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Euthanasie (eutanasie) / Suicide

07 10 2003

On débat et parle beaucoup d’euthanasie, ou d’aide au suicide pour les grands malades et handicapés, et de la délivrance et du confort qui en résulteraient, pour le patient comme pour ses proches. Certains voudraient qu’on promulgue des lois pour légaliser ce « moyen de soulagement » de douleurs.

Qu’en dit la Bible ?

C’est si court ! « Tu ne tueras pas » (Exode 20:19). Et ce commandement ne peut être violé impunément, car Dieu dit aussi : « je redemanderai le sang de vos vies… de la main de chacun… je redemanderai la vie de l’homme » (Genèse 9:5).

 

Alors pourquoi en est-il tant parlé aujourd’hui ?

Parce qu’on met l’accent sur les souffrances du temps présent, et on croit que la mort met fin à ces souffrances. On veut ignorer ce qui se passe après la mort, et on n’écoute pas ce que Dieu dit dans Sa Parole écrite. Comme avec la méthode Coué (pensée positive), on croit qu’en répétant suffisamment de fois « après la mort, tout est fini », ça finira par devenir une réalité.

 

Pourquoi cette attitude stérile et aveugle ?

Parce que nous sommes dans une société qui met Dieu de côté, et qui préfère ensuite L’accuser de tous ses maux, plutôt que d’écouter ce qu’Il dit, et d’agir selon ce qu’Il dit. Or ne dit-Il pas : « Après la mort le jugement » ? (Hébreux 9:27).

 

Alors, statu quo ? Ne va-t-on rien faire pour ceux qui souffrent ?

Nous ne défendons pas ici l’acharnement thérapeutique, tendant à faire vivre coûte que coûte, et nous ne discuterons pas la question des soins palliatifs (autre sujet).

Dans la Bible, Job avait beaucoup souffert : ses biens et sa famille lui avaient été pris, et une maladie de souffrances perpétuelles « depuis la plante de ses pieds jusqu’au sommet de sa tête » avait suivi. Il lui arrivait aussi de désirer la mort (début de Job 3), et il s’est laissé parfois aller à des accents de plainte contre Dieu (Job 27:2 « Dieu a écarté mon droit » — il le disait parce qu’il ne comprenait pas son malheur après avoir vécu une vie de justice exceptionnelle : qui peut prétendre lui ressembler sur ce point aujourd’hui ?). Pourtant, il s’est quand même donné la peine de réfléchir. Il savait bien, d’abord, que Dieu voit tout et pèse tout (Job 31:4), que « la crainte du Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence » (Job 28:28). Sans avoir encore, dans ces temps anciens, la Bible à sa disposition, il avait pourtant compris l’Au-delà, et pouvait affirmer positivement : « de ma chair, je verrai Dieu » (Job 19:26 ; Job était un croyant). L’effroi n’en remplissait pas son âme, car il pouvait aussi déclarer « je sais que mon Rédempteur est vivant » (Job 19:25) [le rédempteur, c’est celui qui rachète l’esclave, le prisonnier, et lui apporte la délivrance et le pardon].

Quel exemple d’espérance dans la détresse !

Mais que feront ceux qui n’ont pas de Rédempteur ?

On (se) précipite dans l’Au-delà sans savoir si l’avenir est assuré ! sans savoir comment on fera face au jugement de Dieu ! Jésus Lui-même, qui est mort sur la croix pour sauver les pécheurs, c’est pourtant Lui qui annonce le sort terrible qui attend ceux qui ne sont pas au bénéfice du salut gratuit de Dieu : les pleurs et les grincements de dents, le ver qui ne meurt pas (Marc 9:44, 46, 48).

Ne vaudrait-il pas mieux Le rechercher, et se tourner vers Celui qui est venu apporter le salut gratuit, — salut qu’il a obtenu en payant lui-même pour toutes nos fautes ?

On euthanasie (ou on se suicide) au motif des souffrances pour le temps de la vie, alors qu’on veut ignorer les conséquences terribles, éternelles et définitives ! On veut soulager des souffrances et/ou handicaps dans son corps, très difficiles à vivre pour soi et son entourage… sans vouloir connaître les avertissements de la Bible sur les risques d’une éternité de tourments dont Luc 16:23 fait la description effrayante, — aucun soulagement n’étant plus possible dorénavant. Or ce n’est pas un risque laissé au hasard, sur lequel on n’a pas de prise : il dépend de ce qu’on fait du salut gratuit que Dieu offre pour y échapper.

 

On euthanasie (ou on se suicide), et on lance (ou se lance) dans l’Au-delà sans avoir pris d’assurance quant au salut de Dieu, — salut gratuit, à la disposition de ceux qui veulent ! quelle déraison!

Inexcusable !