[ Page principale | Nouveautés | La Bible | la Foi - l'Évangile | Plan des sujets | Études AT | Études NT | Index auteurs + ouvrages + sujets ]
L’aspersion du sang lors de la Pâque — Héb. 11:28
Briem Christian
Antworten auf Fragen zu biblischen Themen, p48
En Égypte, avant de manger l’agneau de la Pâque, les Israélites devaient mettre du sang sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte de leur maison (Exode 12:7). Le v. 22 dit ensuite qu’ils devaient l’asperger à cet endroit. Mais alors, comment expliquer Hébreux 11:28, où il est dit que Moïse a célébré la Pâque et l’aspersion du sang par la foi ?
Bien qu’il s’agisse de trois mots différents, leur signification respective en rapport avec notre sujet n’est pas très éloignée. ‘Mettre’ en Exode 12 est sans aucun doute le mot le plus général. On peut l’utiliser pour décrire presque n’importe quelle activité. Le mot hébreu utilisé au v. 22 pour ‘asperger’ signifie à l’origine ‘toucher’. Il est intéressant de noter qu’il est utilisé en Exode 4:25 : Sephora ‘jeta’ aux pieds de Moïse ce qui avait été coupé.
En revanche, ‘aspersion’ en Hébreux 11 est un mot grec figurant dans la Septante (la traduction grecque de l’Ancien Testament) et utilisé exclusivement pour décrire l’aspersion de l’autel avec le sang des animaux sacrifiés (par exemple Exode 24:6 ; 29:16 ; Lévitique 1:5,11). Le mot grec pour ‘aspersion’ dérive du verbe ‘proschéo’, qui signifie — surtout en relation avec la couleur — ‘verser, enduire, tacher, barbouiller’. Si l’on considère que les Israélites devaient appliquer le sang avec un bouquet d’hysope, les différentes significations données à notre mot illustrent de manière assez technique comment se passait ce rite solennel cette nuit-là.
Mais il semble certain que le Saint Esprit n’utilise pas par hasard le mot ‘aspersion’ en Hébreux 11. Peut-être voulait-Il établir un lien entre ce qui s’était passé autrefois en Égypte et l’autel ultérieur dans le sanctuaire de l’Éternel, qui parle finalement autant de notre Seigneur Jésus Christ que les sacrifices qui y étaient offerts dessus ? Combien nous sommes heureux de constater que, dès les temps anciens, l’œuvre de Christ a été préfigurée de manière si impressionnante — une œuvre par laquelle nous avons non seulement été épargnés du jugement mérité (la Pâque), mais avons également obtenu l’accès à Dieu en tant que notre Père (l’autel) !