[ Page principale | Nouveautés | La Bible | la Foi | Plan des sujets | Études AT | Études NT | Index auteurs + ouvrages + sujets ]
Réflexions chrétiennes sur le monde actuel
Domaine moral, Moeurs, Évolution de la société
Table des matières :
1.2 Ce que dit l’épître aux Hébreux
1.3 Un royaume inébranlable : une portée actuelle pour le croyant
1.4 Dieu comme un feu consumant
1.5 Ceux qui refusent Dieu qui parle
1.6 Pas d’autres séisme avant l’ébranlement final ?
2 Où est la faute de tous nos maux ? Qui est le coupable ?
3 Convention sur l’avenir de l’Europe — Vers une nouvelle Europe avec un projet politique
6 666 sur des chips incorporées au corps humain ?
11 Fracture sociale et Mondialisation
17 mai 2002
Séisme, ou tremblement de terre, voilà le grand mot à la une de certains journaux parce que les gens n’ont pas voté comme il aurait fallu lors des élections. Le pays secoué par un séisme, le paysage bouleversé, les inquiétudes commencent à croître : voilà une situation inouïe, imprévue, à bannir à tout jamais !
Le remède proposé par les gens en place a été de faire front pour défendre la république.
Or Dieu, dans Sa Parole, nous dit autre chose : il annonce un royaume inébranlable pour les croyants !
Le propre de la république est d’être basée sur la démocratie : le peuple gouverne. Quand la Parole de Dieu parle de royaume, ce n’est pas qu’elle recommande un régime royaliste pour le temps présent, ni qu’elle compare les avantages des pays à constitution monarchiste par rapport aux républicaines, mais elle nous dit que la paix, l’ordre et le bonheur sur la terre n’arriveront que par l’autorité du Messie, et non par la volonté et la sagesse des hommes. La justice dans ce monde ne peut arriver — habiter — que grâce à Celui qui est le Juste (Jésus Christ le Juste ; 1 Jean 2:1) et non pas par le moyens des injustes qui l’ont crucifié, Lui qui était innocent.
Mais outre l’atmosphère et la bénédiction des pays au temps du Messie, le propre de son royaume est d’être inébranlable : quel contraste par rapport à ce que les hommes essaient péniblement de mettre en place, d’un bord ou d’un autre !
Si quelqu’un était tenté de penser qu’avec cette notion de royaume, Dieu propose quelque chose qui ne peut plus avoir cours, qu’il sache que l’empire romain à venir, mis en place par les hommes et dont parle l’Écriture, sera une des pires dictatures jamais vues (Apoc. 13 :16, 17).
Transcrivons la fin du chapitre 12 de l’épître aux Hébreux, v. 25 à 29 :
«Prenez garde que vous ne refusiez pas celui qui parle : car … combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de Celui qui parle ainsi des cieux, duquel la voix ébranla alors la terre ; mais maintenant Il a promis, disant : «Encore une fois je secouerai non seulement la terre, mais aussi le ciel» (Aggée 2:6). Or ce «encore une fois» indique le changement des choses muables, comme ayant été faites, afin que celles qui sont immuables demeurent. C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, retenons la grâce par laquelle nous servions Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec révérence et avec crainte. Car aussi notre Dieu est un feu consumant».
Le premier ébranlement (de la terre) dont il est parlé, — un séisme ! — eut lieu au Sinaï quand Moïse reçut la loi (Héb. 12:18-21). L’avertissement donné, basé sur la prophétie de Aggée, annonce qu’un autre ébranlement va avoir lieu, bien plus grave que le premier : en effet, il atteindra le ciel aussi bien que la terre, et sera plus qu’un séisme, puisque, selon l’explication qu’en donne l’auteur sacré, il implique la dissolution de toutes les choses créées (comme en 2 Pierre 3:7, 12), le changement des choses «muables» en celles qui sont immuables : alors viendront de nouveaux cieux et une nouvelle terre (Apoc. 21:1) dans lesquels la justice habite.
On est bien loin du simple déroulement imprévu d’élections particulières, et un pareil ébranlement devrait être un sujet de préoccupations bien réelles. L’apôtre Pierre annonce que les moqueurs ne prennent pas au sérieux ces annonces : «toutes choses demeurent dans le même état depuis la création» disent-ils. Le passage de l’épître aux Hébreux distingue deux sortes de personnes :
· les uns refusent d’écouter Dieu et restent sous la menace de l’ébranlement de toutes choses, et de Dieu comme un feu consumant, et
· les autres, croyants, reçoivent un royaume inébranlable et retiennent la grâce et servent Dieu avec révérence (on est bien loin de la panique, ou simplement de l’inquiétude). Quelle paix en face de l’annonce de tels ébranlements !
Comment un tel contraste est-il possible ? Comment peut-on parler de recevoir un royaume inébranlable dans un temps tel que le nôtre ?
Selon l’apôtre, les croyants Hébreux étaient arrivés à la possession par la foi de toutes ces gloires du royaume et des gloires éternelles ; ils étaient, eux, la partie céleste de ce royaume, la partie terrestre étant encore à venir. Quant au présent, ils recevaient déjà ce royaume.
C’est en effet le privilège de tout croyant de vivre et de se mouvoir par la foi dans tout ce domaine, cet ordre de choses si élevé auquel il appartient et dont parlent de nombreux passages (Éph. 1 à 3 ; Col. 1:13-18 ; 1 Pierre 1:3-5 et bien d’autres). Par là, le cœur est détaché des choses qui sont sur la terre et qui entravent dans le service à rendre à Dieu.
Toutefois il ne faut pas oublier que, si la grâce nous a amenés près de Dieu et en liberté en sa présence, Il n’en reste pas moins le Dieu Tout-puissant, saint et juste, et que nous sommes devant sa Majesté souveraine. Il faut donc que notre service s’accomplisse «avec révérence et avec crainte», dans la conscience de Sa grandeur et du respect qui Lui est dû.
