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Que dit l’ÉCRITURE ? (Rom. 4:3)

 

 

Réponse à 150 questions touchant divers sujets bibliques ou de la vie chrétienne, posées par les lecteurs du périodique «le Salut de Dieu» entre 1873 et 1917 (par W.J.Lowe puis Élie Périer)

 

 

 «Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi» Jean 5:39

 

«Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre» 2 Timothée 3:16, 17

 

«Et ils reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Écritures pour voir si les choses étaient ainsi» Actes 17:11

 

 

149.     Par quel moyen les nations qui ne font pas partie de ce que nous sommes habitués à nommer «la chrétienté» entendront-elles parler du Seigneur Jésus avant son règne ?

Dans tous les temps Dieu s’est fait connaître à l’homme de deux manières : par ses oeuvres et par une révélation directe. C’est ce qu’affirment plusieurs passages des Écritures. Nous en citerons deux ou trois. «Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains. Un jour en proclame la parole à l’autre jour, etc». (Psaume 19:1, 2). De même l’apôtre dit dans le premier chapitre de l’épître aux Romains : «Ce qui se peut connaître de Dieu est manifeste parmi eux ; car Dieu le leur a manifesté ; car, depuis la fondation du monde, ce qui ne se peut voir de lui, savoir et sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne par le moyen de l’intelligence, par les choses qui sont faites, de manière à les rendre inexcusables». Comparez avec cela le Psaume 104, qui parle avec détail des voies de Dieu dans la création et de ses soins, rappelés par l’apôtre Paul à Lystre : «Le Dieu vivant, qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont... ne s’est pas laissé sans témoignage, en faisant du bien, en vous donnant du ciel des pluies et des saisons fertiles, remplissant vos coeurs de nourriture et de joie» (Actes 14:15-17).

Quant à une révélation directe, nous l’avons dans la Bible, qui est la parole de Dieu. Il nous l’a donnée et a pris soin de la conserver malgré l’infidélité et l’insouciance des hommes, appropriant sa Parole à l’état de l’homme, à ses circonstances et à sa faiblesse pour le faire entrer en relation avec lui-même. Par elle, à des époques différentes, Dieu s’est fait connaître à l’homme par des révélations diverses, et chaque révélation a déterminé la relation spéciale dans laquelle Dieu voulait faire entrer le croyant. Dieu s’est fait connaître à Abraham comme le Tout-Puissant, à Moïse comme l’Éternel ; il s’est révélé dans son Fils, comme le Père — c’est le point de départ du «christianisme» — il sera connu pendant le règne millénial du Seigneur, comme «le Très-Haut sur toute la terre» (Psaume 83:18, etc.). Toute la terre sera remplie de la connaissance de sa gloire, et devra se soumettre à sa majesté (Habakuk 2:14). Or, ce règne sera introduit par des jugements, et il est écrit : «Lorsque tes jugements sont sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice» (Ésaïe 26:9).

La manière providentielle dont Dieu agira pendant une partie au moins de ce moment solennel est indiquée d’une manière positive dans l’Apocalypse (chap. 14:6, 7) : «Et je vis un autre ange volant par le milieu du ciel, ayant l’évangile éternel pour l’annoncer à ceux qui sont établis sur la terre, et à toute nation et tribu et langue et peuple, disant à haute voix : Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et rendez hommage à celui qui a fait le ciel et la terre et la mer et les fontaines d’eaux». Il y aura aussi les «deux témoins» dont parle le chapitre 11.

Outre ces indications générales, il serait difficile de préciser les moyens que Dieu emploiera pour atteindre le coeur et la conscience des hommes lorsque les vrais chrétiens (qui font partie de l’Église) ne seront plus là pour prêcher l’évangile. D’ailleurs l’évangile qui est appelé «éternel» dans le passage cité ci-dessus, n’est pas celui qui est prêché pendant ce jour actuel de grâce et de salut. Nous pouvons prêcher la grâce parce que l’heure du jugement de Dieu n’est pas encore arrivée (voyez 2 Pierre 3:5-10). Dieu est patient ; mais lorsqu’il mettra un terme à sa longue attente, ceux qui auront entendu le message de sa grâce, et qui l’auront méprisé, n’auront plus l’occasion de se tourner vers lui. Une énergie d’erreur les saisira pour qu’ils croient au mensonge (2 Thessaloniciens 2:7-12). De là la responsabilité solennelle qui nous incombe de recevoir le message de Dieu lorsqu’il nous est présenté.

«Le mystère d’iniquité opère déjà ; seulement celui qui retient maintenant, le fera jusqu’à ce qu’il soit loin. Et alors sera révélé l’inique, que le Seigneur Jésus consumera par le souffle de sa bouche et qu’il anéantira par l’apparition de sa venue ; duquel la venue est selon l’opération de Satan, en toute sorte de miracles et signes et prodiges de mensonge, et en toute séduction d’injustice pour ceux qui périssent, parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Et à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice».