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Des attentats meurtriers,

 

 

des tours en feu, des tours qui s’écroulent :

 

 

La Bible en parle !

 

 

Bibliquest

 

Q : Mille morts dans une tour en feu à Sichem, en Samarie [Juges 9:49] — 18 morts dans une tour qui s’écroule du temps de Jésus-Christ [Luc 13:4-5] — Qu’en dit la Bible ?

 

«Ces 18 sur qui tomba la tour de Siloé, croyez-vous qu’ils fussent plus coupables que tous les habitants qui habitent Jérusalem ? Non vous dis-je [c’est Jésus qui parle] ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous pareillement» — Luc 13:4-5

 

Le feu avait été mis à la tour de Sichem par un audacieux sans droits, qui avait pris le pouvoir malhonnêtement, par ruse et par violence. Pour la tour de Siloé, l’origine de l’écroulement n’est pas indiqué.

Or les premiers mots de Jésus ne cherchent pas à identifier des coupables ou des responsables de la chute de la tour, ni à prendre des mesures pour que ça ne recommence pas — ça ne serait pas mal en soi, mais le plus urgent n’est pas là. Les paroles de Jésus ont un objectif : donner un avertissement pour que chacun tienne compte de cette catastrophe, et se tourne vers Dieu, dans la confession des péchés et la repentance pour trouver le salut.

Nous supplions nos lecteurs de mettre leur vie en ordre avec Dieu, et de recevoir le salut qu’Il offre aux pécheurs.

 

 

Q : Si cette catastrophe avait été un attentat meurtrier et ignoble, Jésus aurait-il parlé différemment ?

 

Les versets précédents nous le disent :

« En ce même temps, quelques-uns se trouvaient là présents, qui lui [à Jésus] racontèrent ce qui s’était passé touchant les Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec leurs sacrifices. Et Jésus répondant, leur dit : « Croyez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les Galiléens parce qu’ils ont souffert de telles choses ? Non vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière » » — Luc 13:1-3

 

Ce n’était pas l’action de terroristes étrangers au pays, mais il s’agissait d’un acte de terrorisme du gouverneur cherchant à s’imposer par la terreur. Ici encore, Jésus s’attache à réveiller les consciences des âmes pour les amener au salut par la repentance.

 

 

Q : Des actes de terrorisme aveugles constituent-ils une forme spéciale de mal de nature absolument exceptionnelle ?

Lire Job 1:8-22

 

Ce livre de Job dévoile Satan se déchaînant contre un homme juste et sa famille pour le faire tomber coûte que coûte. Il intervient de façon cachée par le moyen d’agents d’apparence plutôt banale : attaque par des bandes plus ou moins organisées, foudre, dégâts matériels importants, dégâts en vies humaines, écroulement d’une maison sous l’effet d’une tempête, la famille ensevelie sous les décombres. Tout cela est effectué selon une séquence rapide et brutale manifestant une brutalité sadique. Au ch. 2, Satan complète ses interventions en s’en prenant à la santé de Job. Meurtrier et menteur dès le commencement (Jean 8:44), il se plait à asservir et avilir. C’est son habitude.

 

 

Q : Dieu n’aurait-il pas pu ou dû tout arrêter à l’avance ?

 

Lire Romains 9:20, 22, 23 ; Genèse 6:5-7 ; 9:11, 15 ; 2 Pierre 3:2-10

 

Le créateur peut tout, mais 1) ce n’est pas à la créature de demander des comptes à son Créateur, et 2) la somme de mal est telle partout, depuis longtemps, qu’il faudrait que Dieu anéantisse au plus vite le monde entier : est-ce vraiment cela qui est désiré ou désirable ? Veut-on vraiment que Dieu nous châtie chaque fois que nous nous comportons mal ?

Dieu préfère nous parler par sa parole pour nous ramener à Lui, attendant qu’on l’écoute : n’est-ce pas mieux ainsi ?

 

 

Q : Ne nous reste-t-il plus qu’à vivre dans l’angoisse et la terreur, sans plus pouvoir se fier à rien ?

 

Lire Matthieu 8:17 ; 11:28-30 ; Jean 10 ; Luc 10:29-37

 

Oui, toutes les certitudes humaines ou basées sur l’homme s’écroulent. On découvre combien le bonheur humain est fragile, factice, une vapeur paraissant et disparaissant (Jacques 4:14) ; on ne sait pas à quoi se raccrocher (Marc 9:22 ; Luc 8:43-44) ; tout le bonheur était du vent (Eccl. 1:2-3). Pourtant, il y a espoir. Dieu a voulu nous aimer, même ceux qui sont haïssables (Rom. 5:8 ; Tite 3:3), et donner son propre Fils (Rom. 5:10), qui a porté lui-même la malédiction (Galates 3:13). Il introduit les siens dans la sphère merveilleuse du royaume du Fils de son amour (Col. 1:13) où tout est justice, joie et paix (Rom. 14:17). Dieu s’est manifesté dans un homme, Jésus, venu porter nos misères, apporter la délivrance et nous donner une vie nouvelle et éternelle (Jean 3:14-16).

 

Lire encore Matthieu 7:24-29 — Parabole de la maison bâtie sur le sable

 

Le sol de Manhattan est, dit-on, un roc solide. Pourtant, tout cela n’a pas empêché l’écroulement total des tours. Les appuis terrestres les plus solides vacillent ou vacilleront. Le roc solide par excellence, c’est Christ, le Fils du Dieu vivant (Matt. 16:16, 18). Celui qui s’appuie sur Lui ne sera pas ébranlé (Ps. 16:8). S’appuyer sur la gloire de l’homme, c’est s’appuyer sur un bâton de roseau qui vous perce la main (Ésaïe 36:6) ; s’enorgueillir de ses réussites et de ses réalisations, c’est l’orgueil qui va au-devant de la ruine (Prov. 16:18).

 

 

Q : La catastrophe de New York / Manhattan est-elle l’accomplissement de la chute de Babylone ?

 

Lire Apocalypse 18 ; 16:17-19 ; Genèse 11:1-9 ; Héb. 11:8-10

 

La similitude entre l’écroulement des tours de New York et la description biblique de la ruine de Babylone ne peut que frapper tout lecteur de ces récits. Ces événements font au moins voir ce que pourront être les événements décrits dans l’Apocalypse. Pour connaître la portée de celle-ci et savoir si ces événements en sont l’accomplissement effectif, il faut voir de plus près le texte de l’Écriture sainte.

a) Babylone est décrite au ch. 17 de l’Apocalypse comme une femme en relation avec une bête, et au ch. 18 comme une ville représentant un système économique. La bête associée à Babylone est décrite au ch. 13. Pour la compréhension détaillée de ces images, on pourra se reporter aux études bibliques sur l’Apocalypse et sur la prophétie. On a toute raison de croire que Babylone représente ce qui restera de la religion chrétienne apostate après le retour de Jésus-Christ pour enlever son Église. Nous ne pensons donc pas que les événements de septembre 2001 soient l’accomplissement de l’Apocalypse, mais ils sont néanmoins un avertissement solennel, un signe illustratif avant-coureur, une sorte de préparation à des événements futurs.

b) Par contre Babylone et les tours américaines se relient à un autre texte de la Bible (Gen. 11:1-9) : L’histoire de la tour de Babel rappelle l’orgueil des gens de cette région qui refusant de se disperser sur la terre (Dieu voulait que les hommes remplissent la terre), voulant se donner de l’importance («se faire un nom» 11:4) en mettant Dieu de côté, affichèrent une prétention sans borne en décidant, sans Dieu, de construire une tour jusqu’aux cieux (11:4). Tout leur comportement et leur attitude ont été en contraste avec l’homme de foi Abraham.

En réalité le seul nom que ces gens se firent fut celui de Babel — qui signifie «confusion» — autrement dit un sujet de honte : c’est ce qui arrive quand on ne veut pas donner gloire à Dieu mais aux hommes. Leur projet n’aboutit pas, et la tour ne fut pas achevée.

Le principe biblique déjà énoncé que «l’orgueil va au-devant de la ruine» (Prov. 16:18) est le résumé de l’histoire de Babylone, tant sous la forme passée de Babel que sous la forme future de la Babylone de l’Apocalypse, que sous la forme intermédiaire décrite en Daniel 5 lorsque les doigts d’une main écrivirent tout seuls sur la muraille les lettres annonçant le jugement divin.

Nous ne pouvons que constater que la prétention et l’orgueil gonflent les nations actuelles pareillement à Babel ou Babylone de la Bible. Le résultat similaire qui les atteint n’étonne guère. Soyons-en tous conscient et soyons en garde pour nous-mêmes.

 

 

Q : Est-ce la faute à l’Islam ? Est-on en présence du grand combat entre le bien et le mal, comme l’a dit le président Bush ?

 

Lire Tite 3:1-7 ; Romains 3:10-12, 22, 23 ; 2:1

 

Le message de la Bible est que l’homme est perdu [tous les hommes et toutes les femmes], et que cela se traduit par des manifestations douloureuses de méchanceté. L’issue proposée est le salut en Jésus-Christ, le salut par la foi pour ceux qui croient en Lui et en son oeuvre à la croix pour porter nos péchés ; la réalité de cette foi implique la repentance des péchés.

