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COMMUNION DANS LE SERVICE

ME 2002 p.225-235

J.-A. Monard

 

Table des matières :

1       Communion pratique entre les assemblées

2       Paul et Barnabas

3       Paul, Silas et Timothée

4       Paul et Tite

5       Paul et Apollos

6       Paul, Épaphrodite, Évodie et Syntyche

 

1         Communion pratique entre les assemblées

Le livre des Actes nous présente le tableau rafraîchissant de l’Église à ses débuts. «La multitude de ceux qui avaient cru était un cœur et une âme» (Act. 4:32). Il faut cependant se souvenir que les premiers chrétiens, des Juifs pour la plupart, ont eu de la peine à réaliser que leur position en Christ les avait affranchis de la servitude de la loi de Moïse. Des docteurs judaïsants voulaient même assujettir les croyants d’entre les nations à la circoncision et aux rites de la loi. Il y avait là un ferment de division qui menaçait l’unité pratique de l’Église. Il est instructif pour nous de voir de quelle manière la puissante grâce de Dieu a pourvu à ce danger.

En Actes 11, à la suite de la dispersion des croyants provoquée par une persécution, l’évangile a été largement prêché aux Gentils (v. 19-21). Une assemblée s’est formée à Antioche. On aurait pu craindre qu’un fossé se creuse entre cette première assemblée des nations et les assemblées juives. Mais les nouvelles de ce qui se passait à Antioche étant parvenues à Jérusalem, «ils envoyèrent Barnabas pour passer jusqu’à Antioche» (v. 22). Celui-ci, «y étant arrivé et ayant vu la grâce de Dieu, se réjouit ; et il les exhortait tous à demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur» (v. 23). Par le ministère de cet «homme de bien», «plein de l’Esprit Saint et de foi», «une grande foule fut ajoutée au Seigneur» et la communion pratique entre les assemblées fut maintenue. Un peu plus tard, une aide matérielle pour subvenir aux besoins des frères pauvres de Judée vient confirmer cette communion (v. 27-30).

Barnabas, durant son séjour à Antioche, éprouve que l’assemblée qui s’y réunit a un grand besoin d’enseignement. Alors il s’en va à Tarse pour chercher Saul. Celui-ci accepte le service que le Seigneur place devant lui et vient à Antioche. Et «pendant un an tout entier, ils se réunirent dans l’assemblée et enseignèrent une grande foule» (v. 26). C’est un bel exemple de communion dans le service, dont le fruit est évident : une grande prospérité de cette assemblée.

Au chapitre 15, le levain du légalisme se manifeste, propagé par des Juifs sortis de Judée. Paul et Barnabas s’y opposent fermement. Avec quelques frères d’Antioche, ils montent à Jérusalem pour rencontrer les apôtres et l’assemblée, et examiner la question. La grâce de Dieu opère dans les cœurs et, d’un commun accord, ils reconnaissent les principes du légalisme comme étrangers au christianisme. L’unité pratique entre les assemblées, dans la foi et dans la bonne doctrine, est maintenue.

 

Nous allons maintenant nous occuper particulièrement du service en commun réalisé par Paul et ses compagnons. Ce service avait nécessairement un caractère spécial en raison de l’autorité apostolique que Paul avait reçue. Néanmoins nous y trouvons beaucoup d’instructions pour nous. Paul, d’ailleurs, nous supplie d’être ses imitateurs, comme il l’était de Christ (1 Cor. 11:1).

 

2         Paul et Barnabas

Le début du chapitre 13 nous présente l’état remarquable de l’assemblée d’Antioche. Il y a là plusieurs dons de grâce en exercice, et un esprit de prière, de jeûne et de service. L’Esprit Saint n’est pas entravé et peut se manifester librement dans son action. C’est dans ces conditions que Paul et Barnabas sont «appelés» par le Seigneur à un nouveau service, qu’ils accompliront dans une parfaite communion et avec la main d’association de l’assemblée. Ce service, c’est la prédication de l’évangile dans une immense région, d’où résultera la formation de nouvelles assemblées. Les chapitres 13 et 14 nous relatent ce premier voyage de Paul, effectué avec Barnabas, dans lequel Dieu agit puissamment en ouvrant «aux nations la porte de la foi» (14:27). Le voyage se termine à Antioche, où Paul et Barnabas avaient été «recommandés à la grâce de Dieu» pour l’œuvre qu’ils avaient à accomplir. Les serviteurs réunissent l’assemblée et racontent — non ce qu’ils avaient fait — mais «toutes les choses que Dieu avait faites avec eux» (v. 26-28). La communion est admirablement maintenue.