La raison donnée est solennelle : «Car… notre Dieu est un feu consumant» : Il consuma Nadab et Abihu pour avoir offert devant l’Éternel un feu étranger (Lév. 10:1, 2) ; Il est aussi notre Dieu, le Dieu des chrétiens, et demeure dans son caractère de sainteté qui lui fait juger le mal. Il ne peut supporter aucune souillure en ceux qui s’approchent de lui, rien qui rappelle au sens spirituel le feu étranger, l’idolâtrie. Il nous veut tout entiers pour lui. Le chrétien doit craindre Dieu et être marqué par la sainteté, sans que cela devienne un sujet de trouble car il a la ressource de la grâce de Dieu qui s’occupe de lui ; celui qui refuse Dieu et Sa Parole n’a pas cette ressource.
En effet, le passage de l’épître aux Hébreux est très solennel pour ceux qui ne veulent pas écouter Dieu, car aucun encouragement ne leur reste, mais seulement la perspective d’un ébranlement final, d’une dissolution de tout, avec le jugement final de Dieu à la clef. Si l’on est inquiet à propos du «séisme» constitué par les mauvaises orientations d’une élection, combien plus devrait-on se soucier du séisme final annoncé par Dieu !
Luc 21:25 dit que sur la terre, il y aura une angoisse des nations en perplexité devant le grand bruit de la mer et des flots. Ce sont des images, dont le caractère symbolique n’ôte pas la réalité terrible. L’angoisse et les séismes sont-ils les élections à venir ?
Pour plus de détails que ces expressions générales, il faut se rapporter à d’autres livres de l’Écriture sainte. Des événements sont annoncés pour la terre, le point majeur attendu étant la mise en place d’un empire romain reconstitué (en germe dans l’union européenne) ; le pouvoir sera aux mains du chef de cet empire associé à l’Antichrist (Apoc. 13).
Or s’il est vrai que l’avènement de ces deux puissances est décrit comme quelque chose de terrible, surtout pour les croyants, ce n’est pas le sentiment qui prédominera parmi les populations, au moins au début de leur puissance : ils seront entourés d’une admiration universelle (Apoc. 13:3, 4 ; du jamais vu pour un gouvernement terrestre ! surtout dans les temps actuels). Seuls les croyants ne participeront pas à cet enthousiasme général, car ils verront bien vite la haine de ces autorités contre Dieu (Apoc. 13:5), cette haine se traduisant par des blasphèmes contre Dieu et des persécutions contre les croyants (Apoc. 13:16, 17).
Quand les croyants entendent parler de séisme à propos du résultat d’élections, ils savent que d’autres séismes bien pires sont à attendre : la terre sera secouée, et entre temps, des puissances haïssant Dieu se développeront. Il est illusoire de croire que les hommes arriveront à la stabilité par leur sagesse sans Dieu.
La Parole de Dieu exhorte formellement les croyants à retenir un royaume inébranlable, le royaume de Dieu, actuellement spirituel et moral. Et en même temps ils ont à servir Dieu, et ils bénéficient déjà des soins de la grâce de Dieu et de ses bénédiction.
Jésus Christ est le même, hier, aujourd’hui et éternellement (Héb. 13 :8) : c’est la grande déclaration qui assure les croyants de le fidélité immuable de Dieu.
Que tout cela conduise plutôt les croyants à ne pas se laisser perturber par les séismes intermédiaires, notamment politiques ; à ne pas s’illusionner des promesses humaines de lendemains qui chantent ; mais à s’affermir dans la possession et la jouissance des choses célestes qui sont leur domaine propre, et sont inébranlables.
Et de leur côté, que les non-croyants puissent revenir sur eux-mêmes avant qu’il ne soit trop tard, et réfléchir à leur état devant Dieu.
Quand Jésus eut ressuscité Lazare, par ce miracle puissant opéré sur un mort qui « sentait déjà », les principaux du peuple, sacrificateurs et pharisiens s’assemblèrent pour discuter de l’affaire. L’évangile selon Jean, ch. 11 v. 45 à 54 nous rapporte l’affaire. Le miracle était tellement public et tellement connu, qu’il n’y avait aucun moyen d’en contester la réalité.
On aurait pu penser que les gens de ce temps auraient désiré tirer profit d’une telle possibilité de faire revivre des morts. En Jean 6, le peuple ayant vu la multiplication des pains, avait désiré faire roi celui qui leur permettait de manger abondamment sans avoir besoin de travailler (Jean 6:15, 26). Mais au bout de trois ans de ministère du Seigneur, il n’y a même plus ce réflexe utilitaire : l’opinion qui prévaut est que « si nous laissons faire [Jésus], tous croiront en Lui, et les Romains viendront, et ôteront notre lieu et notre nation » (Jean 11:48).
L’absurdité du propos est d’autant plus remarquable qu’il est tenu par des gens instruits :
· Le cœur de l’homme est-il vraiment tel qu’un seul grand miracle fait que tous croient ? Malheureusement non (Jean 2:23-25 ; 1 Cor. 1:22-23).
· Peu ont cru, et les Romains sont quand même venus et ont ôté la nation.
· Les Romains cherchaient l’ordre parmi le peuple et ne souciaient pas de ce que l’on croie en Jésus, mais seulement que cessent les révoltes contre la puissance impériale.
· Jésus n’avait jamais prêché la révolte contre la puissance occupante.
· Jésus avait bien montré une puissance de miracle, mais jamais une tendance à fomenter un mécontentement politique des foules, au contraire (Jean 6:15).
· L’irritation et l’hostilité des Romains contre les Juifs étaient réelle, mais à cause de l’insoumission du peuple.
· Les prophètes avaient bien montré que l’asservissement de la nation était en réalité permis par Dieu à cause de leurs péchés. Les Romains n’en étaient probablement pas conscients, mais c’était quand même la véritable origine de la situation.
Malgré toute cette absurdité, on décrète que le danger public c’est Jésus.
Le souverain sacrificateur Caïphe se lance même à prophétiser, et la Parole de Dieu le rapporte car Dieu a permis que la prophétie soit vraie et s’accomplisse : Jésus allait mourir pour la nation, et non pas seulement pour la nation, mais pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés (Jean 11:51-52). Cette prophétie est un résumé merveilleux de l’œuvre de Christ, mais celui qui l’a prononcée ne se rendait pas compte de la portée de ses propos, ni de la grandeur de Christ qu’il proclame, ni de la contradiction entre ses propos et l’affirmation que Jésus est un danger public.
L’histoire se répète, et le cœur de l’homme ne change pas, s’il ne vient pas à Jésus.
