La foi compte sur Dieu et se repose sur Lui, elle s’attache à Christ, Lui qui est l’objet de la foi.
Quelle que soit notre conduite, ne disons pas : nous pouvons aller sans crainte, la puissance de Dieu nous gardera. L’ennemi le suggère afin d’avoir une proie plus facile ! Nous ne pouvons le dire que dans la mesure où nous vivons dans la dépendance du Seigneur, bien près de son cœur. Mais chaque fois que nous nous éloignons de Dieu, nous sommes en grand danger, car nous avons affaire à un adversaire très rusé, qui sait employer les artifices, lancer les «dards enflammés» les plus propres à nous faire tomber ! ” (P.F.)
«Soyez sobres, veillez: votre adversaire le diable, comme un lion rugissant rôde autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi» (1 Pierre 5:8, 9).