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LE COMBAT CHRÉTIEN

 

La vie chrétienne est comparée à une marche, à une course et à un combat. Lorsqu'il s'agit d'une marche, c'est la qualité de celle-ci qui est soulignée: «marchez d'une manière digne de ... » S'agit-il d'une course, l'effort et le but à atteindre sont mis en évidence: courir droit au but, fixer les yeux sur Jésus. Soit comme modèle, soit comme but, notre Sauveur est toujours placé devant nos yeux et notre coeur.
 
Le combat, par contre, implique la présence d'un ennemi ou de circonstances adverses qu'il nous faut vaincre. En quittant ses disciples, le Seigneur leur dit: « Vous avez de la tribulation dans le monde; mais ayez bon courage, moi j'ai vaincu le monde» (Jean 16, 33). Jésus savait l'hostilité que rencontreraient les disciples dans un monde qui ne voulait pas de Lui. L'environnement même dans lequel le chrétien est placé est un environnement néfaste, et il faut toute l'énergie spirituelle pour s'en préserver.
 
Lorsque la persécution sévit, on comprend quel est le sens du combat chrétien. Ceux qui endurent ces choses réalisent, par la grâce de Dieu, ce que dit l'apôtre Paul: «Qui est-ce qui nous séparera de l'amour du Christ ? Tribulation, ou détresse, ou persécution ... Selon qu'il est écrit:  «pour l'amour de toi, nous sommes mis à mort tout le jour; nous avons été estimés comme des brebis de tuerie" ? Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés» (Romains 8, 35-37). De nombreux croyants, aujourd'hui encore, en font l'expérience.
 
Mais ce n'est pas le seul champ de bataille où l'on rencontre l'ennemi. Si, par la persécution, il agit comme un lion, il sait aussi user de ruse et, comme un serpent, se glisser partout pour séduire, pour tenter et pour semer la discorde. Sur ce front-là, le combat ne cesse jamais. Et le côté tragique de cette situation, c'est le fait que l'ennemi a déjà un pied dans la place, notre c?ur naturel étant bien trop enclin à lui donner asile.

Dans le combat, il est nécessaire de démasquer l'ennemi, mais surtout de se munir des armes utiles. Or le chrétien dispose d'une armure complète décrite dans les versets 10 à 18 du chapitre 6 de l'épître aux Éphésiens. Il a aussi la promesse de son Sauveur qui lui dit: «Ayez bon courage, moi j'ai vaincu le monde» (Jean 16: 33). Si nous ajoutons foi à cette promesse, la victoire remportée par le Christ nous est attribuée: «C'est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir votre foi» (1 Jean 5:4). A nous de nous tenir assez près de Jésus, dans la vigilance et la prière, ayant soin de revêtir l'armure complète de Dieu, nous fortifiant dans la grâce, dans le Seigneur et dans la puissance de sa force (2 Timothée 2: 1 et Éphésiens 6: 10).

La lutte du chrétien serait une lutte inégale, à notre détriment, si nous étions seuls dans ce combat. Mais nous sommes du côté de celui qui a déjà vaincu. Notre cher Sauveur est un Berger fidèle; Il garde et protège ses brebis. Notre responsabilité est de rester sous sa conduite sans nous laisser séduire par les appâts de l'ennemi.

«Soyez sobres, veillez: votre adversaire le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi» (1 Pierre chapitre 5 verset 8).