Aujourd’hui encore, on voit les accusations absurdes se multiplier pour trouver de faux coupables aux maux de la société :
· Malgré la faiblesse du vrai christianisme, et l’abandon général même de la forme du christianisme, on développe les attaques contre lui, alors qu’on favorise les religions dont les tenants prônent la violence.
· Si la violence se développe de manière effrayante sous l’effet du laisser aller moral, de la propagation des moyens de visualiser cette violence, et de l’interdiction d’interdire propagée depuis mai 1968 en France, on prétend effrontément que l’origine de la violence est dans les parents qui corrigent leurs enfants selon les directions de la Parole de Dieu, et on cherche à faire des lois pour l’interdire.
· Alors que le vrai christianisme amène à la sainteté, à la paix et l’amour, on s’attache à affirmer qu’il brime les âmes et leur liberté, et nuit à leur développement.
· On appelle le mal bien et le bien mal selon les paroles d’Ésaïe 5:20.
Pourquoi de pareilles aberrations ? Les raisons d’aujourd’hui sont les mêmes que du temps de Jésus sur la terre :
· L’aveuglement sur son propre état, sur le devenir du monde, sur le jugement de Dieu qui vient bientôt
· Le refus de se juger soi-même moralement et de concevoir que le mal est dans le cœur de chaque homme
· Le refus d’écouter la Parole de Dieu
· On ne veut pas de Christ, préférant laisser le champ libre à Satan plutôt qu’à Christ (Marc 5:17).
À l’opposé de tout cela, la grâce de Dieu annonce aux pécheurs qu’ils sont pécheurs et méritent le jugement, mais qu’en le reconnaissant, on peut trouver en Christ le salut, et le vrai bonheur dans un monde de haine.
Que nos lecteurs puissent ne pas se laisser entraîner par les fausses appréciations dont nous sommes tous submergés. Qu’ils se souviennent plutôt que la vraie intelligence des choses, et la sagesse qui ne trompe pas, ont leur source seulement dans la Parole de Dieu (Ps. 119:105, 99, 100).
6 03 2002
L’Europe est aujourd’hui (2002) l’Europe des quinze. Des projets d’élargissements amènent à l’Europe des vingt-sept. Tout cela ne concorde guère avec l’annonce de l’Apocalypse d’un (con)fédération de dix états. Alors ?
Or nous apprenons la création d’un projet de convention sur l’avenir de l’Europe avec espoir d’arriver à un projet politique commun, voire une union politique. Simultanément, on nous dit qu’une telle union pourra difficilement englober tous les pays de l’Europe, et pourrait ne se faire qu’avec une liste restreinte de pays.
Il sera intéressant de rester attentif aux grandes lignes de ce qui se passe : l’Union politique de l’Europe se fera-t-elle vraiment selon une liste restreinte ? Se fera-t-elle selon une union à dix pays ? On va bientôt le voir. Même si le nombre dix n’était pas retenu dans un premier temps, il peut être ultérieurement rectifié pour se ramener aux annonces bibliques.
Il y a lieu d’être ultra-prudents dans ces questions, car pendant le temps du christianisme, il ne faut pas s’attendre à la reprise de la succession des événements prophétiques bibliques : c’est le sens même des paroles de Notre Seigneur en Actes 1:7. Notre foi n’est pas liée à des événements terrestres.
Nous sommes frappés quand nous voyons les événements de la terre correspondre en partie avec ce qu’annonce l’Écriture. Toutefois, même s’il devait y avoir une marche arrière annulant tous ces points de similitude, notre foi ne devrait pas être ébranlée, car elle n’est pas basée sur des éléments du monde, mais sur l’Écriture. De plus, les événements de ces dernières années ont montré abondamment que le cours de l’histoire peut être bouleversé de fond en comble en très peu de temps. La Parole de Dieu demeure, et non pas les projets des hommes.
En attendant, que les croyants puissent retenir les exhortations de l’apôtre à Timothée «je t’adjure devant Dieu et le Christ Jésus… par son apparition et par son règne : prêche la parole, insiste en temps et hors de temps… car il y aura un temps où ils ne supporteront pas le sain enseignement». Quant aux non croyants, qu’ils se souviennent que «c’est aujourd’hui le jour du salut… n’endurcissez pas vos coeurs» (2 Cor. 6).
6 03 2002
On se désole que dans bien des pays les gens ne survivent qu’avec un bol de riz par jour. Dans d’autres pays, notamment «occidentaux», la surabondance règne… pourvu qu’on ait de quoi payer.
En Genèse 40 à 47 au temps de Joseph en Égypte, il y eut un temps où, pendant sept ans, la surabondance fut telle que l’on finit par ne plus compter tout ce qu’on accumulait (Gen. 41:49). Puis ces années heureuses firent place à sept années de famine extrême. On ne survécut que grâce aux provisions faites pendant les sept années précédentes : heureusement qu’elles avaient été organisées soigneusement par Joseph, averti à l’avance par Dieu de ce qui allait arriver. De tous pays on convergeait vers ce pays béni où un homme de Dieu avait pris les sages précautions pour la survie de tous.
Spirituellement aussi, aujourd’hui, il y a une surabondance de nourriture spirituelle : La Bible est largement diffusée, tous les commentaires et explications bibliques désirables sont disponibles et offerts, souvent gratuitement.
Mais qu’en fait-on ? La parole sert-elle de guide ? d’instruction ?
Si la nourriture spirituelle est abondante aujourd’hui, elle est méprisée, surtout si elle parle de Dieu. Alors Dieu laisse arriver les choses selon ce que les hommes veulent. Prov. 1 :29-31 : «Parce qu’ils ont haï la connaissance et qu’ils n’ont pas choisi la crainte de l’Éternel, qu’ils n’ont point voulu de mon conseil, qu’ils ont méprisé toute ma répréhension, ils mangeront du fruit de leur voie et seront rassasiés de leur propre conseil».
Déjà aujourd’hui on voit la société face à des problèmes croissant, surtout dans les questions de société : chômage, violence, éducation, respect d’autrui, prisons, moeurs, questions sexuelles, etc. Des mesures sont prises, mais ou bien elles n’ont guère d’effets, ou bien les effets sont pervers, mais il y pire encore : Beaucoup de mesures prises sont en opposition aux principes divins de l’Écriture. Entre autres problèmes, la cellule familiale est attaquée sous bien des rapports, elle s’écroule de plus en plus, et au lieu de s’en désoler et de reconnaître les erreurs commises dans ce domaine, on cherche ou bien à minimiser le problème, ou à faciliter les moyens de vivre autrement.