Mais l’ennemi de nos âmes, qui est en même temps l’ennemi de l’œuvre du Seigneur, ne sommeille pas. Le fait d’avoir réalisé une belle communion pendant des années, et dans des circonstances difficiles, ne nous met pas à l’abri des ruses de Satan. Après le voyage à Jérusalem rapporté dans le chapitre 15, Paul propose à Barnabas d’aller «visiter les frères» par toutes les villes où ils avaient annoncé la parole du Seigneur durant leur premier voyage missionnaire, «pour voir comment ils vont» (v. 36). Il est important de suivre les nouveaux convertis, pour les aider à croître dans la foi.

Barnabas est bien d’accord, mais il désire prendre avec eux Jean, son neveu (appelé aussi Marc), qui était parti avec eux comme leur serviteur lors du premier voyage, mais qui les avait très vite abandonnés. Paul estime que Jean s’est disqualifié et ne peut les accompagner. Cette divergence de pensée entre les deux serviteurs a un bien triste résultat : «Il y eut donc entre eux de l’irritation, en sorte qu’ils se séparèrent l’un de l’autre» (15:39). Barnabas part dans une direction avec son neveu. Et Paul, «ayant fait choix pour lui de Silas, partit, après avoir été recommandé à la grâce du Seigneur par les frères» (v. 40).

Cette recommandation nous conduit à penser que Paul avait raison dans cette affaire. Mais surtout, retenons les enseignements solennels que la parole de Dieu nous donne ici. Les liens familiaux obscurcissent trop souvent notre discernement spirituel. Et si des serviteurs que Dieu a appelés à servir ensemble ont une fois une divergence de pensée, doivent-ils s’entêter ou plutôt chercher à être «soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ» (Éph. 5:21) ?

«Deux hommes peuvent-ils marcher ensemble s’ils ne sont pas d’accord ?» (Amos 3:3).

 

3         Paul, Silas et Timothée

Le deuxième voyage missionnaire de l’apôtre Paul commence également à Antioche. Paul et Silas partent en direction des assemblées qui avaient été constituées lors du premier voyage. À Derbe, ils trouvent Timothée, jeune disciple qui avait un bon témoignage parmi les frères, et Paul le prend avec lui. Il sera, jusqu’à la fin de la vie de l’apôtre, son fidèle «compagnon d’œuvre sous Dieu dans l’évangile du Christ» (1 Thess. 3, 2), lié à lui par une affection profonde, partageant ses exercices. Paul l’enverra plus d’une fois en le chargeant d’une mission particulière, et l’associera à lui dans l’envoi de plusieurs épîtres.

Par le changement frappant du «ils» en «nous», dans les versets 6 à 12 du chapitre 16 des Actes, nous comprenons que Luc, l’auteur du livre, s’est joint à Paul et à ses deux compagnons au moment où Dieu les a conduits à passer en Macédoine, donc en Europe. Dans les chapitres 16, 17 et 18, les messagers de Dieu visitent notamment les villes de Philippes, de Thessalonique, d’Athènes et de Corinthe, qui appartiennent à la Grèce actuelle.

Paul et Silas sont les porteurs de la Parole, et c’est eux surtout qui sont les objets de l’hostilité du monde (16:19, 25, 29 ; 17:4, 5, 10). Timothée joue un rôle plus caché, et Luc n’est pas explicitement nommé. À Bérée, la violence des Juifs venus de Thessalonique se déploie d’une telle façon que Paul s’en va seul plus loin, tandis que Silas et Timothée demeurent encore dans cette contrée pour fortifier les croyants. Les deux épîtres aux Thessaloniciens, écrites peu après, se présentent comme venant de «Paul, Sylvain et Timothée». Sylvain est une autre forme du nom de Silas.

Dans la première de ces épîtres, nous apprenons que Paul, très inquiet au sujet de ces jeunes croyants à cause des persécutions qu’ils subissaient, et empêché d’aller lui même les voir, a envoyé Timothée depuis Athènes pour les affermir et les encourager touchant leur foi (2:18 ; 3:2, 5). Le retour de Timothée et les bonnes nouvelles que celui-ci lui a rapportées l’ont comblé de joie et de reconnaissance (v. 6-9).

Le ministère de Paul à Corinthe s’est également accompli en collaboration avec Silas et Timothée. L’apôtre rappelle aux Corinthiens que Jésus Christ a été prêché au milieu d’eux par lui «et par Silvain et par Timothée» (2 Cor. 1:19). Et quand des nouvelles inquiétantes concernant les croyants de Corinthe parviennent à ses oreilles, et qu’il leur écrit sa première lettre, il leur envoie en même temps Timothée : «C’est pourquoi je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et qui est fidèle dans le Seigneur ; il vous fera souvenir de mes voies en Christ, selon que j’enseigne partout dans chaque assemblée» (1 Cor. 4:17). Et encore une fois, à la fin de la lettre, il leur recommande son messager (16:10).