Un tel message est en opposition avec la mise en accusation d’un groupe particulier, fût-il particulièrement mauvais et égaré. Le caractère mauvais de tous, et le besoin général de repentance, sont bien soulignés dans la Bible.

Le message de la Bible — perdition générale et salut proposé à tous — est aussi en opposition avec l’objectif de construction d’un monde de paix par les hommes de bonne volonté. Il n’y a pas de paix pour ceux qui sont loin de Dieu (Ésaïe 48:22 ; 57:21). Le processus de construction de la paix va s’écrouler en un instant, au moment d’aboutir : 1 Thes. 5:3 : «Quand ils diront paix et sûreté, alors une subite destruction viendra sur eux». Il est affligeant de voir les grands conducteurs religieux du monde insister sur la paix à construire sans annoncer la foi en Jésus-Christ comme seul moyen de salut (Actes 4:12).

Quant à la pensée que telle nation est du côté du BIEN et les autres du côté du MAL, elle manifeste l’ignorance de son propre état devant Dieu. Déjà Salomon dans la prière de la dédicace du Temple de Jérusalem demandait le pardon de Dieu pour le peuple quand chacun individuellement reconnaîtrait la plaie de son propre coeur (1 Rois 8:38). Dans sa réponse, Dieu promet le pardon si chacun s’humilie et prie et revienne de ses mauvaises voies (2 Chr. 7:14). La question du bien et du mal ne se réduit pas à l’attentat de Manhattan ; Dieu regarde tout, il fouille l’état de tous les coeurs (Gen. 44:11, 16), il voit tout (Ps. 139:1-6) ; chacun a des responsabilités qui lui sont particulières.

La paix sera indissolublement associée à la justice (vraie et complète) dans le règne de Christ (Ps. 85:10-13 ; 45:6 ; 101:7-8, etc.).

Dira-t-on que l’Occident (nous ne nous dissocions pas moralement des USA) est en état moral suffisamment bon pour constituer les combattants du bien ? Ce serait un terrible aveuglement de le croire. Mais c’est un aveuglement peut-être encore plus terrible de croire bien faire en commettant des attentats et en développant la violence ; cet aveuglement se joint au pouvoir des ténèbres et de Satan (Luc 22:53 ; Actes 26:28) quand on justifie ces actions ignobles et ces suicides par la religion ou par l’espoir de gagner un paradis.

 

 

Q : Dieu ne veut-il pas soutenir les nations chrétiennes ?

 

Sont-elles vraiment chrétiennes ? et ce qui est chrétien parmi elles, est-ce du christianisme de nom, ou y a-t-il vraiment la vie de Dieu ? On sait que la communauté européenne a récemment renoncé à même faire allusion aux racines chrétiennes de l’Europe dans ses déclarations d’orientation.

 

 

Q : De tels raisonnements ne dissuadent-ils pas de travailler à la paix ?

 

Lire Rom. 12:18 ; 1 Pier. 4:15 ; Matthieu 5:9 ; Romains 5:1

 

Ces passages montrent surabondamment l’enseignement du Nouveau Testament : le croyant doit être un homme de paix. Ils illustrent merveilleusement l’amour de Jésus-Christ qui malgré la violence de l’homme le clouant à la croix, priait encore son Père pour le pardon de ces malfaiteurs (Luc 23:34). Voir aussi l’attitude vis-à-vis des ennemis préconisée par Jésus-Christ en Matt. 5:38-40.

Mais être un homme de paix au milieu du monde, faire le maximum pour procurer la paix autour de soi, et construire un monde de paix sont deux choses différentes, car le monde reste ennemi de Dieu (Jacques 4:4) même si Dieu l’a tant aimé (Jean 3:16).

