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À Ses pieds
Hamilton Smith
ME 2012, page 246 (Stempublishing, HS-At_His_Feet)
Table des matières :
1 [Marie par rapport au Seigneur]
2 À ses pieds pour apprendre (Luc 10:38-42)
3 À ses pieds dans la tristesse (Jean 11:32)
4 À ses pieds pour adorer (Jean 12:1-8)
De tous les disciples de Jésus qui passent devant nous dans les Évangiles, aucun ne paraît plus marqué par un entier dévouement de cœur à Christ que Marie de Béthanie. Pour elle, Il est tout et elle-même n’est rien. Et ainsi, dans les trois occasions où elle nous est présentée, nous la trouvons aux pieds de Jésus.
Nous la voyons premièrement dans la maison de sa sœur à Béthanie, lorsque le Seigneur y est entré et qu’elle s’est assise à ses pieds comme quelqu’un qui apprend (Luc 10). Plus tard, lorsque la mort a visité cette maison, elle est à ses pieds comme quelqu’un qui pleure (Jean 11). Finalement, lorsque quelques-uns des Siens font un souper pour Lui, alors qu’Il venait de manifester Sa gloire et Sa puissance en résurrection, nous la trouvons à Ses pieds comme quelqu’un qui adore (Jean 12).
Non seulement elle savait que le Seigneur était le grand enseignant venu de Dieu, celui qui peut sympathiser avec nous dans nos douleurs, et l’objet de notre adoration, mais à Ses pieds elle a fait l’expérience de Son enseignement et de Sa sympathie, et elle L’a adoré.
Heureux sommes-nous si, comme l’apôtre Paul, nous pouvons dire que le désir de notre cœur est de «Le connaître lui» (Philippiens 3:10). Nous pouvons savoir beaucoup de choses concernant Christ, mais, pour Le connaître Lui, il faut que nous vivions en Sa compagnie, qu’à Ses pieds nous apprenions Sa pensée par Sa parole, que nous goûtions Sa sympathie, et qu’en Sa présence nous soyons amenés à adorer.
Le Seigneur se plaît à honorer celui qui L’a honoré au jour de Son rejet. Et ainsi, Il dit qu’en quelque lieu où l’évangile sera prêché, on parlera aussi de ce que Marie a fait, en mémoire d’elle (Matthieu 26:13). Mais l’histoire de Marie nous a aussi été rapportée pour notre instruction. Que Sa vie humble et dévouée soit un enseignement pour chacun de nous!
Si, comme pécheurs, nous nous sommes trouvés aux pieds du Sauveur, si nous avons découvert que, malgré tous nos péchés, Il nous a aimés et a donné Sa vie pour nous, alors, pour faire quelque progrès spirituel, la chose indispensable est de prendre place à Ses pieds et d’écouter Sa parole. C’est ainsi que nous pourrons être utiles au Maître et préparés pour toute bonne œuvre.
Cette vérité nous est enseignée par la scène décrite dans les cinq derniers versets de Luc 10. Alors qu’Il poursuit son voyage vers Jérusalem, le Seigneur entre dans un village et une femme nommée Marthe Le reçoit dans Sa maison. Elle Lui ouvre sa porte, et se met immédiatement au service de Ses besoins matériels. C’est bien. Cependant, le récit nous montre qu’il y avait quelque recherche de soi-même dans le service de Marthe. Elle ne veut pas en avoir seule la charge, et se sent lésée par le fait que sa sœur la laisse seule à servir. Une chose manquait à son service.
Ce qui manquait à Marthe — la seule chose nécessaire, comme le dit Jésus — était de s’asseoir à Ses pieds et d’écouter Sa voix. Elle aimait le Seigneur, et de toute son énergie s’était mise à Le servir, mais comme ceux dont il est question en Romains 10, son zèle n’était pas selon la connaissance. Elle se mettait au travail sans avoir été d’abord dans la compagnie du Seigneur et en communion avec Lui, et par conséquent sans avoir été instruite de Ses pensées par Sa parole. Le résultat, c’est qu’elle était «distraite par beaucoup de service», qu’elle était «en souci et se tourmentait de beaucoup de choses», qu’elle se plaignait de sa sœur, et même entretenait la pensée que le Seigneur était indifférent à sa grande charge.
Ne nous arrive-t-il pas d’agir comme Marthe, d’entreprendre un service selon des idées et des méthodes humaines? Du matin au soir nous pouvons être engagés dans une activité continuelle et pourtant négliger la seule chose nécessaire : d’être seul avec le Seigneur, en communion avec lui, d’écouter Sa parole et d’apprendre Sa pensée. Il n’est pas étonnant alors que nous soyons «distraits» et «en souci de beaucoup de choses» et que nous nous plaignions des autres. Hélas! il est plus facile de dépenser des jours entiers dans un service intense qu’une demi-heure dans la solitude avec Jésus.
