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COMMUNION DANS LE SERVICE
PAUL ET BARNABAS
Philippe Laügt
ME 1992 p. 373-382
Table des matières :
4 L’Evangile atteint les nations
5 Paul et Barnabas envoyés depuis Antioche
7 Paul et Barnabas se séparent
Au début du livre des Actes, le Saint Esprit agissait sans entrave et produisait des fruits remarquables à la gloire de Dieu. Les disciples du Seigneur «persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières» (Act. 2:42). «La multitude de ceux qui avaient cru était un coeur et une âme ;... toutes choses étaient communes entre eux» (Act. 4:32-34). Parmi eux, la Parole distingue Joseph qui, par les apôtres, fut surnommé Barnabas. C’était un lévite, d’origine cypriote. Comme il possédait une terre, il la vendit et en apporta la valeur aux apôtres (Act. 4:36-37). Il agissait ainsi dans la sincérité de son coeur, dans l’élan de son premier amour. Occupé de l’héritage céleste, il abandonne sans regret une possession terrestre. Plusieurs peut-être sont disposés à dire : Pourquoi adopter une attitude extrême, délaisser légèrement l’héritage de ses pères ? Barnabas n’aurait-il pas dû penser d’abord aux siens, à sa soeur et à son neveu ? En fait, si quelqu’un est «plein de l’Esprit saint et de foi» (Act. 11:24), il ne négligera pas ses responsabilités familiales, mais il cherchera premièrement les intérêts du Seigneur (Matth. 10:37).
Barnabas, comme Élisée autrefois, rompt délibérément avec ce qui aurait pu l’entraver, le distraire. Désormais il est libre pour servir le Seigneur et partager une heureuse communion avec les saints à Jérusalem. Son nom signifie «fils de consolation» et son don de prophète s’exerçait envers ceux qui étaient découragés (1 Thess. 5:14).
Peu de temps après, Saul de Tarse, «respirant encore menace et meurtre contre les disciples du Seigneur» (Act. 9:1), tombe subitement à terre sur le chemin de Damas. Une lumière plus éclatante que celle du soleil resplendit du ciel autour de lui, tandis qu’une voix se fait entendre pour lui seul : «Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ?». À sa question : «Qui es-tu, Seigneur ?» il reçoit aussitôt cette réponse : «Je suis Jésus que tu persécutes» (Act. 9:4, 5). Dans la gloire, le Seigneur s’identifie à son Assemblée souffrante sur la terre.
Dieu opère en Saul une repentance complète, si surprenante qu’Ananias a grand besoin d’être rassuré avant d’aller le voir. Il ne savait que trop bien quelle fureur habitait Saul jusqu’alors (Act. 9:13, 14). Mais le Seigneur l’instruit patiemment de ses desseins. Ce blasphémateur, ce persécuteur, cet outrageux, est un vase d’élection (1 Tim. 1:13). Il sera un exemple remarquable de la miséricorde du Seigneur. Il portera son nom devant les nations (Act. 9:15, 16).
Ananias, obéissant à l’ordre divin, se rend auprès de Saul. Comme cela lui a été annoncé, il le trouve en prière. Oubliant le passé, il lui dit, avec beaucoup de grâce : «Saul, frère, le Seigneur, Jésus..., m’a envoyé» (Act. 9:17). Saul recouvre la vue, reçoit le Saint Esprit et le baptême. À Damas, aussitôt, il prêche Jésus comme le Fils de Dieu (Act. 9:20). Il passe ensuite trois ans environ en Arabie, pour des entretiens intimes avec son nouveau Maître.
Nous avons besoin d’un temps de formation approfondie, seuls avec le Seigneur (Osée 2:14). Instruit dans sa présence, Paul pourra dire plus tard : «J’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai enseigné» (1 Cor. 11:23). De retour à Damas, il doit bientôt s’en échapper, dévalé par les disciples dans une corbeille, le long de la muraille (2 Cor. 11:32, 33). Arrivé à Jérusalem, où il avait autrefois tellement persécuté l’Assemblée de Dieu (1 Cor. 15:9), il cherche à se joindre aux frères. Mais tous le craignent et ne croient pas qu’il soit devenu à son tour un disciple du Seigneur (Act. 9:26).