Est-ce passager ? C’est ce qu’espère le monde.
Mais La Parole nous dit qu’il y aura un temps où il y aura une famine spirituelle. Le prophète Amos écrit (8:11-12) : «Voici des jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai une famine dans le pays ; non une famine de pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre les paroles de l’Éternel. Et ils erreront d’une mer à l’autre, et du Nord au Levant ; ils courront ça et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas».
À plusieurs reprises dans l’Apocalypse, la Parole de Dieu annonce des ténèbres profondes, le soleil devenant noir, perdant sa clarté, et aussi la lune ; selon une autre image, une fumée obscurcit l’air et le soleil, sous l’effet de puissances démoniaques. Les hommes en seront tourmentés. Il y a toute raison de penser que ces expressions sont symboliques, mais suffisantes pour nous laisser entendre que les difficultés ne vont aller qu’en croissant, et les solutions de plus en plus introuvables. La créativité de l’homme est fertile, mais on oublie l’essentiel : Écouter ce que Dieu dit, et en conséquence se repentir et regretter ses fautes. L’idée qu’on puisse être en difficulté parce qu’on a mis Dieu de côté, on n’y pense même pas, ou si l’on y pense, c’est pour se moquer que certains puissent se ranger à de pareilles opinions.
Dieu n’intervient-il pas ?
Il avertit par sa Parole. Il avertit que l’on sera laissé aux conséquences de ses propres voies quand on n’a pas eu la crainte de l’Éternel (Prov. 1). Et si l’on n’écoute toujours pas, Il avertit qu’il y aura une famine des paroles de l’Éternel (Amos 8).
Que nos lecteurs écoutent pendant qu’il en est encore temps, pendant que la Parole de Dieu est disponible. C’est aujourd’hui le jour du salut. Comme pour le fils prodigue, Dieu est un Père qui accueille et bénit ceux qui se repentent et reviennent à Lui.
Que celui qui a des oreilles écoute ce que Dieu dit dans sa Parole
31 1 2002
QUESTION : Y a-t-il quoi que ce soit de particulier à l’EURO, et ce sujet mérite-t-il qu’on s’y arrête quand on lit la Bible, la Parole de Dieu ?
BIBLIQUEST :
Dans les évangiles, on voit le Seigneur Jésus ou les apôtres utiliser et mentionner les monnaies disponibles de leur temps : le denier (Jean 12:5), la pite (Luc 21:2), la drachme (Luc 15:8), le quadrant (Matt. 5:26) et d’autres. La pauvreté de notre Seigneur était telle qu’il n’avait pas lui-même d’argent, et devait malgré tout payer des impôts (Matt. 17:24-27).
Pas plus que les autres monnaies, l’EURO n’a de sens particulier en lui-même.
Ce qui est spécial à l’EURO, c’est qu’il concrétise l’existence pratique de l’Europe, avec une unité pratique de fonctionnement. Jamais chose pareille ne s’était vue depuis l’empire romain d’autrefois, qui paraît ainsi reprendre vie. En cela l’EURO a un intérêt pour le chrétien, car il manifeste un commencement des choses annoncées dans les prophéties de la Bible.
La Bible annonce une résurgence (une sorte de résurrection ; Apoc. 13:3) de l’empire romain. Pour les détails de ce sujet, se reporter à la rubrique spécialisée de Bibliquest (voir « empire romain » à l’index par sujets). Même si le plein développement de cet empire retrouvé n’est que pour plus tard (il n’est manifestement pas dans sa forme achevée), nous en voyons les germes.
Si l’EURO lui-même est une chose matérielle sans signification morale, on trouve parallèlement dans le temps présent d’autres signes, ayant eux un caractère moral, et allant dans le même sens que ce qu’annonce la Bible pour le temps de l’empire romain (encore une fois, les choses aujourd’hui ne sont pas un accomplissement direct des prophéties, mais une simple amorce, ou germe). Ce qui frappe n’est pas seulement tel signe particulier, mais un ensemble de choses qui ne trompent pas pour celui qui connaît un peu la Parole. Si l’aspect matériel (EURO) n’a pas beaucoup d’importance, l’aspect moral de ce qu’on voit dans le monde est, lui, majeur.
Le chrétien n’a pas besoin de tout cela pour conforter sa foi, mais une amorce de réalisation des prophéties bibliques reste impressionnante, et avertit que le temps des jugements finaux est proche (Matt. 24:32). Que ceux qui ont des oreilles puissent écouter les avertissements de Dieu (Apoc. 13:9).
On sait que ce chiffre est indiqué en Apocalypse 13 comme caractérisant la forme de gouvernement oppressive appelée « la bête », qui sera la grande puissance dominante au temps futur terrible appelé la grande tribulation. Cette « bête » fera, un temps, l’admiration des peuples, probablement pour avoir remis de l’ordre dans les pays occidentaux après une phase d’effondrement des structures sociales. Des temps de guerres civiles et d’anarchie sont en effet annoncés en Apocalypse 6, spécialement après la venue du Seigneur Jésus lorsqu’il enlèvera son église. Mais la remise en ordre par cette « bête » ne sera pas pour le bonheur des peuples, pour deux raisons principales :
· le terme même de « bête » souligne que Dieu est mis de côté — absence de toute relation avec Dieu ; on est terrestre avec des objectifs purement terrestres
· le pouvoir de cette « bête » lui sera donné par le « dragon », autrement dit Satan selon l’explication d’Apoc. 12 :9
La signification de ce chiffre 666 n’est pas connue, mais sera facilement comprise au temps où ces choses arriveront. Il est cependant frappant de constater que l’existence de ce chiffre et de sa liaison avec ce qui est satanique est déjà assez connue, même en milieu non chrétien et non biblique. Les journaux quotidiens en parlent à l’occasion.