En Marie nous voyons un croyant qui a choisi «la bonne part». On dit parfois que Marie a choisi la part la meilleure, comme si la part de Marthe était bonne et celle de Marie encore meilleure. Mais ce n’est pas ainsi que le Seigneur parle. Il dit de façon claire que la part de Marie était «la bonne part», car elle avait choisi la seule chose qui est nécessaire — d’être assise à ses pieds et d’écouter sa parole.
Sans aucun doute, Marie avait une perception plus juste que sa sœur du désir du cœur de Jésus. Les yeux de Marthe voyaient sa fatigue, et elle voulait Lui donner quelque chose. Mais la foi de Marie saisissait qu’il y avait en Lui une plénitude, et elle désirait recevoir quelque chose de Lui.
Marthe pensait au Seigneur comme à quelqu’un qui demande quelque chose de nous. Marie discernait que, au-delà du service dont Il est digne, le désir de Son cœur et le grand but de Sa venue était de nous donner quelque chose. Au début de l’évangile de Jean, il nous est dit: «La grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ» (1:17). Et à la fin de Sa vie sur la terre, Jésus pouvait dire: «Je leur ai donné les paroles que tu m’as données» (17:8). Par la parole de Dieu le salut nous est apporté (Actes 13:26); par la parole de Dieu nous sommes nés de nouveau (1 Pierre 1:23); par la parole de Dieu nous sommes purifiés de nos souillures (Jean 15:3); par la parole de Dieu nous sommes sanctifiés (17:17) et par la parole de Dieu nous sommes instruits dans toute la vérité de Dieu «afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre» (2 Timothée 3:15-17).
On pourrait dire que Marthe s’était attelée aux bonnes œuvres sans avoir été parfaitement préparée par la parole de Dieu. Par Marie nous apprenons que la communion avec Christ et l’instruction dans Sa parole doivent précéder tout service acceptable pour Lui. Il désire que, au temps propre et de la façon convenable, nous Le servions; mais au-dessus de tout, Il désire nous avoir en Sa compagnie afin de nous instruire.
C’est «la bonne part» que Marie avait choisie, et le Seigneur ne permet pas que les plaintes de sa sœur ôtent quelque chose à la valeur de son choix : sa bonne part ne lui sera pas ôtée. De même, dans les derniers jours de l’Église sur la terre, le Seigneur approuve les croyants de Philadelphie, non parce qu’ils ont accompli de grandes œuvres qui leur auraient donné une place en vue dans le monde, mais parce qu’ils ont «gardé sa parole» (Apocalypse 3:8). Comme Marie autrefois, ils ont donné plus d’importance à Sa parole qu’à leur travail. Cependant, Marie n’est pas sans œuvres. Au temps convenable, le Seigneur pourra rendre le témoignage: «Elle a fait une bonne œuvre envers moi» (Matthieu 26:10). Il en est de même de l’assemblée à Philadelphie. Si le Seigneur l’approuve en lui disant: «Tu as gardé ma parole», il lui dit aussi: «Je connais tes œuvres».
Dans la scène touchante décrite en Jean 11, nous voyons de nouveau Marthe et Marie. La maladie de leur frère Lazare leur donne la plus grande anxiété. Avec raison, les deux sœurs se tournent vers le Seigneur comme étant leur ressource infaillible. Elles mettent en avant son amour pour leur frère: «Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade» (Jean 11:3). C’était bien vrai, le Seigneur aimait Lazare, mais il nous est dit aussi que «Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare» (Jean 11:5). Et dans la suite de cette histoire, il nous est donné de voir de quelle manière l’amour agit pour manifester, d’une part la gloire du Fils de Dieu, et d’autre part les compassions du cœur de Jésus.
De plus, nous voyons de nouveau la différence entre ces deux femmes dévouées. Marthe, qui précédemment avait été submergée par son service quand le Seigneur de la vie et de la gloire avait visité sa maison, est maintenant sans repos, lorsque la mort est entrée dans la maison. Marie, qui auparavant avait écouté Sa parole, peut maintenant attendre tranquillement qu’Il parle et qu’Il agisse. C’est ainsi que nous lisons: «Marthe donc, quand elle eut entendu dire que Jésus venait, alla au-devant de Lui; mais Marie se tenait assise dans la maison» (Jean 11:20). Cependant Marie obéit immédiatement à Sa parole, quand elle reçoit le message: «Le Maître est venu et Il t’appelle» (Jean 11:28). «Elle se lève promptement et s’en vient à Lui» (Jean 11:29).