Barnabas reçoit le privilège d’amener Saul aux frères qui ont une responsabilité particulière au sein du troupeau. Il leur raconte comment, sur le chemin, Saul a vu et entendu le Seigneur, et comment il a ensuite parlé ouvertement à Damas au nom de Jésus (Act. 9:27). Leurs craintes sont dissipées, la communion s’établit, Saul est reçu. «Il était avec eux à Jérusalem, allant et venant, et parlant ouvertement au nom du Seigneur» (Act. 9:28).
Lorsque des nouveaux venus se présentent dans les assemblées, il importe qu’ils soient accueillis avec amour, sans préjugés. Soyons animés du même esprit que Barnabas pour entourer et aider les nouveaux convertis.
À cette occasion des liens plus étroits vont se nouer entre ces deux serviteurs, Barnabas et Saul. Étreint par l’amour de Christ, Saul a aussi abandonné les vanités de la terre (Phil. 3:4-7). Il peut comprendre Barnabas et partager sa consécration.
Mais Saul est rapidement menacé de mort par les Hellénistes. Les disciples, comme à Damas, prennent soin de lui. Ils le mènent à Césarée, d’où il est envoyé à Tarse, sa ville natale. Plusieurs années vont s’écouler sans qu’il revoie son frère Barnabas.
Des persécutions suivent la lapidation d’Étienne. Dieu s’en sert pour la propagation de l’Évangile et l’affermissement des assemblées. Dispersés, les disciples commencent par annoncer la Parole aux Juifs, selon la pensée du Seigneur (Act. 1:8). Puis il passent en Phénicie, et de là à Chypre et même à Antioche. La bonne nouvelle du salut par grâce est annoncée aux Grecs. Et la main du Seigneur est sur eux pour bénir ce travail (Act. 11:21). Un grand nombre, ayant cru, se tournent vers Dieu.
Nous hésitons parfois à reconnaître l’étendue de l’oeuvre accomplie par l’Esprit de Dieu. L’assemblée à Jérusalem entend parler, malgré la distance, de ce merveilleux travail. L’exposé de Pierre, guidé par le Seigneur, les avait déjà préparés à la formation d’une assemblée au milieu des nations (Act. 11:1-18). Ils décident sagement d’envoyer Barnabas, qui a leur confiance, pour s’informer sur place. Ce frère va établir un précieux lien d’amour entre ces deux assemblées. Arrivé à Antioche, voyant les effets de la grâce, il se réjouit (Act. 11:23). Et aussitôt il participe avec zèle à l’édification. Il les exhorte tous à demeurer attachés au Seigneur de tout leur coeur. Son ministère est béni, une grande foule est ajoutée au Seigneur. La Parole déclare de Barnabas qu’il était un homme de bien, plein de l’Esprit Saint et de foi (Act. 11:24). Bientôt il désire vivement que Saul vienne partager sa joie et soit à son tour une source de bénédiction pour cette assemblée. Il ne considère pas Antioche comme son domaine réservé. Il n’a rien d’un Diotrèphe, qui, pour rester le premier, refusait de recevoir des serviteurs comme l’apôtre Jean (3 Jean 9). Il sait qu’aucun ministère n’est complet (1 Cor. 12:14 ; 14:29). Il faut que les dons puissent s’exercer tour à tour, d’une manière harmonieuse, dans l’assemblée (Phil. 2:4). Sinon nous limitons plus ou moins l’action du Saint Esprit, au détriment de l’édification des saints (1 Thess. 5:19).