Dieu est un Dieu de paix (Rom. 15:33 ; 16:20 ; 1 Cor. 14:33 ; 2 Cor. 13:11 ; Phil. 4:9 ; 1 Thes. 5:23 ; 2 Thes. 3:16 ; Héb. 13:20). Le croyant a la paix avec Dieu (Rom. 5:1). Sans cette paix, sans la réconciliation avec le Dieu de paix, l’homme est ennemi de Dieu, pire même : il est ennemi dans son entendement = dans sa tête, dans son esprit (Col. 1:21). Ennemi de Dieu, il ne peut y avoir paix entre les hommes. La paix a été annoncée à la naissance de Jésus : «Paix sur la terre» (Luc 2:14), mais une fois que Jésus a été rejeté, à la fin de son ministère, le même évangéliste ne peut plus dire que «Paix au ciel» (Luc 19:38). Il n’y a pas de paix quand on met de côté le vrai Dieu, le Dieu de paix (Luc 19:42 et le reste du paragraphe ; voir Lévitique 26:27-39). Certes les hommes font des efforts pour construire la paix et un monde de paix, et pensent y arriver (Apoc. 6:2 ; «paix et sûreté» de 1 Thes. 5:3). Il n’y arriveront pas plus dans le futur (1 Thes. 5:3 ; Ps. 2:2-5) que dans le passé (Gen. 6:11, 12). C’est ce qu’exprime si bien la parabole du vigneron (Matt. 21:39).

La paix ne sera retrouvée que quand le vrai roi de Paix (És. 9:6 ; Héb. 7:1-3), Christ, sera reçu (Matt. 23:39 ; 21:4-10 ; Zach. 12:10 à 13:2).

 

 

Q : Le christianisme n’ayant pas réussi à s’imposer, n’est-ce pas une preuve d’échec et d’impuissance — donc de son inutilité dans les circonstances dures ?

 

Pourquoi Jésus est-il venu ici-bas ?

Il n’est pas venu conquérir le monde par sa doctrine, mais apporter la grâce aux pécheurs (Marc 2:17). Si on ne veut pas de lui, il va plus loin et s’adresse à d’autres (Matt. 8:34 à 9:1). Encore aujourd’hui, la grâce de Dieu se déverse sur ceux qui sont le plus éloignés. Si l’Occident ne veut plus de Christ, le christianisme explose en Chine et ailleurs.

Christ a été rejeté et crucifié. Son rejet par son peuple a été confirmé (Actes 4 à 7 et reste du livre ; 1 Thes. 2:15), et les nations n’ont pas fait mieux (1 Thes. 2:14). Il en sera ainsi jusqu’aux derniers jours (Apoc. 11:7-8). Le chrétien cherche à sauver des âmes «hors du feu» (Jude 23) sans se lasser, tout en sachant que le mal ne fait qu’empirer.

Le chrétien cherche à imiter Christ (1 Cor. 11:1 ; 1 Thes. 1:6) et Christ n’a pas cherché à gagner le monde par une action politique (Jean 6:15). La puissance de la Parole n’a pas changé (Jér. 23:29). Mais l’endurcissement du coeur de l’homme entraîne la colère de Dieu (Marc 3:5).

L’espérance attendue par le croyant selon l’Écriture est le retour de Christ (1 Thes. 4:14-18), une espérance céleste (1 Pier. 1:3-5). Il y aura un royaume de paix, mais seulement après des jugements terribles (Apoc. 19), le monde s’étant, entre temps, encore plus éloigné de Dieu, comme le montre Apoc. 6 à 18.

Comme le croyant attend ce retour de Christ, il garde une espérance heureuse malgré la dureté des circonstances, car son coeur est ailleurs, en-haut.

 

 

Q : Qu’en est-il du processus de paix ? les attentats leur donnent-ils un coup d’arrêt ?

 

Les réponses aux deux questions précédentes éclairent pour cette nouvelle question. Dans la mesure où le monde, en réalité, ne va pas vers la paix, les attentats ne sont pas un coup d’arrêt à un processus qui n’est qu’illusion.

 

 

Q : Les propos des principaux propriétaires des tours annonçant leur reconstruction ne sont-ils pas un signe encourageant, un message d’espoir et un gage de confiance malgré les nuages ?

 

Dieu parle aux hommes, une fois, deux fois, et trop souvent on n’y prend pas garde (Job 33:14). Non seulement Il se donne la peine de parler, mais Il travaille dans les coeurs (Jean 5:17 ; Job 33:29) ; Dieu cherche à détourner l’homme de l’orgueil (Job 33:17), à l’amener à la confession de ses péchés (Job 33:27), à lui faire comprendre ce qu’est la grâce de Dieu qui seule donne la vraie justice (Job 33:24-26), à le faire chercher en Dieu seul les vraies consolations (Job 35:9-10). Si au lieu d’apprendre ces leçons, on n’écoute rien, et qu’on se confie dans les forces de l’homme, et si on assure qu’on rebâtira plus grand et plus fort (noter l’expression d’Ésaïe 9:9, 10 : «… qui disent avec orgueil et hauteur de coeur : les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille» ; et celle de Malachie 1:4 «… nous sommes détruits, mais nous rebâtirons ce qui est ruiné»), alors on s’expose à la sentence divine (Mal. 1:4) : «Ainsi dit l’Éternel : ils bâtiront, mais moi je renverserai».