Plus récemment, l’attention a été attirée par la mise au point d’une technique d’identification des personnes consistant à leur mettre sous la peau une pastille informatisée, ou « chips », contenant toutes les informations qu’on veut. Cette nouveauté ne peut que frapper quand on sait que justement la « bête » déterminera ses partisans par une « marque » sur leur front et leur main droite : l’acceptation de cette marque distinguera ceux qui sont « pour » la bête d’avec ceux qui refuseront son système diabolique. La « bête » diabolique imposera son emprise en empêchant d’acheter ou vendre à tous ceux qui n’auront pas « sa marque » ; pourtant, malheur à ceux qui accepteront, car un tourment éternel leur est réservé (Apoc. 14 :11).
Les cartes de crédit permettent déjà de contrôler facilement ceux auxquels on veut accorder l’autorisation d’acheter ou vendre.
Ces moyens technologiques sont-ils diaboliques, comme certains peuvent le penser ?
Non, en eux-mêmes ils n’ont pas de portée morale.
Il n’en reste pas moins que tout se met en place progressivement pour que ce qui est annoncé en Apocalypse pour des temps futurs puisse arriver subitement.
Alors que faut-il faire ? Refuser ces moyens technologiques pour retarder un processus inéluctable ?
La Parole de Dieu nous dit ce qu’il faut faire :
· veillez et priez, car vous ne savez pas quand votre Seigneur vient…. (Matt. 24 :42)
· quelles gens devriez-vous être, en sainte conduite et en piété, attendant et hâtant la venue du jour de Dieu (2 Pierre 3 :11-12).
Certains se moqueront, car ces exhortations ne leur paraîtront ni efficaces ni contributives au perfectionnement de la société.
En réalité leur mise en pratique démontre que ceux qui les réalisent
· ont compris les vraies valeurs, et savent où se trouvent les trésors que « ni la teigne, ni la rouille ne gâtent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent » (Matt. 6 :19-20),
· ont confiance en Dieu pour prendre soin des siens même dans les pires circonstances (Matt. 6 :31-33).
Que les chrétiens y pensent !
04 06 2003
Un ami chrétien, désirant contribuer à la diffusion de l’Évangile, s’adresse à un journal gratuit pour faire passer, en payant le prix, une annonce pour offrir des brochures annonçant l’Évangile. On le lui refuse, au motif que ce qui est religieux est exclu.
Voulez-vous diffuser de la pornographie ? des offres de services pour pratiques occultes (voyance, cartomanciens, astrologie, magiciens, etc. etc. ) ? des offres de rencontres immorales ? — Vous êtes alors bien accueilli, et une diffusion rapide de vos offres est assurée.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
C’est que les ténèbres morales se développent et s’épaississent sur notre monde occidental. La Bible nous en dit quelque chose : « leur cœur destitué d’intelligence fut rempli de ténèbres : se disant sages, ils sont devenus fous » (Rom. 1:21-22). Cela rappelle l’épisode de l’évangile (Marc 5) où les habitants de Gadara ne voyaient pas d’obstacle à vivre dans le voisinage d’un démoniaque indomptable et violent, vivant nu dans les sépulcres et hurlant. Par contre, quand Jésus l’eut guéri, ils prièrent Jésus de se retirer de leur territoire.
Aujourd’hui, dès qu’on évoque ces problèmes, on crie « ordre moral ! », expression qui est à comprendre comme une insulte ou une accusation honteuse… comme si c’était une honte de désirer un peu moins de ténèbres morales.
Les ténèbres morales sont pires que l’obscurité ordinaire, car elles ne sont pas dissipées par la lumière (Jean 1:5). Ces ténèbres doivent croître encore, selon l’image du soleil devenant noir qu’on trouve en Apoc. 6:12. Il s’y rajoutera un endurcissement (2 Thes. 2:11-12), comme autrefois le Pharaon d’Égypte, quand il ne voulait pas écouter les avertissements de Dieu donnés par Moïse.
Pourtant Jésus dit « Moi, je suis la lumière du monde » (Jean 8:12). La lumière éclaire tout homme (Jean 1:9). Allons-nous mieux aimer les ténèbres que la lumière (Jean 3:19) ? ou bien allons-nous accepter que la lumière éclaire nos cœurs (Ps. 139 :23-24), et nous permettre de retrouver les trésors divins, en premier lieu le salut de Dieu (Luc 15:8-10) ?
Quant à nous chrétiens, il nous restera toujours à luire comme des luminaires dans le monde, présentant la Parole de vie (Phil. 2:15-16) : Dieu offre encore son salut aujourd’hui, à ceux qui n’endurcissent pas leur cœur (Héb. 3:13). Même si le dieu de ce siècle (Satan) cherche à aveugler les pensées des hommes, l’évangile de la gloire de Dieu peut encore resplendir (2 Cor. 4:4-6).
Juin 2003
Qui n’a pas été impressionné et touché par la mort subite d’un joueur renommé, sur le terrain de foot en cours de match ! Les spectateurs se comptaient par dizaines de milliers.
La veille il avait déclaré « quitte à mourir sur le terrain, nous devons gagner cette demi-finale ».
En hommage à leur défunt collègue et ami, des footballeurs amis, au match suivant, lèvent ensemble le doigt au ciel lors du premier but marqué.
Que dire devant de telles choses ?
1. D’abord, c’est Dieu qui donne la vie, c’est Lui aussi qui la reprend. Jeune ou âgé, il nous faut être prêt à rencontrer Dieu — comme le dit le prophète Amos (4:12) — et nous y préparer à l’avance. Quelle sera la justice que nous auront à présenter à Dieu ? Le pardon accordé par Christ aux pécheurs qui mettent leur foi en Lui, ou les misérables efforts pour faire ce qu’on peut ? Romains 1:18, 17
2. Avoir une grande renommée auprès d’un public, ou être une « star », ne donne aucun droit devant Dieu, ni pour aller au ciel. Il faut se reconnaître pécheur, et recevoir le Sauveur. Marc 8:36
3. Ensuite il arrive souvent que Dieu nous prenne au mot. Pesons-nous toujours ce que nous disons : DIEU VOIT TOUT ET ENTEND TOUT. Daniel 5:25.