Barnabas se rend à Tarse et cherche soigneusement Saul. L’ayant trouvé, il le ramène à Antioche. Là, pendant une année entière, ils vont s’appliquer à l’édification de l’assemblée. C’est dans cette ville que les disciples, peut-être à cause de leur marche humble et conséquente, reçoivent le nom précieux mais sérieux de chrétiens (Act. 11:26 ; 26:28 ; 1 Pierre 4:16). Un nom qui efface toute distinction entre les Juifs et les Gentils qui sont amenés au Seigneur pour former l’Église (Éph. 2:11-18 ; 1 Cor. 10:32).
En ces jours-là des prophètes descendent de Jérusalem à Antioche. L’un d’entre eux, Agabus, annonce qu’une grande famine allait survenir sur la terre. Aussitôt les disciples à Antioche décident d’envoyer une aide à leurs frères de Jérusalem. Barnabas et Saul sont chargés de porter ce don. À leur retour ils amènent avec eux le neveu de Barnabas, Jean surnommé Marc. Élevé dans la maison de Marie, sa mère, lieu de rencontre habituel des disciples, peut-être avait-il entendu leurs instantes prières et vu l’extraordinaire réponse divine, la délivrance de l’apôtre Pierre. Marc semble prêt à s’engager dans le service.
Or justement, la douce et étroite communion qui existait depuis longtemps entre Saul et Barnabas va être confirmée. «Comme ils servaient le Seigneur et jeûnaient, l’Esprit Saint dit (par le moyen sans doute de l’un des prophètes présents) : Mettez-moi maintenant à part Barnabas et Saul, pour l’oeuvre à laquelle je les ai appelés». Et aussitôt l’assemblée d’Antioche, qui était animée d’un véritable esprit missionnaire, — est-ce toujours notre cas ? — prie, jeûne et les laisse aller, eux qui sont «envoyés par l’Esprit Saint» (Act. 13:2-4). Marc les accompagne en qualité de serviteur. Il exerce une activité comparable à celle d’Élisée auprès d’Élie (1 Rois 19:21 ; 2 Rois 3:11). Quelle grâce de servir le Seigneur en compagnie d’hommes pieux et expérimentés, et d’être ainsi instruit ! Pourtant il va les abandonner rapidement et retourner à Jérusalem (Act. 13:13 ; Luc 9:62). Il avait eu un aperçu des souffrances liées à l’évangile (2 Tim. 1:8). Avait-il trouvé sa place trop modeste ? Avait-il désiré retrouver la maison familiale, son entourage, ses habitudes au milieu des disciples ? Plus tard, sa défaillance fera de lui un sujet de discorde entre Barnabas et Paul.
Nous n’avons pas l’intention de retracer, malgré tout son intérêt, le voyage de ces serviteurs. Paul, bien que son appel soit postérieur à celui de Barnabas, va prendre peu à peu une place prééminente. Il est évident que Dieu lui a confié un don spirituel plus grand. Mais Barnabas sait s’effacer, il a déjà montré qu’il était conscient de ses limites. Il sait se réjouir de ce que son frère ait une plus grande capacité. L’envie, qui peut être une cause de trouble dans les assemblées et une entrave à la croissance spirituelle, n’a pas de prise sur lui.
Dieu permet que nous soyons tous, tôt ou tard, mis à l’épreuve. Dans de tels moments nous pouvons manquer de fermeté et faiblir. Mais si nous retenons la leçon que Dieu veut nous apprendre, celle de notre complète incapacité, il en résultera malgré tout une bénédiction durable. Si au contraire il n’y a pas un réel jugement de nous-mêmes, nous sommes en grand danger de tomber plus bas quand une autre épreuve se présentera.
C’est Galates 2:13 qui montre les premiers signes de faiblesse chez Barnabas. Il avait été envoyé avec Paul et d’autres frères à Jérusalem, pour que soit examinée la question d’une éventuelle circoncision des croyants issus des nations.
Pendant ce séjour, un beau témoignage est encore rendu aux «bien-aimés Barnabas et Paul, hommes qui ont exposé leurs vies pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ» (Act. 15:25, 26). Ces deux frères reviennent à Antioche avec une réponse de paix. Les autres lisent la lettre de l’assemblée de Jérusalem et se réjouissent de la consolation qu’elle apporte (Act. 15:28-31). Mais à Jérusalem, la fausse doctrine n’a pas été vraiment condamnée. Or des erreurs ou des péchés tolérés s’étendent et causent des dégâts de plus en plus grands.
