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Noms de Dieu — Extraits divers

 

 

Table des matières :

1     JAH

2     Elohim (Dieu), nom pluriel et la trinité

 

 

1                    JAH

Jah n'est point, j'en suis convaincu, le même nom que Jéhovah : c'est l'existence absolue de Dieu, et non pas son existence continue, qui fait que l'on peut compter sur la fidélité de Celui qui était, qui est, et qui vient. Il est ici, il vit à toujours et à perpétuité.

Extraits de Réflexions pratiques sur les Psaumes, JN.Darby, (Ps.68)

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2                    Elohim (Dieu), nom pluriel et la trinité

Celui qui, quant à la Divinité, n’accepte rien de plus que trois aspects d’une seule personne, n’est pas un chrétien, mais un trompeur et un antichrist. Il ne confesse pas le vrai Dieu pleinement révélé, non pas une Divinité ayant simplement trois caractères, mais en trois personnes ; et ces personnes sont tellement distinctes que le Père a pu envoyer le Fils, et le Saint Esprit a pu descendre sur ce Fils en présence du Père, et le Fils en étant conscient, la chose se passant même extérieurement devant les hommes. Tel est l’événement majeur, et l’un des premiers à être rapporté par les Évangiles, un témoignage clair à «la Trinité». Quelle sympathie pouvons-nous avoir pour ceux qui, négligeant un tel fait, trébuchent sur le mot lui-même ? Pourquoi être à ce point asservi à la lettre, et être si soucieux de se débarrasser d’un mot au seul motif qu’il n’est pas dans la Bible ? La chose y est clairement ; la vérité n’est pas seulement découverte dans le Nouveau Testament, mais elle imprègne la Bible depuis le premier chapitre jusqu’au dernier (sous une forme plus voilée, notamment dans l’Ancien Testament en général). On ne peut pas lire intelligemment le premier chapitre de la Genèse sans voir qu’il y a plus d’une personne dans la Divinité. Même le premier verset du premier chapitre est une préparation positive, quoi que progressive, à la divulgation de cette pluralité de personnes divines, au moins après qu’elle ait été révélée.

Demandez-vous comment cela se peut ? «Au commencement Dieu créa». Tous n’en ont peut-être pas entendu parler, mais il n’en reste pas moins vrai que le mot «Dieu» dans l’original hébreu est un pluriel, ce qui dirige naturellement la pensée vers plus d’une personne ; pourtant «créa» est un singulier, et une telle forme n’est jamais utilisée quand il est parlé des dieux des païens, mais elle l’est seulement pour le Dieu vivant. Avec les dieux des nations, le verbe est au pluriel. Avec le vrai Dieu, bien que le sujet soit au pluriel, le verbe est souvent au singulier. Les cas tels que Genèse 20:13 où le verbe est aussi au pluriel démontre qu’il était connu que le mot Dieu (Élohim) est un vrai pluriel. Y a-t-il rien de mieux pour préparer la révélation de l’unité de nature et de la pluralité des personnes ? On est d’accord que personne dans l’Ancien Testament ne pouvait voir les les trois personnes telles qu’elles ont été révélées plus tard ; même le croyant a du attendre le Nouveau Testament pour avoir la lumière et la vérité en plein. Quand celles-ci sont venues en Christ et par l’Esprit, la cohérence singulière des passages contenant, depuis toujours, le nom de Dieu n’a pu que frapper ceux qui tiennent compte de chaque mot de l’Écriture sainte. Les hommes qui ont des vues relâchées sur l’inspiration peuvent, sans doute, contester la force des mots, car leurs vues sont incrédules et pernicieuses ; et de telles vues ne peuvent qu’affaiblir et miner l’inspiration comme Dieu l’a révélée, et comme Son Esprit raisonne sur elle. Il n’y a pas d’erreur dont les conséquences sont plus largement répandues que de limiter l’inspiration aux pensées de Dieu en général, et de la nier pour Ses paroles écrites.

 

Bible Treasury, vol. N3, p. 247, avril 1901