4. C’est bien d’honorer la mémoire de ses amis, mais comment être sûr qu’ils sont au ciel ? S’ils ont rendu témoignage à leur foi en Christ (mort et ressuscité), c’est une bonne preuve ; sinon, impossible de savoir, le salut universel n’existe pas. Jean 3:36
5. Croire que le joueur décédé nous voit, nous encourage, voire nous favorise, n’est qu’une illusion sans fondement.
6. Tous les hommes sont égaux devant Dieu : joueurs, entraîneurs, supporteurs, arbitres, personne n’a de privilège devant Dieu et il est réservé à tous de mourir — après la mort le jugement. La mort n’est pas injuste parce qu’elle touche quelqu’un de 28 ans, ou plus jeune : qu’est-ce que cette durée de vie au regard de l’éternité ?
7. La vie continue, les matches continuent… dans le domaine des affaires on a l’habitude de dire « business as usual », autrement dit : « les affaires sont les affaires ; rien ne peut les arrêter ». Certes c’est bien le triste sort humain qui doit continuer à gagner son pain pour vivre, quoi qu’il arrive. Mais nous risquons tous d’être atteint par la pensée profane d’oublier la mort et le besoin du salut, — de ne pas écouter quand Dieu arrête et qu’Il parle ; le train de ce monde nous emporte. Voir Luc 13:1-5
Un autre aspect poignant de cette poursuite ininterrompue du train des affaires, c’est que la tristesse est dans les cœurs, ainsi que l’affliction, l’amertume, — et au lieu de la consolation après laquelle on voudrait soupirer, on est forcé de noyer le souci et le chagrin dans le tourbillon des affaires. Pour une fois que l’insouciance devait faire place aux vraies questions et aux réponses de Dieu, on est forcé d’oublier. Luc 12:13-21
8. « On veut des explications ! ». C’est le cri qui retentit : Pourquoi est-il mort ? de quoi est-il mort ? quelle est l’origine, la nature et le déroulement du malaise ? l’a-t-on soigné correctement et à temps ?
Certes ces questions méritent d’être clarifiées d’un point de vue légal, mais l’insistance excessive sur ces phénomènes biologiques détourne des questions tellement plus importantes : Dieu parle, que dit-Il ? Qu’y a-t-il après la mort ? Héb. 9:27-28 ; Luc 16:19-26.
07 10 2003
On débat et parle beaucoup d’euthanasie, ou d’aide au suicide pour les grands malades et handicapés, et de la délivrance et du confort qui en résulteraient, pour le patient comme pour ses proches. Certains voudraient qu’on promulgue des lois pour légaliser ce « moyen de soulagement » de douleurs.
Qu’en dit la Bible ?
C’est si court ! « Tu ne tueras pas » (Exode 20:19). Et ce commandement ne peut être violé impunément, car Dieu dit aussi : « je redemanderai le sang de vos vies… de la main de chacun… je redemanderai la vie de l’homme » (Genèse 9:5).
Alors pourquoi en est-il tant parlé aujourd’hui ?
Parce qu’on met l’accent sur les souffrances du temps présent, et on croit que la mort met fin à ces souffrances. On veut ignorer ce qui se passe après la mort, et on n’écoute pas ce que Dieu dit dans Sa Parole écrite. Comme avec la méthode Coué (pensée positive), on croit qu’en répétant suffisamment de fois « après la mort, tout est fini », ça finira par devenir une réalité.
Pourquoi cette attitude stérile et aveugle ?
Parce que nous sommes dans une société qui met Dieu de côté, et qui préfère ensuite L’accuser de tous ses maux, plutôt que d’écouter ce qu’Il dit, et d’agir selon ce qu’Il dit. Or ne dit-Il pas : « Après la mort le jugement » ? (Hébreux 9:27).
Alors, statu quo ? Ne va-t-on rien faire pour ceux qui souffrent ?
Nous ne défendons pas ici l’acharnement thérapeutique, tendant à faire vivre coûte que coûte, et nous ne discuterons pas la question des soins palliatifs (autre sujet).
Dans la Bible, Job avait beaucoup souffert : ses biens et sa famille lui avaient été pris, et une maladie de souffrances perpétuelles « depuis la plante de ses pieds jusqu’au sommet de sa tête » avait suivi. Il lui arrivait aussi de désirer la mort (début de Job 3), et il s’est laissé parfois aller à des accents de plainte contre Dieu (Job 27:2 « Dieu a écarté mon droit » — il le disait parce qu’il ne comprenait pas son malheur après avoir vécu une vie de justice exceptionnelle : qui peut prétendre lui ressembler sur ce point aujourd’hui ?). Pourtant, il s’est quand même donné la peine de réfléchir. Il savait bien, d’abord, que Dieu voit tout et pèse tout (Job 31:4), que « la crainte du Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence » (Job 28:28). Sans avoir encore, dans ces temps anciens, la Bible à sa disposition, il avait pourtant compris l’Au-delà, et pouvait affirmer positivement : « de ma chair, je verrai Dieu » (Job 19:26 ; Job était un croyant). L’effroi n’en remplissait pas son âme, car il pouvait aussi déclarer « je sais que mon Rédempteur est vivant » (Job 19:25) [le rédempteur, c’est celui qui rachète l’esclave, le prisonnier, et lui apporte la délivrance et le pardon].
Quel exemple d’espérance dans la détresse !
Mais que feront ceux qui n’ont pas de Rédempteur ?
On (se) précipite dans l’Au-delà sans savoir si l’avenir est assuré ! sans savoir comment on fera face au jugement de Dieu ! Jésus Lui-même, qui est mort sur la croix pour sauver les pécheurs, c’est pourtant Lui qui annonce le sort terrible qui attend ceux qui ne sont pas au bénéfice du salut gratuit de Dieu : les pleurs et les grincements de dents, le ver qui ne meurt pas (Marc 9:44, 46, 48).
Ne vaudrait-il pas mieux Le rechercher, et se tourner vers Celui qui est venu apporter le salut gratuit, — salut qu’il a obtenu en payant lui-même pour toutes nos fautes ?
On euthanasie (ou on se suicide) au motif des souffrances pour le temps de la vie, alors qu’on veut ignorer les conséquences terribles, éternelles et définitives ! On veut soulager des souffrances et/ou handicaps dans son corps, très difficiles à vivre pour soi et son entourage… sans vouloir connaître les avertissements de la Bible sur les risques d’une éternité de tourments dont Luc 16:23 fait la description effrayante, — aucun soulagement n’étant plus possible dorénavant. Or ce n’est pas un risque laissé au hasard, sur lequel on n’a pas de prise : il dépend de ce qu’on fait du salut gratuit que Dieu offre pour y échapper.