«Marie donc, quand elle fut venue là où était Jésus, et qu’elle L’eut vu, se jeta à ses pieds» (Jean 11:32). Pour la seconde fois, nous la trouvons aux pieds de Jésus. Se méprenant sur son action, les Juifs disent: «Elle s’en va au sépulcre pour y pleurer» (Jean 11:31). En réalité elle faisait beaucoup mieux : ce que la foi seule peut faire. Elle s’en allait aux pieds de Jésus pour y pleurer. Pleurer au tombeau d’un être aimé, tout le monde peut le faire, mais cela n’amène aucune consolation. Par contre, pleurer aux pieds de Jésus, c’est trouver le réconfort de Son amour, car nous pleurons aux pieds de Celui qui, au temps propre, peut ressusciter nos morts, et qui en même temps peut consoler nos cœurs. Et c’est ainsi que Marie, qui s’était trouvée précédemment aux pieds de Jésus comme quelqu’un qui apprend, s’y trouve maintenant comme quelqu’un qui pleure.
Il est remarquable que, dans cette scène touchante, il ne nous soit pas rapporté un mot que le Seigneur ait adressé à Marie. La seule chose que nous apprenons est qu’en présence de sa grande douleur, «Jésus pleura» (Jean 11:35).
À tort, les Juifs interprètent les larmes de Jésus comme étant un signe de son amour pour Lazare (Jean 11:36). Bien sûr qu’il aimait Lazare, mais il n’y avait pas lieu de pleurer pour quelqu’un qu’il allait bientôt ressusciter d’entre les morts. C’était la douleur des vivants qui amenait les larmes de Jésus. «Jésus donc, quand Il la vit pleurer, frémit en son esprit et se troubla» (Jean 11:33).
Autrefois, il avait été dit de l’Éternel : «C’est lui qui guérit ceux qui ont le cœur brisé, et qui bande leurs plaies» (Psaume 147:3). Afin de guérir les cœurs brisés, il est devenu homme. Il a versé ses larmes pour sécher les nôtres, et son cœur a été brisé pour que les nôtres soient consolés.
Jésus est toujours le même — le même hier, aujourd’hui et éternellement. Dans nos douleurs, en particulier lorsque nos bien-aimés nous sont repris, nous pouvons expérimenter qu’il n’y a de vraie consolation qu’en nous inclinant à ses pieds et en déversant notre douleur dans Sa présence.
La scène magnifique qui se déroule devant nous au commencement de ce chapitre a lieu juste six jours avant la croix. La vie dévouée du Seigneur, dans laquelle Il se mettait toujours de côté pour servir les autres dans l’amour, touchait à sa fin. À chaque pas de son chemin, Il avait dispensé la bénédiction, offrant pour ainsi dire un festin à tous les hommes. Et maintenant, quelques-uns de Ses bien-aimés font un festin pour lui : «On Lui fit donc là un souper» (Jean 12:2).
Christ était dans ce monde plein de besoins comme Celui qui donne, mais ce n’était pas souvent que quelqu’un Lui donne quelque chose. Au commencement de Son chemin, des mages d’orient Lui avaient rendu hommage en se prosternant devant Lui, avaient ouvert leurs trésors et Lui avaient offert des dons. Maintenant qu’Il est à la fin de Son chemin, on fait pour Lui un souper et de nouveau quelqu’un est à Ses pieds avec des dons, comme un adorateur.
Il y avait eu, il est vrai, un moment où Lévi lui avait fait «un grand festin dans sa maison» (Luc 5:29). Et là le Seigneur s’était assis, avec «une grande foule de publicains et d’autres gens», afin de dispenser la bénédiction à des pécheurs. Maintenant Il est assis dans la compagnie de quelques-uns des Siens, afin de recevoir leur hommage.
C’est pour Christ qu’on fait ce souper. Il est le centre du festin et l’objet de tous les cœurs. Lazare et d’autres sont présents, mais ils sont «à table avec Lui». Le souper était pour Lui et les hôtes étaient «avec Lui». Ce qui faisait la grandeur et la valeur de cette occasion, c’était que Lui, le Fils de Dieu, était présent.
De nouveau, les deux sœurs Marthe et Marie sont là. Marthe sert, mais elle n’est plus accaparée par son service et elle ne se plaint pas des autres. Elle est occupée seulement de Celui pour qui on a fait un souper. Et pour la troisième fois, nous trouvons Marie aux pieds du Seigneur. Cette fois, ce n’est plus pour recevoir Ses paroles ou Sa sympathie, mais pour Lui donner l’adoration d’un cœur qui L’aime. Les dons de Marie, ses actes, son attitude, tout respire l’adoration.
