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Le vin, l’alcool et le chrétien

 

 

La Parole de Dieu nous parle de l’utilisation du vin, de son usage médical et domestique, ainsi que lors de fêtes et d’évènements particuliers, comme le mariage.

a)                  Un usage médical pour étourdir celui qui va mourir, pour donner de la gaieté à celui qui a de l’amertume dans le coeur, pour oublier sa pauvreté et ses peines (Prov. 31:6-7), un effet bienfaisant sur les plaies (Luc 10:34) et sur la fatigue (2 Sam. 16:2).

L’apôtre Paul conseillait à Timothée d’user d’un peu de vin à causes de ses fréquentes indispositions (1 Tim. 5:23).

b)                 Un usage domestique. Le vin était offert aux hôtes (Cant. 5:1 ; 8:2 ; 1 Cor. 11:22 ; Jean 2:10).

 

Son usage était interdit aux sacrificateurs avant leur entrée dans la tente d’assignation (Lévit. 10:9).

Il était recommandé aux rois et aux juges de ne pas boire de vin pour ne pas se tromper dans leur jugement, de même le sacrificateur et le prophète pouvaient s’égarer par l’abus de boisson forte (Prov. 31:4-5, Eccl. 10:17, Ésaïe 28:5-7).

 

Nous voyons donc une mise en garde, de la part de Dieu, pour l’homme en général, et pour Ses enfants en particulier, contre les excès de boissons.

 

Il y a un risque sérieux de se laisser aller en prendre l’habitude progressivement (Prov. 23:31-35), et il vaut mieux s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.

«On est esclave de celui par qui on est vaincu» (2 Pier. 2:19). Selon Ésaïe 28:1, on peut être vaincu par le vin, et alors on en devient esclave avec des conséquences dégradantes.

La Parole de Dieu avertit du danger d’avilissement de celui qui ne sait pas se modérer (exemples des ivresses de Noé et de Lot et leurs conséquences, Gen. 9:20, 19:30), d’un endurcissement de coeur ; exemple de Nabal (1 Sam. 25:36-38), l’ivrognerie étant un péché grave (1 Cor. 6:10, 11) que Dieu peut châtier.

 

Le Nouveau Testament met en garde les serviteurs, les surveillants et les femmes âgées à ne pas être adonnés aux boissons fortes (1 Tim. 3:8, Tite 1:7, Tite 2:3).

Le vin entraîne la dissolution (Éph. 5:18), c’est-à-dire à avoir des moeurs dissolus : le vin ôte le sens (Osée 4:11), l’homme de Dieu est incapable d’avoir le discernement de ce qui convient ou de ce qui ne convient pas.

 

Un verset à remarquer, Ésaïe 5:11-12, où nous trouvons l’association de la musique et de la boisson, avec la malédiction annoncée à ceux qui courent après ces festins car ils ne regardent pas à l’oeuvre de l’Éternel.

Quant à l’enfant de Dieu, son corps est le temple du Saint Esprit, et doit être tenu en bride (Jacques 3:2). Il est exhorté à de multiples reprises à la sobriété (1 Thes. 5:6, 8 ; 2 Tim. 4:5 ; Tite 2: 2, 6 ; 1 Pier. 4:7 ; 5:8) et à n’être asservi par aucune chose (1 Cor. 6:12). Un excès de vin peut produire la moquerie (Prov. 20:1) et la gourmandise appauvrit (Prov. 23:21).

 

En résumé, l’asservissement au vin et aux boissons fortes entraîne avilissement, endurcissement du coeur, moeurs dissolus, dégradation et  esclavage pour ceux qui sont ainsi vaincus. La sobriété est fortement recommandée par l’Écriture sainte. L’abstinence est montrée par des hommes se consacrant à l’Éternel (Nombres 6 et Jér. 35), sans pour autant devenir une loi pour le chrétien. En cas d’incapacité à rester sobre, il vaut mieux s’abstenir complètement. Au cas où on risquerait de scandaliser quelqu’un, on doit tenir compte de Rom. 14.