Timothée est également associé à Paul dans l’envoi de l’épître aux Philippiens. L’apôtre est alors prisonnier à Rome et espère leur envoyer bientôt son jeune collaborateur pour avoir de leurs nouvelles. Le témoignage qu’il rend de lui à cette occasion est bien remarquable : «Je n’ai personne qui soit animé d’un même sentiment avec moi pour avoir une sincère sollicitude à l’égard de ce qui vous concerne» (Phil. 2:20). L’apôtre lui-même était «assiégé tous les jours» par «la sollicitude pour toutes les assemblées» (2 Cor. 11:28). Nous apprenons ici que, dans cette sollicitude, il avait un compagnon qui partageait entièrement ses exercices de cœur, en qui il pouvait se confier, et à qui il pouvait donner des tâches. Ils avaient dans le service une même pensée, un même sentiment. Ils pouvaient «marcher ensemble» parce qu’ils étaient profondément «d’accord». Vers la fin de sa course, l’apôtre écrit à Timothée, son enfant bien aimé : «Mais toi, tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon but constant, ma foi, mon support, mon amour, ma patience, mes persécutions, mes souffrances...» (2 Tim. 3:10, 11). Il l’exhorte à garder fidèlement ce qui lui a été confié, et à demeurer dans les choses qu’il a apprises (1 Tim. 6:20 ; 2 Tim. 1:14 ; 3:14, 15).

 

4         Paul et Tite

De même que Timothée, Tite était pour Paul un véritable enfant dans la foi, comme aussi un compagnon d’œuvre auquel il pouvait confier des missions (Tite 1:4 ; 2 Cor. 8:23).

Après avoir écrit aux Corinthiens une première lettre — «dans une grande affliction et avec serrement de cœur, avec beaucoup de larmes» (2 Cor. 2:4) — l’apôtre était très inquiet quant à la manière dont cette lettre serait acceptée. Il se demandait même s’il avait bien fait de l’envoyer (7, 8). Ainsi, bien qu’il ait pu profiter d’une porte ouverte pour l’évangile en Troade, il n’avait pas «eu de repos dans son esprit» parce qu’il n’avait pas trouvé Tite, qui devait lui rapporter des nouvelles de Corinthe (2:13).

L’apôtre ne voulait pas aller lui-même dans cette ville à ce moment-là. La situation y était si critique que s’il s’y était trouvé en personne, il aurait été contraint d’user de son autorité d’apôtre et de manier la verge. C’était donc pour épargner les Corinthiens qu’il s’en était abstenu (1:23 ; 13:2). Mais il leur avait envoyé Timothée, et avait encouragé Tite à les visiter (cf. 7:14). Anxieux au sujet des Corinthiens, Paul était parti pour la Macédoine, à la rencontre de Tite. Lorsqu’il était arrivé là, raconte-t-il, «notre chair n’eut aucun repos, mais nous fûmes affligés en toute manière ; au-dehors, des combats ; au-dedans, des craintes» (7:5).

Mais, finalement, l’apôtre eut la joie de trouver Tite, et la joie plus grande encore de recevoir de bonnes nouvelles des Corinthiens (v. 6, 7). La lettre de Paul avait produit de la tristesse, mais «une tristesse selon Dieu», qui «opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret» (v. 10). Un travail profond avait été opéré en eux, de sorte que le cœur de l’apôtre débordait maintenant de reconnaissance. C’est dans ces sentiments qu’il leur a écrit la seconde épître, pour les encourager et compléter ce qu’il avait à leur dire.

La manière dont il parle de Tite dans cette épître montre la communion pratique que réalisaient ces deux serviteurs. Dieu avait mis dans leurs deux cœurs «le même zèle» pour les Corinthiens (8:16), ils marchaient «dans le même esprit» et surtout «sur les mêmes traces» (12:18). Et quand Dieu répond à leur attente commune, ils se réjouissent ensemble (7:13). Si, avec nos frères et sœurs, nous savions davantage marcher sur les mêmes traces, celles du Seigneur Jésus, ne nous serait-il pas plus facile de marcher dans un même chemin et dans un même esprit ?

 

5         Paul et Apollos

Apollos était un «homme éloquent et puissant dans les Écritures», mais qui ne connaissait «que le baptême de Jean» (Act. 18:24, 25). Il avait reçu pour lui-même le message de Jean le Baptiseur, et celui que Jésus avait prêché durant sa vie, de sorte qu’il était capable d’enseigner «diligemment les choses qui concernaient Jésus». C’était un croyant fidèle et engagé, mais il n’était pas sur le véritable terrain chrétien. Il lui manquait la connaissance des résultats de la mort de Christ et de son élévation dans la gloire. Il était vraisemblablement dans la même situation que les croyants dont il est parlé quelques versets plus loin, qui avaient été baptisés du baptême de Jean et ignoraient la venue du Saint Esprit sur la terre (19:2, 3).