Attirée par son attachement à Christ, elle s’était assise à Ses pieds, avait écouté Ses paroles et appris quelque chose de Ses pensées. Ici nous voyons que l’affection pour Christ est le secret de tout vrai service. Dirigée par son amour pour le Seigneur, elle accomplit ce qui est juste, et au bon moment. Elle aurait pu laisser le parfum dans le vase d’albâtre et le présenter ainsi à Jésus, mais cela ne lui aurait pas rendu le même honneur. Elle verse le parfum sur ses pieds. Elle accomplit l’acte juste. Elle aurait pu oindre ses pieds à un autre moment de Sa vie, mais elle attend celui où Il va être cloué à la croix et mis dans le tombeau. Conduite par l’intuition de l’amour, elle accompli cet acte au moment juste. Et ainsi le Seigneur peut dire: «Elle a gardé ceci pour le jour de ma sépulture» (Jean 12:7). Pour Marie, Jésus était tout. Il était sa vie, et ainsi tout ce qu’elle possède Lui est consacré. Ce parfum de grand prix et ses propres cheveux (la gloire de la femme) sont utilisés pour honorer Christ. Elle ne Le loue pas pour ce qu’Il a fait ou pour ce qu’Il va faire, mais elle s’incline à Ses pieds comme un adorateur à cause de tout ce qu’Il est.
En agissant ainsi, elle rend honneur à Celui que le monde a rejeté et qu’il va bientôt clouer à la croix. Elle s’oublie elle-même et ne pense qu’à Christ. Lorsque nous Lui faisons un souper (Cène), il serait bon que, dans le même esprit d’adoration, nous puissions nous oublier nous-mêmes (et nos bénédictions) et ne rien avoir d’autre devant les yeux que Jésus seul et Sa gloire.
Il se peut que nous soyons, comme Marie en son temps, mal compris par le monde, et même par de vrais disciples. Mais, comme Marie, nous aurons l’approbation du Seigneur. Aux yeux du monde, son acte n’était rien d’autre qu’une perte. De même aujourd’hui dans le monde chrétien, le christianisme est souvent considéré comme un système servant à rendre le monde meilleur. Le seul but que l’on recherche est l’avantage de l’homme. Tout le reste est une perte. Dans une parabole, le Seigneur compare le royaume des cieux à un roi qui fit des noces pour son fils. Dans l’esprit de cette parabole, des disciples de Jésus avaient préparé un souper pour Lui, et Marie avait mis tout l’honneur sur Lui. Et même si le monde la condamne, le Seigneur l’approuve entièrement. Il dit: «Laissez-là» et dans un autre évangile: «Elle a fait une bonne œuvre envers moi» (Matthieu 26:10). Le Seigneur apprécie tellement l’acte de Marie qu’Il ajoute: «En quelque lieu que cet évangile soit prêché dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait, en mémoire d’elle» (verset 13).
Le Seigneur dit: «Moi, vous ne m’avez pas toujours» (Jean 12:8). Ce sera notre privilège et notre joie de L’adorer dans la gloire, mais c’était le privilège de Marie, et c’est aussi le nôtre, de L’adorer dans le monde où Il est rejeté, et cela en face du mépris et du discrédit que les hommes jettent sur Lui. Marie a saisi l’occasion qui s’offrait à elle de Lui rendre cet honneur.
Il nous est dit aussi : «La maison fut remplie de l’odeur du parfum» (Jean 12:3). Lazare peut entretenir une paisible communion avec Jésus, Marthe peut le servir, mais l’acte d’adoration de Marie n’est pas seulement précieux au cœur de Christ, il est aussi une joie pour tous ceux qui sont dans la maison. Ce qui honore Christ apporte une bénédiction à d’autres.
Nous pouvons à juste titre parler librement avec Jésus de beaucoup de choses et Le servir de beaucoup de manières, mais l’adoration qui Lui donne la place suprême surpasse toute autre chose. C’est elle qui sera réalisée dans le grand jour où tous les rachetés seront rassemblés à la maison. Ils chanteront le cantique nouveau qui apportera au Seigneur la louange pour tout ce qu’Il a fait. Les cieux et la terre s’uniront pour célébrer Sa gloire, mais au-dessus de tout, il y aura ceux qui tomberont sur leur face et Lui rendront hommage (Apocalypse 5:14).
Être à tes pieds comme Marie,
Laissant les heures s’écouler
Dans un silence qui s’oublie,
Jésus, pour te laisser parler.
Être à tes pieds dans la tristesse,
Trouvant, pour toutes mes douleurs,
Ta sympathie et ta tendresse,
Ta bonté qui tarit mes pleurs;
Sur tes pieds saints, à ta louange,
Répandre, ô Sauveur méprisé,
Le parfum pur et sans mélange
D’un vase d’albâtre brisé;
Ah! qu’à tes pieds, Seigneur, je reste,
Et, qu’ici-bas, ma faible voix
Exalte, unie au chœur céleste,
Le Fils de Dieu mort sur la croix!