 

 

Q : La journée de prière nationale proclamée par le président Bush est-elle un signe d’espoir ?

 

La prière elle-même ne suffit pas. On a déjà vu qu’il faut une humiliation personnelle, individuelle et réelle de ses propres péchés, et un retour vers Dieu, et un abandon des voies mauvaises (1 Rois 8:38 ; 2 Chr. 7:14 ; Zach. 7:5-6). Nous n’avons pas d’information tendant à prouver une telle amélioration de l’état moral. On n’a jamais entendu dire que les peuples envisagent de cesser les meurtres journaliers par avortement de milliers d’enfants — ceci n’étant qu’une sorte de péchés entre beaucoup d’autres.

 

 

Q : Dieu ne fait-il pas de différences entre les péchés scandaleux et ignobles et les multiples péchés courants ?

 

Lire Amos 1 et 2

 

Ces chapitres 1 et 2 d’Amos montrent que Dieu voit tout partout, et en tient compte. L’expression sept fois répétée («J’enverrai un feu dans ses murs et il dévorera ses palais») montre un jugement qui atteint toutes les nations. Le peuple de Dieu est atteint comme les autres, mais Dieu y est spécialement sensible au peu de cas qu’on a fait de Sa Parole et de Ses commandements, dans les domaines moraux civils et religieux (2:4, 7, 8, 11) ; on a aussi fait taire les prophètes qui reprenaient (2:12 ; cf. 7:12-16). Ce «feu qui dévore les palais» nous parle une fois de plus de la gloire de l’homme que Dieu met par terre quand on n’a pas tenu compte de Lui. Mais la responsabilité des nations qui ont été marquées par le christianisme est particulièrement grande quand elles mettent la Parole de Dieu de côté.

 

 

Q : Toutes les religions ne doivent-elles pas unir leurs efforts de prière et de paix ?

 

Le regroupement de diverses religions les plus opposées n’a pas de valeur devant Dieu. Dieu n’accepte pas les religions inventées par l’homme (1 Rois 13). Réunir ceux qui estiment que Jésus est le seul nom par lequel il faille être sauvé (Actes 4:12) et les religions qui nient Jésus comme Sauveur n’a pas de sens. Il est vrai que la base de la plupart des oecuménismes est justement de refuser que Jésus soit le seul nom par lequel il faille être sauvé : mais alors, il n’y a pas d’espoir de salut.

 

 

Q : Le projet de guerre va-t-il permettre de se débarrasser des terroristes ?

 

«Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre ; prenez garde que vous ne soyez troublés, car il faut que tout arrive ; mais la fin n’est pas encore. Car nation s’élèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines, et des pestes, et des tremblements en divers lieux. Mais toutes ces choses sont un commencement de douleurs» (Matt. 24:6-8).

 

Nous croyons que ces versets de la Parole de Dieu parlent d’eux-mêmes. Le texte de Matt. 24 n’a pas fini de s’appliquer. Et Apocalypse 6 montre une progression (encore future) dans les catastrophes (cf surtout les 2°, 4° et 6° sceaux)

 

 

Q : Si on perd l’espoir d’améliorer le monde, alors cela ne revient-il pas à dire que les terroristes ont gagné et gagneront, qu’ils ont atteints leurs objectifs, et ont toute raison de poursuivre leur action ?

 

Lire le livre du prophète Abdias

 

On trouve une réponse par le moyen de ce livre du prophète Abdias. Ce livre fort court — puisqu’il n’a que 21 versets — traite d’un peuple particulier (les Édomites) et de son jugement par Dieu. Ce peuple était assez spécial en ce qu’il était tout petit parmi les nations, et se distinguait par son arrogance (v. 1 et 2), par une prétention sans borne (v. 3, 4), par un appétit sadique à contempler l’écrasement et la misère de ses adversaires (v. 12, 13), par une croyance à son invincibilité sur son territoire (v. 3), par une jouissance à assaillir les moindres de ses adversaires lorsqu’il les trouvait isolés (v. 14). Une telle nation est l’objet d’un jugement plus sévère que les autres nations en ce qu’il ne lui reste aucun réchappé au jour où Dieu intervient (v. 18 ; Joël 3:19).

Attention à se réjouir du malheur des autres : Dieu ne l’accepte pas (v. 12), pas plus qu’Il n’accepte qu’on «étouffe la miséricorde» (Amos 1:11).

Ces avertissements s’adressent à tous de tout bord. Et Dieu aura le dernier mot : v. 21 «le royaume sera à l’Éternel».