Céphas se trouve alors à Antioche, et en accord avec la vérité qui lui avait été révélée (Act. 11:9, 17 ; 15:10), mange librement avec les chrétiens issus du paganisme. Mais «certains hommes» (Paul ne les appelle pas des «frères») de la circoncision vont venir à Antioche. Pierre, si ferme jusqu’ici dans son enseignement et dans sa conduite, change alors d’attitude. Il s’abstient, par crainte de ces hommes, de partager désormais le repas des chrétiens sortis du milieu des nations ! Bientôt, sous son influence, les autres Juifs convertis agissent comme lui. Même Barnabas, qui s’était tenu fermement aux côtés de Paul (Act. 15:2, 12), est entraîné par leur dissimulation. Savoir comment et avec qui Pierre prenait ses repas peut paraître une question de peu d’importance. Mais derrière ce fait, c’était toute la question de la séparation entre le judaïsme et le christianisme qui était en jeu. En agissant ainsi, Pierre ne marche pas selon la vérité de l’Évangile et il entraîne un grand nombre de croyants à sa suite. Si un frère qui est considéré comme une colonne (Gal. 2:9) s’égare, beaucoup d’autres sont en danger de le suivre (Rom. 16:17, 18). Prenons garde ! Un éloignement de la vérité se présente souvent sous des dehors qui semblent innocents ou sans conséquences. Il est vrai que l’erreur est parfois difficile à discerner, mais elle n’en est que plus dangereuse. Paul n’agit pas secrètement, il ne colporte pas ces tristes faits de bouche à oreille, attitude très répandue, hélas, et qui ne peut manquer d’aggraver le trouble. Voyant que Pierre et ceux qui le suivaient ne marchaient pas droit, il leur résiste en face, devant tous. Son attitude franche portera du fruit. Plus tard, on lit avec reconnaissance comment Pierre parle du bien-aimé frère Paul et de sa sagesse (2 Pierre 3:15). Il montre qu’il a vraiment supporté la parole d’exhortation et ne nourrit pas de ressentiment vis-à-vis de son frère (Héb. 12:15).
Après cet épisode pénible, dont on peut craindre qu’il ait préparé la séparation qui va suivre, Paul et Barnabas sont encore mentionnés comme enseignant et annonçant à Antioche, avec plusieurs autres, la Parole du Seigneur (Act. 15:35). Ensemble, ils s’opposent au vent de doctrine étrangère que Satan avait fait souffler dans l’espoir de disperser le troupeau de Dieu. On est loin de penser que la précieuse communion qui existait entre ces deux serviteurs est sur le point de s’interrompre. Quel avertissement à ne pas se relâcher un seul instant dans la veille et dans la prière !
Quelques jours après, Paul exprime à Barnabas son désir de retourner voir les frères, pour voir comment ils vont. Il est inquiet en particulier au sujet des assemblées en Galatie, inquiétude combien fondée ! (Gal. 2:4, 5). Il a à coeur l’édification et la prospérité des assemblées (2 Cor. 11:28). Mais avait-il eu un exercice de prière pour rechercher la direction du Seigneur ? Ce n’est pas mentionné, et Actes 16:6-10 montre bien que Dieu avait d’autres plans à l’égard de son serviteur.
Une différence d’appréciation spirituelle, suscitée par l’Ennemi, surgit entre ces deux frères. Barnabas a échappé au piège précédent, il insiste maintenant pour emmener son neveu Marc. Paul, au contraire, trouve bon de ne pas prendre avec eux un homme qui les a abandonnés dès la Pamphylie et n’est pas allé à l’oeuvre avec eux (Act. 15:38). Il se souvient sans doute des instructions de Moïse : «Quand vous vous approcherez pour le combat, le sacrificateur... parlera au peuple, et leur dira :... Qui est l’homme qui a peur et dont le coeur faiblit ? qu’il s’en aille et retourne en sa maison, de peur que le coeur de ses frères ne se fonde comme le sien» (Deut. 20:2, 8).
