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Repentance

SLE vol. 2 p 488

Le mot repentance signifie : changement de pensée. La repentance est le jugement que quelqu'un forme sur sa conduite et sur ses sentiments lorsqu’il reçoit le témoignage de Dieu : il découvre son état de péché devant la lumière divine. La foi à la Parole de Dieu éclaire la conscience et conduit l’âme à la repentance. Ainsi, les hommes de Ninive « se sont repentis à la prédication de Jonas » (Matt. 12:41).

Jean le baptiseur a prêché en disant : « Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché » (Matt. 3:1). Ceux qui recevaient son message « étaient baptisés par lui, confessant leurs péchés » (Matt. 3:6). Le Seigneur Jésus a commencé à prêcher et à dire : « Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché » (Matt. 4:17). La repentance est donc absolument nécessaire pour l’homme pécheur (Luc 13:3, 5). Dieu est patient envers les hommes, « ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9).C’est sa bonté qui les y pousse (Rom. 2:4) et « il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:7, 10). Dieu « ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent » (Actes 17:30, 31). C’est donc une nécessité absolue pour l’homme pécheur, le refus de se repentir conduisant au jugement (Rom. 2:5 ; Apoc 9:20, 21).

La première chose que fait la Parole, ce n’est donc pas de donner la paix, mais de placer la conscience dans la lumière de Dieu. Toutefois, la repentance n’est pas une fin. Si la prédication de l’évangile amène nécessairement l’homme au sentiment profond qu’il est perdu, son but est qu’il accepte Jésus comme sauveur et reçoive ainsi la vie éternelle. L’apôtre Paul a insisté sur « la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ » (Actes 20:21).

La repentance a des conséquences visibles dans la conduite : il y a des œuvres, des fruits « qui conviennent à la repentance » (Luc 3:8 ; Actes 26:20). Il y a donc bien une manière de voir les choses qui est totalement changée pour celui qui a cru la Parole de Dieu. Ce travail initial, effectué dans le croyant, le marque pour toute sa vie et s’approfondit dans la marche par la foi (Job 42:6). Le chrétien en faute est appelé à se repentir (Luc 17:3, 4) plutôt que d’essayer de se justifier. La confession (1 Jean 1:9 ; Jacq. 5:16) est un aspect de cette repentance, en vue d’une restauration. David gardant le silence sur son péché, n’a pas trouvé de repos (Ps. 32:3-5).

La repentance peut aussi présenter un caractère collectif (2 Cor. 7:9, 10). C’est aux sept assemblées, envisagées comme témoignage responsable, que l’exhortation à se repentir est adressée en Apocalypse 2 et 3 (sauf pour Smyrne, ferme dans l’épreuve, et pour Philadelphie, fidèle dans la faiblesse).

Dans l’Ancien Testament, le verbe « se repentir » est le plus souvent appliqué à Dieu. Employé négativement, il exprime la fermeté absolue de ses desseins : Dieu « n’est pas un homme pour se repentir » (1 Sam. 15:29 ; Nb. 23:19) ; « L’Éternel a juré et il ne se repentira pas » (Ps. 110:4 cité en Héb. 7:21). Affirmativement, il indique le changement dans son action envers les hommes. En général, Dieu se repent du mal dont il a menacé les hommes lorsqu’ils reconnaissent leurs fautes (2 Sam. 24:16 ; Jér. 18:8, Jonas 4:2). Parfois il se repent du bien qu’il avait annoncé, lorsqu’ils refusent d’écouter sa voix (Jér. 18:10).