On euthanasie (ou on se suicide), et on lance (ou se lance) dans l’Au-delà sans avoir pris d’assurance quant au salut de Dieu, — salut gratuit, à la disposition de ceux qui veulent ! quelle déraison!
Inexcusable !
23 10 2003
En notre époque de communication, on se dit fier de lever tous les tabous, c’est-à-dire d’aborder tous les sujets, spécialement ceux qu’on estimait jusqu’ici préférable de cacher. Crier qu’on a levé un tabou est aussi le meilleur moyen d’augmenter le nombre de lecteurs ou d’auditeurs.
On parle de tout, et spécialement de toutes les formes de péchés et d’interdits de la loi divine. Si quelqu’un se plaint de ce que cela viole le peu de conscience qui reste dans ce monde, il suffit, pour se justifier, de dire qu’on a levé un tabou ! On se croit par là libre de tout, libéré, — les tabous représentant les dernières contraintes anti-liberté.
Or le problème n’est pas récent, il est même vieux comme le péché du monde : Satan faisait déjà miroiter à Ève en Eden : « vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5) en lui suggérant que Dieu le lui cachait à tort.
Il est vrai que, pour le croyant, les directives divines ne vont guère dans le sens des modes actuelles. Il lui est recommandé de ne pas parler de certaines choses, voire même ne pas les nommer (Éphésiens 5:3), et il vaut mieux occuper son esprit de toutes les choses bonnes et de bonne renommée (Philippiens 4:8-9).
On croit donc gagner à tout dire et à tout savoir. Mais au fait, a-t-on vraiment le désir de pouvoir tout dire et tout savoir dans la société d’aujourd’hui ? C’est bien là le drame des tabous : En réalité, plus on en ôte, plus on en met, et des bien pires — on ôte ceux que Dieu mettait pour épargner la saleté morale à Sa créature — on met ceux qui se rapportent à Dieu et à Ses avertissements, car on ne veut plus les écouter. C’est Dieu et ce qu’Il dit qui devient tabou, ainsi que tout ce qui touche au judaïsme (même chez les gens opposés à l’antisémitisme) et au christianisme.
C’est ainsi que dans le jour actuel,
· on débat de problèmes moraux, mais on relègue dans les tabous le fait de dire ce que Dieu en pense, et de dire que c’est important,
· on parle de « populations à risque » en matière de certaines maladies, mais on relègue dans les tabous le fait d’avertir ceux qui encourent le jugement de Dieu pour les péchés correspondants,
· on parle de la mort, mais on relègue dans les tabous le fait de dire qu’elle est suivie du jugement de Dieu,
· on parle de l’avenir d’Israël et des moyens d’assurer la paix au Moyen-Orient, mais on relègue dans les tabous le fait de tenir compte de ce que Dieu annonce dans Sa Parole pour l’avenir de ce peuple,
· on parle de satanisme comme si c’était une religion comme les autres, mais on relègue dans les tabous l’esclavage de violence et de méchanceté qui s’y rattache,
· on parle de Bouddha qui n’a rien fait pour les pécheurs, sinon de leur suggérer d’ignorer le mal, mais on relègue dans les tabous le fait de parler de Jésus mort sur la croix pour prendre sur Lui la malédiction et sauver les pécheurs,
· on fait une constitution européenne qui parle de l’apport des philosophes de l’antiquité et du 18° siècle, mais on s’abstient soigneusement de parler du christianisme qui a délivré de toutes les formes d’idolâtrie, alors qu’on est en train d’y retomber.
Alors, où sont les tabous, et les tabous lourds de conséquences ?
On se croit affranchi des tabous, et on qualifie de tabous d’autres questions autrement plus importantes.
Que nous puissions revenir à Jésus, Celui qui a dit : « Moi je suis le chemin, la vérité et la vie » — « la vérité vous affranchira » — « quiconque pratique le péché est esclave du péché » — « si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 14:6 ; 8:34, 31, 32).
31 Octobre 2003
Bien des gouvernants de beaucoup de pays s'efforcent de concilier le besoin de force pour faire fonctionner le pays dans l'ordre, et le besoin de maintenir une co-existence pacifique entre les diverses franges de la population, dont certaines sont souvent au bord de la révolte.
Certains ont prôné la lutte des classes comme seul moyen d'imposer le bien. L'échec de ces tentatives dans la plupart des pays a conduit la majorité des gens à y renoncer, non pas tous. Néanmoins ceux-mêmes qui y ont renoncé gardent la république et la démocratie comme idéaux, même si la fondation de la république à l'origine des droits de l'homme a vu périr plus de 2 millions de personnes sur une population d'un peu moins de 30 millions, et si l'hymne national correspondant fasse l'éloge des perspectives d'arroser la terre avec le sang des opposants. Mais ce sont des choses sur lesquelles il n'est pas de bon ton d'insister.
La mondialisation des échanges commerciaux fait craindre une nouvelle source de conflits entre civils, liés à l'affaiblissement, voire à l'effondrement de certaines économies régionales ou nationales.
Les remèdes à apporter à ces conflits ou germes de conflits font l'objet d'immenses palabres, et il est de bon ton de conclure qu'il faut tout régler par la négociation, la communication et la psychologie étant considérées comme des moyens sûrs et efficaces.
Alors le monde progresse-t-il ou non ? On le promet, mais on a de la peine à le voir.
Et la Bible, que dit-elle sur ces sujets ?
Les prophéties de Daniel donnent de la lumière sur le sujet.
Depuis le temps où Dieu a retiré au peuple d'Israël sa domination terrestre (prise de Jérusalem par le roi de Babylone et chute de la royauté et déportation du peuple) à cause de ses péchés, Dieu a permis que des empires se développent contrôlant un grand nombre de pays, dont la Palestine. Au temps d'Assuérus, sa domination couvrait 127 provinces, de l'Inde à l'Éthiopie (Esther 1:1). Selon ce que présente Daniel (ch. 7) on a vu se succéder 4 empires : Babylone, les Mèdes et les Perses, la Grèce, puis Rome. L'empire romain a eu une éclipse pendant toute la période chrétienne qui a constitué une sorte de parenthèse, comme si l'histoire reprenait ensuite là où elle s'était « arrêtée » (Dan. 9:23-27 ; Apoc. 13 et 17). On comprend d'après ces diverses prophéties que cet empire renaîtra, ce dont la constitution de l'Europe paraît bien être la concrétisation de ce que la Bible annonce.