Barnabas aurait dû se souvenir que sa parenté avec Marc n’était pas un élément favorable pour avoir une appréciation objective dans cette affaire. Entre lui et Paul, la dispute s’envenime, et ils s’irritent. Ceux que Dieu avait choisis pour un travail en commun se séparent. Ni le souvenir des bénédictions, des épreuves et des périls partagés pendant tant d’années, ni même la perspective de choquer inévitablement l’assemblée et de donner au monde environnant une occasion de critiques, hélas justifiées, ne suffisent à les retenir. Une séparation entre des frères bien-aimés, pour un tel motif, pouvait-elle être dans la pensée de l’Esprit ? Paul choisit Silas pour nouveau compagnon de route. Celui-ci les avait déjà accompagnés de Jérusalem à Antioche et la Parole l’appelle un prophète (Act. 15:32). L’apôtre part, recommandé à la grâce de Dieu par les frères. Barnabas, lui, retourne à Chypre, son pays d’origine, avec son neveu. Était-ce le chemin du Seigneur ? Craignons d’abandonner un service reçu du Seigneur ou de quitter une assemblée, sans nous être assurés d’avoir son approbation. Dieu a placé les membres dans le corps «comme il l’a voulu» (l Cor. 12:18).
Ainsi une petite circonstance peut suffire parfois à mettre en évidence l’infirmité de la chair, même chez des serviteurs de Dieu hautement estimés. Dieu nous avertit et nous instruit par le récit de tels manquements. Pour être un instrument utile dans sa main, il faut mettre de côté tout motif personnel et chercher à faire sa seule volonté. Il y a des dangers d’ordre spirituel et nous avons besoin de serrer sa Parole dans nos coeurs pour les discerner et tenir ferme. Mais les affections naturelles, comme les influences familiales, peuvent avoir pour effet d’affaiblir notre discernement et d’infléchir dangereusement nos choix. Il faut faire ceux-ci avec soin, si nous désirons plaire à Celui qui nous a enrôlés pour la guerre (2 Tim. 2:4).
Sept ans plus tard, peut-être, nous trouvons une touchante allusion à Barnabas dans les écrits de Paul (1 Cor. 9:6). Marc retrouvera une réelle communion avec l’apôtre. Celui-ci le cite dans Philémon (v. 24) comme un compagnon d’oeuvre. Il écrit aux Colossiens : «s’il vient vers vous, recevez-le» (Col. 4:10). À Timothée, il recommande : «amène-le avec toi, car il m’est utile pour le service» (2 Tim. 4:11).
Quel fruit précieux de la grâce chez Paul ! Il se montre prêt à réviser le jugement qu’il avait formé sur la conduite de Marc, quand les progrès de ce serviteur, un moment inutile, sont devenus évidents. Celui qui avait abandonné la lutte est maintenant au fort du combat pour Christ. Sommes-nous toujours prêts à agir comme Paul ? À mettre avec joie en évidence le bien que Dieu produit à sa gloire dans notre frère ? Marc est si pleinement restauré que le Saint Esprit se servira de lui pour rédiger l’Évangile qui présente le Seigneur comme le Serviteur parfait (És. 42:1). Il attire notre attention sur Celui qui était toujours prêt à obéir aussitôt, dans une parfaite dépendance, et quoiqu’il puisse lui en coûter de souffrance et de haine. Malgré l’humiliation rencontrée à chaque pas, il n’y a eu aucune défaillance dans l’homme Christ Jésus ; tout brille à la gloire de Dieu (És. 50:5). Et c’est Marc qui est ainsi appelé à parler de Lui. Combien les pensées divines sont différentes des nôtres !
Aimons-nous d’un amour sincère ;
Autour du Chef ne soyons qu’un.
Le Saint-Esprit, le Fils, le Père,
À notre foi tout est commun.