À Éphèse, Apollos «se mit à parler avec hardiesse dans la synagogue» (18:26). Aquilas et Priscilla, qui se trouvaient alors dans cette ville, «l’ayant entendu, le prirent et lui expliquèrent plus exactement la voie de Dieu». Utile service accompli par un couple ! Cet enseignement a porté ses fruits. Comme Apollos se proposait de se rendre en Achaïe, contrée où se trouve Corinthe, les frères d’Éphèse lui ont donné ce que nous appelons aujourd’hui une lettre de recommandation. «Et quand il y fut arrivé, il contribua beaucoup par la grâce à l’avancement de ceux qui avaient cru» (v. 27).

Apollos n’avait pas le même don que Paul, ni le même service. Dans sa première lettre aux Corinthiens, l’apôtre dit : «Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais Dieu a donné l’accroissement. De sorte que ni celui qui plante n’est rien, ni celui qui arrose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or celui qui plante et celui qui arrose sont un...» (1 Cor. 3:6-8). On voit que Paul, malgré une connaissance plus avancée que celle d’Apollos, ne se mettait nullement au- dessus de lui et appréciait sans réserve le service de son frère, bien que différent du sien.

Plus tard, quand de mauvaises nouvelles sont venues de Corinthe, Paul, qui ne voulait pas y aller lui-même, a invité Apollos à s’y rendre, mais sans lui donner un ordre — comme il pouvait le faire avec Timothée par exemple. Il écrit : «Or, pour ce qui est du frère Apollos, je l’ai beaucoup prié d’aller auprès de vous avec les frères, mais ce n’a pas été du tout sa volonté d’y aller maintenant ; mais il ira quand il trouvera l’occasion favorable» (1 Cor. 16:12). Apollos avait un service distinct de Paul et dépendant directement du Seigneur. Ces deux serviteurs ne travaillaient pas ensemble, comme Paul et ses compagnons, mais ils apportaient chacun leur contribution à l’œuvre de Dieu, dans le respect et l’estime mutuels.

 

6         Paul, Épaphrodite, Évodie et Syntyche

Épaphrodite, que Paul appelle son «compagnon d’œuvre» et son «compagnon d’armes» était un croyant de Philippes (Phil. 2:25). Les Philippiens l’avaient envoyé porter un secours matériel à l’apôtre, alors qu’il était prisonnier à Rome (4:18). Pour l’œuvre du Seigneur, Épaphrodite avait exposé sa vie (2:30). Tandis qu’il était à Rome, il était tombé malade, fort près de la mort, mais le Seigneur avait eu pitié de lui et de l’apôtre, et l’avait guéri. En raison de l’inquiétude des Philippiens au sujet de leur frère, Paul l’avait renvoyé auprès d’eux dès que cela avait été possible, avec la lettre que nous possédons.

Cette lettre contient à deux reprises une exhortation générale à réaliser l’unité pratique entre les croyants — à tenir ferme «dans un seul et même esprit», à combattre «ensemble d’une même âme», à avoir «une même pensée» et «un même amour», à être «d’un même sentiment», à penser «à une seule et même chose» (1:27 ; 2:2). Pour cela, il faut de l’humilité, de l’estime de son frère, et des yeux attachés sur le Modèle (v. 3-5).

Cependant l’exhortation à l’unité pratique devient particulièrement pressante au chapitre 4, quand l’apôtre s’adresse directement à deux sœurs qui précédemment avaient «combattu avec lui dans l’évangile», et qui pouvaient être comptées au nombre de ses «compagnons d’œuvre». «Je supplie Évodie, et je supplie Syntyche, d’avoir une même pensée dans le Seigneur» (4:2). Un désaccord entre deux sœurs à Philippes ne laissait pas l’apôtre indifférent, bien que ses propres circonstances de prisonnier aient pu être des raisons de préoccupation suffisantes pour lui. Après cette double supplication à Évodie et à Syntyche, il place devant celui qu’il appelle son «vrai compagnon de travail» — Épaphrodite probablement — la belle mais difficile tâche d’être en aide à ces deux sœurs (v. 3).

Remarquons bien l’objet de la supplication de Paul à Évodie et à Syntyche. Ce n’est pas simplement d’avoir «une même pensée», c’est de l’avoir «dans le Seigneur». Dans la mesure où nous aurons la pensée du Seigneur, nous aurons entre nous une même pensée.

 

Humilité, dévouement, oubli de soi-même, amour pour le Seigneur et pour les siens, dépendance du Seigneur et attachement à la Parole — voilà le chemin que nous trace l’apôtre Paul par son exemple. C’est dans ce chemin que nous pourrons réaliser une vraie communion avec nos frères et sœurs dans le service pour le Seigneur — s’il nous a appelés à le servir ensemble — en puisant nos forces dans la communion avec Lui.