Nous passons brièvement sur ces questions sans prendre le temps de justifier tous les détails explicatifs. On les trouve ailleurs et ce n'est pas le but de cet article.
Si le ch. 7 de Daniel voit divers empires se succéder les uns aux autres, le ch. 2 y montre une unité. C'est comme si la terre était dominée par une seule puissance, l'homme (vu par Daniel sous forme d'une statue), cette puissance prenant la forme d'une succession de 4 royaumes correspondant respectivement à 1) la tête, 2) la poitrine et les bras, 3) le ventre et les cuisses, 4) les jambes et les pieds — c'est Daniel qui donne les explications. La qualité et la valeur de ces royaumes se dégradent, passant de l'or (1), à l'argent (2), puis à l'airain (3) et enfin à un mélange de fer et d'argile (4). L'histoire se termine par une petite pierre lâchée sans main, qui heurte la statue, la renverse et la détruit, et tout est remplacé par le royaume du Dieu des cieux, un royaume qui demeure à toujours.
De toutes ces prophéties un peu complexes (mais claires pour ceux qui soumettent leur cœur à ce que Dieu dit), il ressort trois points qui nous intéressent ici :
a) l'histoire de l'homme voit au temps de la fin un empire unique ayant la domination sur la terre. Cette domination de l'homme ne s'achève que par une destruction totale par Dieu, avec remplacement par le royaume de Dieu.
b) La qualité des puissances mondiales ne va pas en s'améliorant mais en se dégradant, et la dernière puissance de l'homme est totalement hétérogène, faite d'éléments incompatibles, ce qui n'empêche pas cette puissance de subsister. Daniel nous dit qu'elle est comme les pieds de la statue : divisée, et constituée d'un mélange de fer et d'argile, sans que ces matériaux adhérent l'un à l'autre ; il y a en partie la dureté et la force du fer, en partie la fragilité de l'argile (Daniel 2:41-43).
c) Le ch. 7 de Daniel qui parle de ces mêmes empires ou royaumes sous leur aspect moral, souligne le caractère effrayant du dernier empire dans sa dernière forme. Différent de tous ses prédécesseurs (Daniel 7:7), il se distingue par sa grandeur, sa puissance, sa complexité, sa force, son aspect effrayant et terrible, extraordinairement terrible, est-il même dit en Daniel 7:19. On note spécialement l'expression significative, deux fois répétée : « elle dévorait et écrasait, et ce qui restait, elle le foulait aux pieds » (Daniel 7:7, 19). Daniel 2:40 donne un autre aspect : fort comme le fer, il broie et écrase tout.
Bien que nous soyons convaincu que les événements que nous voyons aujourd'hui ne sont pas un accomplissement de la prophétie, et qu'aucune date ne doit être fixée pour cet accomplissement (la prophétie ne reprenant son cours qu'après le retour de Christ pour enlever son Église), il n'en reste pas moins qu'on peut bien voir aujourd'hui une préparation et une mise en place des événements futurs. C'est en cela qu'une vision du monde sous l'éclairage biblique est intéressante, et permet de comprendre ce qui se passe, le sens de l'histoire et le caractère moral des choses.
Toute une série d'enseignements nous sont donnés par ces écrits bibliques.
1. Le premier point nous montre une puissance unique dominant la terre. Les hommes crient contre la mondialisation et tentent d'agir à son encontre. Selon ce qu'on voit de Daniel, il ne faut pas s'étonner de cette mondialisation, et il y a tout lieu de penser qu'elle ne fera que s'accentuer et se centraliser. On peut freiner, lutter contre, mais ça ne changera pas ce qui est annoncé comme résultat final.
2. Il ne faut pas voir cette domination seulement comme une puissance par rapport à d'autres pays qu'elle asservirait. Les caractères moraux et destructeurs décrits sont aussi terribles pour les habitants eux-mêmes de ce dernier empire (qui correspond au monde occidental). La paix finale vient de Dieu, non pas de l'homme, et en balayant ce que l'homme a construit.
3. La puissance dominant le monde à la fin est terrible, dure, écrasante et dévorante. On est loin de toutes les notions de progrès de l'humanité et de la civilisation. Ne nous faisons pas d'illusion sur tous les efforts d'aménagements, de concertation du monde, d'état de droit etc. La bonté est par Dieu et non par l'homme, dont le cœur est trompeur par-dessus tout et incurable (Jér. 17:9).
4. L'argile mêlée avec le fer donne une image tellement significative de la fracture sociale. Il n'y a pas d'adhérence, l'hétérogénéité et l'incompatibilité demeurent; malgré cela, la force du fer subsiste ainsi que la fragilité et l'hétérogénéité de l'argile, et l'ensemble reste à former un tout fonctionnant ensemble ! — Ne nous étonnons pas de voir, dans nos pays, des forces totalement opposées se dresser les unes contre les autres, des partis dits religieux ou politiques pousser la violence contre le reste du pays qui aspire à une certaine paix — une paix forcément illusoire puisque sans Dieu. On comprend que cela durera jusqu'à la fin. Si étonnant que cela soit, les conflits civils persistent, et malgré leur effet affaiblissant pour les pays, ils co-existent avec l'exercice d'un pouvoir fort. Le monde poursuit son train malgré le désordre et malgré les promesses qu'on fait.
5. Il n'y a qu'une fin : celle de Dieu qui balaie tout ce qui est de l'homme et met en place son royaume. C'est alors seulement que la justice et la paix pourront co-exister, ainsi que la bonté et la vérité (Ps. 85:10), ainsi que la prospérité écologique (És 11 et 35 ; Éz. 47).
6. La foi ne compte pas sur l'homme mais sur Dieu, selon Jérémie 17 : « Maudit l'homme qui se confie en l'homme… Béni l'homme qui se confie en l'Éternel ». La foi ne se tourmente pas des désordres du monde, sachant que les efforts des hommes sont vains, mais elle sait qu'elle peut jouir de la paix de Dieu déjà maintenant, comme Jésus l'a promis (Jean 20:20-21). Cependant la paix de Dieu maintenant pour le croyant n'est pas la paix dans le monde.